Une étonnante prothèse de cheville, presque aussi souple qu'une vraie
Afin d’améliorer la mobilité des prothèses de membres inférieurs, une équipe de l’université américaine du Michigan travaille sur une cheville-pied bionique d’un nouveau genre. Mêlant tringlerie à câbles et boîtier électronique, elle parvient à s’approcher du mouvement naturel de la cheville humaine. Mo Rastgaar, le professeur de génie mécanique à l’origine de cette innovation, a dévoilé quelques détails à Futura-Sciences.
Pour tester la mobilité de leur prothèse, les chercheurs de l’université du Michigan ont conçu un tapis roulant circulaire qui leur permet de simuler les contraintes qui s’exercent sur une cheville lorsqu’un marcheur doit tourner. © Michigan Technological University
La cheville est un membre complexe dont l’articulation détermine l’aisance de la démarche et permet au pied de s’adapter aux terrains qu’il foule. Si les prothèses de membres inférieurs ont connu des progrès considérables ces derniers temps, jusqu’à pouvoir être contrôlées par la pensée, elles n’offrent pas une grande mobilité au niveau du pied. C’est précisément sur ce problème que se sont penchés des scientifiques du Michigan Technological University.En collaboration avec un professeur de la clinique Mayo (à Rochester, au Minnesota), ils ont développé une prothèse cheville-pied dont la mobilité s’approche de celle d’une articulation naturelle. Une avancée importante qui pourrait contribuer à créer des jambes bioniques qui amélioreraient la mobilité afin d’offrir plus d’autonomie. « Les personnes ayant perdu une jambe et qui portent une prothèse sont plus susceptibles de chuter que les personnes âgées », a expliqué à Futura-Sciences Mo Rastgaar, professeur adjoint de génie mécanique à l’université du Michigan. C’est lui qui a mis au point la prothèse cheville-pied, aidé d’un doctorant et du professeur Kenton Kaufman, directeur du Biomechanics Motion Analysis Laboratory de la clinique Mayo.Un pied actionné comme une marionnette
Le prototype de cheville-pied bionique conçu par une équipe de l’université du Michigan repose sur un système de tringlerie à câbles commandé par des servomoteurs et un boîtier électronique. L’intérêt de cette configuration est que la partie servomoteurs-boîtier peut être dissociée de la prothèse afin de l’alléger et de lui assurer une plus grande mobilité. © Michigan Technological University
« La spécificité de notre prothèse tient dans la cheville. Elle simule le et de mieux répartir le poids. À partir de l’été prochain, l’équipe de l’université du Michigan prévoit de poursuivre ses travaux à la clinique Mayo pour améliorer ce prototype.
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