Arabie Saoudite : le père de Ben Laden construit la plus haute tour du monde

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Arabie Saoudite : le père de Ben Laden construit la plus haute tour du monde

Dimanche prochain, la construction du «Kingdom Tower», le plus grand gratte-ciel du monde, haut d’un kilomètre, va débuter à à Djeddah, en Arabie saoudite.

Le terrain est prêt à Djeddah, en Arabie saoudite. Dimanche prochain, le premier coup de marteau-piqueur sera donné pour y construire le plus grand gratte-ciel du monde, haut d’un kilomètre. Soit 200 étages, desservis par 59 ascenseurs et nécessitant 60 mètres de profondeur de fondations.
La société chargée du chantier de cette «Kingdom Tower» n’est autre que… le Ben Laden Group, grande entreprise de BTP fondée par le père d’Oussama Ben Laden.
Le groupe familial devrait ainsi pourvoir, d’ici cinq ans, se vanter d’avoir érigé un édifice de 170 mètres plus haut que l’actuel détentrice du record, la Burj Khalifa à Dubaï, qui culmine à 828 mètres. La Kingdom Tower dépassera égalementla Sky City chinoise dont la construction a débuté en juillet dernier à Changsha.
Au delà de son budget fou (1,23 milliard de dollars, soit 890 millions d’euros), le groupe Laden devra surmonter de nombreux défis techniques tels la prise au vent de ce kilomètre de 80 000 tonnes d’acier, la résistance aux eaux salées de la mer Rouge ou encore l’acheminement des matériaux à une telle hauteur, notamment le béton! Au sol, la tour aura également une impressionnante superficie totale de 530 000 m2 au sol.
Source:leparisien

Les plus hautes tours du monde

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La Kingdom Tower, la plus haute tour du monde
La construction de la Kingdom Tower commence dimanche prochain. Le maître d'oeuvre est une société fondée par le grand-père de Ben Laden.

La Kingdom Tower sera la future plus haute tour du monde. Une fois achevé, ce building fera 1 kilomètre de haut. La construction va commencer à partir de dimanche prochain, le 27 avril. La Kingdom Tower sera située à Djebbah en Arabie Saoudite. C’est le cabinet d’architectes Adrian Smith + Gordon Gill Architecture, qui a conçu ce projet pharaonique. Il s’agit effectivement d’un véritable challenge puisque du fait de sa hauteur, le bâtiment doit résister aux vents, aux différences de températures et à la corrosion en raison de sa proximité avec la Mer Rouge.
Autre information insolite, révélée par State, le maître d’oeuvre de la Kingdom Tower est une des plus importants d’Arabie Saoudite : le Ben Laden Group, qui a été créé par le grand-père de Oussama ben Laden.
La Kingdom Tower en chiffres

• Hauteur : 1.000 mètres
• 80.000 tonnes d’acier
• 59 ascenseurs
• coût : 1,23 milliard de dollars
• durée des travaux : 5 ans

La Kingdom Tower en images









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Gratte-ciel : vers le kilomètre… et au-delà !

1 000 mètres, 2 000 mètres, qui dit mieux ? Les tours montent de plus en plus haut, et les records changent de pays.


Cet immeuble, quiverra le jour en 2017 à Djeddah, en Arabie saoudite, sera lepremier àmesurer un kilomètre. DR








Pour de nombreux pays et villes, les gratte-ciel sont les symboles de leur puissance économique et culturelle, c’est inhérent à la nature humaine. »

Kevin Brass, membre du Conseil sur les grands immeubles et l’habitat urbain, organisation internationale de référence en matière de gratte-ciel, justifie de la sorte la course au toujours plus haut à laquelle on assiste depuis peu.
De fait, en 2017, à Djeddah (Arabie saoudite), non loin de la Mésopotamie où la Bible situe la mythique tour de Babel, un autre édifice pourrait tutoyer les nuages : la Kingdom Tower.

Pour la première fois, une construction humaine devrait dépasser la hauteur vertigineuse du kilomètre. Son concepteur, l’architecte américain Adrian Smith, a déjà créé la Burj Khalifa, à Dubaï, qui culmine à 828 mètres.

« Nous avons conçu le plus haut bâtiment du monde, explique-t-il. Maintenant, nous réalisons la Kingdom Tower. Nous sommes en train de repousser les limites de la technologie. Sans doute, un autre bâtiment dépassera la Kingdom Tower », note-t-il, philosophe.

Au delà de 500 m, le vent est une menace
Avant que cette dernière ne voie le jour, la Sky City One de Changsha, en Chine, aura déjà dépassé d’une dizaine de mètres l’actuelle star de Dubaï.


La Chine prévoit d’ériger les 838 mètres de la Sky City One en 2013, en sept mois seulement.


« La taille de ces gratte-ciel présente de nombreux défis sur le plan de la conception et de la construction, mais les difficultés supplémentaires posées par leur réalisation ne sont pas insurmontables », précise Adrian Smith.

En termes de technologie, la priorité, pour les concepteurs, est avant tout de réussir à maintenir la stabilité des immeubles car, au-delà de 500 mètres, leur structure subit d’énormes rafales de vent qui pourraient les faire s’écrouler.

