Nous allons essayer d'étudier l'incroyable monde des abeilles. Leur lieu de vie, la ruche, compte près de60 000 individusqui sont tous les enfants d'une seule femelle, la reine. Pour obtenir une telle population, la reine va pondre un oeuf toutesles 40 secondes !
La particularité des abeilles est qu'elles sont douées de parthénogenèse. Qu'est ce que c'est que ce mot compliqué ? Il s'agit en fait du miracle d'avoir des enfants sans l'intervention d'un mâle ! Cela ne vous rappelle pas Mariam (Marie) mère de Issa(Jésus) ? Elle a enfanté d'un garçon sans qu'elle n'ait eu de rapports avec un homme !
Certaines personnes vous diront que ceci est impossible et que ce n'est qu'une légende du Coran et de la Bible. Mais pourtant si Allah peut donner des enfants sans père à une femelle insecte, pourquoi ne serait-il pas capable d'en donner à une femme ?
Ainsi à travers les abeilles, Allah démontre à l'humanité que le miracle de la naissance de Issa avec une mère et sans père est possible.
Les oeufs de la reine qui auront été fécondés par un mâle donneront des femelles qu'on appelle des ouvrières tandis que les oeufs non fécondés aboutiront à la formation des mâles, les faux-bourdons. Ces derniers ne servent qu'à féconder la reine pour donner des femelles, puis ils meurent. Au printemps, après l'hibernation, il n'y a que des femelles dans la ruche.La reine pond alors des mâles qui la fécondent, et elle pond alors des femelles.
Nous allons nous intéresser maintenant à ces ouvrières car elles sont les plus nombreuses et ce sont elles qui assurent le fonctionnement de la ruche. Une ouvrière vit de 5 à 6 semaines au cours desquelles elle va connaître 5 métiers successifs :nettoyeuse, nourrice, bâtisseuse, gardienne et butineuse. Après quoi elle mourra.
Ce qui est étonnant ici, c'est que, dès sa naissance, l'ouvrière connaît « par coeur » ce qu'elle aura à faire au cours de son existence et dans quel ordre elle le fera !
Toute sa vie sera consacrée au travail de la ruche, pour le bien-être de la société. NettoyeuseTout d'abord, du premier au troisième jour, l'ouvrière sera femme de ménage :Au troisième jour de sa vie, elle abandonne les tâches du nettoyage pour se consacrer à son second métier : nourrice. Alors comme par enchantement, sa tête se transforme et2 glandes mammaires apparaissent ! Ces glandes vont servir à fabriquer un liquide très nourrissant, la gelée royale.Ainsi du troisième au dixième jour, l'ouvrière va nourrir les larves, les « bébés » abeilles, de miel, de pollen et de cette gelée royale.
elle doit débarrasser la ruche de tous ses déchets (excréments, cadavres d'abeilles.)
Nourrice
On l'appelle gelée royale car si une larve en est nourrie pendant plus de 3 jours, elle deviendra une reine. Pourquoi ? Mystère ! Ce secret appartient aux abeilles et aucun biologiste ne sait encore pourquoi. Pour qu'il n'y ait pas des dizaines de reines dans la ruche, les ouvrières, intelligentes comme elles sont, vont donc s'arranger pour arrêter de donner cette gelée aux larves après leur troisième jour, sauf pour une ou deux qui en seront gavées. Alors une seule de ces larves deviendra reine et prendra la place de sa mère sur le trône.
Bâtisseuse : des architectes sans pareilLe dixième jour, les glandes mammaires de l'abeille disparaissent ! Elle va arrêter son travail de nourrice pour devenir maçon. Mais pour l'être, elle a besoin de matériel ! Alors encore une fois, comme "par magie", des glandes à cire vont apparaître dans son abdomen. Et là, l'une des plus grandes énigmes de la biologie va commencer : la construction parfaite des loges de cire qui vont constituer la ruche !
Pour ce travail de construction, les ouvrières vont travailler en équipe et à la chaîne !Celle qui est en bout de chaîne voit la cire liquide sortir de son abdomen et se solidifier ! A l'aide de ses pattes, l'abeille prélève cette cire solide pour la porter à sa bouche. Elle va la pétrir en la « mâchant » pour lui donner une forme de boule.
Elle va ensuite passer cette boulette de cire à sa voisine qui elle-même la passe à sa voisine et ainsi de suite jusqu'à la dernière abeille dont le rôle est de façonner les rayons avec cette cire. Beau travail d'équipe, n'est-ce pas ? Mais le plus étonnant est à venir. C'est que cette dernière abeille va former des loges à forme hexagonale ! Pourquoi une forme à 6 côtés ? Pourquoi pas à 3, à 4, à 5, à 7 ou à 8 côtés ?
