1. Il se peut que lors de la lecture des versets, le malade soit pris de vertiges, de convulsions ou qu’il ait des étouffements sans pour autant que le djinn ne se manifeste. Si tel est le cas, renouvelle 3 fois la lecture mais si malgré tout aucun changement n’a lieu alors donne au malade les présentes recommandations :
a. Assiduité aux prières en commun à la mosquée.
b. Ne pas écouter de musique, de chants ou regarder la télévision
c. Faire ses ablutions et lire le verset du Trône (Sourate 2 verset 255) avant de dormir
d. Oter toute image d’être animé de la maison du malade.
e. Dire Bismillah avant tout acte
f. Multiplier la parole « La ilaha il Allah » ( Il n’y a de Dieu qu’Allah ) durant la journée.
g. Lire ou écouter les sourates Les rangées (37), La fumée (44) et Les djinns (72) avant de dormir.
h. Lire les sourates Ya Sin (36), Le Miséricordieux (55) et Les voies d’ascension (70) au lever.
i. Ne pas dormir seul.
j. Faire les invocations du matin et du soir.
k. S’il s’agit d’une femme, elle doit porter le voile et ne pas sortir de la maison parfumée ou maquillée.
l. Enregistrer les sourates suivantes sur des cassettes qu’il devra écouter 4 à 6 fois par jour :
La Fatiha (1), La Vache (2), La famille d’Imran (3), Les bestiaux (6), Le butin (8), Hud (11), Al Hijr (15), La caverne (18), La prosternation (32), Les coalisés (33), Ya Sin (36), Les rangées (37), Les versets détaillés (41), La Fumée (44), La victoire éclatante (48), Les appartements (49), Qaf (50), Qui éparpillent (51), Le Tout Miséricordieux (55), L’exode (59), Le rang (61), Le vendredi (62), Les hypocrites (63), La royauté (67), Les voies d’ascension (70), Les djinns (72), L’obscurcissement (81), Les constellations (85), L’astre nocturne (86), Le Très Haut (87), L’enveloppante (88), L’aube (89), La cité (90), La secousse (99), Le fracas (101), Les calomniateurs (104), Les infidèles (109), Les fibres (111), Le monothéisme pur (112), L’aube naissante (113), Les gens (114).
m. Après un mois, tu lui lis à nouveau la série des versets pré-cités. Il se peut que le djinn soit parti ou qu’il soit encore présent. Dans le premier cas, tu confirmeras son départ effectif par la disparition des symptômes du malade. Dans l’autre cas, le djinn a de toute façon été affaibli. Lorsque tu lui liras la série de versets, il peut se manifester faute de quoi il faudra renouveler les recommandations durant un autre mois complet.
2. Si le djinn se manifeste mais qu’il refuse de sortir, tu lui liras les versets qui éprouvent beaucoup les djinns. Tu devras si nécessaire le frapper. Si les coups n’apportent pas de résultats, demande alors au malade de renouveler les recommandations durant un nouveau mois complet.
3. Il se peut que le djinn se manifeste et t’insulte alors ne te mets pas en colère.
4. La manière de dénouer les sorcelleries n’étant pas le but de cet ouvrage, renseigne-toi auprès de ceux qui sont compétents en la matière. Ceci dit certains indices, durant la lecture, t’aideront à deviner qu’il s’agit d’une sorcellerie:
- Le malade se met à pleurer alors qu’il est sain d’esprit.
Lorsque tu lui demandes pourquoi il pleure, il te répond que c’est malgré lui.
- Le malade vomit un caillot de couleur jaune ou noire. Il s’agit d’une sorcellerie bue ou mangée.
- Le malade ressent des brûlures au niveau du ventre.
5. Le djinn peut se manifester, crier et faire bouger violemment le corps du malade, n’aie pas peur mais "frappe le" et lis lui le verset suivant : « La ruse du diable est, certes, faible » (Sourate 4 - Verset 76). Il se calmera avec l’aide de Dieu.
6. Si le djinn te dit : « Tu es un homme pieux, je vais sortir du fait de ma considération pour toi » réponds lui : « Je suis un serviteur faible, sors par obéissance à Allah et à Son Prophète». Il faut faire attention à ne pas se faire piéger et tomber dans l’orgueil.
