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			Une mère infanticide condamnée à 18 ans de réclusion
		
		
				
					
					
				
				
					
				
		
			
				
					Une mère de 38 ans qui avait tué ses deux jeunes  enfants en 2009, a été condamnée vendredi par la cour d'assises d'appel  des Yvelines à 18 ans de réclusion, peine légèrement inférieure à sa  condamnation en première instance.
 "Nous sommes déçues pour Marion, elle ne mérite pas ça", ont regretté  ses avocates, Me Nathalie Tomasini et Janine Bonaggiunta, précisant que  la cour "a retenu la préméditation et l'altération du discernement" de  l'accusée.
 De son côté, Me Frédéric Champagne, avocat de l'ex-mari de l'accusée,  partie civile, s'est dit "soulagé que le verdict ne soit pas très  éloigné du premier".
 Marion Imhoff avait été condamnée en novembre 2011 à vingt ans de  réclusion par la cour d'assises des Hauts-de-Seine pour l'assassinat de  ses deux enfants.
 Dans la nuit du 4 au 5 mai 2009, dans son appartement du  Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine), Marion Imhoff avait réveillé son fils  de 8 ans et sa fille de 4 ans vers 3H00 du matin pour leur faire boire à  chacun un verre d'eau rempli d'anti-dépresseurs.
 Constatant un peu plus tard que ses enfants respiraient encore, elle  avait alors décidé de les étouffer en appuyant un oreiller sur leur  visage. Mme Imhoff avait ensuite tenté de se suicider en absorbant une  forte dose de médicaments mais avait pu être réanimée par les secours.
 "Le 5 mai 2009, j'ai perdu pied", avait déclaré la trentenaire à la fin du procès.
 "J'ai voulu que l'enfer cesse mais il n'a fait que commencer. Je l'ai  compris quand j'ai ouvert les yeux", avait-elle ajouté. "J'aimais et  j'aime mes enfants. 1.312 jours sans vous, mes amours, mais on se  retrouvera".
 L'avocat général avait requis plus tôt la confirmation de sa peine de  vingt ans de prison, considérant son acte comme "quelque chose de  réfléchi, préparé, organisé".
 Me Nathalie Tomasini avait plaidé que sa cliente présentait "tous les  critères" de l'infanticide. "Tous les clignotants étaient au rouge",  avait-elle insisté.
 L'accusée avait dit qu'elle ne voyait pas d'issue à sa situation  après sa séparation avec son mari, un licenciement et un avortement  "imposé" par son compagnon, qui l'avait quittée.
 "Mes amis, ma famille me disaient toujours +ça va aller+ mais j'étais dans l'urgence, en mode survie", avait-elle expliqué.
 Au cours de sa plaidoierie, Me Champagne avait pour sa part estimé  que le "mal-être" de la jeune femme lui faisait "voir les choses de  manière tronquée", relativisant notamment sa situation financière au  regard des "15.000 euros" que venait de lui verser son ex-mari.
				
			 
			
		 
			
				
			
				
			
			
			
		 
	 
	
	
 
		
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