Mis � jour le 08.01.13 � 10h18
Les secr�taires g�n�raux de la CGT et de Force ouvri�re (FO) ont confirm� mardi que leurs organisations ne signeraient pas un accord sur la r�forme du march� du travail si le patronat maintenait ses exigences en mati�re de flexibilit�.

A l'approche d'un ultime round de n�gociations, jeudi et vendredi, organisations syndicales et patronales font assaut de d�clarations pessimistes. Bernard Thibault a assur� sur RTL qu'il souhaitait un accord, � condition qu'il s'agisse de faire reculer la pr�carit� - ce qui est un des volets de la feuille de route remise par le gouvernement aux partenaires sociaux au d�but de la n�gociation, l'automne dernier.

Le pessimisme est de mise

La difficult�, depuis, des discussions avec le patronat c'est que nous discutons de tout sauf du recul de la pr�carit� puisque les employeurs veulent surtout faire en sorte d'avoir une main d'oeuvre plus mall�able, plus pr�caire, a d�clar� le secr�taire g�n�ral de la CGT.

�Il n'y aura en tout cas pas d'approbation de la part de la CGT sur une plus grande flexibilit� du march� du travail en France�, a-t-il ajout�. Interrog� par Canal+, son homologue de FO s'est montr� plus pessimiste encore sur la possibilit� pour les partenaires sociaux de conclure un compromis �historique�, comme le leur a demand� le pr�sident Fran�ois Hollande.

�Un accord historique, je n'y ai jamais cru, a d�clar� Jean-Claude Mailly. Je ne suis pas optimiste, en tout cas pour la signature de Force ouvri�re. Il y a trop de divergences aujourd'hui entre ce que les syndicats demandent (...) et ce que souhaiterait le patronat.�

�Entre ce que nous demandons - qu'il y ait plus de s�curit� pour les salari�s - et de l'autre c�t� les organisations patronales, qui demandent beaucoup plus de flexibilit� dans le march� du travail, je ne vois pas comment on va r�soudre cette contradiction�, a-t-il ajout�.

Avec Reuters