7. Il se peut que le djinn se montre résistant, alors met de l’eau dans une écuelle et lis par dessus les versets pré-cités ainsi que les sourates Ya Sin (36), Les Rangées (37), La fumée (44). Donne cette eau, imprégnée des versets du Coran, à boire au malade.
La preuve qui nous permet de justifier une telle pratique est le hadith rapporté par Ahmadselon lequel le Prophète
nous recommande, avant de se coucher, de joindre nos deux mains, d’y souffler comme si nous simulions un "crachat" sans jet de salive, de lire les sourates 112, 113 et 114 et enfin de se frotter tout le corps en commençant par la tête et le visage. Celui qui fait cela trois fois avant de se coucher se verra envoyer un gardien et aucun diable ne l’approchera jusqu’à ce qu’il se réveille. On peut tirer de ce hadith que l’air qui sort de la bouche est imprégné de Coran et a donc un effet bénéfique. Dans notre cas, l’eau imprégnée des versets coraniques attaque le djinn à l’intérieur et lui fait beaucoup de mal. De plus, l’Imam Ibn Taymiya et le Cheikh Ibn Baz
, ayant été consultés à ce sujet, ont répondu qu’il n’y avait pas de mal à boire ou se laver avec de l’eau sur laquelle les versets du Coran ont été lus et ce en vue de la guérison.
8. On peut même prendre plusieurs bouteilles d’eau d’1,5 litres, ouvrir les bouchons, lire la série de versets pré-cités dessus puis demander au malade de se laver avec une bouteille chaque jour. Ne chauffez pas cette eau directement sur le feu mais au bain marie ou bien faites couler de l’eau chaude dans l’évier et plongez-y la bouteille jusqu’à ce qu’elle soit à une bonne température. Vous pouvez encore poser la bouteille sur votre radiateur. Il fautrenouveler cette opération jusqu’à la guérison ou au moins jusque l’on sente une amélioration générale de l’état de santé du malade. Il faut par contre faire attention à récupérer l’eau du lavage et la jeter dehors dans un endroit dépourvu d’impuretés (dans l’herbe). L’eau contenant les versets ne doit surtout pas s’écouler dans la baignoire car elle risque de brûler gratuitement les djinns qui vivent dans les conduites d’eau. L’idéal serait d’effectuer ce lavage dans une grande bassine afin de récupérer l’eau plus facilement.
9. Si le malade se plaint de douleurs persistantes, tu peux lui donner de l’huile de graine noire (habba sawda ou nigelle – c’est l’huile de la graine que l’on met sur le pain) ou d’olive sur laquelle tu as lu les versets du Coran afin qu’il se masse le corps avec chaque soir avant d’aller se coucher. ‘Aicha, la femme du Messager d'Allah, rapporte que le Prophète
a dit : « La graine noire (habba sawda) guérit de tout mal sauf la mort ». L’Imam At-Tirmidhi
rapporte le hadith du Prophète
suivant : « Employez l’huile d’olive en condiment et en onction car c’est le produit recueilli d’un arbre béni » et Allah dit : « un arbre (l’olivier) qui pousse au Mont Sinaï, en produisant l’huile servant à oindre et où les mangeurs trempent leur pain » (Sourate 23 Verset 20)
10. Pour chasser les djinns de la maison du malade, lis cette série de versets sur une quantité d’eau puis asperge tous les coins et recoins de la maison (murs, plafonds, placards…) sauf les toilettes. Dis « Bismillah » lorsque tu asperges. Mais, il faut faire prendre conscience au malade et à sa famille que par nature, les diables aiment les lieux où l’on n’invoque Allahque très peu et où la musique, les chants ainsi que tout ce qu’Allah
a interdit sont de mise. Que Dieu nous préserve d’être habitant d’une telle demeure. Nous verrons, Incha Allah, dans le prochain chapitre les règles de l’habitat.