Le secret, c’est leur forme. « Les gratte-ciel actuels sont calqués sur le même modèle que celui proposé par l’architecte américain Frank Lloyd Wright, en 1956 : un immeuble en pointe », souligne Jean Mas, architecte à l’agence A234 et enseignant à l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Paris-Val de Seine.

C’est celui qu’Adrian Smith a adopté pour la Kingdom Tower. Ce n’est pas la seule option, mais c’est la plus réaliste. « Certains architectes pensaient connecter plusieurs tours entre elles, note l’enseignant, mais les efforts au vent sont trop importants à ces hauteurs. »

Les ascenseurs, un véritable défi
Une autre approche consisterait à faire tenir les tours par d’immenses câbles fixés du sommet vers le sol, comme c’est le cas pour les grandes cheminées d’usine qui dépassent 300 mètres. « Pas facile à mettre en place et esthétiquement pas terrible », tranche Jean Mas.

En fait, les difficultés ne sont pas forcément là où on les attend. « Les véritables défis, ce sont les éléments comme les ascenseurs, souligne Kevin Brass. Comment fait-on pour déplacer rapidement des personnes à une telle hauteur ? Comment y créer un environnement habitable ? Voici les vraies questions. »

Le coût de ces gratte-ciel pèse aussi dans la balance : plus de 1,2 milliard de dollars ont été rassemblés pour construire la Kingdom Tower. Le Burj Khalifa a été érigé en six ans pour 1,5 milliard de dollars.

La tour Burj Khalifa, à Dubaï.


Avec la Sky City One, qui sera bâtie l’année prochaine, les Chinois s’apprêtent à écraser le temps et à casser les prix. Non contents de passer devant Dubaï, les ingénieurs promettent de construire cette tour de plus de 800 mètres en sept mois, pour 628 millions de dollars.

Leur astuce ? Le bâtiment sera fabriqué en pièces détachées et assemblé sur place comme un jeu de construction. Moins cher et plus simple à réaliser, le gratte-ciel a peut-être trouvé avec eux le modèle qui lui permettra de continuer sa progression.

Actuellement, la rentabilité n’est pas forcément la priorité de ceux qui rêvent de bâtir la plus haute tour du monde. La gestion du bâtiment est délicate.

« Au bout d’un moment, la surface au sommet devient trop petite pour être rentable, et celle au sol est si grande qu’il est compliqué de la remplir, explique Jean Mas. Or, plus on monte, plus il faut affiner le sommet de la tour et élargir sa base. »

Comme dans toutes les compétitions, la motivation des investisseurs est de détenir le plus longtemps possible le record du monde de hauteur. Depuis 1998, il a changé trois fois de détenteur.

Prochain objectif : le mile
Le prochain objectif est déjà connu. « De nombreux architectes discutent d’une tour d’un mile – 1,6 kilomètre », explique Kevin Brass.

Les Anglo-Saxons, libérés du système métrique, placent la frontière encore plus haut. Adrian Smith considère cet objectif comme atteignable dans vingt ou trente ans.

Et lorsque l’imagination des architectes se débride, les compteurs s’affolent : 1 228 mètres pour la Bionic Tower (Chine), 1 321 mètres pour la Mother (Japon), 3 218 mètres pour l’Ultima Tower (Etats-Unis) et enfin 4 000 mètres pour la X-Seed 4000, dont les ambitieux architectes japonais veulent faire le pendant du volcan Fuji Yama, qui culmine à 3 776 mètres.

La France, le petit poucet
Dans ce domaine, la France, par souci de rentabilité, fait figure de petit poucet de la compétition. A La Défense (Hauts-de-Seine), le projet des tours Hermitage qui, du haut de leurs 323 mètres, sont censées être les plus hautes d’Europe, bat de l’aile, freiné par son coût exorbitant (2 milliards d’euros).

Ceux de la tour Phare (300 mètres, à la Défense), de la tour Triangle (180 mètres, à Paris) et des tours Duo (175 et 115 mètres, à Paris) ne sont pas sûrs de tous voir le jour. L’édifice le plus haut de l’Hexagone reste, et peut-être pour longtemps, notre bonne vieille tour Eiffel (324 mètres) !

Cette compétition effrénée témoigne surtout de la vitalité et de la forte croissance des puissances pétrolières et des pays asiatiques. « Un kilomètre, c’est réaliste, deux kilomètres c’est optimiste, résume Jean Mas. Mais pourquoi aller si haut ? »

Les tours vont continuer de grimper justement parce que c’est insensé. Avec pour seules limites celles de l’imagination et de l’ambition.

Les projets de gratte-ciel rivalisent d'audace.




Tour Burj Khalifa, un tout petit record du monde…



Si le compteur des projets pharaoniques vers les hauteurs dépassant le kilomètre s’affole, la tour la plus haute du monde se dresse actuellement à Dubaï. La Burj Khalifa mesure 828 mètres… seulement !

Conçue par l’architecte américain Adrian Smith, elle a été inaugurée le 4 janvier 2010. Ce gratte-ciel, qui a mis six ans à sortir de terre pour la modique somme de 1,5 milliard de dollars, a prouvé à tous que les ingénieurs étaient capables d’incroyables prouesses.

La Burj Khalifa restera comme le point de départ de la course au toujours plus haut.

[harroudiroi]

Peu être que le clone ''mental" de son fils fera ce qui semble de fe benladen junior a fait, sembler???