Re : WiFi dans les trains : un appel d’offres imminent pour la SNCF
Dix huit mois pour lancer un grand plan digital à la SNCF. D'ici la fin 2016, il sera possible de surfer gratuitement sur internet dans les gares et dans les trains, de bénéficier d'une offre 100% mobile (information, réservation, billet électronique...) ou de nouvelles applications sur les smartphones. Si ce plan de 450 millions d'euros va profiter aux particuliers, il devrait aussi servir en interne. Les 80 000 agents devraient être équipés de tablettes numériques pour en terminer avec la paperasse, signifier les opérations de maintenance sur le réseau ou pour effectuer des missions de surveillance. Un gage selon la SNCF d'un gain de temps et d'une meilleure fiabilité.
Internet dans tous les trains via la 4G. L'ensemble du réseau ferroviaire français recevra une connexion à internet d'ici fin 2016, a assuré ce mardi Guillaume Pepy, le patron de la SNCF. La 3G et la 4G seront déployés dans tous les trains du quotidien (9,6 millions d’utilisateurs par jour). Pour les TGV (300 000 utilisateurs par jour), l’entreprise ferroviaire a lancé un appel d’offres auprès des opérateurs pour un signal 4G répercuté en wifi à l’intérieur de la rame. Le choix de l'opérateur devait être connu en juin.
«Nous allons changer de technologie. Jusqu'à présent, nous avions testé une technologie qui alliait wifi et connexion par satellite. Nous allons passer à une technologie qui va allier du wifi dans les rames à la 4G», a expliqué Guillaume Pépy. Sur le réseau français, l’expérimentation menée en 2010 sur la ligne TGV Est a vite tourné court. L’équipement des rames à l'aide d’un service de connexion wifi relié ensuite par satellite à Internet s’est révélé coûteux (350 000 euros par rame) et n’a jamais été rentabilisé. En général, les clients ont refusé de payer pour ce type de service. L’accès au wifi dans les Thalys (gratuit ou payant selon le type de billet) est encore proposé mais avec une qualité médiocre, même si l’entreprise a promis de l’améliorer d’ici à la fin de l’année.
Un audit de la réception dès mars. Pour réaliser ce projet, la SNCF veut travailler «en pleine coopération avec les opérateurs». «La première étape, c'est de faire un vrai diagnostic avec l'Arcep, et un diagnostic technique de la qualité de la réception sur le réseau avec les rames spécialement équipées et une méthodologie qui soit infaillible», a ajouté Guillaume Pepy, soulignant qu'il faudra «traiter les zones d'ombre ou de mauvaise réception.» Selon lui, cet audit va débuter dès le mois de mars. Puis, les résultats seront analysés dès le mois d'avril avec les opérateurs.
L’entreprise ferroviaire a promis aux opérateurs télécoms de faciliter l’accès à ses installations pour mettre en place des antennes-relais le long des lignes TGV... tout en attendant qu’ils mettent la main à la poche pour réaliser l’investissement. Sur ce point, la SNCF va tout de même devoir être persuasive...
Des services sur mobile. La SNCF souhaite aussi simplifier le quotidien des voyageurs en leur offrant de multiples services sur mobile (infos trafic, achat en ligne,...) à l'image de ce qui se fait déjà avec IDTGV. De nouvelles applications pour les smartphones devraient voir le jour grâce à un appel aux développeurs en interne mais aussi en externe. La SNCF va d'ailleurs créer en juin un fonds d’investissement à destination de toutes les sociétés qui participent à sa transformation digitale. Doté de 30 millions d’euros en trois ans, il investira dans 12 à 15 projets
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