Page 12 sur 63 PremièrePremière ... 210111213142262 ... DernièreDernière
Affichage des résultats 111 à 120 sur 629
  1. #111
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    01 Février 2015
    Les convictions voyagent très mal,
    en général !
    Par Hakim Laâlam
    Email : [email protected]
    Handball. Il s’appelle comment déjà, le coach du Qatar ? Je
    crois que c’est un certain Card.
    Master Card !
    Ah ! La délégation qui doit se rendre à Alger ! J’ai lu comme vous cette information. Une délégation de notables et de personnalités d’In-Salah doit se rendre très prochainement dans la capitale pour y discuter avec de «hauts responsables» de gaz de schiste. J’écris «ah ! La délégation» parce que ça me rappelle des choses, cette histoire de notables conviés à palabrer au Palais ou dans l’une de ses succursales discrètes. Combien de «délégations» bien faites, bourrées de gens honnêtes, probes et propres ont perdu leur âme durant ce voyage, à l’issue de ce
    pèlerinage ? Beaucoup ! Des tonnes ! Combien de quidams bien intentionnés, déterminés à ne rien lâcher, chevillés à leurs convictions honorables sont revenus transformés de ce périple algérois ? Je ne saurais vous dire, tant il y en a eu. Processus étrange et jamais vraiment ni sérieusement étudié qui voit un bonhomme ou une bonne femme, militant d’une cause prendre un bus ou un avion spécial pour Alger et en revenir méconnaissable. Méconnaissable pour sa famille. Méconnaissable pour ses amis. Mais accueilli à bras ouverts par son banquier soudain redevenu prévenant avec lui. On ne sait pas si c’est durant le trajet aller que la métamorphose touche la délégation. A moins que ce ne soit une fois sur place, dans le Palais. Je n’accorde que peu de crédit à la théorie qui voudrait faire accroire que le changement, c’est pendant le trajet retour. De témoignages de chauffeurs d’autobus et de pilotes d’avion, je tiens que lorsqu’ils réembarquent pour revenir au pays profond, les membres de la délégation ont déjà tous ou presque ces mêmes yeux. Des yeux étranges. Pas comme d’habitude. Des yeux comme hagards. Des yeux qui regardent un point fixe, perdu dans des limbes à l’incandescence terrible. J’ai même obtenu cet aveu incroyable d’un conducteur d’autocar qui jure que plusieurs membres d’une délégation qu’il transportait sur le chemin retour avaient les lèvres qui bougeaient intensément. Il m’a assuré sur son petit dernier que de ces lèvres et de ces bouches sortaient des chiffres, des additions, des multiplications, rarement des soustractions. Va savoir ! Une chose est sûre, cependant, et là, je n’ai besoin ni de chauffeurs de bus ni de pilotes d’avion, ni de directeurs d’agences bancaires locales pour me le confirmer : les délégations qui se rendent à Alger pour y parler avec les gens du Palais se brûlent les yeux. Pour la plupart. Les autres, les rares rescapés s’en sortent. En les fermant, leurs yeux. Pour toujours. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 2340
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  2. # ADS
    Ich'har Circuit publicitaire
    Date d'inscription
    Toujours
    Messages
    Plusieurs
     
  3. #112
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    02 Février 2015
    Chéri, t’en es ou pas ?

    Par Hakim Laâlam
    Email : [email protected]
    Il est terrible de constater qu’à un peuple qui a besoin
    qu’on panse ses plaies, Abdekka n’a d’autre chose à
    offrir qu’un nouveau …

    … Découpage !

