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    Post Conflit Irano-Saoudien

    A la une/International_Reprise des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran
    le 06.01.16 | 10h00

    L’Arabie Saoudite pose ses conditions

    Pour Riyad, il est impératif que les autorités iraniennes arrêtent
    «de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays».

    Le roi Selman reste inflexible sur sa position envers l’Iran.jpg

    Devant les appels répétés à la «désescalade» lancés dès samedi par plusieurs pays, les autorités saoudiennes
    ont finalement accepté de reconsidérer leur décision de rompre les relations diplomatiques
    de leur pays avec l’Iran, Etat avec lequel elles sont en conflit
    depuis l’exécution d’un dignitaire religieux chiite saoudien. Seulement, le royaume wahhabite conditionne
    la reprise de ses relations avec l’Iran par un certains nombre de règles.

    Pour Riyad, il est impératif avant tout que les autorités iraniennes arrêtent «de s’ingérer dans les affaires intérieures
    d’autres pays». Les relations entre Riyad et Téhéran seront rétablies lorsque l’Iran arrêtera
    «de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays, y compris dans les nôtres»,
    a déclaré le représentant permanent de l’Arabie Saoudite auprès de l’ONU, Abdallah Al Mouallimi, cité hier par Reuters.
    Autant dire que Riyad demande l’impossible. Ou presque. Surtout si le royaume wahhabite
    continue à couper les têtes d’opposants politiques chiites quand bien même ils seraient Saoudiens.

    Riyad a rompu dimanche les relations diplomatiques avec Téhéran à la suite d’attaques contre ses missions diplomatiques à Téhéran et Mashhad, incendiées samedi soir. Ces attaques condamnées par le Conseil de sécurité de l’ONU ont été provoquées par l’exécution du chef religieux chiite Nimr Al Nimr par le royaume saoudien. Mais depuis, l’Iran a quand même platement condamné le saccage des représentations diplomatiques saoudiennes.
    Mais cela ne semble pas avoir suffi.
    Le Bahreïn, le Koweït et le Soudan ont suivi l’exemple de l’Arabie Saoudite
    et rompu lundi leurs relations diplomatiques avec l’ancien empire perse. Les Emirats arabes unis se sont, quant à eux, limités à rappeler lundi leur ambassadeur de Téhéran et à «réduire le nombre de diplomates iraniens» dans le pays. La crise tend à devenir aujourd’hui régionale.

    Quoi qu’il en soit, nous en saurons un peu plus samedi sur la conduite qu’adopteront les monarchies du Golfe
    concernant les appels au calme lancés par la communauté internationale.

    Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) devrait tenir à la fin du week-end une réunion extraordinaire. «Les ministres des Affaires étrangères du CCG tiendront samedi à Riyad une réunion extraordinaire (...) afin de discuter des répercussions de l’attaque contre l’ambassade d’Arabie Saoudite à Téhéran et le consulat saoudien dans la ville iranienne de Mashhad», a déclaré hier Abdoullatif ben Rachid Al Zayani, secrétaire général du CCG, dans un communiqué. Est-ce que les autorités iraniennes vont accepter les conditions saoudiennes ? Difficile à dire. Pour calmer leur opinion qui réclame vengeance après l’exécution
    de cheikh Nimr Al Nimr, il est peu probable qu’elles acceptent de faire davantage profil bas.

    Du moins pas maintenant, car cela pourrait s’avérer fatal pour le pouvoir du président Hassan Rouhani qui est attendu au tournant par les conservateurs iraniens qui lui reprochent déjà d’avoir bradé l’avenir de l’Iran en acceptant de signer le fameux accord sur le nucléaire iranien. Le fait que l’Iran ait affirmé hier que la rupture des relations diplomatiques par l’Arabie Saoudite n’avait «aucun effet» sur son développement
    accrédite l’idée que Téhéran ne pliera pas, comme le souhaiterait le CCG.

    Connu pour sa pondération et son pragmatisme, Hassan Rohani est donc obligé de suivre le mouvement de faire lui aussi dans la surenchère. En réponse à l’escalade saoudienne, il a adressé de nouvelles critiques à Riyad. Le chef de l’Etat iranien a indiqué hier que
    l’Arabie Saoudite ne peut pas répondre «aux critiques en coupant des têtes».

