L’invraisemblable éviction de Rachid Nekkaz de l’élection présidentlli
L’invraisemblable éviction de Rachid Nekkaz de l’élection présidentlliee
Ce que Rachid Nekkaz a vécu dans la nuit de mardi à mercredi est proprement incroyable. Retour sur cette invraisemblable feuilleton qui l’a conduit à être exclu de la présidentielle :
A 22h20, Rachid Nekkaz se trouve dans la salle d’attente du Conseil constitutionnel. Il est souriant et attend patiemment son tour afin de pouvoir déposer ses 62 000 signatures nécessaires à l’enregistrement de sa candidature à l’élection présidentielle. Rappelons que la loi prévoit un seuil obligatoire de 60 000 signatures, ou formulaires légalisés. Rachid Nekkaz semble confiant.
A 22h24, il poste d’ailleurs cette photo sur son profil Facebook :
Le problème, c’est que Rachid Nekkaz n’a pas les signatures avec lui. C’est en effet son frère accompagné d’un chauffeur qui doivent les lui apporter, en voiture, au Conseil Constitutionnel.
Mais le temps passe, et la voiture ne montre toujours pas le bout de sa calandre. Rachid Nekkaz sort de la salle d’attente et se poste devant le Conseil constitutionnel. Il tente d’appeler son frère, mais en vain. Après plusieurs tentatives, celui-ci répond enfin : « J’ai un problème », dit-il, avant de raccrocher brutalement.
A minuit, heure fatidique à laquelle le délai d’enregistrement des candidatures expire, la voiture et les 62 000 signatures ne sont toujours pas là. Rachid Nekkaz est nerveux, de plus en plus inquiet. Il explique aux journalistes qu’il ne sait pas où est passé son frère.
Un conseiller du président du Conseil constitutionnel annonce alors que le délai est repoussé d’une heure. Rachid Nekkaz dispose donc d’une heure supplémentaire pour apporter ses signatures et enregistrer sa candidatures.
Il est dehors, face aux journalistes qui le harcèlent de questions. Il se veut rassurant : « il y a encore une heure », lance-t-il, « attendons ». Mais le temps passe, inéluctablement, et Rachid Nekkaz n’a toujours aucune nouvelle de son frère. Son visage se raidit, ses traits se tirent. Il est livide et semble au bord des larmes : « Je ne comprends pas », lance-t-il, abasourdi par ce qui lui arrive (voir la vidéo ci-dessus).
A l’expiration définitive du délai, la voiture n’est pas là. Ni son frère ni le chauffeur ne sont joignables : ils se sont volatilisés, et avec eux les signatures. Rachid Nekkaz est contraint de renoncer à son ambition : il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle. Aux journalistes qui lui demandent des explications, il répète, interdit, la même phrase : « je ne comprends pas ».
Certains observateurs, à l’instar des « Envoyés spéciaux algériens », paraissent cependant perplexes devant ce qu’ils estiment être rien de moins qu’une mise en scène pour dissimuler le fait que Rachid Nekkaz n’a pas réussi à réunir les 60 000 signatures nécessaires…
Quoiqu’il en soit, au moment de partir, en montant dans la 307 blanche qui doit le ramener au centre-ville, l’ex-candidat trouve encore la force de déclarer : « J’ai confiance dans la justice algérienne
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