Mis à jour le 08.01.13 à 19h09
Un tribunal d'Addis-Abeba a rejeté mardi l'appel d'une journaliste éthiopienne, Reyot Alemu, contre sa condamnation à cinq ans de prison pour des liens présumés avec un groupe rebelle, Ginbot 7.

Ancienne éditorialiste du journal Feteh, aujourd'hui disparu, Reyot Alemu et un autre journaliste, Woubishet Taye, directeur adjoint de l'hebdomadaire Awramba Times, tous deux arrêtés en juillet 2011, avaient été condamnés en janvier 2012 à 14 ans de prison chacun, peine ramenée en août dernier à cinq ans lorsque deux des trois chefs d'inculpation ont été abandonnés.

Mais un nouvel appel a été rejeté mardi et la journaliste, qui demandait sa libération, devra encore passer trois ans et trois mois dans la prison de Kality, à la périphérie d'Addis-Abeba. Le gouvernement éthiopien est régulièrement accusé d'atteintes à la liberté de la presse sous couvert de protection de la sécurité nationale, ce que réfute le gouvernement d'Addis-Abeba.

Avec Reuters