Trente six ans après s'être fait tirer dessus lors du vol de sa voiture, Walter Johnson Jr. vient de décéder des suites de ses blessures. La police de Sacramento ouvre l'enquête pour retrouver les meurtriers.
La police de Sacramento, aux États-Unis, enquête actuellement sur la mort d'un homme de 62 ans, décédé 36 ans après avoir été criblé de balles lors d'une fusillade.
Un vol de voiture qui tourne mal

Tout commence le 9 avril 1977 dans la ville Californienne de Sacramento. Walter Johnson Jr. se rend chez ses parents au volant de sa voiture, relaieCBS. Quand soudain, à environ 3h48 du matin, trois individus lui barrent la route et le forcent à sortir du véhicule. Johnson s'exécute mais riposte. S'ensuit alors une bataille musclée qui se termine pour le jeune homme par une balle de pistolet dans la poitrine. Les trois suspects, décrits comme des adultes d'origine hispanique, s'enfuient alors à bord de la Ford Pinto, de couleur rouge ou marron. N'ayant pas pu être correctement identifiés dans la pénombre ambiante, les bandits n'ont jamais été retrouvés ni inquiétés.
Un meurtre rétroactif
Suite à cette violente attaque, Walter Johnson Jr. est resté paralysé. Âgé de 62 ans, il vient de décéder suite à des complications liées à sa paralysie. Un décès que, même 36 ans après l'injure, la police de Sacramento qualifie de meurtre. Ressortant ce dossier vieux de plusieurs décennies, et classé dans la catégorie faits divers, la police de Sacramento tient aujourd'hui absolument à mettre la main sur les meurtriers de Walter et à leur offrir la condamnation qu'ils méritent.
Pour espérer attirer des témoignages, la police a lancé un appel à témoins et propose une prime de 1 000 dolars (soit environ 760 euros) à tout ceux qui pourront apporter des informations utiles à la résolution de l'enquête. Les officiers des forces de l'ordre semblent confiants sur leurs chances de retrouver les coupables. "Parfois les gens veulent en parler même après des années. C'est toujours incertain à l'heure actuelle, mais est-ce que je pense que nous avons des chances de résoudre cette affaire ? Bien sûr.", a affirmé Michele Gigante, porte-parole du commissariat, à la presse locale. En plus des témoignages de potentiels témoins que la police s'attend à recueillir, elle compte également sur l'avancée technologique, ou même la culpabilité des malfaiteurs, pour clore et résoudre l'affaire.