Lors de l’ascension du col de Sourol, dans l’édition 2010, les coureurs du peloton ont la surprise de voir débarquer sur la route étroite un troupeau de moutons vraisemblablement égarés. Ça fleurait bon la France et heureusement, il n’y a pas eu de chutes, malgré les désagréments provoqués aux coureurs qui ont dû légèrement dévier leur course.

C'était presque, mais non...

C'est le plus petit écart à l'arrivée entre le maillot jaune et son dauphin : en 1989, avant d'aborder la dernière étape contre la montre, Laurent Fignon possède 50 secondes d'avance sur le second, Greg Lemond. Celui-ci réalisera un temps très correct à l'épreuve, qui lui permettra de devancer son rival français d'à peine 8 secondes au classement général, ce qui vaut... à peu près 80 mètres d'avance sur un trajet de 3257 km! Suspense garanti cette année-là.

On peut gagner et perdre en même temps

C'est la mésaventure de Floyd Landis, maillot jaune et vainqueur du Tour de France 2006. Contrôlé positif par la suite, à la testostérone, il est déchu de son titre, et son équipe Phonak, virée définitivement du Tour. L'année suivante, 2007, et exceptionnellement, le tour ne comporte aucun dossard allant de 1 à 10, symboles de l'équipe gagnante, l'année précédente. C'est finalement Oscar Pereiro de l'équipe Caisse d'Epargne qui remportera par défaut le titre de vainqueur 2006.

Diaboliquement Vôtre!

Vous l'avez peut être déjà vu si vous suivez régulièrement le tour de France : barbe blanche, fourche et costume de diable, il court à côté des coureurs sur quelques mètres avec une audace étonnante. Il s'agit de Didi Senft, surnommé El Diablo, un allemand à la soixantaine entamée, concepteur de vélos, qui est devenu au fil du temps l'une des légendes du Tour. Depuis 1992, on le retrouve régulièrement sur la route du tour dans son costume insolite. Didi Senft sévit également parfois dans d'autres évènements sportifs : le Mondial de Foot, le Giro D'Italie, les jeux Olympiques...