    «L’Arabie Saoudite ne peut pas faire oublier son crime d’avoir coupé la tête d’un dignitaire religieux avec la rupture de ses relations. J’espère que les pays européens qui réagissent toujours aux questions liées aux droits de l’homme feront leur devoir», a-t-il déclaré en recevant le ministre danois des Affaires étrangères, Kristian Jensen, en visite à Téhéran. Bref, c’est la réponse du berger à la bergère. Le décor d’une crise profonde et durable est ainsi planté.
    Zine Cherfaoui
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    Conflit Irano-Saoudien
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    Post Le Moyen-Orient de tous les dangers (1re partie)

    A la une/International_ IRAN-ARABIE SAOUDITE
    le 17.01.16 | 10h00

    IRAN-ARABIE SAOUDITE
    Le Moyen-Orient de tous les dangers (1re partie)

    Par Mostefa Zeghlache
    «Si les civilisations n’ont aucune difficulté à l’échange et au dialogue,
    par leur société civile,elles ont tendance à être en proie à la guerre,
    par les politiques menées par leurs Etats.Ce ne sont pas vraiment les civilisations
    qui produisent la haine, mais leurs pouvoirs.»
    Le rôle des civilisations dans le système international par Yadh Ben Achour
    Les 2 et 3 janvier 2016 constituent deux nouveaux jalons dans la longue succession
    Suite...
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    Re : Conflit Irano-Saoudien

    salam
    Un membre du clan Kennedy révèle la vraie cause de la guerre en Syrie



    L’avocat Robert Kennedy junior, neveu de l’ancien président américain John F. Kennedy, a révélé dans un article pour le magazine Politico les véritables causes de la guerre en Syrie.


    La racine du conflit armé en Syrie, provient en grande partie du refus du président syrien Bachar al-Assad du passage d’un pipeline de gaz du Qatar vers l’Europe.

    « La décision américaine. d’organiser une campagne contre Bachar al-Assad n’a pas commencé avec les manifestations pacifiques du printemps arabe en 2011, mais en 2009, lorsque le Qatar a offert de construire un pipeline pour 10 000 millions de dollars qui traverserait l’Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie «

    Ce projet aurait veillé à ce que les pays arabes du Golfe aient un avantage décisif sur les marchés mondiaux de gaz et aurait renforcé le Qatar, un proche allié de Washington dans la région, a déclaré Kennedy junior.

    Le président syrien Bachar al-Assad, a rejeté le projet au motif que cela nuirait aux intérêts de son allié russe, le plus grand fournisseur de gaz naturel vers l’Europe. Un an plus tard, Al-Assad a commencé à négocier avec l’Iran pour construire un autre gazoduc qui transporterait le gaz de l’Iran vers le Liban et le pays perse serait devenu un des plus grands fournisseurs de gaz vers l’Europe, a expliqué l’avocat.


    Immédiatement après le refus du projet initial, les agences de renseignement américaines, Le Qatar, l’Arabie Saoudite et le régime israélien ont commencé à financer la soi-disant opposition syrienne et à préparer une révolte pour renverser le gouvernement syrien, a dit M. Kennedy, qui a cité des données de divers rapports de renseignement auxquels il a eu accès.
    Dans cet objectif, la CIA a transféré six millions de dollars à la télévision britannique Barada dans le but de préparer des reportages en faveur du renversement du président syrien, a-t-il ajouté.

    La CIA a utilisé les membres du groupe extrémiste État islamique pour protéger les intérêts des Etats-Unis sur les hydrocarbures et instrumentaliser les forces radicales pour réduire l’influence de (l’ancienne) Union Soviétique dans la région a conclu le jeune avocat Robert Kennedy.

    Pendant ce temps, les Etats-Unis poursuivent leur soutien financier, logistique et militaire aux groupes d’opposition armés, qui ont échoué à renverser le gouvernement syrien, malgré cinq années de guerre.

    Les États-Unis essayent même d’obtenir la levée des sanctions qui empêchent l’envoi d’armes anti-aériennes au territoire syrien dans le but de renforcer le front de groupes armés qui luttent contre l’armée arabe syrienne.

    salam
    Un membre du clan Kennedy révèle la vraie cause de la guerre en Syrie



    L’avocat Robert Kennedy junior, neveu de l’ancien président américain John F. Kennedy, a révélé dans un article pour le magazine Politico les véritables causes de la guerre en Syrie.


    La racine du conflit armé en Syrie, provient en grande partie du refus du président syrien Bachar al-Assad du passage d’un pipeline de gaz du Qatar vers l’Europe.

    « La décision américaine. d’organiser une campagne contre Bachar al-Assad n’a pas commencé avec les manifestations pacifiques du printemps arabe en 2011, mais en 2009, lorsque le Qatar a offert de construire un pipeline pour 10 000 millions de dollars qui traverserait l’Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie «

    Ce projet aurait veillé à ce que les pays arabes du Golfe aient un avantage décisif sur les marchés mondiaux de gaz et aurait renforcé le Qatar, un proche allié de Washington dans la région, a déclaré Kennedy junior.

    Le président syrien Bachar al-Assad, a rejeté le projet au motif que cela nuirait aux intérêts de son allié russe, le plus grand fournisseur de gaz naturel vers l’Europe. Un an plus tard, Al-Assad a commencé à négocier avec l’Iran pour construire un autre gazoduc qui transporterait le gaz de l’Iran vers le Liban et le pays perse serait devenu un des plus grands fournisseurs de gaz vers l’Europe, a expliqué l’avocat.


    Immédiatement après le refus du projet initial, les agences de renseignement américaines, Le Qatar, l’Arabie Saoudite et le régime israélien ont commencé à financer la soi-disant opposition syrienne et à préparer une révolte pour renverser le gouvernement syrien, a dit M. Kennedy, qui a cité des données de divers rapports de renseignement auxquels il a eu accès.
    Dans cet objectif, la CIA a transféré six millions de dollars à la télévision britannique Barada dans le but de préparer des reportages en faveur du renversement du président syrien, a-t-il ajouté.

    La CIA a utilisé les membres du groupe extrémiste État islamique pour protéger les intérêts des Etats-Unis sur les hydrocarbures et instrumentaliser les forces radicales pour réduire l’influence de (l’ancienne) Union Soviétique dans la région a conclu le jeune avocat Robert Kennedy.

    Pendant ce temps, les Etats-Unis poursuivent leur soutien financier, logistique et militaire aux groupes d’opposition armés, qui ont échoué à renverser le gouvernement syrien, malgré cinq années de guerre.

    Les États-Unis essayent même d’obtenir la levée des sanctions qui empêchent l’envoi d’armes anti-aériennes au territoire syrien dans le but de renforcer le front de groupes armés qui luttent contre l’armée arabe syrienne.

    salam
    Un membre du clan Kennedy révèle la vraie cause de la guerre en Syrie



    L’avocat Robert Kennedy junior, neveu de l’ancien président américain John F. Kennedy, a révélé dans un article pour le magazine Politico les véritables causes de la guerre en Syrie.


    La racine du conflit armé en Syrie, provient en grande partie du refus du président syrien Bachar al-Assad du passage d’un pipeline de gaz du Qatar vers l’Europe.

    « La décision américaine. d’organiser une campagne contre Bachar al-Assad n’a pas commencé avec les manifestations pacifiques du printemps arabe en 2011, mais en 2009, lorsque le Qatar a offert de construire un pipeline pour 10 000 millions de dollars qui traverserait l’Arabie Saoudite, la Jordanie, la Syrie et la Turquie «

    Ce projet aurait veillé à ce que les pays arabes du Golfe aient un avantage décisif sur les marchés mondiaux de gaz et aurait renforcé le Qatar, un proche allié de Washington dans la région, a déclaré Kennedy junior.

    Le président syrien Bachar al-Assad, a rejeté le projet au motif que cela nuirait aux intérêts de son allié russe, le plus grand fournisseur de gaz naturel vers l’Europe. Un an plus tard, Al-Assad a commencé à négocier avec l’Iran pour construire un autre gazoduc qui transporterait le gaz de l’Iran vers le Liban et le pays perse serait devenu un des plus grands fournisseurs de gaz vers l’Europe, a expliqué l’avocat.


    Immédiatement après le refus du projet initial, les agences de renseignement américaines, Le Qatar, l’Arabie Saoudite et le régime israélien ont commencé à financer la soi-disant opposition syrienne et à préparer une révolte pour renverser le gouvernement syrien, a dit M. Kennedy, qui a cité des données de divers rapports de renseignement auxquels il a eu accès.
    Dans cet objectif, la CIA a transféré six millions de dollars à la télévision britannique Barada dans le but de préparer des reportages en faveur du renversement du président syrien, a-t-il ajouté.

    La CIA a utilisé les membres du groupe extrémiste État islamique pour protéger les intérêts des Etats-Unis sur les hydrocarbures et instrumentaliser les forces radicales pour réduire l’influence de (l’ancienne) Union Soviétique dans la région a conclu le jeune avocat Robert Kennedy.

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    Zgemma S2 openATV 6.0 hybrid c est l avenir.

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