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Discussion: une histoire

  1. #321
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    Re : une histoire

    À Allâh nous appartenons et vers Allâh nous retournerons
    Dernière modification par sindbad001 ; 24/09/2014 à 10h37.

    N’oubliez pas, plus on partage, plus on possède...

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    une histoire
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    Re : une histoire

    L'homme Pauvre

    SALAM

    L’homme pauvre

    Au cours d’une réunion habituelle, le Prophète était présent et ses compagnons étaient assis autour de lui, pour apprendre de
    nouvelles histoires sur l’Islam, entendre les mots de la sagesse et recevoir des conseils.
    Puis, un homme habillé de chiffons apparut et salua l’assemblée : « Salam aleikoum ! »
    Le Prophète leur avait enseigné que tous les Musulmans étaient des frères et que dans une assemblée,
    celui qui arrivait devait s’installer à l’endroit où il y avait de la place.
    Et voilà que le pauvre homme vint s’asseoir à côté d’un homme très riche.
    L’homme riche rassembla alors tous les pans de son vêtement près de lui, pour
    éviter que le pauvre homme ne le touche.
    Le Prophète ayant vu ce qui se passait, demanda à l’homme riche :
    « - Vous avez peut être peur que sa pauvreté ne vous touche ?
    « - Non, Messager d’Allah, répondit l’homme.
    « - Alors peut être avez vous peur qu’une partie de votre richesse s’en
    aille vers lui ?
    « - Non, Messager d’Allah !
    « - Ou vous craignez alors que vos vêtements ne se transforment, s’il les
    touchait ?
    « - Non, Ô Messager d’Allah !
    « - Et bien alors pourquoi avez vous tiré vos vêtements loin de lui ?
    L’homme riche répondit : « Je suis désolé car c’est une chose que je n’aurais pas dû
    faire. J’ai fait une grosse erreur. Pour me faire pardonner, je lui donne la
    moitié de ma fortune… »
    Ayant entendu ceci, le pauvre homme
    dit : « Ô Envoyé d’Allah, je
    refuse son offre ! »
    Toutes les personnes présentes furent
    surprises par cette réponse et pensaient que le pauvre homme était vraiment
    bête de ne pas accepter l’argent qu’on lui proposait. Mais il expliqua :

    « - Ô Prophète d’Allah, je refuse son offre car j’ai peur de devenir, avec
    trop d’argent, un homme arrogant et qui me ferait réagir de la même façon que
    lui avec les autres personnes pauvres. »




  4. #323
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    Re : une histoire

    J'ai failli vendre l'islam pour 20 centimes !

    Un nouvel imam a été désigné à une mosquée de Londres. Pour se rendre en ville, il prenait toujours le même bus, et souvent avec le même conducteur.
    Un jour, en achetant son ticket le conducteur se trompe et lui rend 20 centimes de monnaie en trop. L’imam se rend compte de l’erreur une fois assis lorsqu’il a recompté sa monnaie. Il s’est dit qu’il devait rendre les 20 centimes au conducteur, puis son naffs ( égaux) lui dit que c’est une somme ridicule et que le conducteur s’en moque !
    L’entreprise des transports en commun gagne beaucoup d’argent et ce ne sont pas ces 20 centimes qui affecteront leurs comptes. Il s’est dit qu’il pouvait les garder et les considérer comme un cadeau du ciel.

    Arrivé à son arrêt, l’imam se lève et change d’avis, et avant de descendre il va voir le conducteur et lui rend les 20 centimes en disant:
    « Vous m’avez rendu en trop ».

    Le conducteur sourit et lui dit: « Vous êtes le nouveau imam de la mosquée n’est-ce pas ? En fait, ça fait quelque temps que je pense rendre visite à votre mosquée pour apprendre l’Islam, et j’ai fait exprès de vous rendre de la monnaie en trop pour voir votre réaction. »

    En descendant, l’imam a senti ses jambes flancher et a failli s’effondrer. Il se ressaisit en s’appuyant à un poteau, puis il regarda le ciel les yeux en larmes: [ Ô Allah! J’ai failli vendre l’Islam pour 20 centimes!!! ]

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  5. #324
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    Re : une histoire

    Sa e Bukur !