    Et dire que nous en sommes, nous pauvres quidams, à croire que le must, c’est de se voir pris dans le gouvernement, appelé pour faire partie de l’exécutif. Quelles buses retardataires nous faisons, quand même ! Devant nos mines déconfites de déphasage et d’obsolescence, des voix autorisées nous ont alors appris que le must des musts en ce moment, le nirvana de chez nirvana, le Saint Graal, ce n’est plus d’entrer dans le gouvernement, mais bien plutôt de se voir désigné à siéger dans le désormais mythique «Conseil de gouvernement restreint». Les gens postés devant leurs téléphones n’attendent plus qu’on leur confirme qu’ils sont maintenus à leurs postes de ministres ou qu’ils sont invités à rejoindre l’exécutif. Ça, c’était avant. Maintenant, la seule question qu’ils ont tous en bouche est celle-là : serai-je dans le comité restreint ? Restreint ! Restreint ! Restreint ! Ils ne jurent plus que par ce qualificatif. Les femmes de ministres et les hommes de ministresses en passent d’ailleurs des nuits blanches. Que raconter demain chez le coiffeur ou autour d’une belote ? Que le compagnon ou la compagne n’en est pas, ou n’en sera pas, de ce conseil restreint ? La honte ! La déchéance. A coup sûr lorsque vous n’êtes qu’un vulgaire ministre jamais invité à participer au comité restreint, votre cote baisse, votre salon est de plus en plus boudé et vous vous retrouvez à jouer au scrabble tout seul, parce qu’incapable de vous glisser dans le cercle restreint. D’ailleurs, c’est déjà visible lors des Conseils de gouvernement dits «normaux». On sent bien que la salle est scindée en deux. Qu’il y a ceux qui en sont. Et ceux, zawaliya, qui n’en sont pas. J’ai surpris à deux ou trois reprises des ministres du conseil restreint se sourire entre eux, se faire des œillades. Plus saisissant encore, c’est lorsque le Président lâche cette phrase assassine : «S’agissant des autres questions sensibles, nous en parlerons ensuite, en comité restreint.» Et là, tu vois tous les autres, les ministres pas concernés devenir livides, leur bouche s’arquer en coin d’un mauvais rictus où se mélangent envie et jalousie bileuse. Comment veux-tu ensuite que les exclus du Club des Restreints puissent travailler, se mobiliser dans leurs ministères ? Impossible ! Ils ont une réaction somme toute humaine, et que je comprends parfaitement. En termes de rendement, ils se vengent en se mettant en mode «restreint». Certains poussent même leur vengeance jusqu’à fumer en douce du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 1666
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  4. #113
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    03 Février 2015

    Prions pour que Frère Abderezak
    retrouve le sommeil !


    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Ali Haddad réclame que «soit levé le verrou du foncier».
    Le verrou va être levé. Le foncier va être levé. Le soleil
    va être levé. La lune va être levée. Toi et moi allons être levés…
    … Tout va être levé, si Allilou l’exige !
    Je n’ai pas très bien compris ! Abderezak Mokri du MSP et de la Coordination de l’opposition, il y va ou pas, au Palais ? Il va dialoguer dans la maison Blanche ou non ? On me dit que c’est un peu plus compliqué que ça. Que ce n’est jamais blanc ou noir avec les islamistes. ça peut aussi être poivre et sel. Comme leurs barbes. Moi, je veux bien, n’ayant rien contre les barbes en tant que telles, mais plutôt contre l’usage offensif qu’on en fait. Me reste tout de même ce problème sur les bras : Mokri, il a finalement décidé de dialoguer avec le châtelain hier encore «indialoguable » ou pas ? Il paraît que le patron du MSP s’est réveillé une nuit, en proie à une forte insomnie, et qu’il est sorti prendre l’air un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Ces pas lui auraient fait prendre le chemin d’El-Mouradia. Pourquoi ce chemin-là précisément ? Je ne suis pas dans le secret des pas de Mokri. Je sais juste que c’est un quartier où il avait pourtant juré ne jamais mettre les pieds, sauf pour y occuper le fauteuil non roulant. Jusqu’à cette virée. En fait, une semi-virée. Oui ! Parce que les pas de Mokri sont revenus en arrière. Sa barbe aussi ! Clairement, Mokri a rebroussé chemin à … rebrousse-poils ! Question : que s’est-il réellement passé entre le moment où Mokri a été victime d’une insomnie, qu’il est sorti prendre l’air en direction du Palais et qu’il se soit décidé, ensuite, à rejoindre précipitamment-tout-à-coup son lit naturel et structurel, situé – cela dit en passant –quelques mètres seulement en contrebas du Palais ? Aurait-il soudain retrouvé le sommeil ? Ce qui serait une bonne nouvelle pour l’individu lui-même. Une moins bonne pour la coordination qu’il a voulu entraîner dans sa randonnée vers le Palais. Aurait-il fait en chemin une mauvaise rencontre qui l’aurait dissuadé de poursuivre dans cette voie ? Ou une bonne rencontre, le tout dépendant bien sûr de quel point de vue on se place, à droite ou à gauche de Haddad ? Il reste que désormais, la Coordination a décidé d’une tournante en son sein. Une brigade avec des relèves. Des gardes. Pour veiller fermement sur le sommeil de Mokri. Des fois qu’il se remettrait à marcher tout seul vers le Palais. Alors qu’il est tellement plus sain de juste fumer du thé chez soi afin de rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 1989

    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  5. #114
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    04 Février 2015



    Allez ! Sortez, qu’on puisse aérer !