Un scientifique, Karl von Frisch, prix Nobel et spécialiste du monde des abeilles, a essayé de comprendre pourquoi. Je vous laisse lire son analyse tirée de son ouvrage « Vie et mours des abeilles » :
« Des cellules (loges) rondes, octogonales (à 8 côtés) ou pentagonales (à 5 côtés) laisseraient entre elles des interstices inutilisés, ce qui serait un gaspillage d'espace ; en outre, chaque cellule devrait avoir, dans ces cas, des parois qui ne lui serviraient qu'à elle seule, en partie sinon complètement, et il y aurait donc gaspillage de matériaux.
Dans le cas des cellules triangulaires (3 côtés), quadrangulaires (4 côtés) ou hexagonales (6 côtés), ces deux inconvénients tombent, puisque chaque paroi est commune à deux cellules voisines dans toute son étendue et est donc doublement mise à profit, et qu'il ne subsiste aucun interstice (...). Mais de ces trois formes géométriques de même surface, c'est l'hexagone qui a le plus petit périmètre (contour).
Ce sont donc les cellules hexagonales qui, à égalité de capacité, exigent le moins de matériaux. En outre, elles s'adaptent bien mieux que les cellules carrées et surtout que les triangulaires, à la forme arrondie des larves qui sont élevées dans bon nombre de ces loges.
Avec leurs cellules hexagonales, les abeilles ont donc vraiment trouvé la forme la meilleure et la plus économique qui puisse se concevoir. Quant à savoir, comment elles y sont arrivées, c'est ce qui a déjà fait l'objet de beaucoup de discussions et d'articles, sans qu'aucun des savants qui ont étudié le problème soit parvenu à le résoudre. »
En d'autres termes, si les abeilles avaient étudié dans les plus grandes écoles d'architecture, elles auraient remporté les premiers prix ! Etonnant, n 'est-ce pas ? Mais qui a appris à ces abeilles cette perfection et cette économie de la construction ?
GardienneAu 18ème jour de son existence, l'abeille va abandonner son travail de maçon. Comme elle n'en a plus besoin, ses glandes à cire vont dégénérer.
Une 4ème mission l'attend maintenant : pendant 3 jours, elle sera gardienne de la ruche.Elle la défend farouchement contre les autres insectes qui voudraient se servir dans le miel ou même dans les larves. Mais elle empêche aussi les abeilles d'autres ruches de pénétrer.Devinez comment elle fait pour les reconnaître ? Dans chaque ruche, la reine imprègne sa progéniture d'une substance odorante : les phéromones.
Grâce à ses antennes qui détectent les odeurs, la gardienne reconnaît ses soeurs des abeilles étrangères.
ButineuseEnfin au 21ème jour, l'abeille passe à son dernier métier : celui de butineuse.
L'abeille va explorer les environs de la ruche sur un rayon de 3 km pour apporter du pollen et du nectar. Pourquoi être butineuse est son dernier métier ? Parce que c'est le plus risqué !
En réponse à cette question, je vous cite la revue pédagogique « La hulotte » : « Ce n'est d'ailleurs sans doute pas par hasard que la Nature a fait de cette redoutable mission le tout dernier des travaux de l'ouvrière. » Les prédateurs : oiseaux, araignées, insectes. sont donc à l'affût des butineuses pour en faire leur repas. Les abeilles durant les premiers travaux sont à l'abri d'une mortalité excessive et aléatoire de façon à ce que le fonctionnement interne de la ruche soit assuré.
En abordant le cas des butineuses, nous arrivons au summum de la perfection et du miracle des abeilles. Effectivement, lorsqu'une butineuse a découvert un champ de fleurs, elle revient à la ruche pour prévenir d'autres butineuses de sa trouvaille. Mais comment va-t-elle procéder ? Elle va communiquer à ses collègues la direction et la distance où elles vont pouvoir trouver ce champ de fleur, et ceci grâce à une danse en forme de 8 !
Le premier à avoir découvert cet étonnant moyen de communication a été Karl von Frisch. Lorsqu'il a exposé cette découverte au monde scientifique, on s'est moqué de lui ! A l'époque, on pensait qu'il était impossible de concevoir qu'un insecte comme l'abeille n'ayant à peine de cerveau, puisse indiquer avec précision la direction et la distance d'un champ de fleur grâce à une danse ! 50 ans plus tard, d'autres chercheurs ont prouvé la véracité des travaux de Von Frisch : il ne s'était pas trompé, il avait bien raison. La communauté scientifique lui a alors décerné le prix Nobel pour son incroyable découverte !
Qu'est-ce que cette mystérieuse danse en 8 ?On parle de danse en 8 car dans la ruche, la butineuse va tourner non pas en dessinant un cercle mais un 8. Pour indiquer la direction à prendre, la butineuse prend la verticale comme repère. Par exemple, si l'abeille fait sa danse à gauche de la verticale, c'est qu'il faut prendre à gauche en sortant de la ruche.