    La Ka‘bah est la Maison Sacrée, c'est la Qiblah, direction dans laquelle prient les musulmans. Allah, Exalté soit-Il, l'a rendue la balise du monothéisme et le symbole de l’adoration. Allah, Exalté Soit-Il, dit (sens du verset): « Allah a institué la Ka’ba, la Maison sacrée, comme un lieu de rassemblement pour les gens » (Coran 5/97).

    C'est la première maison qui fut édifiée pour que les gens y adorent Allah, Exalté soit-Il. Allah, Exalté Soit-Il, dit (sens du verset):

    « La première Maison qui ait été édifiée pour les gens, c’est bien celle de Bakka (la Mecque) bénie et une bonne direction pour l’univers »(Coran 3 / 96).

    La Ka‘bah a une longue histoire qui se scinde en plusieurs phases. Son histoire commence à l'époque du Prophète Ibraahiim (Abraham) et de son fils Ismaa‘iil, Alaihima Assalam. Lorsqu'Allah, Exalté soit-Il, ordonna au prophète Ibraahiim (Abraham), , d'habiter la Mecque lui et sa famille. La Mecque était alors aride et sèche. Une fois installé à la Mecque et qu’Ismaa‘iil (Ismaël), , atteignit l'âge de la raison, Allah, Exalté soit-Il, leur ordonna de construire la Ka‘ba et d'élever ses assises. Allah, Exalté Soit-Il, dit (sens du verset): « Et quand Abraham et Ismaël élevaient les assises de la Maison: ‘Ô notre Seigneur, accepte ceci de notre part!’ » (Coran 2/127).

    Ismaa‘iil (Ismaël), ‘, apportait les pierres et Ibraahiim (Abraham), Alaihi Asslam, les assemblaient. La construction s'éleva petit à petit jusqu'à devenir élevée et hors de portée de leurs mains. Ismaa‘iil (Ismaël), , apporta alors une pierre pour que son père puisse monter dessus et achever son travail. Ils continuèrent en disant:«Ô notre Seigneur, accepte ceci de notre part! Car c’est Toi l’Audient, l’Omniscient »(Coran 2/127), jusqu'à ce que la construction fût achevée.

    Certaines tribus arabes appelées Al ‘Amaliiq et Djorhom s’installèrent à la Mecque. Le bâtiment de la Ka‘bah se fissura plusieurs fois à cause de nombreux déluges, de l’érosion et d’autres facteurs naturels.
    C'est-à-dire les facteurs qui affectent normalement les bâtiments tel que la pluie, l’humidité, la chaleur du soleil, etc...
    Les membres de ces deux tribus se chargeaient de la réparation et des soins de la Ka‘bah. Après plusieurs années, la tribu de Qouraych reconstruisit la Ka‘bah. Ceci se déroula cinq ans avant le début de l'apostolat du Prophète, . La structure de la Ka‘bah était composée à cette époque de pierres empilées les unes sur les autres sans rien pour les sceller. Les déluges qui frappaient la Mecque de temps en temps affectèrent la solidité de la Ka‘bah et par la suite, ses murs se fissurèrent au point qu'elle faillit s'effondrer.
    C'est pour cette raison que la tribu de Qouraych décida de la reconstruire de manière à la rendre plus solide et de la rendre plus résistante face aux déluges. Lorsqu'ils prirent la décision de le faire, Abou Wahb Ibn ‘Amr se tint debout et dit: « Ô tribu de Qouraych, ne donnez que de l’argent licite comme contribution à la construction de la Ka‘bah. Ecartez tout argent issu de la prostitution, de la vente usurière et tout argent gagné par le biais d’une injustice commise contre quelqu’un».
    La tribu de Qouraych eut peur de détruire la Ka‘bah avant de la reconstruire. Elle craignait le courroux d'Allah, Exalté soit-Il. Al-Waliid Ibn Al-Moghiirah leur dit: « Je commence sa destruction ». Il prit un marteau et commença à la détruire en disant: « Ô Allah, nous n’avons pas déviés et nous ne voudrions que le bien ».
    C’est une invocation qui exprime qu’ils n’ont pas changé leur crédo et ils ne veulent pas démolir la Ka’bah parce qu’ils renient sa valeur sacrée, mais ils veulent rapporter du bien à la Ka’bah en la reconstruisant.

