"Perçee historique" du Front National
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Selon les premières estimations publiées par Le Soir, le Front National réaliserait une percée historique aux élections régionales. Le parti de Marine Le Pen obtiendrait quasi 30%. Au niveau national, le FN et les Républicains seraient au coude-à-coude (27,5%). En Paca (Provence-Alpes-Côte d'Azur), la liste FN de Marion Maréchal-Le Pen dépasserait aussi les 40% des suffrages. Lors des dernières élections cantonales, le FN avait obtenu 25,2%.
Séisme politique en France: percée historique du FN_ 6/12/15 - 19h57
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Selon les premières estimations publiées par Le Soir, le Front National réaliserait une percée historique aux élections régionales. Le parti de Marine Le Pen obtiendrait quasi 30%. Au niveau national, le FN et les Républicains seraient au coude-à-coude (27,5%). En Paca (Provence-Alpes-Côte d'Azur), la liste FN de Marion Maréchal-Le Pen dépasserait aussi les 40% des suffrages. Lors des dernières élections cantonales, le FN avait obtenu 25,2%.
Au niveau national, le FN atteint un record historique avec 27,2 à 30,8% au premier tour.
En région PACA, Marion Le Pen (FN, 41,2% à 41,9%) est largement en tête devant la droite (24 à 26%) et le PS (15,8 à 18,1%).
Le vice-président du Front national, Florian Philippot, a assuré dimanche soir que le FN était "largement le premier parti de France" au vu des estimations des instituts de sondage pour le premier tour des régionales, qui placent le FN en tête. "Il apparaît qu'on est largement le premier parti de France, plusieurs points devant l'alliance Les Républicains - centristes", s'est félicité auprès de l'AFP M. Philippot, qui y a vu une "dynamique (qui) semble supérieure aux meilleurs sondages de ces derniers jours".
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La présidente du Front national est donnée en tête au premier tour
Actualité Politique Elections Elections Regionales 2015 publié le 06/12/2015 à 20:46
mis à jour à 22:28
Paris De notre correspondant
La présidente du Front national est donnée en tête au premier tour
La France a voté hier dans un climat sécuritaire très pesant.
C’est la première fois depuis l’indépendance de l’Algérie que les Français sont
appelés aux urnes sous le régime de l’état d’urgence,
instauré depuis les attaques terroristes du 13 novembre dernier.
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Marine Le Pen, tête de liste dans la région, fait mieux que prévu.
La présidente du Front national est donnée en tête au premier tour,
avec une fourchette comprise entre 40,3% et 42,1% des suffrages,
selon les différents instituts de sondage.
Le Front national tire profit certainement du climat post-attentats qui
lui a permis de renforcer sans grande peine le discours sécuritaire,
anti-immigration et islamophobe. Il a été également favorisé par un
fort taux d’abstention qui a frôlé les 50 %. Selon les instituts de sondage
les plus importants, le chiffre varie entre 49 et 49.8% du nombre total
des inscrits sur les listes électorales. Autrement dit, un Français sur deux
n’a pas voté malgré l’appel au « sursaut citoyen » lancé par les
leaders politiques de la majorité socialiste,
accentué particulièrement depuis les attentats de Paris.
«Nous sommes encore debout. Notre arme est le bulletin de vote.»,
a même déclaré le Premier ministre, Manuel Valls, à la sortie de l’isoloir.
Cette volonté de positiver a été reprise par plusieurs observateurs
et hommes politiques dès la fermeture des bureaux de vote, en rappelant
que le taux de participation a augmenté de 4% par rapport aux élections régionales de 2010.
Or, le raz-de-marée de l’extrême droite a démenti cet optimisme.
Dans la perspective des enjeux du deuxième tour qui aura lieu dimanche prochain,
Nicolas Sarkozy, président des Républicains, a refusé toute alliance
ou fusion avec les listes du PS contre celles du FN.
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Une fièvre noire fatale pour la République
Actualité Politique Elections Elections Regionales 2015
le 08 Décembre 2015
Paris De notre correspondant
Une fièvre noire fatale pour la République
Le passage en force du Front national au premier tour des régionales de dimanche
dernier annonce une nouvelle donne sur l’échiquier politique français.
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Les électeurs français — en fait la moitié des inscrits sur les listes électorales qui s’était déplacée — ont mis le parti d’extrême droite Front national en tête de leurs suffrages, devant la droite classique et les socialistes, lui permettant, dimanche prochain, de transformer l’essai et d’emporter plusieurs régions.
Par ce vote, les Français ont réveillé les vieux démons des arrangements politiciens
à courte vue, le train habituel des manigances électorales
et de l’espoir que cela ne soit qu’un coup de semonce.
Il s’avère que la défaite consommée de la gauche socialiste, au soir des élections régionales (23% au niveau national), passait presque au second plan devant ce qui était analysé aussi comme une gifle monumentale pour la droite (28%) et surtout pour Nicolas Sarkozy. L’ancien président de la République avait cru, pendant son mandat suprême entre 2008 et 2012, pouvoir contrecarrer la progressive imprégnation du discours de l’extrême droite dans l’idéologie populaire française — on se souvient de son ministère de l’Identité nationale et de ses discours racistes au Sénégal et à Grenoble notamment. Il s’agissait, en reprenant les thèses xénophobes
et sécuritaires, de maintenir le FN à un niveau bas pour l’empêcher d’accéder au pouvoir.
