Les détenus vont VRAIMENT payer leur dette à la société !







Si les caisses sont vides, ils faut soit trouver des solutions pour les remplir, soit amortir certaines dépenses. Et les Pays-Bas ont eu une idée qui mérite d’être débattue, celle de « faire payer leur dette à la société » aux personnes détenues, littéralement ! Reste à savoir si une telle initiative pourrait être appliquée à d’autres pays, car les Pays-Bas restent un pays à part, non seulement il y a plus de gardiens de prisons que de prisonniers, mais en plus, ils ferment les prisons car ils n’ont pas assez de personnes emprisonnées. La situation est telle que la Suède envisage de louer des cellules néerlandaises, autant louer ailleurs plutôt que de construire pour des couts faramineux…


Un rapide calcul s’impose, aux dernières nouvelles, nous avions 77 788 prisonniers en France, ce qui pourrait rapporter chaque jour 1,244 million au gouvernement français, soit un peu plus de 450 millions par an.


Une solution intéressante dites-vous?

Le ministre de la justice néerlandais a rendu publique lundi une loi condamnant les détenus et leur famille à verser à l’Etat 16 euros par jour passé dans leur cellule.

Aux Pays-Bas, les prisonniers et leur famille devront payer à l’Etat 16 euros, soit environ 20 francs, pour chaque jour passé en détention. C’est ce qu’a annoncé le ministre de la justice néerlandais lundi.



Ils participeraient ainsi aux frais de justice et d’emprisonnement, aux dépenses liées à l’investigation de leurs crimes et à l’assistance aux victimes. Des coûts que le gouvernement néerlandais ne veut plus assumer seul.


Jusqu’à 11’600 euros de frais

Cette loi s’applique aux prisonniers, mais également aux parents de mineurs incarcérés ainsi que les criminels enfermés en asile psychiatrique. Ces personnes devraient recevoir pour un maximum de deux ans d’enfermement une facture de 11’680 euros (14’400 francs) payable sous six semaines, a précisé le gouvernement. Cette nouvelle mesure devrait rapporter 65 millions d’euros par an au gouvernement néerlandais.


Sonia Johnson/hend