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    Post TV Privées en Algérie

    Décès du PDG de la chaîne de télévision privée Numidia Newssamer-riad journaliste-controverséFeu Samer Ryad. New PressLe directeur général de la chaîne de télévision privée Numidia News, Samer Ryad, est décédé aujourd’hui à Alger à l'âge de 39 ans. Cette triste nouvelle a été annoncée par cette chaîne de télévision avant qu’elle ne soit reprise par d’autres médias dans la journée. Selon la chaîne Ennahar TV, la mort de ce journaliste, qui a travaillé dans plusieurs journaux (El-Fadjr et El-Khabar) avant de se lancer dans l’audiovisuel, est «suspecte». Cette chaîne se dit se référer à «des sources bien informées». Sans fournir d’indication ou détail. Pourquoi une chaîne de télévision proche de la DGSN évoque-t-elle une mort suspecte ? A-t-elle eu accès au dossier du défunt journaliste ? Y a-t-il quelque chose d’anormal relevé par le médecin légiste ? De son vrai nom Samir Ouail, le défunt s'était spécialisé dans le journalisme d'investigation avant de se lancer dans l'audiovisuel. Sa chaîne Numidia News s’est distinguée par ses critiques jugées parfois excessives et diffamatoires, mais aussi par son hostilité clairement affichée à l’égard de nombreuses personnalités politiques, d’hommes d’affaires et de journalistes. Parmi les hauts responsables que Numidia News a «vilipendés», l’on peut citer l’actuel ministre de la Communication qui a d’ailleurs annoncé en juillet dernier sa décision de déposer plainte contre cette chaîne. Quelques jours après, cette chaîne de droit suisse a fermé le bureau d’Alger. Samer Ryad dit avoir pris cette décision en tant que PDG de la chaîne de son «propre gré». «La chaîne Numidia News a décidé de suspendre de son propre gré ses activités en Algérie où elle dispose d'un bureau à Alger et de n'assurer que la couverture médiatique des activités de la présidence de la République ainsi que celles du ministère de la Défense nationale», a-t-il précisé à l’agence officielle APS, affirmant que cette décision de suspendre les activités de la chaîne en Algérie a été prise «en signe de protestation contre les propos et l'attitude du ministre de la Communication à l'encontre de la chaîne». Le chargé de la communication du ministre Hamid Grine avait affirmé que «Numidia News fait tout pour nuire au ministre». Pourtant, cette chaîne, créée en 2012, avait mené campagne pour le président Abdelaziz Bouteflika durant l’élection présidentielle du 17 avril dernier.Rafik Meddour
    Dernière modification par zadhand ; 10/08/2016 à 18h54. Motif: Icône
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    Post Télés Privées Nationale

    A la une/Actualité
    25 Mars 2015


    Sources de financement des télés privées
    L’Etat va enquêter

    Les nouvelles chaînes privées algériennes seront soumises à un contrôle sur leurs sources de financement. L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARA), en cours d’installation, va, selon des sources informées, procéder à l’étude des dossiers d’agrément des chaînes de télévision avec pour premier point à examiner «Les moyens de financement», d’après un cahier des charges précis.



