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الموضوع: En Ukraine,

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    En Ukraine,

    des symboles de l'Etat pris d'assaut dans l'Est

    Le Monde.fr avec AFP | 29.04.2014 � 17h24 � Mis � jour le 30.04.2014 � 08h23

    La situation en Ukraine est loin de s'
    am�liorer. Moscou d'un c�t� et l'Ukraine de l'autre � soutenue par Washington et l'Union europ�enne � multiplient les d�clarations sans faire pencher la balance diplomatique. L'est du pays est plus que jamais en proie aux violences des s�paratistes prorusses, qui gagnent du terrain.




    • Prises d'assaut � Lougansk

    Mardi, c'est Lougansk, grande ville proche de la fronti�re russe pass�e aux mains des prorusses en avril, qui a �t� au centre des violences. Plusieurs symboles de l'autorit� de l'Etat ukrainien qui ont �t� attaqu�s : environ trois mille personnes ont manifest� devant le si�ge des services de s�curit�. Puis, la pr�fecture r�gionale a �t� prise d'assaut, ses occupants d�log�s et le drapeau russe hiss� sur son toit.
    Des manifestants prorusses ont ensuite lanc� un assaut contre le commissariat de police, auquel les policiers ont ripost� avec des grenades assourdissantes et du gaz lacrymog�ne. Les manifestants ont enfonc� le portail et lanc� des pierres sur le b�timent, avant d'�tre rejoints par une trentaine d'hommes en civil ou en uniforme et arm�s de kalachnikovs et de lance-roquettes.
    Les policiers assi�g�s ont finalement �vacu� les lieux dans la soir�e, sans armes. Ils sont pass�s en file indienne entre deux rang�es de civils et d'hommes arm�s, certains en treillis et d'autres non, puis sont mont�s dans un bus qui �tait venu leschercher.
    Le pr�sident ukrainien par int�rim, Olexandre Tourtchinov, a r�agi � ces attaques en d�non�ant � l'inaction, l'impuissance et parfois la trahison criminelle des forces de l'ordre dans les r�gions de Donetsk et de Lougansk �. Lundi, des hommes lourdement arm�s s'�taient d�j� empar�s de la mairie et ont dress� des barricades � Kostiantynivka, proche de Donetsk. A Donetsk m�me, capitale r�gionale, des s�paratistes ont attaqu� une marche pro-Kiev, faisant une quinzaine de bless�s.



    • Washington d�nonce des actions � terroristes �

    Mardi, les Etats-Unis ont fermement condamn� les violences commises contre les partisans de l'unit� du pays, ainsi que � les enl�vements par les s�paratistes d'observateurs ukrainiens et internationaux, dont certains ont �t� sauvagement battus. � C'est du terrorisme pur et simple �, a soulign� l'ambassade des Etats-Unis � Kiev.
    Lundi soir, le secr�taire � la d�fense am�ricain, Chuck Hagel, a de nouveau appel� la Russiemettre un terme � son influence d�stabilisatrice en Ukraine �.



    • Moscou assure qu'il n'� envahir[a] pas l'Ukraine �

    Appelant Washington � � temp�rer la rh�torique � sur la crise ukrainienne, le ministre de la d�fense russe, Sergue� Cho�gou, a � d�menti cat�goriquement les affirmations sur la pr�sence de groupes de sabotage russes dans le sud-est de l'Ukraine �. Il a aussi assur� que les troupes russes participant � des� man�uvres � pr�s de la fronti�re de l'Ukraine �taient rentr�es dans leurs casernes, et que � les forces russes n'envahiront pas l'Ukraine �, dans un entretien t�l�phonique avec son homologue am�ricain, Chuck Hagel.
    Cet apr�s-midi du 23 avril, Kazbek a re�u un coup de t�l�phone de son ami d'enfance. � Alors qu'est-ce que tu fais ? Viens, on a besoin de toi sur les barricades ! � Kazbek a menti. Il a pr�tendu que sa mission � l'�tranger s'�ternisait, qu'il ne rentrerait pas tout de suite � Sloviansk.

    A ses parents non plus, il n'a pas dit qu'il se trouvait � seulement une cinquantaine de kilom�tres de la maison, qu'il avait pass� la journ�e � s'exercer au tir, qu'il dormait par terre sur un matelas us� en compagnie d'hommes qu'il ne connaissait pas cinq jours plus t�t. Surtout, il ne leur a pas dit que la prochaine fois qu'il rentrerait en ville, ce serait, peut-�tre, une kalachnikov � la main, avec pour ordre de d�loger son ami des barricades. Cet apr�s-midi, il s'est demand� s'il ferait feu, ce jour-l�. Il a �lud� : � On verra quels seront les ordres, et on verra qui tirera le premier. �
    Kazbek � le nom de guerre qu'il s'est choisi � a 30 ans. Parce qu'il a peur d'�trereconnu, il ne dira rien de plus, ni n'enl�vera la cagoule qui lui masque le visage. Depuis le 12 avril, sa ville est aux mains d'hommes en armes qui ont �rig� des barricades, nomm� un nouveau maire et pris le contr�le de la police. Ces hommes, qui occupent des b�timents publics un peu partout dans le Donbass � la r�gion de l'est ukrainien qui comprend les r�gions administratives de Donetsk et de Lougansk �, r�clament le rattachement � la Russie.
    � C'EST UN CHOIX DE VIE, CELUI DE SAVOIR DANS QUEL PAYS ON VEUT VIVRE �
    Kazbek, lui, pense qu'il serait plus intelligent de travaillerfaire de l'Ukraine un pays � plus civilis� et moins corrompu �. Quand les miliciens de Sloviansk ont commenc� � distribuer des armes � la population, il a d�cid� qu'il se battrait dans le camp d'en face, celui des � pro-ukrainiens �. � Ce n'est pas une question de nationalisme, dit-il. Il y a ici des G�orgiens, des juifs� Moi-m�me, je suis russe, mais je me vois comme un patriote ukrainien. C'est un choix de vie, celui desavoir dans quel pays on veut vivre. �
    Ce m�me 12 avril, jour de la chute de Sloviansk, Semion Semenchenko, 38 ans, a post� sur Facebook son premier message � aux patriotes du Donbass et de l'Ukraine �. Ce capitaine-lieutenant de r�serve de la marine ukrainienne appelait quiconque disposant d'une formation militaire � le rejoindre. Puis, il a baiss� le store de son magasin d'informatique et a install� son camp dans un kolkhoze d�saffect� de la r�gion de Dnipropetrovsk. A un kilom�tre de l�, au-del� du champ de patates, c'est le Donbass et son paysage fa�onn� par les terrils des mines de charbon.
    Un par un, Kazbek et d'autres sont venus et forment d�sormais un � bataillon ded�fense territoriale du Donbass � fort d'une centaine d'hommes, tous originaires du sud-est ukrainien. � Puisque l'Etat est incapable de r�gler la situation, c'est � nous de d�fendre notre terre �, explique Filaret, 55 ans, qui poss�de une affaire � Lougansk, loin dans l'est, et a des int�r�ts en Russie. Le v�t�ran du groupe, un ancien de l'Afghanistan, ne pensait pas remettre un jour l'uniforme et se mettre au garde-�-vous sur l'injonction de Pavel, un homme qui, il y a encore quelques jours, donnait des cours de design � Kharkiv.
    � IL FAUDRA LES ISOLER ET LES COMBATTRE �
    Au milieu des tracteurs rouill�s, ces hommes s'entra�nent � faire la guerre en uniformes noirs. Comme au temps de la r�volution de Ma�dan, ils ont laiss� leurs familles et leur travail. Il ne s'agit plus de manifester ou de jeter des pav�s sur la police : c'est � une guerre civile � � lanc�e par ceux d'en face � � qu'ils se pr�parent.
    � On fera tout pour �viter une confrontation avec ceux qui �taient nos voisins,assure le commandant Semenchenko. Ce sont des bandes criminelles qui sont � la manoeuvre. Ils ont enr�l� et arm� de simples citoyens, en les trompant ou en utilisant l'argent de Poutine. Il faudra les isoler et les combattre. �




    Le 17 mars, le pr�sident ukrainien par int�rim, Olexandre Tourtchinov, a sign� un d�cret autorisant la constitution de groupes de volontaires. En plus des formations de l'ouest du pays et de Kiev, qui n'ont pas d�pos� les armes depuis la r�volution, d'autres bataillons, similaires � celui de Semion, se seraient form�s. Lui est venu dans la r�gion de Dnipropetrovsk, un peu plus � l'ouest, parce que le Donbass est devenu un endroit dangereux pour les pro-ukrainiens. La r�gion est sous le contr�le d'Igor Kolomo�ski, un oligarque enrichi dans la banque et les m�dias, nomm� gouverneur apr�s la r�volution quand l'est a commenc� � gronder contre le pouvoir central. En mobilisant ses r�seaux et en utilisant des m�thodes dignes d'un sh�rif � comme une r�compense de 10 000 dollars pour la capture d'un homme en armes �, il a contenu la pouss�e des s�paratistes. C'est d�sormais dans le Donbass que se concentrent la majeure partie des tensions.
    � QUAND IL FAUDRA D'AUTRES ARMES, NOUS SAURONS O� LESTROUVER
    Kolomo�ski aide. Il a fourni la base, les matelas, assure le ravitaillement. Pour le reste � uniformes, moyens de communications �, les dons des particuliers ont suffi, assure Semion. Quant aux armes, il y a celles que les r�servistes et les chasseurs ont apport�es avec eux. � Quand il en faudra d'autres, nous saurons o� les trouver. �
    Du c�t� des s�paratistes, aussi, des dizaines de groupes se sont form�s. En plus des aventuriers venus de Crim�e ou de Russie, les sympathisants prorusses du Donbass ont cr�� de myst�rieuses arm�es : arm�e cosaque, arm�e du Donbass,arm�e du Sud-Est� La plupart rel�vent du fantasme. Mais, l� aussi, apr�s les b�tons et les barres de fer, les armes sont apparues, amen�es de l'ext�rieur ou pill�es dans les commissariats. Il s'est trouv� des civils pour les prendre.
    Ceux de Droujkovka, une ville situ�e � 20 km au sud de Sloviansk, forment un petit groupe au sein de l'Arm�e populaire du Donbass. Ils sont arriv�s apr�s la prise de la ville, quand, en �change d'un document officiel, et si l'on n'�tait pas trop jeune ou trop d�rang�, on recevait une kalachnikov.
    Eux aussi ont quitt� leurs foyers. Leur caserne est une grange. Ils se sont plac�s sous le commandement de Iouri, 50 ans, retrait� de l'arm�e, lui aussi un ancien de l'Afghanistan. Tout comme le commandant Semenchenko, Iouri pense qu'une guerre civile a d�marr� dans le Donbass. Et qu'elle a �t� d�clar�e par le camp d'en face � � quand Kiev nous a interdit de parler russe �.
    � ILS ONT PRIS LE POUVOIR, ALORS ILS ONT TOUS LES DROITS ? �
    Ce 22 avril, le d�tachement de Droujkovka d�laisse ses patrouilles pour une mission particuli�re. Aujourd'hui, on enterre avec les honneurs militaires deux soudeurs et un chauffeur de bus. Les trois hommes ont �t� tu�s le week-endpr�c�dent alors qu'ils gardaient un barrage, arm�s de simples b�tons. Les circonstances de la fusillade sont floues, mais les s�paratistes l'attribuent � Pravy Sektor, un groupe ultranationaliste ukrainien.
    Les hommes du commandant Iouri, entass�s dans un petit van kaki, escortent le convoi fun�raire jusqu'au village d'Alexandrovka, dont sont originaires deux des trois tu�s. C'est � eux qu'il reviendra de tirer une salve en l'air. Les hommes sont graves, la col�re sourde qui les a pouss�s � prendre les armes contre leur gouvernement est plus pressante encore en ce jour de deuil.
    Cette col�re est n�e quand ils ont vu le pr�sident renvers� � Kiev par les� fascistes � et leurs alli�s am�ricains, quand ils ont vu les policiers anti�meuteprendre feu sous les cocktails Molotov de Ma�dan. � Ils ont pris le pouvoir, alors ils ont tous les droits ? Nous emp�cher de vivre, de parler notre langue ? Nousprendre notre argent ? Et si je ne suis pas content, on me traite de terroriste, alors que ceux qui ont tir� sur la police sont devenus des h�ros� �
    C'est Dmitri qui parle. Il a 40 ans et travaille, quand il trouve � s'employer, dans le b�timent. Il a pr�f�r� amener son long fusil de chasse, qu'il serre contre lui. Pendant que ses camarades forment une haie d'honneur devant le cercueil, il monte la garde sur le chemin de terre qui m�ne au cimeti�re. On dit que les miliciens de Pravy Sektor r�dent. Les hommes du commandant Iouri sont convaincus que Kiev veut les an�antir. Ils n'ont plus d'autre choix que de sebattre.
    LE DONBASS QUE L'ON M�PRISE ALORS QU'IL FIT LA FIERT� DE L'URSS
    Ils racontent aussi leur ville de Droujkovka, 50 000 habitants, dont les usines se meurent, les villages qui s'�teignent, les oligarques locaux et les politiciens corrompus qui font la loi, le Donbass que l'on m�prise alors qu'il fit la fiert� de l'URSS puis de l'Ukraine ind�pendante. Leur r�volte, celle d'hommes simples, moins �duqu�s que ceux du camp d'en face, est un cri de d�sespoir. � On nous met � genoux �, soupire Andre�, 46 ans, un m�canicien au regard doux.
    Eux r�clament un r�f�rendum, et voteraient tous en faveur d'un rattachement � la Russie. Parce que � �a ne peut pas �tre pire que maintenant � et parce qu'ils se sentent russes avant tout.
    Dans le Donbass, o� les actions s�paratistes se traduisent surtout par des prises de b�timents publics, ceux qui ont pris les armes sont une infime minorit�. Ici, on s'enorgueillit plus facilement du charbon sorti de terre que des exploits au combat. Et tous ceux qui, aujourd'hui, patrouillent en arborant une kalachnikov ne combattront pas forc�ment, le jour venu. Mais qui aurait pu imaginer, il y a seulement quinze jours, que des armes appara�traient entre les mains de ces p�res de famille paisibles ?
    � Jamais depuis l'ind�pendance il n'y a eu ici un tel niveau de haine �, reconna�t, dans le camp des pro-ukrainiens, Viktor, un m�tallurgiste de Marioupol. Semion, son commandant, se fait pensif. � Dans le fond, eux et nous sommes semblables. Chaque camp se revendique patriote. Chaque camp dit d�fendre sa terre et croit que l'autre est manipul�. Alors que nous avons un ennemi commun bien plus terrible. Les prorusses hurlent contre Kiev, mais leur vrai ennemi, ce sont les �lites locales corrompues. Le n�tre aussi. �



    les � preuves � am�ricaines de l'implication russe sont-elles fiables ?


    Le Monde.fr | 23.04.2014 � 14h05 � Mis � jour le 24.04.2014 � 12h14




    Tout gouvernement am�ricain devrait �tre prudent en pr�sentant des photographies comme des preuves, un peu plus d'une d�cennie apr�s que Colin Powell a exhib� des images montrant de fa�on erron�e des armes de destruction massives en Irak �crit le Guardian mardi 22 avril.
    Deux jours apr�s leur publication, le quotidien britannique s'est pench� avec circonspection sur les images d�voil�es par le d�partement d'Etat am�ricain et pr�sent�es comme des preuves que les s�paratistes arm�s dans l'est de l'Ukraine sont en fait des militaires ou officiers de renseignement russes.

    Lire : Les Etats-Unis d�voilent des � preuves � de l'implication de la Russie en Ukraine
    Marqu� par le pr�c�dent crim�en dans lequel de myst�rieux miliciens s'�taient �tablis autour des points strat�giques de la p�ninsule avant son annexion par laRussie en mars, Kiev a fourni � Washington une s�rie de photographies visant �d�montrer une r�p�tition de ce sc�nario dans l'est du pays. Des photographies brandies lundi par la diplomatie am�ricaine, argumentation � l'appui.
    On y voit par exemple un homme en armes barbu, pr�sent� comme le m�me que celui figurant sur une image prise dans les rangs russes lors de leur exp�dition enG�orgie en 2008. Ressemblance bien approximative, s'�tonne le Guardian : moustache, couleur capillaire et charge pond�rale sont loin d'�tre franchement identiques.
    La BBC s'est, elle aussi, saisie des � preuves � avec des pincettes. Le badge sur la manche d'un milicien, pr�sent� comme caract�ristique des forces russes ? Il se vend sur Internet pour moins de 4 euros. Le soldat � l'uniforme semblable, pris en photo en Crim�e puis plus r�cemment dans l'est de l'Ukraine ? Il porte une cagoule, d'ailleurs diff�rente, et le pistolet fix� � sa ceinture ne l'est pas de la m�me mani�re.
    Prouver l'identit� d'un homme masqu� n�cessite d'en scanner l'iris, explique le site am�ricain Defense One. Un �quipement de reconnaissance extr�mement sophistiqu� peut parvenirr�aliser cette t�che en prenant une photo � trois m�tres de distance. Le gouvernement ukrainien n'en dispose pas, et ses photos, lointaines et granuleuses, ne sont gu�re convaincantes.
    Il ressort de ces images qu'au moins une unit� de paramilitaires prorusses lourdement arm�s et bien �quip�s op�re dans la r�gion de Donetsk, conclut la BBC. Mais il ne peut pas �tre affirm� avec certitude que ce sont des forces sp�ciales russes, � proprement parler, comme le font les Ukrainiens. �






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    Re : En Ukraine,

    Ce jeux a vouloir demontr� qui pisse le plus loin risque de mal finir, et les consequences se seras pour les pauvres gens comme toujour

    Si Dieu existe, j'esp�re qu'il a une bonne excuse

    Woody Allen

    Non rispondo a cose che gia hanno la loro risposta nelle FAQ
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