Re : La Charia : contrainte ou miséricorde
Salam mes amis,
Oui ce n'est pas évident, je dirai même très dificile, et notre ami jeloul à raison, un Aalim de base, en sciences religieuses doit s'entourer impérativement de conseillers en Sciences, afin de lui faciliter sa compréhension de certains faits, économiques, politiques, médicales.............., vous allez m'excuser ou pas pour ces mots, mais je ne voie pas du tout un Aalim en théologie discuter de médecine, ou d'économie ou de politique, il est profane dans le domaine de la scinece TECHNIQUE, et va dire beaucoup plus de bêtises que de vérités, sauf s'il est lui même, entouré par des spécialistes dans le domaine qui a nécessite telle ou telle fatwa.
Moi, c'est comme notre ami jeloul, je voie la nécessité de créer un organisme alliant FOI et SCIENCE afin d'être en mesure de RÉGULER certains éléments de la vie courante qui d'une manière ou d'une autre interfèrent avec notre religion.
Mais je sais que la plus part des hommes de Foi, n'accordent pas une grande importance au AKL ( l'intellect. ), et c'est pas faute d'avoir essayer, mais plutôt, il leurs manque un peu de courage.
Re : La Charia : contrainte ou miséricorde
Le fossé entre les savants et la société
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Question :
Nous constatons aujourd’hui qu’un fossé sépare les savants, les étudiants en science religieuse et le reste de la société, c’est un vrai problème.
Quelles solutions trouvez-vous à cette question ?
Réponse :
Le fossé résulte de la déviation de l’étudiant en sciences religieuses ou du prétendu savant.
Si l’étudiant prie mal, commet publiquement des péchés, agit avec précipitation et se montre agressif, les savants et les gens vertueux le haïront.
De même, un savant pervers qui commet des péchés sera détesté par les bons étudiants qui prêchent activement le bien et qui recherchent la récompense divine ; alors, effectivement, un fossé les sépare.
Mais entre les savants et les étudiants pieux, il n’y a pas de fossé, bien au contraire, ils s’entraident sincèrement pour accomplir toutes formes de bien.
Mais un égaré qui prétend être un savant alors qu’on le trouve avec les pervers, les fumeurs, les alcooliques et avec ceux qui se sont détournés de la prière, etc., celui qui aime ce prétendu savant et accepte sa parole alors qu’il a un tel comportement est celui qui a besoin d’être conseillé et qu’on le rappelle vers la vérité avec une patience continue jusqu’à ce qu’il se rectifie.
Ce prétendu savant est donc la cause de cet éloignement, celui qui, par ses paroles et ses actes, s’est éloigné des savants et leur voie louable.
Ainsi, l’homme qui ne représente pas son savoir par la piété et la bonne conduite et qui, au contraire, fait partie des charlatans, des adorateurs de tombes, des alcooliques, etc. n’est pas un savant, et ne mérite pas l’estime, il mérite plutôt d’être traité avec dureté de la part des gens de la science utile et des étudiants pieux jusqu’à ce qu’il revienne à la vérité et qu’il reprenne la voie droite avec les partisans de la vérité.
Certainement, les étudiants le détestent et n’aiment pas le côtoyer à cause de ses mauvaises mœurs ; ils sont au contraire contents du fossé qui les sépare de lui, puisqu’il n’est d’aucune utilité et parce qu’il nuit à la société et aux étudiants.
Il a donc besoin qu’on le guide vers Allah, qu’on le conseille afin que sa science lui soit profitable et qu’il soit lui-même bénéfique pour les gens.
De plus, il est de notre devoir à tous, de nous entraider mutuellement à faire le bien et craindre Allah avec vérité et sincérité, en respectant avec scrupule les ordres d’Allah, et en faisant tout notre possible pour effacer la haine et pour limiter la distance en question, grâce à la science utile, aux bonnes œuvres, à la conduite louable, avec endurance.
C’est Allah Qui accorde le succès.
Revue des Recherches Islamiques, n°47, pages 167 et 168.
Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz
Re : La Charia : contrainte ou miséricorde
Citation:
Envoyé par
safir97
Le fossé entre les savants et la société
Ainsi, l’homme qui ne représente pas son savoir par la piété et la bonne conduite et qui, au contraire, fait partie des charlatans, des adorateurs de tombes, des alcooliques, etc. n’est pas un savant, et ne mérite pas l’estime, il mérite plutôt d’être traité avec dureté de la part des gens de la science utile et des étudiants pieux jusqu’à ce qu’il revienne à la vérité et qu’il reprenne la voie droite avec les partisans de la vérité.
Salam Safir,,,
Soit vous m'avez mal compris soit vous avez pris un autre chemin,,,
vous parlez de la relation enseignant-étudiant ,,, en fait vous avez posté un passage de cheikh رحمه الله qui parlait de la crédibilité en sciences religieuses entre parole et acte,,,
En d'autres sciences ça marche pas comme il a cité le cheikh,,,
Un savant de religion peut travailler avec un scientifique qui n'approuve pas sa conduite « vertueuse » ,,,,, car la bonne conduite en prière et autres,,, voir alccolique ou pervers,,, n'est pas forcément un critère de sélection pour gouverner,,, gérer ou trouver des solutions pour la nation,,,
On a déjà vu des gouverneurs dans le pays de cheik, des gouverneurs qui buvaient du vin,,, à la tête d'état purement Islamique