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    Une justice désavoue une autre

    Direct - Le Conseil d'Etat interdit le spectacle de Dieudonné

    SONYA FAURE, SOPHIAN FANEN, SYLVAIN MOUILLARD (ENVOYÉ SPÉCIAL À NANTES) ET WILLY LE DEVIN (AVEC AFP) 9 JANVIER 2014 À 09:13 (MIS À JOUR : 9 JANVIER 2014 À 18:44)


    Dieudonné le 21 juillet 2011. (Photo Farouk Batiche. AFP)EN DIRECTLe tribunal administratif de Nantes a annulé l'arrêté d'interdiction censé empêcher la tenue du spectacle «le Mur». Le Conseil d'Etat, saisi par Manuel Valls en appel, va rendre sa décision sous peu.

    L’ESSENTIEL
    • Le tribunal administratif de Nantes a approuvé le recours en référé déposé par l’avocat du polémiste contre un arrêté d’interdiction pris mardi par le préfet de Loire-Atlantique concernant le spectacle programmé ce jeudi soir à Nantes. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a aussitôt fait appel devant le Conseil d’Etat, qui est en ce moment même en train d’examiner l’affaire.
    • Deux audiences étaient également prévues dans l’après-midi à Orléans, pour examiner deux recours contre l’interdiction du spectacle prévu vendredi à Tours, déposées respectivement par un spectateur et par Dieudonné.
    • Ces recours interviennent après que le ministère de l’Intérieur a préconisé lundi, dans une circulaire, l’interdiction au cas par cas du spectacle le Mur pour troubles à l’ordre public, alors que Dieudonné a été condamné à plusieurs reprises pour ses propos antisémites par le passé.
    • Des interdictions ont également été annoncées cette semaine à Bordeaux et Orléans, notamment.
    18h40. Le Conseil d'Etat annule l'interdit du tribunal administratif de Nantes. Le spectacle est donc de nouveau interdit.

    18h30. Devant le Zénith de Saint-Herblain, plusieurs centaines de personnes font la queue, dans l’attente de la décision du Conseil d’Etat - plus de 5 500 personnes ont déjà pris leur billet pour le show. Une important dispositif policier encadre la foule. Parmi les spectateurs putatifs, Axel, 20 ans, étudiant en prépa HEC et électeur de Marine Le Pen, témoigne : «Je trouve les démarches de Manuel Valls choquantes, d’autant que ce spectacle est moins controversé que les autres. Et vous les médias vous tombez dans le panneau, ça ne m’étonne pas, on sait bien qu’il y a une majorité de juifs qui tiennent les journalistes.»
    «Dieudonné cherche à faire tomber les barrières. Il rassemble les diabolisés, reprend-t-il. Quand il fait monter Faurrisson sur scène il donne à manger aux médias. C’est vrai qu’il en rajoute un peu en ce moment sur les juifs mais il s’adapte à l’actualité. Si on veut le combattre il faut arrêter d’en parler, c’est tout. Et puis Manuel Valls ne peut pas donner des leçons de morale à tout le monde quand on connaît ses propos sur «les blacks, les whites les blancos». J’espère qu’il n’y aura pas de trouble à l’ordre public ce soir car c’est tout ce dont Valls rêve».
    Son ami Benjamin, 20 ans et étudiant dans la même classe préparatoire, estime que le ministre de l’Intérieur tente de faire «diversion par rapport aux vrais problèmes : le chômage, la hausse de la TVA. Les accusations d’antisémtisme, c’est de la déformation. Dieudonné parle de toutes les communautés maus il est clair qu’il y en a une qui est intouchable, les juifs». (recueilli par S.M)

    18h15. Les policiers se déploient autour du Conseil d'Etat. Malgré l'imminence de la décision, aucun fan de Dieudonné n'a pour le moment fait le déplacement.

    18h10. Le site de la Ligue de défense juive hacké. Depuis le milieu d’après-midi, le site internet de la LDJ est la cible d’une attaque informatique, provenant a priori d’un soutien de Dieudonné. La page d’accueil évoque ainsi une «Opération triple quenelle» et un texte adressé à de «chers ennemis sionnistes» indique :«Certains d’entre vous (tous ?) interprétez la quenelle comme geste crypto-antisémite [sic] (...) mais admettez que vous ne maîtrisez pas très bien votre sujet.» Suivent plusieurs vidéos de Dieudonné et d’Alain Soral.

    18 heures. C'est la fin de l'audience publique au Conseil d'Etat. Le juge Bernard Stirn se retire. Il va rendre sa décision d'ici 30 à 45 minutes.
    Comme ce jeudi matin, les avocats de Dieudonné annoncent qu'en cas d'interdiction du spectacle Le Mur, Dieudonné pourrait en jouer un autre.
    17h45. Au Conseil d'Etat, Sanjay Mirabeau, l'un des avocats de Dieudonné s'exprime : «Ce n'est pas Dieudonné qui est dans la surenchère, mais Manuel Valls dans le courroux qui l'oppose à un humoriste. Ce n'est pas l'inquiétude qui doit induire des interdictions. J'ai collectionné les arrêts du Conseil d'Etat. J'aurais aimé être conseiller d'Etat.» Ajoutant : «Il faut filmer les spectateurs de Dieudonné. Ce ne sont pas des crânes rasés faisant des gestes obscènes, mais des gens qui rient par milliers.»
    «Dieudonné n’a jamais utilisé la quenelle comme un geste de haine à l’égard des juifs. Dire que la quenelle est un salut nazi inversé est une interprétation erronée des choses», ajoute le quatrième avocat de Dieudonné.
    17h40. Manuel Valls, en déplacement en Bretagne, a réagi : «C’est une décision de la justice administrative qui s’impose. Elle s’impose à tout le monde et bien entendu aux membres du gouvernement. Mais comme vous le savez, des recours sont possibles. C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé de saisir le Conseil d’Etat. (...) J’ai dit dès le début que ce combat serait difficile à mener, y compris sur le terrain du droit. Je connais la jurisprudence, y compris ce qu’on appelle la liberté d’expression.»
    «Tout le monde sait qu’il ne s’agit pas de spectacles d’humour mais de meeting politique. Le combat continue, il se poursuivra. L’amour de la France, de la République va au delà de cette décision [que le Conseil d’Etat s’apprête à rendre, ndlr]. Dans notre pays, on ne peut pas accepter qu’une telle parole trouve un tel écho», a ajouté le ministre de l'Intérieur.
    17h30. Au Conseil d'Etat, c'est désormais aux quatre avocats de Dieudonné d'exposer leurs plaidoiries : «Dieudonné est contre tout et contre tous. Il attaque toutes les religions. On peut trouver cet humour douteux mais ce n'est pas la question. La liberté d’expression n’a pas à pâtir de cela».
    Pour Maître Ricard, «il faut tolérer parfois des propos qui nous déplaisent. S’ils sont condamnables, il faut les condamner mais certainement pas avant. On ne peut pas dire avant "tais-toi"».
    17h20.«Les propos de Dieudonné dans ses spectacles relèvent de l’indicible, affirme la commissaire du gouvernement, qui présente le cas devant le Conseil d'Etat.Les troubles ressentis par le public qui n'est pas consommateur de Dieudonné sont gravissimes.» Elle ajoute : «Dieudonné est dans la surenchère permanente. On ne peut pas lui faire confiance. C'est une erreur de droit de ne pas considérer qu'il s'agit de propos atteignant la dignité humaine. Le contenu des spectacles de Dieudonné est connu. La tenue des propos antisémites est inéluctable. On n'est pas dans l'humour ici. Il faut interdire. Point.» «Neuf condamnations dont sept définitives n'empêchent pas Dieudonné de continuer. Combien de temps allons-nous encore attendre avant de faire cesser cela ?», conclut-elle.
    17h10. L'audience au Conseil d'Etat commence, présidée par un juge unique, Bernard Stirn. Dieudonné y est représenté par quatre avocats.
    17 heures. Au Conseil d'Etat, on indique que «le référé est fait pour aller vite, mais cette procédure n'a rien d'exceptionnelle». Le Conseil devrait rendre sa décision dans la soirée.
    16h20. Le président de la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), Alain Jakubowicz, affirme ne pas vouloir «tomber dans le catastrophisme après la décision du juge nantais : c’est la preuve que nous vivons dans un bel état de Droit où la liberté est particulièrement sauvegardée». Il estime toutefois que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui avait demandé aux préfets d’interdire le spectacle,«a pris un risque politique, mais il était dans son rôle».
    Roger Cukierman, président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), estime que «cela devient extrêmement pénible, en tant que juif, de vivre en France en craignant pour la vie de ses enfants», et appelle à un rassemblement dimanche à 15 heures sur l’esplanade des Invalides, à Paris. «Nous prenons acte de la décision du tribunal, mais Dieudonné piétine la loi. C’est très fâcheux dans un pays où il y a eu l’assassinat d’Ilan Halimi, puis celui des enfants devant une école juive de Toulouse, il y a deux ans», a-t-il poursuivi.
    «Je suis très déçu, a ajouté Serge Klarsfeld, de l’association des Fils et filles de déportés : nous sommes dans le seul pays occidental où, à la fois, on tue des enfants juifs et il y a des spectacles antijuifs qui sont librement ouverts au public.» «C’est intolérable», a-t-il déclaré sur RTL.
    LIRE AUSSIles réactions déçues des associations
    15h50. L’avocat de Dieudonné dénonce «l’acharnement» contre son client, après le recours du ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, devant le Conseil d’Etat, qui doit tenir une audience à 17 heures pour statuer sur une interdiction du spectacle du polémiste. «Il est 15h30 à Nantes, je suis l’avocat de Dieudonné depuis des années, je connais l’ensemble de ses affaires et on me fixe une audience à 17 heures m’empêchant matériellement de pouvoir être présent à cette audience», a dénoncé Me Jacques Verdier devant la presse, en ajoutant : «C’est de l’acharnement, c’est clair.»
    15h40. Interrogé par Libération sur le regard que porte le Zénith de Nantes sur son hôte du soir, Daniel Colling, patron de Coker production et gestionnaire de la salle nantaise (et du Zénith de Paris), rappelle que son métier est de fournir «des outils techniques au service des productions. Nous sommes des loueurs de salle et nous n’avons aucun regard artistique ou politique sur les événements que nous accueillons. Refuser de louer le Zénith de Nantes à Dieudonné, ce serait risquer d’être attaqué pour refus de vente». (S.Fa.)
    15h30. Anne Baux, présidente de l’Union syndicale des magistrats administratifs, est très surprise de cet empressement du Conseil d’Etat. «Je n’ai jamais vu ça, ça ne s’est jamais fait car pour qu’il y ait procédure contradictoire devant le Conseil d’Etat la requête du ministre doit être communiquée au défendeur» pour qu’il puisse préparer l’audience. «Même en droit électoral on ne juge pas aussi vite.»D’autant que les avocats sont à Nantes et que le Conseil d’Etat se réunit à Paris. (S.F.)
    15h15. La Ligue des droits de l’homme estime que Manuel Valls a mis le gouvernement «dans une situation délicate» en demandant aux préfets d’interdire le spectacle de Dieudonné.

    15h10. Selon l’AFP, l’audience en référé au Conseil d’Etat doit se tenir à 17 heures.
    15h05. Réaction sur Twitter de Jean-Luc Mélenchon.
    15 heures. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, fait savoir qu’il saisit«immédiatement» le Conseil d’Etat en appel. La décision de Nantes «n’éteint pas les voies de droit» car le tribunal administratif «a confirmé la thèse qui fait du respect de la dignité de la personne humaine une composante fondamentale de l’ordre public», déclare Manuel Valls dans un communiqué.

    Dans le même temps, le conseil de Dieudonné indique que ce dernier pourrait donner une conférence de presse au Zénith de Saint-Herblain cet après-midi.

    14h45. Dieudonné réagit à la décision de justice sur Twitter.
    14h20. La décision du tribunal tombe : l’arrêté interdisant le spectacle est annulé. «Le spectacle ne peut être regardé comme ayant pour objet essentiel de porter atteinte à la dignité humaine. Par ailleurs, le risque de trouble public causé par cette manifestation […] ne pouvait fonder une mesure aussi radicale que l’interdiction de ce spectacle», fait valoir la justice administrative.
    Peu après l’annonce de la décision, l’avocat de Dieudonné, Me Jacques Verdier, a déclaré que la décision du tribunal était une «grande satisfaction» pour son client. Selon l’avocat, les arrêtés d’interdiction des spectacles à Tours vendredi, puis Orléans samedi, ayant été pris dans les mêmes termes que celui de Nantes, devraient être suspendus de la même manière.

    Une décision qui n’a rien de surprenant, comme nous l’indiquions mercredi :
    A LIRE AUSSI Spectacles de Dieudonné : les mots peuvent-ils troubler l’ordre public ?
    Retrouvez ici le texte complet de la décision de justice :

    14 heures. Chrystel Camus, ancienne productrice de Dieudonné, s’avoue très sceptique sur la possibilité pour l’intéressé de jouer un autre spectacle : «C’est juridiquement impossible. La billetterie ne donnerait pas accès à la salle. On ne peut pas s’amuser à duper le public en vendant des places pour le nouveau spectacle et en en jouant un vieux. C’est de la publicité mensongère», dit-elle.
    En cas de décision du tribunal administratif favorable à Dieudonné, elle estime que le spectacle «ne pourra se jouer à l’heure prévue. Il y en a au moins pour cinq heures d’installation. Il faudrait aussi qu’une commission de sécurité vienne valider les dispositifs».

    13h25. Au Zénith de Saint-Herblain, près de Nantes, où était prévu le spectacle, on fait savoir que «les équipes de Dieudonné n’ont pas pu entrer dans l’enceinte. Depuis la publication de l’arrêté, personne n’a pu entrer. On s’est contentés de mettre en place la jauge et la scène dans la configuration demandée par l’artiste.»
    Interrogé sur la possibilité que Dieudonné joue un autre spectacle que Le Mur, Denis Turmel, directeur du Zénith de Nantes, déclare qu'«on ne peut pas changer la programmation au dernier moment. Quand on signe un contrat de location, il est implicite que la production commercialise un spectacle dont le nom figure en toutes lettres sur le billet. On attend la décision du tribunal administratif pour voir comment les choses tournent».

    12h30. L’audience s’achève au bout de deux heures. A l’extérieur du tribunal, Jacques Verdier reprend la parole devant les journalistes. «Le spectacle que l’on veut interdire, c’est Le Mur. Dieudonné, lui, n’est pas interdit de représentation. Il sera présent ce soir à Saint-Herblain pour jouer, éventuellement un autre spectacle. Si on l’empêchait d’entrer dans la salle, j’en serais assez consterné et je demanderais au préfet de diligenter les forces nécessaires pour lui permettre l’accès», prévient-il, répétant également que toutes les mesures de securité ont été prises et qu’il n’y a pas de risque de troubles à l’ordre public.
    L’avocat a également fait valoir que le spectacle Le Mur appartient désormais «au domaine public puisque les journalistes du Point l’ont enregistré et diffusé sur le site internet de l’hebdomadaire. Et l’on viendrait interdire un spectacle que l’on peut regarder en un clic sur internet ? La circulaire de Valls est dépassée.»
    12h10. L’avocate de la préfecture a désormais la parole. «Un acte, un propos, peut être une atteinte à la dignité humaine. Aujourd’hui, on y est. Il faut des mesures exceptionnelles et prévenir. Dieudonné n’est plus un artiste», soutient-elle.
    11h30. Jacques Verdier estime que rien n’empêche Dieudonné de modifier le programme de son spectacle. «L’arrêté préfectoral ne fait qu’interdire la représentation du spectacle le Mur, ce soir a Saint-Herblain. Il n’y est nullement fait mention de monsieur M’Bala M’Bala et rien ne l’empêche donc de jouer un autre spectacle ce soir, notamment un best of des précédents», plaide-t-il. Cette faille est le dernier argument de Verdier, au terme d’un propos d’une heure.
    10h20. La petite salle d’audience du tribunal ne compte que 19 places. C’est la ruée pour y accéder.

