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En Iran, le chef de la police en guerre contre les réseaux sociaux
Le chef de la police iranienne a critiqué, lundi 2 décembre, la présence de responsables du pouvoir sur les réseaux sociaux, signe de la résistance rencontrée par le gouvernement dans ses efforts de libéralisation d'Internet.

Malgré la censure, les ministres iraniens font leur com' sur Facebook
Depuis son élection en juin, le président Hassan Rohani utilise largement Twitter, en anglais et en persan, pour notamment promouvoir ses idées. C'est également par ce biais qu'il avait annoncé son coup de téléphone historique avec le président américain, Barack Obama.
Le ministre des affaires étrangères, Javad Zarif, actualise régulièrement ses comptes Facebook et Twitter. Il avait, le premier, annoncé l'accord intérimaire sur le programme nucléaire iranien conclu à Genève :
« TOUT LE MONDE DOIT SE PLIER À CETTE DISCIPLINE »
« La manière dont certains dirigeants ont commencé à franchir lentement la ligne rouge et à pénétrer dans des zones interdites aux citoyens n'est pas une bonne chose. Tout le monde doit se plier à cette discipline », a déclaré Esmail Ahmadi-Moqadam, cité par l'agence de presse ISNA.
Twitter, nouvel outil de communication pour la présidence iranienne
Les mesures prises contre les réseaux sociaux datent de 2009, lorsque Twitter était régulièrement utilisé par les organisateurs des manifestations anti-gouvernementales.
Toute mesure de libéralisation devra obtenir le feu vert des responsables des différents services de sécurité et du guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, lui aussi présent sur les réseaux sociaux.
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