
La prime à l'offensive. Au sein d'une équipe type Opta privée, une fois n'est pas coutume, de
Lionel Messi et de
Cristiano Ronaldo, les attaquants ont pris le pouvoir. Notamment au milieu de terrain, où trois éléments à vocation offensive accompagnent Grzegorz Krychowiak, l'un des deux représentants de la L1, avec
Vitorino Hilton (Montpellier). Auteur d'une prestation très aboutie face au PSG (1-0), couronnée du but de la victoire, le Rémois s'est montré à son avantage dans la récupération, avec sept interceptions à son actif. Positionné à ses côtés dans cette équipe fictive, Wayne Rooney (Manchester United) a rendu une belle copie samedi contre Norwich (4-0). Avec un but et deux passes décisives, l'attaquant anglais a largement contribué au large succès de son équipe, comme Shinji Kagawa.
Le Japonais a réussi son premier triplé en Premier League et s'impose au poste de milieu gauche. Côté opposé,
Carlos Vela prend le couloir droit. Le Mexicain de la
Real Sociedad s'est illustré avec un but et une passe décisive au cours d'un match complètement fou face au
Betis Séville (3-3).
Robert Lewandowski (Borussia
Dortmund) et
Luis Suarez (
Liverpool) composent la doublette offensive du onze Opta. Le premier, qui a tenté neuf frappes, a réalisé un doublé pour propulser les siens vers le succès contre
Hanovre (3-1). Le second s'est, lui, offert un hat-trick sur la pelouse de
Wigan (0-4). L'Uruguayen a également eu le mérite de cadrer ses quatre tentatives au DW Stadium.
Impeccable défensivement (15 récupérations, 25 dégagements), Hilton a débloqué son compteur buts en Ligue 1 cette saison en ouvrant le score contre Rennes vendredi (2-0). Le Brésilien est associé en défense centrale à
Ashley Williams (Swansea), solide dans les duels (75% de gagnés) devant
Newcastle (1-0). Excellent depuis le début de la saison, Phillip Lahm (
Bayern Munich) a continué sur sa lancée à
Hoffenheim (0-1). Très sollicité sur son aile (108 ballons touchés), il a fait preuve d'un déchet minimal (94% de passes réussies) et participé activement au "clean sheet" des Bavarois. Preuve que même dans une formation très offensive, savoir défendre peut aider à se faire une place.