11. Tu peux parfois croire que le djinn est sorti alors qu’il se trouve encore à l’intérieur du malade. Pour t’en rendre compte, pose ta main sur les genoux et sur la tête du malade. Si tu sens de légers tressaillements anormaux c’est qu’il est encore présent.
12. Si le djinn te fait savoir qu’il veut sortir mais qu’il n’y arrive pas (généralement parce qu’il est jeune) et qu’il voudrait de l’aide alors récite la sourate Ya Sin (36) et l’appel à la prière dans l’oreille du malade.
13. La récitation des versets doit se faire à voix haute avec le plus de concentration possible afin de ressentir les versets. Il faut que le coeur s’imprègne de la crainte de Dieu afin que la lecture soit optimale du point de vue de l’efficacité.
14. Si, par la Grâce d’Allah, le djinn est sorti alors demande au malade et aux personnes présentes de se prosterner devant Dieu par reconnaissance pour ce bienfait. Prosterne toi aussi et remercie Allah de t’avoir aidé à chasser le djinn. Ne dis jamais : « J’ai chassé le djinn » mais dis : « C’est Allah qui l’a chassé ». Je te mets en garde contre la vanité car c’est une porte ouverte aux diables et un éloignement de Ton Seigneur.
Certains soignants commettent des erreurs et s’éloignent de ce fait peu à peu de la voie de la vérité quant à la façon dont il faut traiter cette maladie. Nous pouvons citer les erreurs suivantes :
a. Exagération des coups au point de fracturer les membres du malade
Si l’administration de coups est parfois nécessaire, il faut prendre certaines précautions :
• s’assurer de la présence effective du djinn dans le corps
• frapper préférentiellement la plante des pieds et surtout éviter les zones sensibles telles que le visage, le thorax…
• vérifier que le malade ne présente aucune blessure sur le corps ou n’a pas subi une opération chirurgicale (fragilité de la zone suturée)
• s’il s’agit d’une femme, assurez-vous qu’elle n’est pas enceinte
• rappeler vous fréquemment la parole du Prophète: « Celui qui soigne alors qu’il n’a aucune connaissance de la médecine est garant (des conséquences) » (rapporté par Abu Daoud et Ibn Maja)
Par ailleurs, l’expérience nous montre que les coups peuvent parfois être remplacés par de légères pressions répétées et non permanentes sur certains points sensibles du corps du malade. Ces pressions ajoutées à la lecture accentuent la souffrance du djinn.
Voici les differents points :
- les sourcils
- le milieu de la tête
- les tempes
- point situé entre les sourcils et le nez
- derrière les oreilles
- les articulations du genou, de la cheville
- point entre le pouce et l’index
- l’aine gauche et droite
- le bas de la cage thoracique
Rappelons tout de même que si le malade est une femme, alors ces pressions doivent être effectuées par son mahram normalement présent avec le soignant.
b. Certains soignants utilisent les chocs électriques (110/220 V) et se mettent alors à brûler le malade en pensant qu’ainsi le djinn sortira du corps du souffrant. Cette pratique est nulle et interdite selon la parole du Prophète: « Il n’appartient qu’au Maître du feu de tourmenter par le feu » (rapporté par Abu Daoud)
Il est bien évident qu’une telle pratique est nuisible pour le soignant et le malade puisque leurs coeurs peuvent s’y accrocher et leur certitude de l’effet bénéfique des versets du Coran risque de s’évaporer. Cette pratique n’a aucun fondement dans la sunna et est à rejetée du fait des risques qu’elle comporte.
c.La compression des artères et l’étranglement.
Les carotides interne et externe conduisent le sang du coeur à la tête. La veine jugulaire est une grosse veine du cou. Certains soignants, pensant ainsi causer du tort au djinn, compressent fortement les artères et la veine jugulaire au point de bloquer le passage du sang au cerveau. Le cerveau n’étant plus irrigué, la mort du malade devient alors inévitable. D’autres étranglent le malade et bloquent alors sa respiration, on devine alors les conséquences de telles pratiques.
d. Prétention sans fondement selon laquelle à chaque maladie correspond un verset du Coran qui lui convient.
e. L’utilisation des plantes sans connaissance des effets de ces plantes sur le malade. Cela s’appelle une médication sans science et implique une réparation si elle a causé la mort du patient. En effet, le Prophètea dit : « Celui qui soigne alors qu’il n’a aucune connaissance de la médecine est garant (des conséquences) ». (rapporté par Abu Daoud, Ibn Maja et Nassa’i)
f. Le fait que le soignant prétende connaître l’invisible en disant au malade : « tu es touché par telle ou telle chose »alors qu’il n’en a aucune connaissance.
g. Le fait de demander au malade de lire une trop grande quantité de Coran dans la journée au point où passés quelques jours, il ne lit plus rien du fait de la perte de motivation et de l’épuisement.
h. Innovations blâmables consistant en des pratiques non rapportées du Prophètetelle que le fait de demander au malade de lire 70 fois le verset du Trône sous le clair de lune. C’est ce que l’on appelle communément la « roqia bid’iya ». Ceci est interdit car le Prophète
a dit : « Tout acte non conforme à nos enseignements est à rejeter » (rapporté par Muslim)
i. La fausse croyance que certains encens à brûler sont réprouvés par les djinns et les font fuir tel que le safran ou encore que d’autres encens doivent être utilisés lorsque l’on a quitté la maison durant un long laps de temps ou bien encore que d’autres encens annulent la sorcellerie et le mauvais œil. Au contraire, ceci est plutôt une pratique des devins et des sorciers.
j. Certains soignants lisent des versets du Coran sur une quantité de sel qu’il demande de disperser dans la maison en prétendant que cela chasse les djinns.
k. Le fait de pratiquer la roqia à une femme sans la présence d’un mahram. (personne avec qui elle ne peut se marier : père, frère, oncle ...)
1. La méthode de conciliation
Le soignant cherche à se concilier le djinn. Il accepte toutes les demandes du djinn. Le djinn peut lui demander de sacrifier un animal en son nom, de porter de l’or, de boire de l’alcool, de fumer ou toute chose interdite par la religion. Cette méthode est interdite pour les raisons suivantes :
- le soutien de l’oppresseur contre l’opprimé
- l’obéissance au djinn et la désobéissance à Allah
- lorsque le djinn voit que ses requêtes sont acceptées, il devient plus mécréant et plus oppresseur. Dans la majorité des cas, il ne respecte pas ses engagements et revient souvent opprimer sa victime plusieurs fois de suite.
2. La méthode de demande de secours
Cette méthode est exclusivement utilisée par les sorciers qui font appel au djinn avec lequel ils travaillent afin qu’il fasse sortir celui qui se trouve dans le corps du malade. Nous avions discuté précédemment de tout ce que cette méthode renferme comme incroyance et association.
3. La méthode de la division
Le sorcier se renseigne sur l’origine du djinn et en informe le djinn avec lequel il travaille. Ensuite, son djinn se charge de créé la division entre le djinn qui se trouve dans le corps du malade et un autre d’une tribu qui lui est opposée. Le djinn pris de peur sortira alors. Cette méthode est elle aussi entachée de polythéisme.
4. La méthode d’emprisonnement du djinn
Le sorcier s’approche des chefs de la tribu du djinn par toutes sortes d’actes de mécréance et d’association puis il leur demande d’enfermer le djinn. Les djinns acceptent alors sa demande et emprisonnent le djinn.
5. La méthode de châtiment du djinn et de son meurtre
Cette méthode utilise les mêmes principes que la précédente sauf que l’association y est plus importante encore.
6. La méthode qui consiste à brûler le djinn
Cette méthode utilise les mêmes principes que les deux précédentes sauf que l’association y est beaucoup plus importante encore.
Chers frères, chères soeurs, je vous déconseille vivement d’aller consulter des gens qui pratiquent de telles méthodes. Ne vous leurrez pas ! Un grand nombre de personnes n’ont tiré de tels traitements qu’une sensation de bien-être passagère. Imaginez seulement que le djinn emprisonné soit un jour libéré ? Comment se vengerait-il ? Demandez-vous aussi comment réagirait un djinn dont l’un de ses membres a été brûlé ? Comme vous pouvez le voir, ces méthodes n’attirent qu’affliction et déception. Elles dilapident les bourses et les forces des malades et enrichissent les charlatans. Que Dieu nous aide !