    Dans la salle d’audience du tribunal administratif de Nantes, jeudi matin. (Photo SM)
    10 heures. Devant le tribunal administratif, l’avocat de Dieudonné, Jacques Verdier, est arrivé peu avant 10 heures. «C’est le temps du débat judiciaire», a-t-il expliqué, jugeant avoir «confiance» quant à la tenue du spectacle de son client, ce soir au Zénith de Nantes. Dieudonné, qui doit arriver à Nantes dans l’après-midi, prévoit d’être présent devant la salle de spectacle quelle que soit la décision du juge. A une demi-heure du début de l’audience, prévue à 10h30, de nombreux journalistes et citoyens, notamment des étudiants en droit, sont déjà présents.
    «PRENDRE DES RISQUES»

    9h45. Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls (photo AFP), a par ailleurs justifié son action dans ce dossier en affirmant que le «rôle d’un responsable politique est de prendre des risques».
    Interrogé sur la bataille judiciaire qui s’ouvre à Nantes entre le gouvernement et Dieudonné, Manuel Valls a répondu qu’il l’abordait «sereinement». «C’est un combat qui n’est pas que juridique et judiciaire. C’est un combat politique. Il ne fallait pas laisser passer ces propos insupportables», a-t-il estimé, en précisant qu’il avait déjà dit qu’il ne s’agissait «pas d’opinions mais de délits». «Il fallait réagir. L’action que j’ai entreprise a eu l’avantage de remobiliser tout le monde, y compris les services de l’Etat», a assuré le ministre. «L’élément déclencheur, c’est qu’il commençait une tournée», a-t-il dit.
    A Nantes, le spectacle programmé au Zénith affichait mercredi matin un taux de remplissage de près de 90%, 5 596 places ayant été vendues - à 43 euros -, selon le responsable de cette salle, dont la capacité est de 6 300 spectateurs.
    A LIRE AUSSI Comment Valls veut faire interdire le spectacle de Dieudonné

    9 heures. La représentation a fait l’objet d’un arrêté d’interdiction mardi par la préfecture de Loire-Atlantique. Ce à quoi les avocats de Dieudonné ont riposté par un «référé liberté». Cette procédure permet à tout citoyen de contester en urgence une décision de l’administration qu’il estime constituer «une atteinte grave et manifestement illégale» à ses droits fondamentaux.
    Me Jacques Verdier, qui a déposé le recours de Dieudonné contre l’interdiction de son spectacle nantais, a estimé que s’il gagnait «l’arrêté sera suspendu et le spectacle aura lieu». Il a précisé que si les juges donnaient raison à l’Etat, il déposerait un nouveau recours, cette fois devant le Conseil d’Etat «mais ce nouveau recours ne suspendrait pas l’interdiction». Une victoire de Dieudonné constituerait en revanche un sérieux revers pour le gouvernement, très engagé sur ce dossier.
    Mercredi soir, une centaine de personnes avaient formé dans le centre de Nantes un«cercle de vigilance» silencieux à l’appel de la Licra. (vidéo AFP)


    Sonya FAURE, Sophian FANEN, Sylvain MOUILLARD (envoyé spécial à Nantes) et Willy LE DEVIN (Avec AFP)
    A LIRE SUR LIBE.FR



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    Re : Une justice désavoue une autre

    Dieudonné bientôt viré du théâtre de la Main d'or ?

    SYLVAIN MOUILLARD, WILLY LE DEVIN ET DOMINIQUE ALBERTINI 6 JANVIER 2014 À 19:32


    Devant le théâtre de la Main d'or, où Dieudonné se donne en spectacle trois fois par semaine, à guichet fermé. (Photo Pierre Andrieu. AFP)INFO LIBÉ Les propriétaires ne veulent plus du polémiste, qui n'est que locataire. Mais l'expulsion n'est pas acquise pour autant.