Ensuite l'angle que fait le 8 formé par l'abeille avec la verticale indique l'angle de la direction qu'il faut prendre à la sortie de la ruche, toujours par rapport au soleil. Si cet angle est de 45°, cela signifie que le champ de fleurs est à gauche en sortant de la ruche et à 45° par rapport au soleil !
Dessinez une pendule sur une feuille de papier. Placez les heures de 1 à 12. Dessinez maintenant le huit dansé par l'abeille dans le cadran. Tenez la feuille debout et regardez-la. Vous êtes dans la position des abeilles qui regardent leur collègue leur indiquant la direction à suivre. Puis posez la feuille à terre (ou à plat), le 6 vers vous et le 12 à l'opposé. Le sommet du huit vous donne la direction à suivre. Bonne chasse !
Mais maintenant comment va-t-elle les renseigner sur la distance à parcourir ?Cette information est apportée grâce à la fréquence des 8 c'est à dire grâce aux nombres de tours par unité de temps :plus la fréquence est petite, plus la distance est importante. Par exemple, des chercheurs ont découvert qu'une butineuse qui fait 3 huit en 15 secondes indique que le champ de fleurs est à 2 km ! Vous comprenez maintenant pourquoi lorsque Von Frisch a exposé ses travaux, personne n'a voulu le croire : ce moyen de communication des abeilles est absolument hallucinant !
Les butineuses très bien renseignées, quittent alors la ruche. Arrivées à destination, chaque butineuse va visiter près de 1500 fleurs pour prélever au total à peine un gramme de marchandise !
Elles retournent ensuite à la ruche pour déposer ce nectar dans les loges. Mais pour pouvoir être conservé, le nectar doit perdre 67% de son eau. Pour cela, des ouvrières vont battre des ailes et faire évaporer ces 2 /3 d'eau !
C'est ce nectar que les abeilles vont ensuite transformer en miel.
Survivre en hiverCe travail incessant des ouvrières va se faire durant le printemps, l'été et l'automne, mais que devient la ruche et ses habitants en hiver ? Les milliers d'abeilles vont se réunir en une grappe compacte autour de la reine.
Plus il va faire froid dehors, plus la masse vivante se resserre. La chaleur à l'intérieur de la grappe doit rester à 35°, même si la campagne avoisinante disparaît sous la neige et qu'il gèle à moins 17°C !
Pour vivre, les abeilles vont se nourrir de miel et du pollen qu'elles ont stocké. Mais, phénomène étonnant, pendant les 3 mois d'hiver, les abeilles vont retenir leurs excréments dans leur abdomen.
Puis le printemps tant attendu revient et la vie de la ruche reprend son cours. Ainsi le miracle de la vie en société des abeilles se perpétue.
Qui leur a enseigné ce code de vie en société ? Qui procède aux transformations des ouvrières lors de leur passage successif aux métiers de nettoyeuse, nourrice, bâtisseuse, gardienne et butineuse ? Qui leur a enseigné la construction des parfaits hexagones de leurs loges ? Qui leur a appris à communiquer de cette incroyable manière ?
Les organes de notre corps sont des appareils qui en assurent le bon fonctionnement et dont le rôle est bien déterminé. Mais il existe chez de nombreux êtres vivants des organes qui ne se trouvent pas chez l’homme et qui sont de véritables outils.
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Une constatation curieuse est que l’homme a imaginé pour son usage personnel des outils dont les êtres vivants sont
« naturellement » dotés ! Or si l’Homme est arrivé à ce résultat, c’est l’œuvre de son intelligence ; alors comment expliquer l’origine de ces outils chez les animaux si ce n’est par une intelligence suprême ?
Les ventouses
Nous nous servons des ventouses élastiques pour fixer des objets sur une surface lisse, essentiellement dans un but décoratif mais les animaux en ont fait une plus grande utilité.
En tant qu’organes de fixation et de locomotion, on les trouve chez les vers parasites comme la sangsue. Chez un poisson, le rémora, on trouve une large ventouse qu’il porte à la partie supérieure de son crâne. Il peut ainsi se coller sur d’autres poissons ou à la coque des navires. Cela lui permet d’effectuer de longs voyages à peu de frais !
La pieuvre, elle, possède des centaines de ventouses alignées sur ses tentacules pour lui permettre de ramper, de saisir sa proie et de se défendre. Les pattes de mouches sont munies de ventouses microscopiques qui lui permettent de se déplacer sur une surface verticale.
Ce sont elles aussi qui permettent aux grenouilles et à certains lézards de courir sur les plafonds !
Pour la défense et l’attaque
Les aiguillons
Quand ils se redressent chez le hérisson, le porc-épic ou l’oursin, ils mettent l’animal en état de défense. Chez l’abeille et la guêpe, il s’agit d’un dard dans lequel s’écoule un venin, une espèce de seringue en quelque sorte !
Les organes urticants
Vous avez sûrement déjà touché des orties et vous vous êtes ainsi rendus compte de la brûlure que cela pouvait provoquer sur votre peau. Comment fait cette plante pour se défendre ?