    Par Hakim Laâlam
    Email : [email protected]
    L’APN se met à tamazight. Chouette ! Ça va nous
    changer de les entendre …
    … voter OUI en tamazight !


    Ils en sont encore à démentir un prochain remaniement ministériel. C’est ce que vient d’ailleurs de faire le Premier ministre. Quelqu’un, quelqu’un d’écouté, peut-il aller leur dire qu’en contrebas du Palais, on s’en fout, mais alors, on s’en contrefiche qu’il y ait remaniement ministériel, qu’il n’y ait pas remaniement ministériel, que le remaniement, s’il y a remaniement, sera léger, cosmétique ou massif ? Il est vraiment urgent qu’une bonne âme qui a l’oreille du Palais se dévoue, se sacrifie pour aller accomplir cette tâche de salubrité publique. Pas de termes haineux. Pas de violence. Même pas de dédain. Non ! On demanderait à ce messager de parler doucement dans l’oreille qu’il faut, et de l’informer paisiblement, sereinement, de l’inutilité de nous gaver avec ce suspense à deux balles sur le remaniement «ya/ya-pas !». D’ailleurs, dans la foulée de sa noble mission, ce valeureux messager, ou cette valeureuse messagère — parité oblige — pourrait aussi informer les gens du Palais de la supra-inutilité de doter le sud du pays de 11 nouvelles wilayas déléguées. Avec celles déjà existantes, on a vu la somme de problèmes vécus par la population. Si t’en rajoutes 11 autres, c’est la somme des problèmes multipliée par 11. Elémentaire, vu le rapport historiquement calamiteux entre l’administration et l’administré ! Voilà en gros la teneur du message dont serait chargée cette personne si elle accepte la mission. Elle ne l’accepterait pas que je comprendrais tout de même un peu. Si c’est une personne douée d’un Smig de jugeote, si c’est une personne équilibrée et mâture, alors elle ne sera jamais partante pour une mission impossible. Pourquoi s’embêter à aller toquer à la porte d’un Palais autiste ? Un Palais qui sait bien qu’il perd son temps, ou plutôt le temps du peuple et celui de la République à faire des misères aux mouches, à faire mumuse avec une boîte à outils achetée en magasin de jouets. En vérité, et face à l’indigence crasse des «solutions» du régime, remaniement ministériel, 3426e rappel d’Ouyahia, 7890e remise en selle de Belkhadem à la tête folle du FLN, injection de 11 nouvelles wilayas déléguées dans le sous-sol déjà fortement secoué du Sud, la seule mission utile à confier à un sage, ça serait d’aller au Palais, d’en ouvrir les portes grand, de montrer le chemin de la sortie vers l’oubli aux gens restés trop longtemps à l’intérieur et visiblement endommagés par cet enfermement et de laisser les pièces s’aérer. Ouais ! Aérer ! C’est le mot ! Ce pays a besoin de s’aérer du mauvais air qui l’empeste et le rend malade. Aérons ! Aérons ! Aérons ! Mais fumons tout de même du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue.
    H. L.


    Nombre de lecture : 2348




    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  6. #115
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    05 Février 2015

    L’école qui prépare à la mort dès l’enfance !