    Il détruisit le côté de la Ka‘ba situé entre l’angle yéménite et l’angle de la pierre noire. Les gens veillèrent la nuit pour voir si quelque tort arriverait à Al-Waliid Ibn Al-Moghiirah à cause de ce qu'il avait fait. Et lorsqu'ils le virent arriver le matin sans avoir subi aucun tort, ils se dirigèrent alors vers la Ka‘bah pour achever sa destruction ne laissant que les assises construites par Ibraahiim, . Puis vint l'étape de la reconstruction. On divisa le travail entre les tribus de telle sorte que chacune d'elle se charge d'un des côtés de la Ka‘bah. Ils utilisaient pour la reconstruction les briques de la vallée de la Mecque. Lorsqu’ils en arrivèrent à l'emplacement qui doit abriter la pierre noire, une discorde apparut entre les tribus de Qouraych; chaque tribu voulait obtenir l'honneur de mettre la pierre noire dans son emplacement. Ils faillirent s'entretuer à cause de cela. Abou Ommayyah Ibn Al-Moghiirah Al-Makhzoumy leur proposa de recourir au jugement du premier homme qui entrerait vers eux de la porte de la Mosquée Al-Haram (la Mosquée Sacrée). Ils acceptèrent cette proposition et attendirent. Ce fut le Prophète, qui fut le premier. Dès qu'ils le virent, ils crièrent tous d’une seul voix: « Voilà l'honnête, voilà Mohammed, nous l’admettons en tant que juge ». Lorsqu'il les eut rejoints, ils lui racontèrent l'histoire. Il leur dit : « Donnez-moi une étoffe ». Ils lui apportèrent donc une étoffe, et il y mit la pierre, au milieu, puis il leur dit : « Que des membres de chaque tribu saisissent un bout de cette étoffe et qu’ils l'élèvent tous ensemble ». C’est ce qu’ils firent et lorsque qu’ils atteignirent l’emplacement de la pierre noire dans l’édifice, le Prophète, , saisit la pierre noire de ses nobles mains et la déposa à sa place.
    Lorsque la tribu de Qouraych décida de reconstruire la Ka‘bah en n’utilisant que des biens licites, elle fit tout son possible pour collecter l’argent nécessaire. Cependant ils n'avaient pas assez pour achever la reconstruction de la Ka‘bah sur les fondations d’Ibraahiim, . C'est pour cette raison qu'ils firent sortir Al-Hidjr de la construction de la Ka‘bah, et qu’ils mirent un signe montrant qu'il faisait bien partie de la Ka‘bah. Le Prophète, , a dit à ‘A'ichah, :

    « Ne sais-tu pas que le budget n'était pas suffisant pour que ton peuple puisse achever la construction de la Ka‘bah sur les fondations d’Ibraahiim? Si ton peuple n’avait pas fraîchement abandonné la mécréance, j'aurais démoli la Ka‘ba et j'y aurais édifié une porte du côté de l'orient et une autre de l'occident et j'y aurais fait entrer le Hidjr » (Boukhari et Mouslim).

    A l'époque d'Ibn Az-Zobayr, qu'Allah soit satisfait de lui, il décida de reconstruire la Ka‘bah de la même manière que le Prophète, , le voulait de son vivant. Il la détruisit et la reconstruisit. Il y ajouta la surface que le budget de Qouraych ne permettait pas de bâtir, à peu près six coudées. Il augmenta la hauteur de la Ka‘bah de dix coudées et il y monta deux portes, l'une du côté de l'orient et l'autre du côté de l'occident. Les gens entraient d'une porte et sortaient de l'autre. Il la construisit de telle sorte qu'elle devint conforme à la description prophétique que lui avait rapporté sa tante ‘Aïcha, la mère des croyants, . Pendant le règne de ‘Abd Al-Malik ibn Marwaan, Al-Hadjdjaadj Ibn Youssof Ath-Thaqafii lui envoya un message pour savoir ce qu’il pensait de ce qu’avait fait Ibn Az-Zobayr de la Ka‘bah et de l'ajout dans sa construction, pensant ainsi qu'il l'avait fait de son propre chef. ‘Abd Al-Malik lui répondit qu’il fallait la reconstruire comme elle était avant l'ajout d’Ibn Az-Zobayr. Al-Haddjaadj détruisit par la suite le mur nord et ressortit Al-Hidjr de la Ka’bah
    C'est-à-dire qu’en la reconstruisant ils ont fait sortir la surface du Hidjr de nouveau hors du mur de la Ka’bah comme l'avait fait la tribu de Qouraych. Il ne la dota que d’une seule porte tout en l'élevant en haut et boucha l'autre porte. Une fois au courant du Hadith de ‘Aïcha, , ‘Abd Al-Malik Ibn Marawaan a regretté ce qu'il avait fait et dit: « Nous aimerions ne pas avoir modifié ce qu’il avait entrepris ». ‘Abd Al-Malik Ibn Marawaan voulut reconstruire la Ka‘bah à l'instar de ce qu'avait fait Ibn Az-Zobayr et il consulta l'Imaam Malik, qu'Allah soit satisfait de lui, qui lui conseilla de ne pas le faire de peur que la vénération de la Maison Sacrée s’en trouve affectée et que chaque roi n'annule ce qu'avait fait le roi précédant et ne respecte pas la sacralité de la Mosquée Al-Haraam.

    Quant à la dernière reconstruction de la Ka‘bah, elle eut lieu pendant le règne de l’empire Ottoman en 1040 de l'Hégire; lorsque de véritables déluges s’abattirent sur la Mecque et inondèrent la Maison sacrée au point d'atteindre le niveau des chandelles pendantes, ce qui affaiblit la construction de la Ka‘bah. Voilà pourquoi Mohammed Ali Pacha, le gouverneur de l'Egypte, ordonna à des ingénieurs adroits et des ouvriers de démolir la Ka‘bah et de la reconstruire. La reconstruction dura plus de six mois et fut onéreuse.

    De nos jours, la Ka‘bah est encore debout et les cœurs des croyants aspirent à s’y rendre. Elle restera ainsi jusqu'à ce que se réalise le décret d’Allah, Exalté soit-Il, Qui a annoncé à Son Prophète () qu’elle sera démolie par des Abyssiniens (actuels Ethiopiens) et que ces derniers vont s’emparer de son trésor.

  6. #325
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    Re : une histoire

    Ainsi Etait Selman Al Farisi.

    SALAM

    Ainsi était Salman al Farisi

    Salman al Farisi et le voyageur

    Après la mort de l’Envoyé de Dieu , Salmân fut l’objet du respect et de la considération de tous les califes. Sous le califat de `Umar, on lui confia le poste de gouverneur d’Al-Madyan dans la province de Perse qu’il connaissait si bien, puisqu’il en était originaire. Mais cette fonction officielle n’était pas pour plaire à Salmân à qui le Messager de Dieu avait appris à mépriser ce bas monde et à ne pas se laisser tenter par ses ornements. Il refusa donc le poste.