    L’ancien journaliste de l’ENTV Miloud Chorfi, président de cette Autorité, est en phase de constitution de son équipe avant de passer à la phase active, six mois après sa nomination. La liste des huit membres restants de cette Autorité, dont quatre nommés par les deux Chambres du Parlement, n’est pas encore finalisée. «Ne faites pas attention aux noms qui circulent ici et là. La liste est en cours d’élaboration», nous a-t-on dit.
    Les noms de Lotfi Cheriet, Lotfi Bouchouchi et Soraya Bouamama ont circulé ces dernières semaines dans certains cercles à Alger. Une fois les membres de l’ARA officiellement désignés par décret présidentiel, une assemblée générale sera organisée pour adopter un règlement intérieur et un organigramme.
    Dans la phase actuelle, Miloud Chorfi prépare les dispositifs techniques et administratifs de l’Autorité. Un cahier des charges, sur la base de la nouvelle loi sur l’audiovisuel, sera également élaboré ; il sera applicable à toutes les chaînes qui demanderont l’autorisation d’émettre en Algérie par diffusion satellite ou terrestre.
    Les projets recevables, d’après les mêmes sources, sont ceux qui se conforment aux conditions prévues par la loi et par le cahier des charges. L’Autorité de régulation de l’audiovisuel, installée rue Didouche Mourad, à Alger, n’étudiera dans une première phase que le dossier des cinq chaînes qui ont des «bureaux accrédités» à Alger par le ministère de la Communication, à savoir Echourouk TV, Ennahar TV, El Djazaïria, Dzaïr TV et Hoggar TV.
    Les chaînes Echourouk News, Laki, Dzaïr News et Hoggar News, créées respectivement par Echourouk, Ennahar, Dzaïr TV et Hoggar TV, ne sont pas concernées et resteront donc de droit étranger. Les cinq chaînes citées plus haut ne sont, pour rappel, ni agréées ni accréditées en Algérie ; elles sont autorisées à activer uniquement à travers leurs bureaux. Une fermeture du bureau entraînerait l’arrêt de diffusion, même si l’émission se fait à travers le satellite égyptien NileSat (seules Echourouk News et Dzaïr News sont aussi présentes sur le satellite européen Hotbird) à partir de plateformes situées dans les pays du Golfe, en Jordanie et en Suisse.
    D’où leur extrême vulnérabilité. Le mode de paiement des services satellite – probablement par exportation de devises dans des formes qui restent imprécises – sera mis à l’étude par l’Autorité que préside Miloud Chorfi. Il sera demandé aux responsables de ces chaînes d’expliquer ce mode de financement et de dévoiler l’origine des fonds qui leur permettent d’exister.
    La publicité, encore rachitique, ne peut pas supporter la masse salariale, l’achat du matériel (caméras, tables de montage, moyens d’éclairage, studios, véhicules…), le loyer des bâtisses abritant ces chaînes… L’agrément des nouvelles chaînes sera conditionné par la transparence en matière de financement, une fois les dossiers finalisés et étudiés. Certains chaînes, entrées en folle concurrence, commencent à sentir le poids de l’endettement (il se chiffrerait en dizaines de millions de dinars).
    Les personnels, souvent instables, perçoivent leurs salaires de manière irrégulière. Les méthodes de recrutement restent peu claires et les dispositions contractuelles parfois non respectées. Ennahar TV a lancé la chaîne Ennahar Aflam avant de la remplacer par Ennahar Laki (destinée aux femmes), alors qu’Echourouk s’apprête à lancer Al Bena, consacrée à la cuisine, avant le mois de Ramadhan.
    Les autres chaînes qui diffusent sans agrément et sans accréditation comme Al Bilad TV, Al Adjwa, El Watan TV – qui n’est pas la chaîne du journal El Watan – Numidia News, Samira TV, El Heddaf TV, Aurès TV, Djurdjura TV, KBC, Amana TV, Kawaliss TV, L’Index, Al Makam TV, Sahara TV, Salam TV… risquent d’attendre longtemps avant d’être agréées, cinq à six ans. Certaines chaînes resteront de droit étranger jusqu’à ce qu’elles se conforment de manière totale au cahier des charges de l’ARA.
    Il a été remarqué ces derniers mois que des chaînes ont changé à plusieurs reprises leurs fréquences sur satellite sans raison apparente, suscitant l’intérêt des sociétés qui détiennent les satellites. D’autres ont cessé d’émettre (comme Tassili TV, Wiam TV, Stade News) sans aucune explication, alors qu’Atlas TV a arrêté ses émissions suite à des pressions politiques.
    Les chaînes privées algériennes seront également rattrapées sur la question du respect des droits d’auteur et des droits voisins. Aucune chaîne nouvellement créée ne semble respecter l’obligation de verser des droits d’auteur à l’ONDA après diffusion de musique, images,
    jingles ou supports vidéo.

    Le directeur de l’ONDA, Sami Bencheikh El Hocine, a déclaré récemment qu’il avait saisi par écrit les responsables des chaînes pour leur demander de payer les droits d’auteurs,
    mais qu’il n’a eu aucune réponse.

    Certaines diffusent des films de cinéma sans verser aucun sou aux producteurs étrangers détenteurs des droits, ce qui peut entraîner un décrochage du satellite, les sociétés gérant ces satellites étant obligées de se conformer à la législation internationale, très stricte en la matière. Le dossier de la propriété intellectuelle et industrielle, ce qui sous-entend les droits d’auteur, est l’un des facteurs bloquant les négociations actuelles entre l’Algérie
    et l’Organisation mondiale du commerce (OMC).


    Fayçal Métaoui
    Dernière modification par zadhand ; 27/12/2015 à 10h22. Motif: Télés Privées Nationaux
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    Post Télés privées nationaux_ Défi trop périlleux ?

    A la une/Actualité
    27 Mars 2015
    Vu à la télé
    Défi trop périlleux ?

    Ce n’est pas nouveau : en Algérie, on a souvent tendance à mettre la charrue avant les bœufs. Une pratique déjà expérimentée dans plusieurs secteurs qui ne donne pas l’impression d’incommoder, outre mesure, les sphères de décision.