En fait, l’ortie est recouverte de poils et si on observe un de ces poils au microscope, on voit qu’il s’agit en réalité d’une ampoule en verre (silice) contenant un liquide irritant.
Ainsi dès qu’on touche cette plante, la pointe des poils de l’ortie se brise et le liquide injecté dans la peau cause une brûlure.
On peut aussi citer le cas des méduses.
Ces étonnants animaux marins se défendent en projetant un filament épineux qui se détend comme un ressort dès qu’on le touche ! Un liquide urticant pénètre alors et peut parfois provoquer la mort.
Les organes lumineuxUn grand nombre d’animaux est capable de produire de la lumière. L’Homme aussi, vous allez me dire. Mais ce qu’il y a d’étonnant ici, c’est que c’est une lumière froide qui est produite par ces animaux alors que nous ne savons produire qu’une lumière chaude.
Quelle est la différence ? Vous allez comprendre !
Les organes lumineux de ces animaux fonctionnent en fabriquant deux substances qui vont réagir l’une sur l’autre.
Cette lumière va leur servir à attirer des proies, à communiquer avec d’autres individus pour se reproduire, à épouvanter un ennemi en l’éblouissant et à s’éclairer pour mieux voir !
Nous allons entrer dans les détails pour mieux comprendre la stupéfaction des biologistes face à ce phénomène. Pour résumer, voilà ce que fait un simple vers luisant : il transforme de l’énergie chimique en énergie électromagnétique.
La luminescence est due à la déshydrogénation de la luciférine sous l’action d’un catalyseur, la luciférase. En présence d’oxygène et d’ATP (Adénosine Tri Phosphate), deux atomes d’hydrogène sont arrachés à la luciférine et remplacés par un atome d’oxygène.
Cette réaction s’accompagne d’émission de photons (lumière) et le nombre de photons émis est exactement le même que le nombre de molécules de luciférines oxydées !
Entre nous, je suis sûr que très peu de lecteurs viennent de comprendre ce paragraphe ! Donc si vous-mêmes avez du mal à comprendre ce phénomène, comment un vers luisant pourrait-il être à l’origine de ces réactions biochimiques complexes ? De plus, il a été prouvé que cette luminescence correspond à un rendement de 100 %, sans aucune perte ! Les thermodynamistes voudraient bien pouvoir reproduire les lampes à lumière froide des insectes !
Qu’on en juge : dans nos lampes, la proportion de la puissance consommée et restituée en lumière ne dépasse pas 7 % ! Le reste est dispersé en rayonnement infrarouge et en chaleur. Même nos appareils lumineux les plus modernes n’arrivent pas à égaler l’incroyable rendement énergétique des vers luisants ! L’Homme a inventé la première ampoule électrique il n’y a pas plus de 100 ans alors que de modestes insectes produisent une lumière parfaite depuis des millions d’années ! L’Homme est en retard cette fois !
Les organes électriques
On rencontre ces étonnants organes chez certains poissons comme les torpilles. La torpille paralyse ses proies avec des décharges électriques pouvant dépasser200 volts !
Cet organe électrique est placé de chaque côté de la tête. Une torpille peut ainsi disposer de plus de 2 millions d’éléments électrogènes dans ces organes ! Des outils de travail dignes des meilleurs électriciens !
Le sonar de la chauve-souris : l’électrolocation
Les sonars équipent un grand nombre de navires et d’avions mais aucun d’entre eux ne peut égaler le sonar de la chauve-souris. Dans l'obscurité totale, une chauve-souris est capable de se déplacer comme si elle était en plein jour ! Ceci même si on lui bande les yeux ! Elle est capable d’éviter des fils d’une extrême minceur que l’on pourrait dresser devant elle.
Elle peut aussi attraper des petits vers qu’on lui jette tandis qu’elle vole ! Cet animal arrive à effectuer ces prouesses grâce à son sonar. De quoi s’agit-il ? En fait, la chauve-souris va produire des sons qui vont ricocher sur l’obstacle qui est devant elle pour revenir et être captées par son cerveau. Ce qui étonne le plus les biologistes, c’est le pouvoir d’analyse de ce cerveau.
La chauve-souris va utiliser ce sonar comme instrument de navigation mais aussi pour se procurer de la nourriture.
Cela signifie que l'information reçue par ce cerveau est d’une grande précision. Aucun radar humain n’est capable de telles performances !
Un autre fait vient embrouiller encore plus les biologistes : il se trouve que les chauves-souris vivent en colonies de milliers d’individus dans des cavernes.Comment font-elles pour distinguer leur voix dans une telle pagaille sonore ?
La réponse est que chaque animal a son type d’écho sonore, un peu comme les empreintes digitales de l’homme : chaque chauve-souris a sa voix, qui ne trouve pas son identique ailleurs !
La défense du papillon
Pendant la 2ème guerre mondiale, les pilotes d’avion avaient deux stratégies pour échapper à un ennemi lorsqu’ils étaient pris en chasse : la première consiste à changer brusquement de trajectoire pour sortir du champ de détection du radar du chasseur.
La 2ème parade est d’émettre à son tour une série d’ondes qui provoque la confusion dans le radar ennemi, un système de brouillage antiradar en quelque sorte. Et bien, ces 2 stratégies de défense existent chez les papillons nocturnes, proies préférées des chauve-souris.
- a) Sortir du champ de détection
Aussi étonnant que cela puisse paraître, ces papillons possèdentdes récepteurs d’écoute qui vibrent sous l’effet des ultrasonsémis par la chauve-souris. Normalement, ces sons sont imperceptibles par la plupart des animaux mais ces papillons ont été dotés de tympans sensibles aux ultrasons ! Dotés par qui ? D
ès que le prédateur s’approche, le papillon pique vers le sol et sort ainsi du champ de détection de la chauve-souris : il est sauvé ! Incroyable, non ?
b) Le système de brouillage antiradar
Le papillon possède au niveau de la 3ème paire de pattes, un mini-tambour à ultrasons. Dès que le papillon entend la chauve-souris s'approcher, il émet immédiatement une série d’ultrasons dont la longueur d’onde est exactement celle d’émission de la chauve-souris ! Celle-ci est totalement désorientée et n’a plus qu’à renoncer !
Au ministère de la défense, les militaires ont jugé ces opérations de brouillage « hautement spécialisées » !
Des ingénieurs de l’armée qui copient sur des papillons… !
La thermodétection
Les lunettes qui permettent de détecter une source de chaleur dans l’obscurité ont été inventées par les américains lors de la guerre du Viêt-nam. En réalité, ils n’ont rien inventé, ils ont copié sur … le serpent crotale ! Ce serpent est doté de cette technique de détection depuis des millions d’années !
Situé entre sa narine et son œil, le crotale possède un organe particulier qui lui permet de détecter toute source de chaleur.
Cet organe est constitué de 500 000 cellules sensibles à l’énergie thermique.Ces cellules envoient leur message au cerveau et une traduction instantanée va se faire pour indiquer au serpent, en pleine obscurité, la forme de l’animal qu’il a devant lui, la distance et à quelle direction il se trouve !
Un 2ème fait s’ajoute à cela : les biologistes sont étonnés de la miniaturisation d’un tel appareillage chez ce serpent !
Qui a pourvu le crotale de cette étonnante faculté ? ...
Le termite : un expert en climatisation
En Australie, les minuscules insectes termites, pas plus grands qu’une fourmi, vont fabriquer leur termitière qui peut atteindre 5 mètres de hauteur ! Pour cette raison, on appelle ces demeures, les termitières cathédrales ! Mais ce qu’il y a d’encore plus étonnant ici, c’est que ces bâtisses sont toujours orientées Nord – Sud ! Pourquoi ?
Dans les régions où vivent ces termites, il fait très chaud et cette orientation permet une climatisation à l’intérieur de leur demeure. Effectivement, à midi, en présentant une telle orientation, le soleil n’irradie qu’une très petite surface de la termitière.
Chez nous, le soleil se lève à l’est, il parcourt le ciel en étant penché vers le sud, jusqu'à ce qu’il se couche à l’ouest. L’Australie étant dans l’hémisphère sud, il parcourt le ciel en étant incliné vers le nord. Quand il fait le plus chaud, au milieu du jour, le soleil est haut mais incliné au nord.
C’est donc en position Nord-Sud que la termitière reçoit le moins de soleil à midi et le plus en début et en fin de journée. Ainsi le réchauffement de leur demeure est minimisé lors de la canicule et maximisé quand le soleil est moins fort, ce qui permet le maintien d’une température constante à l’intérieur de l’édifice !
Si la température venait à monter de manière importante, c’est la vie des termites qui serait mise en jeu ! Qui donc leur a appris ces techniques dignes d’un architecte, d’un ingénieur en génie civil et d’un spécialiste en climatisation ?
Les chameaux et les dromadaires sont des créatures incroyables, magnifiquement adaptées pour la vie dans le désert! Ce sont des animaux complètement indifférents à la brûlure du soleil et aux tempêtes de sable. Comment ?
Les vaisseaux du désert
« Ne considèrent-ils donc pas les chameaux, comment ils ont été créés ? » [ Sourate 88 - Versets 17 ]
Un réservoir naturelIls peuvent se passer d'eau pendant 6 jours d’affilée alors qu’un homme ne pourrait résister plus de 2 ou 3 jours. Comment cela est-ce possible ? Ces animaux ont la particularité de limiter leur perte d’eau : d’une part car ils transpirent à peine et d’autre part parce qu’ils produisent des excréments secs et une urine plus concentrée ne contenant que très peu d’eau !
Un dromadaire peut perdre jusqu’à un tiers de son poids lors d’une traversée du désert,perte qui serait fatale à un organisme humain ! Mais dès qu’il arrive à un point d’eau, le dromadaire peut boire 100 litres d’eau en une seule fois ! D’un point de vue physiologique, c’est quelque chose absolument inconcevable. Effectivement, si le dromadaire était un animal comme les autres, une telle arrivée d’eau dans le sang devrait provoquer l’explosion de tous ses globules rouges.
Mais l’analyse microscopique de ses globules montre qu’elles sont constituées de manière unique pour pouvoir résister à l'éclatement. Incroyable ! Le 2ème avantage que présentent ces animaux est qu’ils constituent des grandes réserves de graisse dans leur bosse. En cas de manque de nourriture, ils utilisent ces réserves au fur et à mesure de leurs besoins. Quand la graisse est épuisée, la bosse rétrécit !
Inventions thermiquesLa nuit, il fait très froid dans le désert et la température peut avoisiner0° C. Le dromadaire a alors trouvé une stratégie remarquable : sa température interne va baisser de 6° C au cours de la nuit ! A la montée du jour, dès que le soleil apparaît, la chaleur s’installe pour atteindre 50° voire plus. Le dromadaire étant nettement en dessous de sa température normale va lentement se réchauffer.
Le temps que son corps reprenne les 6° qu’il avait perdu la nuit, la journée est presque terminée. Il va même emmagasiner un peu plus de chaleur pour pouvoir résister au froid de la nuit.
C’est le seul mammifère capable de faire varier sa température interne pour s’adapter au climat désertique ! De plus, perché sur ses longues pattes, le dromadaire échappe à la chaleur écrasante. Là-haut, il fait parfois 10° de moins qu’au niveau du sol !
Véhicule tout terrainLes pattes de ces animaux n’ont pas de sabot mais 2 gros orteils terminés par un ongle. Sous la plante de leurs pieds, ils possèdent une peau très épaisse et dure pour leur permettre de supporter la chaleur du sol. De plus, leurs pieds sont larges et plats : ils avancent ainsi dans le sable sans s’enfoncer ! Le dromadaire est vraiment une monture performante puisqu’il peut parcourir plus de 160 kilomètres en une journée et peut transporter jusqu‘à 260 kg de marchandises !
Barrage contre le sableLes principaux ennemis naturels dans le désert sont la chaleur et le sable. Comme nous l’avons vu précédemment le problème de la chaleur est réglé.
Reste maintenant à savoir comment le dromadaire va résister aux terribles assauts du sable lorsqu’il est transporté par le vent ?
Chameaux et dromadaires ont été conçus à merveille et ils possèdent toutes les adaptations pour vivre dans ce milieu très hostile à la vie.
Pour éviter que le sable ne les aveugle dans leur avancée, ces animaux possèdent de longs cils qui protègent leurs yeux !
Au cours des tempêtes de sable, lorsque les rafales sont trop violentes et qu’il leur est impossible d’ouvrir les yeux, ils avancent alors les yeux fermés : leurs paupières étant très fines, ils voient au travers pour se diriger !
Ils ont aussi la faculté de rétracter (fermer) leurs narines pour éviter que le sable ne bouche leurs voies respiratoires! De plus, ils possèdent des poils dans les oreilles pour les protéger efficacement contre le sable !
Chameaux et dromadaires : miracle de la nature ou signe de Dieu ?En général, les mammifères ne peuvent rester sans respirer sous l’eau plus de quelques minutes. Le phoque fait très fort puisqu’il est capable de plonger en apnée pendant plus d’une heure ! Ceci est un premier exploit. Le deuxième est qu’il a été prouvé que le phoque pouvait descendre jusqu’à des profondeurs de 500 mètres !
Le mystère de la plongée des phoques
Pour comparaison, un humain dépasse à peine les 20 mètres en plongée sous-marine. Pour cause, plus on s’enfonce dans l’eau, plus la pression augmente. A quoi s’expose-t-on si on défie la pression des profondeurs ? On risque des convulsions, la perte de conscience, la rupture de ses vaisseaux sanguins, la détérioration du cerveau, voire la mort !
Toutes ces complications naissent à cause de l’air qui subsiste dans notre corps lorsqu’on plonge.
Alors comment fait le phoque pour accomplir ces exploits de plongeur ?
Son temps record d’apnée sous l’eau est possible grâce à 3 adaptations :Un stockeur d'oxygèneLe phoque est capable de stocker de l’oxygène dans son sang. Les organes qui vont recevoir cet oxygène sont limités. Il s’agit ducerveau, des yeux et du placenta chez les femelles. Comme « par hasard », ce sont les organes essentiels à la nage qui vont recevoir en priorité l’oxygène. En ce qui concerne le placenta, c’est évident : cet organe est vital pour le fœtus.
Un organe réservoir de globules rougesLa rate du phoque est un réservoir de globules rouges !
Dès que l’animal plonge, la rate libère des globules rouges pendant la durée de l’immersion puis dès qu’il remonte en surface, la rate récupère les globules rouges supplémentaires inutiles à l’air libre !
Comme les globules rouges sont les transporteurs d’oxygène dans notre corps, leur plus grand nombre va permettre de concentrer plus d’oxygène dans le phoque.
La souplesse de sa cage thoraciquePour résister aux effets néfastes de la pression, le phoque a une cage thoracique très souple. Ainsi dès que l’animal atteint des profondeurs de 50 à 70 mètres, cette souplesse permet aux poumons de se vider complètement d’air sous l’effet de la pression.Cette vidange des poumons évite ainsi les troubles de la pression !
Tout est calculé, n’est ce pas ? Trop parfait.
Il suffit d’ouvrir les yeux : le Créateur a signé son œuvre !
La vie dans le froidAntigel -30°CDans l’océan antarctique, au pôle sud, il fait tellement froid que très peu de poissons vivent dans de telles conditions. Pourquoi ?Dès que la température descend en dessous de 0° C, les liquides présents dans le corps des poissons commencent à geler : les cristaux de glace qui se forment à l’intérieur de leur organisme détruisent leurs organes et c’est la mort pour ces animaux. C’est ce qui a causé la disparition de la plupart des poissons qui y vivaient mais une espèce particulière, les Notothénioidei, ont survécu. Les biologistes s’y sont alors intéressés et ils ont découvert d’étonnantes adaptations.
La solution adoptée par ces poissons pour ne pas geler dans ces eaux glacées est de produire des molécules antigel ! Exactement comme les liquides de refroidissement que l’on met dans les radiateurs d’automobiles : ils peuvent résister à des températures pouvant descendre à – 30° C ! Comment agissent ces molécules ?
Elles ont le pouvoir d’abaisser le point de congélation des fluides présents dans leur corps ! Ainsi à une température où normalement le poisson devrait geler, ces molécules permettent à son sang et aux autres liquides du corps de ne pas se transformer en glace ! Mais un fait étrange a été observé ici.
Pour étudier ces antigels, les biologistes ont essayé de les recueillir dans l’urine de ces poissons, mais les tests ont révélél’absence totale de ces molécules dans les urines ! En observant de près les reins de ces animaux, ils ont constaté qu’ils étaient adaptés de manière unique pour ne pas filtrer ces antigels. Pourquoi ?
La fabrication de ces molécules par le corps nécessite beaucoup d’énergie, les rejeter dans l’urine serait un gâchis. Ainsi le fait que leurs reins sélectionnent ces antigels pour les conserver dans le sang permet une économie. Ce phénomène est unique dans le monde animal ! Une solution vitale pour résister à un milieu hostile !
Une 2ème adaptation a été découverte chez ces poissons du pôle sud : ils ont développé une flottabilité naturelle. Il s’agit d’une sorte d’état d’apesanteur qui permet au poisson d’économiser l’énergie qu’il devait normalement déployer pour flotter !
Je m’explique : pour qu’un poisson puisse flotter dans l’eau, il doit remuer ses nageoires sinon il tombe au fond. Ces battements incessants de nageoires nécessitent une dépense d’énergie régulière, dangereuse pour des animaux qui vivent dans des conditions aussi extrêmes. Alors comment font donc ces étonnants poissons pour flotter sans nager ?
En faisant des coupes de leur corps, les biologistes ont découvert que la majeure partie de leur squelette est constitué de cartilage qui présente l’avantage d’être plus légers que l’os !
Deuxième observation : lorsque certaines parties du squelette sont bien faites d’os, ces parties sont creuses donc plus légères !
Troisième phénomène : ces poissons possèdent des sacs de graisse situés exactement au niveau du centre de gravité de l’animal. Ces dépôts de graisse confèrent ainsi à l’animal une plus faible densité !
Etonnantes stratégies, n’est-ce pas ! Ces découvertes montrent combien sont ingénieuses les adaptations dont le Créateur a doté certains animaux. Dans des milieux hostiles à la vie et contre toute logique, Allâh nous montre des signes de Sa grandeur pour nous prouver que Lui seul permet la vie.
Gelé mais pas mort !L’étude de la résistance des animaux au froid aérien est encore plus intéressante quand on sait que les températures peuvent avoisiner les – 50° C !
A des températures aussi froides, les biologistes ont pu observer des animaux littéralement gelés !
Les tortues, les salamandres, les grenouilles, des insectes … ne présententplus aucun signe de vie ils ne bougent plus, ils ne respirent plus, leur coeur cesse de battre et leur sang ne circule plus !
Mais pourtant, fait incroyable, ils ne sont pas morts ! Ils résistent au froid !
Comment ?
Ces animaux ont inventé 4 adaptations biochimiques pour survivre à l’état gelé : Ils vont fabriquer 2 types de protéines :
Des protéines de nucléation qui vont permettre la formation de petits cristaux de glace uniquement autour des cellules et pas dans les cellules ! Effectivement, tant que les cristaux ne se forment pas à l’intérieur des cellules, il n’y a pas de risque de les endommager.
Des protéines antigel qui limitent la taille de ces cristaux de glace pour éviter qu’ils ne prennent des proportions trop importantes. Ils restent ainsi inoffensifs !
La 2ème adaptation est pleine de génie : l’animal va fabriquer deux substances, le tréhalose et la proline, qui vont se fixer sur toutes ses cellules. Pourquoi ? Ces 2 molécules ont pour effet de protéger les membranes cellulaires contre les déchirures qui pourraient se produire.
Laissez-moi vous citer les explications de Kenneth Storey, biologiste canadien :Cela signifie que ces molécules bouchent les petits trous par lesquels la cellule opère des échanges avec l’extérieur, de façon àl'isoler contre le froid qui glace le liquide dans lequel elle baigne.
« Ces molécules évitent les dangers de l’osmose en stabilisant la bicouche lipidique membranaire et permettent ainsi de minimiser la contraction cellulaire provoquée par la congélation de leur fluide extra-cellulaire »
Avez-vous compris quelque chose ? Alors comment une simple chenille pourrait-elle faire
quelque chose que vous, un esprit pensant, vous n’arrivez pas à comprendre !
Derrière ces apparences, se cache le pouvoir du Créateur !
Pour permettre le retour à la vie, il faut absolument éviter que le séjour de ces animaux dans le froid ne détériore leurs enzymes ; les enzymes sont les éléments qui permettent les réactions biochimiques, donc la vie de l’organisme. Pas de problèmes, il y a toujours une solution !
Ces animaux ont pour ordre de fabriquer 2 molécules, le glycérol et le sorbitol. Mais ici rien que la présence de ces substances est un fait étonnant ! Normalement, aucune enzyme ne peut fonctionner à basse température mais "comme par hasard", l’enzyme glycogène phosphorylase, qui forme ces 2 molécules est active à des températures froides ! Ainsi le glycérol et le sorbitol vontstabiliser et protéger toutes les enzymes du corps pour leur permettre de rester fonctionnelles au retour des températures douces ! Un conservateur, pour ne pas pourrir et se décomposer. Il fallait y penser ! Vous l’auriez fait, vous ?
Une 4ème solution a « été trouvée » par les grenouilles...
Pendant les périodes d’hiver, les grenouilles accumulent du glucose (sucre) dans leur sang à des taux pouvant atteindre les 45 grammes par litre ! Cette valeur est exceptionnelle et relève du miracle quand on sait qu’au-dessus de 3 grammes par litre, le glucide produit des acides et peut mener à la mort de l’organisme ! Comment expliquer que ce taux en apparence mortel, est en réalité vital pour les grenouilles ?
En période de grand froid, dès que la peau des grenouilles commence à geler, la glace déclenche une réaction qui active le foie pour lui ordonner de libérer beaucoup de glucose dans le sang.
Il a été prouvé que le coeur ne peut récupérer sa capacité de contraction que s’il a été congelé en présence de concentrations élevées de glucose !
Comment pouvait-elle le savoir ? De plus, le glucose présente l’avantage de permettre aux cellules de produire de l’énergie sans oxygène et de prolonger la survie des organes congelés !
Récapitulons : des protéines pour qu’il ne gèle pas dans les cellules mais dehors ; d’autres protéines pour que les cristaux de glace restent petits ; de l’isolation pour toutes les cellules pour qu’elles ne gèlent pas quand tous les liquides du corps sont gelés ;des conservateurs pour que les enzymes, démarreurs de la vie, restent fonctionnels ; du sucre dans le sang pour que le cœur se congèle dans du sucre sinon il ne pourrait pas battre à nouveau. Est ce vraiment la grenouille qui est à l’origine de cette étonnante stratégie de survie ?
Certains animaux comme les ours blancs possèdent des adaptations dignes de Celui qui les conçues : d'une part, sous leur peau, on trouve une épaisse couche de graisse qui protège leurs organes du froid et d’autre part, la surface de leur corps est recouverte de poils.
Mais ce qui est incroyable, c’est la structure de ces poils blancs .Chaque poil est un tube creux conçu pour capter les rayons ultraviolets du soleil !
Ces milliers de tube conduisent ainsi ces rayons jusque dans la peau. Celle-ci étant noire, elle va transformer ces rayonnements en chaleur ! L’animal est ainsi réchauffé malgré le froid glacial du pôle nord ! Le Tout Puissant ne fait rien au hasard : Il a lié ici l’utile à l’esthétique !
Ces quelques exemples que je vous ai cités ne sont qu’une infime partie des étonnants miracles dont sont dotés la plupart des animaux. La complexité, la minutie et la perfection que l’on découvre chez tous les êtres vivants viennent renforcer l’idée qu’ils ont été conçus par un Créateur.