Citation:
Si les femmes cessaient d’exister, les salafistes, de même, cesseraient d’exister », s’est exclamé un jour une médecin égyptienne (…).
Habituellement, les êtres humains sont heureux d’être au cœur des discussions d’autrui. Ce n’est pas le cas des femmes avec les salafistes.
Elles se sont lassées d’être l’unique sujet de leurs thèses, leur obsessionnelle préoccupation.
Toutes les fatwas salafistes consacrent une idée et une seule, que les femmes - et le simple bon sens – rejettent, à savoir qu’une femme n’est qu’un corps, une enveloppe charnelle non douée de raison, un instrument de plaisir, un foyer de tentation ambulant
Allumez la télévision, sélectionnez n’importe quelle chaîne, à n’importe quel moment de la journée et vous verrez un salafiste épiloguer sur les bikinis, les shorts, les cheveux, et promettre d’apprendre aux touristes étrangères les bonnes mœurs, les vertus du voile sur cette terre vertueuse, notre terre.
La vérité est qu’une touriste en short ne pense nullement à ce à quoi pensent les hommes atteints du syndrome de la « conscience hypertrophique du corps (féminin)». (…)
Tout ce qu’elle désire c’est communier avec la nature, que sa peau absorbe les rayons du soleil, source de vie.
Il est vraiment triste que la vue des cheveux dévoilés d’une femme tourmente les salafistes alors que ne les tourmente point le spectacle d’un enfant fouillant, pieds nus, les poubelles, avec les chiens et les chats, à la recherche d’un quignon de pain.
Nous ne les avons pas entendus émettre de fetwas en faveur des enfants errants qui bondent les rues d’Egypte et qui se reproduisent pour donner naissance à d’autres, comme eux prédestinés à la mendicité et à la délinquance.