    Installé dans un passage du XIe arrondissement parisien, le théâtre de la Main d’or est le quartier général de Dieudonné depuis 1999. Rares sont les soirées où cette salle de 250 places n’affiche pas complet. Mais pour combien de temps encore ? L’agitateur n’est pas le propriétaire de la Main d’or, mais un simple locataire. Les véritables maîtres des lieux sont les trois gérants d’une société immobilière parisienne. Et ils souhaitent que Dieudonné vide les lieux dès que possible.
    SUR LE MÊME SUJET

    L’information a d’abord été livrée par Jean-Claude Elfassi, un paparazzi en lutte ouverte contre Dieudonné. Samedi, celui-ci publie un article sur son blog affirmant avoir trouvé les propriétaires du théâtre et les avoir convaincus d’en évacuer l’occupant en exploitant une faille dans le bail. Des propriétaires «juifs», précise-t-il. Identifié par Libération sur la base du cadastre parisien, l’un d’entre eux confirme ces intentions, tout en réclamant l’anonymat. «Nous avons acheté ce théâtre en 2011 dans le cadre de notre activité immobilière : il ne s’agissait alors absolument pas d’en mettre les occupants dehors, assure-t-il. Nous ne savions d’ailleurs même pas de qui il s’agissait, et nous ne l’avons jamais rencontré
    Depuis, les associés semblent avoir ouvert un journal : «Comme nous n’avons aucune affinité avec ce monsieur, dont nous avons constaté les débordements, nous sommes en train d’étudier les possibilités légales de mettre fin à son bail. Celui-ci est en règle, et il n’y a jamais eu de problèmes avec le loyer.» Quel serait alors le motif de la rupture ? Mystère. «Nous étudions la question avec nos avocats.»L’homme aurait cependant été clair quant à ses intentions devant Jonathan-Simon Sellem, journaliste du magazine juif JSS News, qui l’a également rencontré : «Dieudonné, si on peut l’envoyer dans la lune, on le fera.»
    Un programme qui fait bondir Sanjay Mirabeau, l’un des avocats de l’humoriste : «Mais il est à Dieudonné, le théâtre, on ne peut pas le déloger !» Puis, mieux renseigné : «En effet, il n’est que locataire. Cela va faire un nouveau dossier à gérer. En tout cas, il n’y a jamais eu de souci de voisinage ou de tapage. Mais si on lui dit de partir dans les règles, il le fera.» Une expulsion qui s’ajouterait aux menaces d’interdiction de ses spectacles par arrêtés préfectoraux : Internet serait alors la dernière scène de Dieudonné.


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    Re : Une justice désavoue une autre

    Je ne sais pas comment cette affaire Dieudo va finir?
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    Re : Une justice désavoue une autre

    bonjour..

    wallah c'est beau la démocratie !!!????corrumpus de la tete aux pieds...

    quand ils caricaturent notre Profete c'est la liberté d'expression,et on touche vocalement a la communauté juive,c'est la fin du monde !!

    en ce moment meme,on developpe les ghettos et on tue en palestine….une honte…Allah idjib elkheir.

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    Re : Une justice désavoue une autre

    Citation Envoyé par västerås Voir le message
    bonjour..

    wallah c'est beau la démocratie !!!????corrumpus de la tete aux pieds...

    quand ils caricaturent notre Profete c'est la liberté d'expression,et on touche vocalement a la communauté juive,c'est la fin du monde !!.

    en ce moment meme,on developpe les ghettos et on tue en palestine….une honte…Allah idjib elkheir.
    Salam vasteras,
    aaamine, mon ami, notre époque est très difficile, ( la fitna ), la meilleure des positions est de demander à Allah El Lotf wa El Aafia
    Dernière modification par harroudiroi ; 10/01/2014 à 14h53.
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    Re : Une justice désavoue une autre

    salam : "il ne faut pas désespérer de la MISÉRICORDE DIVINE" , je pense qu'il y aura une suite au conseil de l'europe !

  8. #7
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    Re : Une justice désavoue une autre

    salam

    comme dit marocco, cette histoire va se terminer devant la cour européenne des droits de l'homme

    à quoi bon sert une justice si elle est désavouée par le conseil d'état

    c'est n'importe quoi et comme la dit bigfat, ce sont nous les contribuables français qui vont payer l'acharnement de l'état

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