    Par Hakim Laâlam
    Email : [email protected]
    Justice. Ghoul pourrait être entendu. Pour une fois, je
    souhaite vraiment que monsieur soit …
    … entendu !
    Juste une question aux gardiens du temple : l’ONU qui vient de nous adresser une sévère mise au point sur la piètre qualité de notre école et de l’enseignement qui y est dispensé, c’est encore un coup fourré de la main de l’étranger ? En l’occurrence, des étrangers, avec un S puisque l’ONU, c’est toute une flopée de pays. Je demande ça gentiment, parce que si vous me dites que c’est la mimine de l’étranger, le dossier est classé, et on passe à autre chose : le foot, le hand, les regards d’égouts qui débordent sans autorisation de l’APC ou encore l’inconscience des chats de gouttière qui poussent l’outrecuidance jusqu’à ne pas se présenter au recensement des fourrières municipales. Par contre, si les gardiens du temple admettent que la main de l’étranger n’a rien à voir dans cette affaire, alors on peut discuter un brin sérieusement. Et revenir par exemple à cette sentence prononcée par la ministre des écoles : «Les programmes doivent être revus en profondeur.» Une phrase passée presque inaperçue, ou du moins vite entendue, encore plus vite oubliée. Ma fille, élève au CEM, révise juste à côté. Education islamique. Et là, en l’écoutant ânonner des énormités sur les procédures légales et conformes à la Charia pour se purifier, pour s’élever dans les meilleures conditions vers Dieu, je manque m’étrangler. Mais qu’est-ce que tu viens angoisser ma fille avec l’élévation propre vers Dieu et donc la mort. A une gamine de 11 ans qui rêve de vie et de plénitude sur terre, d’abord ? Je serais à la place de l’ONU, et je lirais de tels programmes, ce n’est pas une simple mise en garde que j’enverrais à l’Algérie. C’est un ultimatum pour un retour immédiat sur terre. C’est les warnings allumés plein tubes pour attirer l’attention sur ce «jardinage» massif en faveur des prochaines moissons islamistes et terroristes. Mon enfant, je l’envoie à l’apprentissage de la vie, pas à celui du k’fen, de la purification de son corps des pensées sataniques et autres joyeusetés que l’éducation nationale algérienne, en son état actuel, exige d’elle qu’elle apprenne par cœur et qu’elle recrache ensuite, sous peine de voir sa moyenne dégringoler, fût-elle bonne dans les matières scientifiques. A 80 ans, si Dieu prête longue vie à ma fille, et si elle le souhaite souverainement — car elle a aussi le droit de ne pas le souhaiter — elle pourra s’interroger ou pas sur la meilleure manière de s’élever vers Dieu ou vers une quelconque autre divinité qu’elle aura choisie de son plein gré consentant d’adorer. En attendant, pour elle, parce qu’elle est trop jeune pour le faire, je fume du thé et je reste éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 2613
    Dernière modification par zadhand ; 05/02/2015 à 16h53. Motif: Pousse avec eux By Hakim Laâlam
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  7. #116
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    07 Février 2015

    L’enterrement aura lieu en comité restreint !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Le ministre de l’Habitat est formel : «Toutes les bâtisses
    inachevées en août 2016 seront démolies ! » Même la …

    … Grande Mosquée de Boutef’ ?
    La nouvelle est tombée ! Tel un uppercut dans mon foie déjà pas mal ravagé. Telle une massue sur la tête : le pétrole est repassé au-dessus de la barre des 50 dollars. Par-dessus, carrément ! Je l’avoue, j’ai accusé le coup, ne pouvant accuser personne d’autre. Le pétrole au-dessus des 50 dollars, c’est l’acte de décès assuré pour un machin que je commençais à peine à connaître, mais que j’aimais déjà beaucoup. Un truc au départ presque anodin, mais qui très vite m’a marqué, m’a profondément ému par son originalité, sa configuration si unique, son caractère mimi au diable. Le comité ministériel restreint va donc mourir ! Mon Dieu ! J’en suis toute chose de vivre les derniers instants de ce bidule devenu culte en quelques semaines à peine. Dire que je ne les verrai plus entrer dans la salle de réunion avec la même mine d’enterrement. Dire que je ne me délecterai plus de reluquer le gouverneur de la Banque d’Algérie traîner comme une croix lourde son gros cartable et en sortir une pile astronomique de dossiers pleins de mauvaises nouvelles à minimiser. Dire que je ne pourrai plus me pâmer devant Gaïd-Salah tenant à la main un cartable plus petit que celui de Laksaci, faisant mine de l’ouvrir à son tour devant les caméras, puis se ravisant, comprenant tout de même qu’il n’aurait pas été crédible en accomplissant ce geste insensé. Dire que je n’entendrai plus Sellal donner injonction aux présents de réduire le train de vie de l’Etat, alors que tout le monde sait qu’aucun d’entre eux n’a pris le train depuis qu’il est ministre. Dire que le ministre de la Santé risquerait l’infarctus en annonçant la mort dans l’âme des patients que, finalement, la gratuité des soins ne sera pas remise en cause. Pas tant que le baril caracole au-dessus des 50 dollars. Et que dire alors des super-ministres du comité restreint ? Quelle déchéance pour eux qui ont plastronné toutes ces dernières semaines, promenant leur statut spécial au nez et à la barbe de leurs collègues qui n’y siégeaient pas dans ce fameux comité ? Retour à la case départ ! La grande salle de réunion. Conseil de gouvernement et des ministres. Le grand souk, quoi ! Tout le monde est là. Pas de privilégiés. Pas de restreintes. Ce soir, je vais tout de même suivre les infos attentivement. Peut-être une bonne nouvelle. Une rebaisse des cours du brut. Qui sait ? Il n’est pas interdit de rêver, n’est-ce pas ? Tout comme il n’est pas interdit de fumer du thé pour rester éveillés à ce cauchemar qui continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 181
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  8. #117
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    08 Février 2015

    Comment vendre le produit Anouar
    Haddam en 2015 !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    A l’issue de leur tête-à-tête, Abdekka et Béji Caïd
    Essebsi ont pris une décision forte : créer un front
    commun algéro-tunisien pour combattre la …
    CAF !
    C’est l’exercice en vogue en ce moment ! Nous vendre Anouar Haddam comme «repenti», voire même relifté citoyen bon chic bon genre, et souhaitant bénéficier des dispositions de la loi sur la «repentance et la réinsertion» des tangos. Comment faire pour retravailler le package Haddam ? Le reconditionner pour le rendre attractif, comme le ferait vulgairement le service «reconditionnement» de la Fnac ou de Darty. D’abord, toujours commencer par nous rappeler en bio-express que cet homme est un universitaire émérite. Technique jumelle de celle adoptée par Rachad pour vendre son «docteur» suisse, Mourad Dhina. Comment les éradicateurs d’Alger, vassaux des généraux, incultes notoires, peuvent-ils s’attaquer ainsi à des hommes de science brillants ? Cette escroquerie intellectuelle a marché durant la décennie de mystification de l’Occident. Hélas, ça marche beaucoup moins depuis que les «grands esprits» du terrorisme ont eu la géniale idée d’envoyer deux avions contre les tours jumelles de New York et un troisième sur le toit du Pentagone. Allah ghaleb, les cerveaux Verts ! Fallait penser aux dommages collatéraux énormes qu’induisait cet acte héroïque contre l’Amérique. Passons à la seconde étape du reliftage et du reconditionnement du produit Haddam. Sur tous les toits du monde, et depuis quelques jours à peine, sur les toits de l’Algérie et sur ses balcons électroniques aussi, on nous martèle cette assertion ridicule du bonhomme : je n’ai pas de sang sur les mains ! Merde, alors ! C’est un peu court pour un cerveau brillant comme le sien ! Eh oui ! Je te rappelle Einstein que l’apologie du terrorisme a été criminalisée depuis quelque temps déjà. Et applaudir à un attentat, c’est de l’apologie selon la définition la plus scientifique qui soit. Dernière touche de cette grande et généreuse campagne de maquillage du produit Haddam : nous assurer qu’il veut rentrer de son plein gré consentant et plus si affinités. J’ai juste une petite remarque, ou plus exactement une suggestion toute gentille à soumettre le plus poliment possible : si Haddam rentre effectivement en Algérie, et s’il bénéficie, comme semblent le revendiquer ces vendeurs-promoteurs patentés de la loi d’amnistie, alors autant nous demander à nous tous, sans distinction, d’aller pisser sur les tombes des victimes de l’attentat du boulevard Amirouche. Là au moins, les choses seront claires. Faut assumer la vente, mais aussi le service après-vente, bande de camelots ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 2887
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  9. #118
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    09 Février 2015

    A quoi bon gratter les tombes anciennes ?

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Plusieurs ambassadeurs étrangers récemment
    nommés à Alger attendent toujours de remettre
    leurs lettres de créance au président …
    … du FCE !
    Comme une énorme lassitude. Celle de ne même plus signaler les manquements de ce pouvoir face aux départs de nos gloires éternelles. Oui ! La présidence n’a pas daigné piper mot à l’annonce douloureuse du décès d’Assia Djebar. Exercice fatigant, lassant à la longue que de se transformer en borne automatique de signalement de ce genre de manquements. Arkoun, hier. Mammeri. Dib. Comme si, au bout de ce décompte de crypte, nous découvrions que le régime n’a cure de ces plumes, de ces cerveaux ailleurs consacrés. Mais c’est un fait, bon Dieu ! C’est une constante nationale ! Le pouvoir algérien, dans toutes ses infimes variantes, a toujours eu peur du talent et de la liberté des créateurs. On ne peut pas, à moins d’être schizophrène, défendre, dans le même temps, la mémoire de Djebar et celle de Boumediène. C’est métaphysiquement impossible ! Le second par les verrous qu’il a apposés sur ce pays naissant a contraint l’intelligence concurrentielle au départ, à l’exil. Alors, fatigue ! Oui, grosse fatigue de devoir rappeler que telle défunte, tel défunt n’est pas reconnu chez lui, ici, en Algérie. Désolé, mais c’est du domaine public. Ils n’ont pas reconnu. Ils ne reconnaîtront pas aujourd’hui. Et tant qu’ils occuperont la Maison Blanche, tant que leurs fantômes hanteront les voûtes du Palais, ils ne reconnaîtront jamais l’immensité des morts. Que dire alors des vivants ? Un Yasmina Khadra dont on ne veut voir et retenir que le «caractère de cochon». Oubliant que les bibliothèques du monde entier, dans les langues du monde entier donnent une place vénérée à ses romans. Qu’il est lu et enseigné dans le plus lilliputien des villages mexicains. Que dire aussi de cette joie qui aurait dû être nationale à l’annonce de la «performance» de Kamel Daoud au Goncourt et qui s’est transformée en «événement sécuritaire» ? Daoud a été volé, spolié de l’aboutissement d’une vie d’écrivain. Eh oui ! Finaliste du Goncourt, partout ailleurs serait aujourd’hui encore fêté et célébré. Chez lui, ici, en Algérie, on a remplacé cette fête par une fatwa et on lui a barboté son quart d’heure de gloire, pour reprendre Andy Warhol ! C’est cela l’Algérie. Cette capacité énorme à détruire, à salir, à oublier. A enterrer avant la mort. Alors oui, grosse fatigue. Ne comptez pas sur moi, amis lectrices et lecteurs, pour évoquer le décès d’Assia Djebar. Elle a été tuée par les siens, il y a longtemps déjà. Et j’ai une sainte horreur d’aller gratter dans les cimetières. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 2379

    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  10. #119
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Re : Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    10 Février 2015


    Parle Madani, parle !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    En 1962, l’Algérie avait la chance de pouvoir être éclairée
    et guidée par des Assia Djebar, Kateb Yacine, Mostefa
    Lachref, Mohamed Dib ou Mohamed Arkoun. Finalement,
    l’Algérie a préféré la grotte, avec postés à l’entrée, les…
    … Saâdani, Chemsou, Hamadache…
    Wallah que je ne vous comprends pas ! Qu’est-ce qui est le plus condamnable ? Madani Mezrag qui a le courage d’assumer publiquement, sur une chaîne télé saoudienne, les crimes qu’il a commis, le sang qu’il a sur les mains, qui précise avec force qu’il ne s’est jamais repenti mais qu’il a passé un accord avec le pouvoir, ou ce même pouvoir qui l’écoute vomir sa haine sans broncher, en regardant juste le bout de ses mocassins délicatement cirés ? Pourquoi diantre m’en prendrais-je à Mezrag, quand c’est le Palais qui lui règle la note de son université d’été champêtre et en assure même la couverture sécuritaire ? Pas la peine de me renvoyer aujourd’hui Madani Mezrag en punching-ball pratique sur lequel tu voudrais me voir m’épuiser mes petits poings, te délecter du spectacle de la bordée d’injures que je lui balancerais «courageusement» à la figure en le traitant de tous les noms d’oiseaux et accessoirement des petits prénoms de fiente qu’il lâche dans ses interviews. Erreur ! Aujourd’hui, je n’ai aucune envie de cracher sur Mezrag ! C’est plutôt sur le cordon sanitaire, l’airbag institutionnel qui permet à ce monsieur de dire ce qu’il dit en 2015 que j’ai envie, besoin de me délester de mon excès de salivation. Basta des doses d’offuscation que l’on me sert à intervalles quasi réguliers, en doses savamment calculées et encore plus savamment distillées par les laborantins du Palais qui, ensuite, étudient le degré de mes réactions, l’intensité de leur vélocité hargneuse et la force de ma colère pour s’en servir afin de mieux étalonner les prochaines injections. Veines pleines ! Circuit saturé ! Overdose ! Madani Mezrag a redit qu’il avait tué de ses mains des dizaines d’Algériens ? Je ne suis pas juge ! Je ne suis pas le «Cercle Vertueux de l’Auto-Saisine Journalistique». Que ceux dont c’est le métier s’emparent de ces déclarations et en fassent l’usage républicain et légal qui doit en être fait. Pour ma part, Mezrag peut continuer de parler jusqu’à extinction de sa voix. Parle Madani, parle ! Tu parles tellement clair que j’en arrive à distinguer le clignotant au-dessus de ta tête. Si j’écarquille encore un peu les yeux, je suis sûr de distinguer la télécommande. Alors, parle Madani, parle. Je préfère, quant à moi, fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 122
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  11. #120
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    167

