La Commission européenne est à nouveau passée à l'offensive mercredi contre Google, en accusant le géant informatique américain d'abuser de sa position dominante en imposant des restrictions aux fabricants d'appareils Android et aux opérateurs de réseaux mobiles.
La Commission a adressé à Google une communication des griefs --sorte d'acte d'accusation en jargon bruxellois-- concernant le système d'exploitation et les applications Android, après une enquête ouverte en avril 2015.
Au stade actuel de notre enquête, nous pensons que par son comportement, Google prive les consommateurs d'un choix plus large d'applications et de services mobiles et que l'entreprise freine l'innovation émanant des autres acteurs, en violation des règles de concurrence de l'UE, a expliqué la commissaire chargée de la politique de concurrence, Margrethe Vestager.
A la suite de cette communication de griefs, Google peut désormais bâtir sa défense, pour éviter une éventuelle sanction de la part de Bruxelles: une amende qui peut aller jusqu'à 10% du chiffre d'affaires annuel du groupe, soit 7,4 milliards de dollars (en se basant sur les chiffres de 2015).
C'est le deuxième acte d'accusation en un an que Mme Vestager envoit à Google. En avril 2015, la Commission européenne avait adressé une communication des griefs au géant américain pour abus de position dominante dans la recherche sur internet.
Elle estimait que Google avantage ou a avantagé, dans ses pages de résultat, son propre service de comparaison de prix GoogleShopping et son prédécesseur, Google Product Search, par rapport aux services de comparaison de prix concurrents.
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Google juge "normale" l'enquête de la Commission européenne sur son système d'exploitation Android.
Google juge "normal" que la Commission européenne s'intéresse à son système d'exploitation Android, qui représente plus de 80% de parts du marché mondial des smartphones, a jugé vendredi un responsable du groupe américain.
"On verra où tout cela mènera. Il est normal, vu l'importance qu'a Android dans le panorama européen (...), que la Commission fasse des contrôles", a estimé Carlo d'Asaro Biondo, responsable des relations stratégiques du groupe américain pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique.
La Commission européenne a adressé à Google mercredi une "communication des griefs" -sorte d'acte d'accusation en jargon bruxellois- concernant le système d'exploitation et les applications Android, après une enquête ouverte en avril 2015.
Bruxelles reproche notamment au géant américain d'obliger les fabricants de smartphones à "pré-installer" le navigateur Chrome et Google Search, en contrepartie de l'accès à son magasin d'applications Google Play, dissuadant les consommateurs de télécharger d'autres applications. La Commission déplore aussi qu'il est "impossible pour les moteurs de recherche rivaux de devenir le service de recherche par défaut" sur les smartphones Android.
Google a désormais douze semaines pour répondre, pour éviter une éventuelle sanction de la part de Bruxelles: une amende qui peut aller jusqu'à 10% du chiffre d'affaires annuel du groupe, soit 7,4 milliards de dollars (en se basant sur les chiffres de 2015).
"Le processus prévoit qu'elle (la Commission) entende d'abord les plaignants et qu'ensuite elle mette en place un processus pour qu'on puisse y répondre, on est dans cette phase, on verra où ça ira", a constaté vendredi M. d'Asaro Biondo devant des journalistes.
"Ce que l'on essaie de faire aujourd'hui, c'est d'expliquer ce que nous faisons et quel est notre système. On n'est pas à une phase de sanction, on est à une phase d'analyse", a-t-il assuré.
Le responsable a rappelé qu'Android a permis à de nombreux fabricants de téléphones d'entrer plus facilement sur le marché sans avoir à développer leurs propres systèmes d'exploitation et communautés de développeurs d'application.
"Android est une plateforme qui en Europe voit aujourd'hui 1,2 million de développeurs (travailler sur des applications)", a-t-il noté.
"Le logiciel est gratuit, fourni aux opérateurs de manière totalement libre, ils peuvent d'ailleurs l'utiliser avec nos applicatifs ou sans, ils ont le choix", a-t-il souligné.
"Google Play est un magnifique moyen de distribuer des applicatifs non-Google", a par ailleurs relevé Carlo d'Asaro Biondo.
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