    Mais `Umar avait aussi ses raisons. Il ne voulait confier le poste de gouverneur qu’à ceux en qui il avait confiance, c'est-à-dire ceux qui étaient dignes. Il insista donc pour que Salmân accepte ce poste.

    Hishâm Ibn Hassan rapporte que le salaire de Salmân était de cinq mille dirhams, mais celui-ci n’en prenait rien et préférait manger les fruits de son labeur. Mieux encore, il ajouta qu’on le voyait s’adresser à 30.000 personnes, assis sur la moitié d’un drap et portant l’autre comme habit. »

    Notre compagnon parlait de lui-même en disant :

    « J’achète pour un dirham des joncs, je les tresse, en fais des paniers puis les vends à trois dirhams. Je garde un seul dirham des ventes pour en acheter d’autres joncs, j’en donne un en aumône et je dépense le troisième pour subvenir aux besoins de ma famille. J’aurais toujours agi ainsi, si `Umar ne me l’avait pas interdit. »

    Ainsi était Salmân et ainsi l’avait formé l’école du Prophète .

    Un jour, alors qu’il était toujours gouverneur, il rencontra un voyageur venant de Damas qui portait des sacs contenant des figues et des dattes. Voyant l’aspect très modeste de Salmân, l’homme crut avoir affaire à un portefaix ou à un pauvre soucieux de gagner quelques pièces en portant des charges.

    II appela donc Salmân et lui dit : « Porte-moi ceci.» Salmân s’exécuta sans rien dire. En cours de route, ils rencontrèrent des gens que Salmân connaissait. Il les salua et ceux-ci lui rendirent son salut en ces termes : « Que la paix soit sur toi ô émir. » Le voyageur crut à une plaisanterie, à une méprise ou à toute autre chose, sauf à ce que son porteur soit émir.

    Mais au fur et à mesure que les gens saluaient Salmân en l’appelant émir, il sentit une certaine gène l’envahir et il devint tout confus. Il comprit alors qu’il avait affaire au gouverneur d’Al-Madyan en personne. Ne sachant comment s'excuser, il pria Salmân de le laisser reprendre sa charge mais celui-ci refusa et insista pour la porter à destination. La piété et l’ascétisme de cet homme étaient tels qu’il était difficile de le dissocier du plus modeste de ses administrés.

    C’était un sage parmi les sages, car seuls ceux qui possèdent la sagesse peuvent résister à l’arrogance et à la condescendance qu’induit l’ivresse du pouvoir. `Umar qui avait une bonne connaissance de la nature humaine ne s’y trompa pas en lui confiant la responsabilité de la province d’Al-Madyan. Sous son gouvernement, cette ville nouvellement conquise prospéra et l’islam s’y propagea à une vitesse extraordinaire. Sa sagesse, sa justice et sa piété y étaient pour beaucoup dans la propagation de l’islam en Perse.

    Et les jours passèrent, notre pieux compagnon, devenu un vénérable vieillard aux cheveux et à la barbe blanchis par le temps, s’apprêtait à rejoindre le bien-aimé Muhammad et ses compagnons dont l’absence lui pesait. Et pourtant, le voilà qu’il pleurait sur son lit de mort. À Sa`d qui lui demandait les raisons de son chagrin, alors que le Messager de Dieu est mort satisfait à son égard, il répondit :

    « Par Dieu, je ne pleure pas parce que je crains la mort ou parce que j’aime la vie. Mais je me suis souvenu de ce que le Messager nous a dit : "Que chacun de vous prenne de la vie ce que prend un voyageur comme provisions." Or, me voilà entouré de toutes ces richesses. »

    Sa`d dira : « Je regardai autour de moi et je ne vis qu’une grande écuelle et un récipient pour les ablutions. » Le jour de sa mort, il appela son épouse et lui dit : « Apporte-moi le dépôt que je t’ai confié. » Il s’agissait d’un sac contenant du musc qu’il gardait précieusement depuis de nombreuses années avec l’intention d’en être lavé le jour de sa mort. Elle le lui apporta ainsi qu’un verre d’eau selon ses dernières volontés. Il prit le musc le versa dans le verre d’eau et le mélangea avec son doigt. Ensuite, il tendit le verre à son épouse en lui disant : « Répands le musc autour de moi car je vais recevoir des créatures de Dieu qui ne mangent pas de nourriture mais aiment le parfum. » À la fin, il la pria de fermer la porte et de le laisser seul. À son retour, il était déjà mort. La quête passionnée de cette âme venait de trouver son aboutissement final après un long parcours fait de privations et de sacrifices en ce bas monde.



    { Ô toi, âme apaisée, retourne vers ton Seigneur, satisfaite et agréée.

    Entre donc parmi Mes serviteurs, et entre dans mon paradis. **

    [ Sourate 90 - Versets 27 à 30 ]

  7. #326
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    Re : une histoire

    Peter fait appel à la communauté musulmane et obtient une réponse étonnante






    Peter Chatfield est un britannique reconverti à l’islam, éprouvé par un cancer qui se propage aux os de la colonne vertébrale.
    Cloué sur son lit d’hôpital à Romford dans la banlieue nord-est de Londres, Peter n’avait qu’un seul souhait : recevoir des visites pour endiguer sa solitude grandissante

    .
    A l’instar d’Ibrahim, le jeune saoudien de 24 ans qui a vu sa vie changer en un tweet, Peter Chatfield a fait appel à la communauté musulmane via les réseaux sociaux.

    La réponse qu’il a reçu a été rapide et incroyable. Peu de temps après la diffusion de son message, des centaines de musulmans venus de tous les horizons ont rendu visite à leur frère en religion.

    Venu de Riyad juste pour le voir
    Un visiteur est même venu de Riyad juste pour le voir puis a repris immédiatement le vol du retour vers l’Arabie Saoudite. La veille, une famille entière est venue de Pennsylvanie pour passer un peu de temps avec lui.Peter ne cache pas sa joie, les 400 personnes venus le voir lui ont tout simplement remonté le moral et apaisé le cœur :

    « Je n’ai refusé personne. Au cours des derniers jours, j’ai eu plus de 400 visiteurs. C’est de la folie ! Je suis si heureux et je me sens si joyeux d’être tant aimé.

    C’est la chose la plus importante ici, l’amour «

    « En fait, j’étais juste obligé d’éteindre temporairement mon téléphone car je ne n’arrivais plus à gérer les appels et les messages que je recevais … Béni soit ceux qui m’ont rendu visite «

    Il a ajouté :
    « Certaines personnes ne reçoivent pas une seule visite et moi j’en ai reçu des centaines «







  8. #327
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    Re : une histoire

    BELLE HISTOIRE

    C'est un jeune homme marié, qui reçoit un appel tard la nuit dans les coups de trois heures du matin.

    Le téléphone ne cesse de sonner, alors le jeune homme se levant difficilement, décrocha :

    - Allô, c'est qui ?

    - C'est Moi, Mon Fils, Ta Maman

    - Oui Maman, y-a-t-il un problème ?

    - Non Mon Fils, je voulais te demander si tu vas bien

    - Oui Maman, ça va Al Hamdoulilah, mais .. Tu m'as appeler juste pour sa à cette heure-ci ?

    - Est ce que Je te dérange ?

    - A cette heure-ci, oui quand même

    - D'accord Mon Fils, je te laisse tranquille. Mais je voulais te dire qu'il y a 26 ans, tu m'as aussi déranger à cette heure-ci. Joyeux Anniversaire Mon Fils !Et Elle raccrocha.

    Des larmes se mirent à couler alors sur le visage de son fils.




  9. #328
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    Re : une histoire

    Le Joyau C'est L'ame De Tout Etre Humain.

    SALAM

    le joyau, c’est l’âme de tout être humain...

    Dieu nous a donné la vie, le temps et la réflexion.

    Chacun d’entre nous est libre d’investir

    ce capital comme il l’entend.

    On raconte qu’un modeste pêcheur tira un jour de l’eau un gros poisson, Revenu chez lui, il découvrit dans le ventre de l’animal un joyau extraordinaire. Il alla chez un riche commerçant et lui proposa d’échanger sa découverte contre quelque argent. Le marchand, qui était honnête, lui dit après avoir examiné la magnifique perle : « Même si je te donnais tout ce que je possède, je ne pourrais payer le trésor que tu as trouvé ! Va plutôt voir le Roi ! »

    Le pêcheur fut introduit auprès du monarque et lui proposa le joyau. Ce dernier lui dit : « Le bien dont tu disposes est inestimable. J’ouvrirai pour toi mes coffres pendant une demi-journée, six heures exactement. Tu seras libre de prendre ce que bon te semble en échange du joyau que tu as trouvé ! »

    L’homme entra dans la salle des coffres et des trésors du souverain, et il fut ébloui. Dans une pièce, il y avait de la nourriture en grande quantité, composés des mets les plus exquis et des boissons les plus délicieuses. Dans une autre salle, il y avait des lits moelleux bordés de soie et de velours. Dans un autre espace enfin, il y avait de l’or, de l’argent et des perles en grande quantité.

    « Une demi-journée, pensa-t-il en se frottant le ventre, c’est bien plus qu’il n’en faut pour emporter ce qui assurera ma subsistance le reste de mes jours. » Il choisit donc de commencer par passer à table, et fit bonne chère. »

    L’envie de faire un bon somme suivit. « Une petite sieste est bienvenue, décida-t-il en bâillant, et j’aurai d’autant plus de force pour ramasser à la pelle tout ce dont j’aurai besoin. » Il s’assoupit le sourire aux lèvres, emporté par ses rêves de possession !

    « Holà !, lui cria-t-on soudain à l’oreille, lève-toi, paresseux ! La sixième heure est passée ! » C’est par cette annonce qu’il fut douloureusement réveillé. Il supplia qu’on lui accordât quelques minutes afin de ramasser quelque chose.

    « Sors de là, imbécile, ton heure est venue ! »

    Et le malheureux pêcheur fut expulsé du palais les mains vides !


    *****

    Voici à présent le sens de ce conte :

    le joyau, c’est l’âme de tout être humain, dont le prix est inestimable. La salle des nourritures correspond aux plaisirs de la vie, et celle du sommeil à l’inconscience et la négligence. Les pièces d’or et les perles sont les bonnes actions que l’on emporte dans l’au-delà. Lorsque la mort arrive, beaucoup d’hommes sont surpris, alors qu’elle est inéluctable. Et beaucoup passent leur jeunesse à commettre des erreurs, à remettre à plus tard leurs devoirs, en se disant qu’ils répareront le mal qu’ils ont fait dans leurs vieux jours…

    L’Islam nous a mis en garde contre at-tamannî, mot arabe qui peut avoir un sens péjoratif lorsqu’il traduit les fausses espérances auxquelles l’homme s’accroche pour donner un sens à sa vie. Au lieu d’affronter la réalité, il se projette dans des rêves de pouvoir, ou de voyages, ou de richesses accumulées, ou de liaisons amoureuses. Mais ses rêves n’ont aucune consistance.

    Les espoirs de l’homme qui, au contraire, est habité par la volonté de s’engager sincèrement, tournent autour de trois choses : le savoir, la foi, et les actions qui rapprochent de Dieu.

    Il est grand temps de prendre conscience de nos responsabilités, et d’agir sans plus attendre.



    Avant que la mort ne réveille chacun d’entre nous

  10. #329
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    Re : une histoire

    Omar Ibn Alkhattab et la vendeuse de lait.

    SALAM

    Omar Ibn Al Khattab et la vendeuse de lait !

    Quand le Calife Omar ibn Al-Khattab a choisi la fille de la vendeuse de lait comme épouse pour son fils 'Asim, il n'a considéré ni le lignage, ni le rang social, ni la richesse mais il a considéré la foi qu'elle a en Allah, le fait qu'elle surveille scrupuleusement ses actes secrètement et ouvertement, poussée par le sentiment d'être sous l'observation permanente d'Allah, et sa certitude que rien n'échappe à Allah, au point d'atteindre par sa piété le degré de la perfection qui consiste en ce que le serviteur adore Allah comme s'il Le voyait et s'il ne Le voit pas, Lui, le voit.

    Un jour, pendant qu'il faisait sa tournée de la nuit pour voir l'état de son peuple, Omar entendit une femme dire à sa fille: « Lève-toi et mélange avec de l'eau le lait que nous allons vendre.

    - Mère, répondit la fille, n'es-tu pas au courant de ce que Omar a déclaré à ce sujet ?

    - Qu'est-ce qu'il a déclaré ?

    - Il a envoyé un de ses agents aux vendeurs pour leur dire de ne pas mélanger le lait avec de l'eau.

    - Chère fille ! Lève-toi et fais ce que je te dis, car tu es dans un endroit où ni les Omar ni l'agent de Omar ne te voient.

    - Mère ! Si Omar ne sait pas ce que nous faisons, le Seigneur de Omar, Lui, sait. Par Allah, je trouve inadmissible d'obéir à mon Seigneur en public et Lui désobéir quand je suis toute seule. »

    Le lendemain matin, Omar dit à son fils 'Asim: « Va à telle maison... Tu y trouveras une fille. Si elle n'a pas été encore demandée en mariage, alors épouse-la. Peut-être qu'Allah vous accordera une descendance bénie. »

    Omar eut vraiment de l'intuition. Son fils 'Asim épousa cette fille qui donna naissance à Umm 'Asim. Celle-ci a été donnée en mariage à Abdelaziz ibn Marwan, et elle donna naissance à Omar ibn Abdelaziz, le célèbre calife connu pour sa justice!

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    Re : une histoire

    L'âne au fond du puits

    Un jour, l'âne d'un fermier tomba dans un puits. L'animal gémissait pitoyablement depuis des heures et le fermier se demandait quoi faire.

    Finalement, il décida que l'animal était vieux et comme le puits devait disparaître de toute façon, il n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne.

    Il invita donc tous ses voisins à venir l'aider pour combler le puits.

    Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer l'âne dans le puits.
    Au début, l'âne a réalisé ce qui se produisait et s'est mis
    à hennir terriblement.
    Puis à la stupéfaction de chacun, il s'est tu.

    Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu.

    Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de stupéfiant :

    Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus.

    C'est ainsi que pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal, celui-ci se secouait de plus belle et s'élevait.

    Bientôt, à la stupéfaction de tous, l'âne fut hors du puits et se mit à trotter !



    CONCLUSIONS :

    La vie va essayer de t'engloutir de toutes sortes d'ordures.
    Le truc pour se sortir du trou est de se secouer pour avancer.
    Chacun de tes ennuis est une pierre
    qui permet de progresser.
    Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais. Il ne
    faut jamais
    abandonner !

    Secoue-toi et fonce !
    Rappelle-toi, les cinq règles simples à ne jamais oublier, surtout dans les moments les plus sombres.

    Pour être heureux / heureuse :

    - 1. Libère ton cœur de la haine
    - 2. Libère ton esprit des inquiétudes.
    - 3. Vis simplement..
    - 4. Donne plus.
    - 5. Attends​ moins

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