1. Invoque et souviens-toi souvent d’Allah tel que le faisait Notre Prophète Muhammad.
2. Lis et écoute beaucoup le Coran en essayant de te concentrer sur la lecture afin que ton coeur soit imprégné de la crainte divine. La lecture sera ainsi plus efficace contre ton mal.
3. Prononce le Nom d’Allah (Bismillah) dans toutes circonstances, en particulier :
- Si tu trouves de l’eau chaude sur le sol
- Si tu entre dans un lieu sombre
- Si tu as peur
- Lorsque tu ouvres une porte
- Si tu jettes quelque chose de lourd sur le sol
4. Ne fais pas de mal aux chiens, aux chats et aux animaux en général.
5. Ne dors pas seul, si tu y es contraint alors n’oublie pas de faire les ablutions et d’invoquer Dieu avant de te coucher.
6. N’urine pas n’importe où comme sur des terriers, des repaires.
7. Ne te promène pas seul dans des endroits déserts.
8. Jeûne beaucoup car l’invocation du jeûneur est acceptée.
9. Repentis-toi souvent et remercie Allahpour les bienfaits qu’Il t’a accordé.
10. Fais la prière (durant le dernier tiers de la nuit de préférence) et demande à Allah la guérison.
11. Prie beaucoup le dernier tiers de la nuit
12. Préfère la compagnie utile à la solitude.
13. Si tu vis seul, je ne te conseille pas de quitter ta maison. Amène plutôt du monde passer des nuits chez toi jusqu’à ce qu’Allah ait raffermi ton coeur et atténué ta maladie sinon tu risques de craindre la solitude même après ta guérison.
14. Garde tes habitudes de vie. Que ta maladie ne te fasse pas détester la vie au point de ne plus rien vouloir faire !
15. Ne prends pas de comprimés tranquillisants ou des antidépresseurs durant le traitement. Ceci risque d’aggraver ton état de santé.
16. Veille à ton état de santé physique. Que ta maladie ne t’empêche pas de te restaurer. Tu ne ferais qu’aggraver ton mal !
17. Par nature, l’homme n’accepte pas la présence d’un étranger dans sa maison alors comment pourrait-il accepter qu’un intrus s’installe dans son corps même ? C’est en fait la particularité de cette maladie. Ceci joue énormément sur le moral du malade. Sache que le djinn tire profit de cela pour t’affaiblir alors ne te laisse pas abattre !
18. Ne désespère pas car « ne désespèrent de la bienveillance de Dieu que les mécréants »(Sourate 12 Verset 87). Si tu perds tout espoir de guérison, tu détestera les gens, la vie et aucun traitement ne te sera bénéfique tant que tu n’auras pas retrouvé l’espoir. Le désespoir est un venin qui ronge l’âme humaine.
19. Si Allah t’a gratifié de la guérison alors prosterne-toi et remercie Le. Je te mets en garde contre la vanité car Allah n’aime pas le présomptueux.
Nous avons tenté jusqu’ici de montrer qu’il faut considérer cette affection comme toute autre maladie. Elle possède elle aussi des remèdes conformes au Coran et à la Sunna que nous avons essayé de décrire. Toute autre mode de guérison est à rejeter. Celui qui se soumet volontairement au traitement des devins et des sorciers commet certes un péché, ruine sa santé et sa fortune, s’éloigne de Son Créateur et s’attire les nuisances des djinns.
Chers frères, chères soeurs, sachez qu’Allahn’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité.Affrontez l’épreuve et placez votre confiance en Allah
. Sachez aussi que toute affliction dans ce bas-monde n’est ni permanente ni éternelle alors que le châtiment de l’au-delà dure éternellement !
Le dernier chapitre de cette présente étude décrit un ensemble de moyens de protection contre les djinns et les diables. En fait, la protection ne se trouve qu’en Allah! Mais, il faut alors trouver les moyens de s’approcher de notre Seigneur pour acquérir de ce fait Sa Protection. Existe-t-il de meilleur soutien qu’Allah ?