    Post Pousse avec eux By Hakim Laâlam

    11 Février 2015
    HSBC, les 440 voleurs algériens
    et le foutage de gueule !

    Par Hakim Laâlam
    Email :
    [email protected]
    Pourquoi Mohammed VI, roi du Maroc, a-t-il choisi la
    banque suisse HSBC ? Parce qu’il avait un petit faible
    pour le…
    … H !
    Demain, nous apprendrions par hasard, par le fait de journalistes… étrangers, à travers des actions engagées par la justice… étrangère ou au détour d’audiences de cours… étrangères les noms, prénoms et pedigrees complets des 440 Algériens ayant planqué du fric chez HSBC, ça nous avancerait à quoi, ici, en Algérie ? A rien, je puis vous l’assurer. Pourquoi attendre comme le scoop du siècle cette liste nominative de nos fortunés domiciliés au black chez HSBC, lorsqu’ici, maintenant, de manière précise et documentée, nous savons tous que des grosses «poêles» du régime, des dirigeants de premier plan disposent de biens immobiliers faramineux en France, pour ne citer que ce pays à l’immobilier prestigieux, des biens mathématiquement impossibles à acquérir avec leur salaire de commis de l’Etat ou de dirigeants de partis politiques, sans que ces informations ne donnent suite à une saisine judiciaire, à des enquêtes ? Pourquoi devrais-je me créer un suspense autour des clients algériens de HSBC lorsqu’ici, il y a quelques semestres à peine de cela, un ancien ministre d’un département hautement sensible, stratégique au diable, a été littéralement exfiltré du pays pour échapper aux enquêteurs ? Cette liste des 440, c’est du pipeau ! Lorsque le régime a besoin de se délester d’un de ses poids devenu trop lourd, il actionne ses organes de délestage. Il l’a fait avec Moumène Khalifa. Hier, grand bienfaiteur de la République, généreux en dons de station de traitement de l’eau, en épongeage des notes des stars et comédiens internationaux invités par le ministère de la Culture, ou encore dans le rôle du plus grand pourvoyeur d’emplois pour les enfants de la haute, dans sa compagnie aérienne et sa banque, il est ensuite devenu l’ennemi public numéro un à abattre, celui par qui tous les maux de l’Algérie sont arrivés. Alors, et seulement alors, lorsque le feu vert a été donné, il a été abattu comme dangereux prédateur. Jamais avant. Même chose pour les Algériens d’ici, et de maintenant. Chacun connaît dans le détail les demeures cossues de Neuilly. Qui les possédait. Qui les a vendues à qui en seconde main. Mais l’heure n’est pas venue. Donc, justice pas bouger. Demain, peut-être elle bouger. Au signal. Donc, moi aussi, pas bouger pour ce menu fretin de la bande des 440 ! Moi, juste fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.
    Nombre de lecture : 2628
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •