Les ulémas ont divisé les types de réunions tenues au cours du mois de Rabî`Al-Awal au nom du Mawlid (jour de la naissance du Prophète) en deux catégories:
Le Cheikh Al-Islam Ibn Taymiyya a dit dans l'ouvrage intitulé "Al-Fatâwa Al-Kobra":
"Quant au fait de fêter un moment hormis les saisons légitimes, comme quelques nuits de Rabî` Al-Awal qu'on prétend être la nuit de Mawlid, ou quelques nuits de Radjab, ou le 18 de Dhoul Hidja, ou le premier vendredi du mois de Radjab, ou le 8ème de Chawwâl que les ignorants appellent "la fête des gens pieux" (`Id Al-'Abrâr), tout cela est des innovations hérétiques que les pieux prédécesseurs n'ont pas agrée et n'ont pas pratiqué non plus."
Il a dit dans son livre intitulé « Al-Iqtidâ »:
"Certes, les prédécesseurs n'ont pas fêté Al-Mawlid, malgré le grand amour qu’ils vouaient au Prophète et le fait que personne ne le leur empêchait de faire"
et il ajoute:
"Si le Mawlid était un acte purement bon ou prépondérant, les prédécesseurs auraient été les plus empressés à la pratiquer que nous, puisqu'ils aimaient le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) et le respectait plus que nous, et puisqu'ils tenaient plus que nous à faire le bien."
De même, Ibn Al-Hâdj a dit dans son ouvrage intitulé (Al-Madkhal):
"Quand le Mawlid est épargné de toutes sortes de célébration ou de mets préparé à son occasion ou d'invitations aux gens... S'il est exempt de tout cela, cela sera également considéré comme une Bid`a; puisque c'est un ajout en religion que les prédécesseurs n'ont pas fait."
Le fait de suivre les prédécesseurs (salafs) est prioritaire et est un devoir, au lieu d'y ajouter des contradictions intentionnellement, puisqu'ils sont les hommes qui suivent les plus la voie du Messager d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) et respectant les plus la Sunna du Messager d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam).
Ils sont les plus anticipés à faire le bien; il n'est jamais rapporté que l'un d'eux a eu l'intention de célébrer le Mawlid.
Nous aussi, nous sommes tenus de les suivre, et de leur emboîter le pas en ne célébrant pas le Mawlid, comme l'a affirmé Cheikh Abou Tâlib Al-Makky (Qu'Allah lui fasse miséricorde) dans son ouvrage: Certes, il est affirmé dans la Tradition: