SALAM

Histoires pour méditer

Rappel d’un frère Fillah pour sa femme


Elle qui dans sa petite cuisine passe du temps pour t’assurer ce que tu vas manger à la rupture du jeune, parfois ses petites mains fatiguées d’avoir pétri le pain, et ses petits pieds qui toute la journée se sont affairés pour que toi tu aies ce qu’il faut devant toi. Puis toi tu dégustes, tu digères mais t’as oublié de remercier, d’invoquer pour elle, celle qui a réalisé tout cela.

Elle qui sans broncher, a lavé tes habits et les a soigneusement plié, toi qui quand tu cherches une paire de chaussettes ou un vêtement, tu n’as qu’à tendre la main dans la garde robe tu trouves ce qu’il faut, sans te demander tout le processus qu’il a fallu pour qu’il se retrouve là.

Elle qui pour que toi tu sois bien, fait en sorte que ton foyer soit un endroit paisible et agréable, pour que tu t’y plaise et sois satisfait, mais toi ça aussi tu trouves ça normal.

Elle qui s’est faite jolie quand elle a trouvé quelques minutes, a mis une jolie robe pour que tes yeux soient comblés et qu’elle te soit plaisante, tu l’as certes trouvé plaisante mais t’as pas jugé utile de le lui dire…

Elle qui t’écoute quand tu parles et te donne toute son attention, mais elle quand elle réclame la tienne désolé mais t’es pas toujours dispo…
Elle qui est là pour toi, chez toi tous les jours qu’Allah lui a prescrit, devant toi et pour toi, mais pour toi ça aussi c’est normal.

En ce mois béni, encore une fois elle s’affaire,elle voit que tu es content et que tu as aimé ses plats alors elle s’inquiète pas elle est contente, mais ça toi tu ne le vois pas. Tu manges et t’apprécies mais est ce vraiment utile de lui dire ?

Tu l’aimes en vérité bien plus que tu le crois, mais pas la peine de lui dire, ça fait pas très viril…

Cette femme, ton épouse, s’il te plaît préserve-la, remercie-la et surtout invoque pour elle, à chacun de tes soujoudes ait une large pensée pour elle, car elle j’en suis sûr elle en a sacrément pour toi.

Modeste petit rappel , et surtout triste constat de l’homme que je suis, qui a tout mais qui oublie parfois le bienfait immense qu’ait d’avoir une épouse dévouée et aimante, pieuse et intelligente.

Qu’Allah me pardonne et te pardonne mon frère, car nous sommes bien peu reconnaissants. Toi aussi mon frère célibataire, cette femme c’est ta maman.