Des centaines de robots-footballeurs venus des quatre coins de la planète ont débuté leur Coupe du monde 2013 à Eindhoven, au Pays-Bas.

Plus de 120 équipes se sont affrontées jeudi 27 juin lors des premiers matches de poule sur une dizaine de terrains de football de petite taille dressés dans une grande salle de sport d'Eindhoven.
Les compétiteurs ont été répartis en six catégories. Parmi celles-ci, les robots de forme humanoïde de petite ou grande taille, ou des robots ressemblant à des tabourets renversés équipés de roues multidirectionnelles et surmontés d'une petite tour abritant une caméra, dirigée vers le haut, qui leur permet de voir autour d'eux sur 60 degrés.
TECHNO. "Ce n'est pas que du football, il s'agit de la technologie qu'il y a derrière ces robots", a assuré à l'AFP Dan Padilha, 21 ans, étudiant australien en ingénierie : "nous développons différents choses, comme la capacité à détecter le ballon". "Il s'agit de technologies qui peuvent être transférées vers différentes industries, comme par exemple la communication sans fil entre les robots", a-t-il ajouté.
Rivaliser avec de vrais joueurs d'ici 2050

Le but avoué de la compétition est de parvenir d'ici à 2050 à monter une équipe qui pourra rivaliser avec les champions du monde de football professionnel humains. Les robots devraient alors être de forme et de taille humaine, et capable d'attraper le ballon avec les pieds, la tête ou la poitrine, de faire des passes et de marquer.