Lorsque les voyants passaient au rouge, les politiques mettaient un peu de détergent pour verdir le paysage, sans effet. Le résultat de ce subterfuge est à présent irréparable : quelques députés FN élus en 2012 ; une poignée de communes décrochées en 2014 (dont un important arrondissement de Marseille) ; quelques conseillers départementaux intronisés en juin 2015 et, depuis dimanche, 30% des votants qui déposent dans l’urne le bulletin du FN, ce qui signifie 6 millions d’électeurs gagnés par la progressive fièvre noire que rien ne semble ralentir.
L’arme désespérée du désistement
Toute la politique menée depuis 35 ans par la gauche, depuis François Mitterrand en 1981, puis par la droite, pour endiguer ce mouvement politique antirépublicain qui ne cachait pas ses visées haineuses s’est avérée vaine puisque dimanche, le Front national était largement en tête dans six régions métropolitaines sur 13 et avait de fortes chances de l’emporter dans plusieurs, avec un quasi certitude dans trois d’entre elles
Nord-Pas de Calais-Picardie (Lille) ; Alsace-Lorraine (Strasbourg)
et Provence-Alpes-Côte d’Azur (Marseille).
La gauche est en tête dans seulement trois régions : la Corse, la Bretagne (où la tête de liste socialiste est l’actuel ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian) et l’Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. La droite classique est en pole position dans quatre régions : Ile-de-France (Paris), Normandie, Auvergne-Rhône Alpes et Pays de la Loire, alors qu’avant le scrutin, Nicolas Sarkozy pensait en gagner au moins six. Aussitôt, la sacro-sainte arme de destruction massive contre le FN a été émise désistement pour le candidat dit
«républicain» le mieux placé, même si on sait que cela ne marchera pas.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur et dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie, c’est ce qui a été fait, peut-être en vain, on le saura dimanche prochain. Le Parti socialiste a retiré ses listes sans discussion au profit du parti de droite Les Républicains, mieux placé pour battre la présidente du FN Marine Le Pen à Lille (41% des voix au premier tour) et sa nièce Marion Le Pen à Marseille (42%). Ce qu’a raillé la chef de file du FN : « Le PS, comme la secte du temple solaire, a décidé d’un véritable suicide collectif par l’intermédiaire du retrait de ses listes forcé.»
Seul contre son parti dans le Grand-Est (Alsace-Champagne-Ardennes-Lorraine), le candidat socialiste Masseret a refusé de se désister, estimant que «cette stratégie de l’évitement du front républicain n’est pas une stratégie qui réussit. Elle existe depuis des années, mais à chaque fois, le FN a continué de monter. Plutôt que de se retirer, il faut se confronter». Dans cette région, ce sera donc le vice-président du FN, Florian Philippot, qui a de fortes chances dimanche prochain. A droite, hier, au parti Les Républicains, le président Nicolas Sarkozy a fait entériner par le conseil politique le refus de retirer les candidats de son mouvement au profit des socialistes
dans les régions où cela empêcherait le Front national de gagner la triangulaire.
Cet aplomb, habituel chez Sarkozy, a soulevé beaucoup de critiques au sein de son parti dans un climat où déjà, outre le résultat calamiteux à prévoir au soir du second tour, dimanche prochain, se profilent les prochaines échéances dont la reine des batailles : la présidentielle de 2017 pour laquelle Marine Le Pen
a pris un tour électoral d’avance, n’en déplaise aux optimistes qui pensent
avoir dégommé à la fois Hollande et Sarkozy.
Dimanche prochain, après le second tour fatal pour la République française,
il sera temps de panser les blessures et pour les analystes de comprendre comment
le parti antipopulaire par essence, malgré son populisme,
va mettre à mal l’équilibre social qu’il prétend rétablir et désespérer un peu plus encore le pays.
Walid Mebarek
Perquisition en cours dans la villa de Jean-Marie Le Pen à St-Cloud
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Selon Le Parisien , une perquisition est actuellement en cours dans la villa de Jean-Marie Le Pen, à Saint-Cloud.
Celle-ci intervient dans l'enquête sur les assistants parlementaires du FN.
Les interrogations portent sur les salaires versés à vingt assistants, qui apparaissant dans l'organigramme du parti.
Nos confrères précisent que l'ex-président du Front national est sur place.
Sujet fusionné.
David rachline officiellement directeur de campagne de marine le pen
DAVID RACHLINE OFFICIELLEMENT DIRECTEUR
DE CAMPAGNE DE MARINE LE PEN
ELECTION PRÉSIDENTIELLE 2017
Dernières modifications
dimanche 18 septembre 2016 @ 11:59
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C'est lors d'un déplacement à Fréjus que la présidente du Front National
a officiellement intronisé David Rachline, son directeur de campagne.