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Des pirates ont lanc� une attaque avec un d�bit sup�rieur au t�rabit par second, ce qui constitue un nouveau record historique et met en lumi�re - une fois de plus - la faible s�curit� des objets connect�s.

Habitu� � �tre pris pour cible par des pirates, l�h�bergeur fran�ais OVH a tout de m�me �t� surpris par l�ampleur et l�origine de la derni�re attaque par d�ni de service distribu�e (DDoS) dont il a �t� victime. Celle-ci s�est d�roul�e r�cemment, entre le 18 et le 23 septembre. Selon Octave Klaba, fondateur et directeur technique de la soci�t�, elle avait un d�bit sup�rieur au t�rabit par seconde et provenait d�un botnet constitu� de 145.607 cam�ras connect�s. Ce qui n�est pas banal.


Selon le chercheur en s�curit� Mustafa Al-Bassam, il s�agissait l� de la plus violente attaque DDoS jamais enregistr�e dans l�histoire de l�Internet. Un nouveau record historique, donc.


Malheureusement, cet �v�nement �tait pr�visible. Depuis des ann�es, les chercheurs en s�curit� �pinglent les fabricants d�objets connect�s pour le faible niveau de s�curit� de leurs produits, et tout particuli�rement lescam�ras connect�es. Mais rien n�a vraiment chang� depuis.
De leur c�t�, les pirates ne se sont pas tourn�s les pouces et ils se sont mis � les pirater de plus en plus. En 2014, la soci�t� de s�curit� Proofpoint avait d�j� rep�r�, pour la premi�re fois, un botnet d�objets connect�s, d�di� � l�envoi de spam et de courriers infect�s. En octobre 2015, les chercheurs d�Incapsula avaient, eux, d�couvert les premi�res attaques DDoS provenant d�un botnet de 900 cam�ras connect�es. En juin 2016, la soci�t� Sucuri avait d�tect� un botnet de 25.000 cam�ras connect�es, situ�es pour la plupart en Taiwan, aux Etats-Unis et en Indon�sie.


Sucuri -Cette tendance n�est donc pas vraiment nouvelle, mais elle atteint d�sormais une ampleur in�gal�e, tant au niveau du nombre d�appareils infect�s que de la puissance de feu. Vu la r�activit� des fabricants, ce probl�me n�est pas pr�s d��tre r�gl�. Et quand on regarde la forte croissance de l�Internet des objets, il y a m�me de quoi �tre inquiet. Pour les pirates, tous ces appareils peu s�curis�s constituent en effet un r�servoir sans fin.


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