Quand Charlie Hebdo faisait l’apologie du terrorisme
À l’heure où Dieudonné est poursuivi pour une petite diatribe satirique, replongeons-nous un instant dans un passé assez proche afin de redécouvrir ensemble la une du journal hebdomadaire Charlie Hebdo du 10 octobre 2012 :
Que peut-on y voir ? Hormis le très gentil épitaphe laissé sur la tombe par un proche aimant, le titre du dessin ne laisse en aucune façon place au doute. Aucune réserve n’est permise, le message est clair !
Le dessinateur Riss réclame toute honte bue le retour d’entre les morts du terroristo-salafisto-islamisto-philatéliste Mohamed Merah, à la manière d’un zombie qui parviendrait à s’extraire lui-même de sa propre tombe, le poing dressé vers le ciel comme pour tous nous faire comprendre qu’il est de retour pour assassiner de nouveau l’Innocence.
Faut-il trembler ? Faut-il avoir le sang qui se glace ? Faut-il avoir froid dans le dos ? Tu veux un thé ? Autant de questions qui nous saisissent et s’imposent à nous tant elles nous paraissent nécessaires !
Déjà, les ragots vont bon train et les mauvaises langues s’en donnent à cœur joie. Des cerveaux malades affirmeraient que « Charlie Hebdo a été entendu » ou encore que « lorsqu’on demande le retour de quelqu’un et qu’il revient, il ne faut pas revenir se plaindre qu’il est reviendu ».
Qu’a fait le ministre de l’Intérieur de l’époque ? Rien ! Une enquête de fond semblait pourtant impérative. Par une absence de réaction, le ministre n’a-t-il pas lui même encouragé des gens à passer à l’acte ?
Par ce laxisme intolérable, n’est-il pas d’une certaine manière et à son niveau, un des cerveaux des attaques du 7 janvier 2015 ? Qui sont les vrais responsables ? Qui propage l’idéologie de haine ?Nous vous laissons juges.