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Critiqué pour les paroles -jugées réactionnaires- de sa chanson composée pour le spectacle des Enfoirés, Jean-Jacques Goldman est également un défenseur méconnu des faucons israéliens. Le 27.02.2015 à 13h39, mis à jour à 15h30
Les jeunes Français d'origine maghrébine responsables du nouvel antisémitisme «ne sont pas uniquement antisémites, ils sont aussi anti-Noirs, antifemmes, anti-eux, antivoitures, antiflics, antibourgeois, antitout». Jean-Jacques Goldman, L'Express, 10.10.2002 Rétropédalage. Ce matin, sur RTL, Jean-Jacques Goldman a tenté de désamorcer la polémique relative aux
de sa dernière chanson.
Composée pour le prochain spectacle des Enfoirés (dont il assure la direction artistique) et censée motiver l'accroissement des dons pour les Restos du coeur, le single est l'objet de railleries sur les réseaux sociaux depuis sa mise en ligne, lundi dernier.
La controverse entamera-t-elle la mystérieuse popularité-record du chanteur? Rappelons que Jean-Jacques Goldman, un
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Interrogé sur une éventuelle tournée en Israël, l'homme n'hésite pas à affirmer, sourire aux lèvres, que "le rendez-vous est certain" et qu'il s'y rendra "bientôt". Rappel du contexte : onze mois plus tôt, l'opération militaire Plomb durci, déclenchée par Tel Aviv et vivement critiquée par la communauté internationale, avait causé la mort de 1315 Palestiniens et de 13 Israéliens. Nulle surprise, dès lors, à constater qu'un média israélien et francophone, dénommé Coolamnews, ait pu utiliser une célèbre chanson de Goldman pour encourager les Français juifs à faire leur "aliya". On remarquera dans le clip, réalisé en octobre dernier, deux illustrations du racisme et du sentiment d'impunité de la mouvance ultra-sioniste : lorsque les mots "zone sale" et "épaves" sont prononcés par le chanteur (à 0'19), une image de musulmans en prière apparaît; un clin d'oeil furtif (à 1'53) est également adressé à Grégory Chelli, criminel multirécidiviste qui demeure adulé par les francophones d'Israël.
Détail révélateur : contrairement à la reprise (lors de la campagne des élections municipales, en mars dernier) d'une de ses chansons par le clan UMP de Patrick Balkany, Goldman -réputé proche du Parti socialiste- n'a pas fait retirer ce clip raciste et ultra-sioniste, en ligne depuis quatre mois. À l'inverse, il avait seulement fallu quatre jours pour que Goldman intervienne auprès de Youtube et obtienne la disparition de la vidéo produite par l'UMP. HICHAM HAMZA