    On appelle ça du «pragmatisme» volontariste pour démontrer que rien ne se fait au hasard et que malgré les apparences, on sait où l’on va. C’est en tout cas ce qui semble se profiler avec la décision qui vient d’être prise — très tardivement — par les instances officielles via l’Autorité de régulation de l’audiovisuel concernant la nature et le mode de financement de la multitude de chaînes privées de télévision livrées jusque-là à elles-mêmes, et ce, depuis leur création qui remonte au début de 2012.
    En fait, si on comprend bien, les pouvoirs publics voudraient désormais, en application de la législation en voie d’achèvement, avoir un droit de regard sur le fonctionnement de ces chaînes, et connaître notamment la provenance des fonds qui leur permettent de faire face aux charges colossales auxquelles elles sont soumises.
    Après les avoir laissées pendant plus de trois années évoluer dans une totale anarchie juridique, et même structurelle, avec pour quelques-unes le privilège d’avoir une simple autorisation annuelle (renouvelable) délivrée par le ministère de la Communication pour investir l’espace télévisuel national, l’Etat décide enfin de soumettre tous les écrans privés sans exception à un cahier de charges pour réglementer leurs activités et inscrire dans un cadre clair leurs obligations éthiques et professionnelles en tant que médias s’adressant à un large public. Il était temps de venir remédier à une situation pour le moins paradoxale et incohérente, est-on tenté de dire, pour souligner toute l’importance et surtout l’urgence d’une telle mesure, sauf qu’en prenant le sujet à rebrousse-poil, on pourrait se demander à raison si le désordre qui s’est déjà installé dans cet espace abandonné à toutes sortes de dérives a vraiment encore une chance d’être rattrapé ou corrigé.
    En effet, les observateurs avisés qui avaient attiré, à plusieurs reprises, l’attention des autorités sur le danger qui planait à laisser prospérer dans l’anarchie un secteur aussi sensible, pensent qu’après trois années d’activité, confinées plus à faire du dumping pour survivre au détriment d’un programme élaboré qui réponde aux normes télévisuelles universelles, le constat est aujourd’hui très loin des prévisions.
    On espérait une ouverture du champ audiovisuel plus harmonieuse, qualitativement plus intelligente, on eut droit à une sorte de bric-à-brac où le contenant parle plus que le contenu. Derrière les jingles en vogue et l’attirail scintillant des plateaux, les grilles des programmes, si on peut les appeler ainsi, s’illustrent par leur pauvreté.
    C’est la télé-maison qui prime faute d’imagination avec les mêmes types d’émissions qu’on retrouve un peu partout sur tous les écrans qui tournent en boucle pour remplir, qui se ressemblent et se succèdent avec toujours ce sentiment d’avoir accompli une grande prouesse… celle de laisser en tout cas le téléspectateur dans sa propre illusion.
    Face à la télévision publique qui tourne le dos aux préoccupations des Algériens, la télévision privée dans sa pluralité n’est pas arrivée à combler le vide émotionnel.
    Ni informatif, ni distractif. Se lançant dans l’aventure sans filet de sécurité, elle s’est retrouvée prise dans le piège du bricolage multiforme qui a très vite montré ses limites. Sans perspective cohérente, sans ligne éditoriale transparente, la télé privée sur laquelle reposaient beaucoup d’espoirs a donné en ces trois années de vadrouille une image désastreuse sur ses capacités créatives et sur son niveau d’entreprise.
    La raison est que faute de compétences avérées, elle s’est laissée envahir par une certaine catégorie d’opportunistes, dont les agissements ont réussi à polluer le nouveau paysage audiovisuel. Ils sont quatre ou cinq à vouloir s’ériger en véritables magnats de la télé, imposant aux autres la ligne à suivre. Ils sont venus avec leurs fortunes pour s’approprier un pouvoir médiatique dans l’espoir de s’ouvrir les portes du pouvoir politique. Et en s’offrant la bienveillance du Sérail qui n’accorde jamais sa bénédiction sans contrepartie, ils se donnent le droit de piétiner toutes les convenances déontologiques derrière la seule règle qui compte à leurs yeux, celle de l’impunité.
    C’est au demeurant à ces écrans aventuriers que la décision de l’Autorité de régulation doit s’adresser en priorité. Car ce sont eux qui posent problème, d’abord par leur financement occulte, ensuite par leur propension caractérisée à parasiter systématiquement la vie politique et le débat démocratique par la pratique de l’intox, la propagande, l’insulte, la diffamation.
    Comment est-ce que le gouvernement compte procéder pour remettre les pendules à l’heure dans un secteur où les «oligarques» du champ audiovisuel ont imposé leur propre loi ? Les plis et les habitudes qu’ils ont pris seront assurément difficiles à redresser.
    Comme par exemple l’obligation prescrite par la législation à les transformer du jour au lendemain en télés thématiques qui sera suicidaire pour leurs ambitions politiques. La consigne concernera-t-elle la télé de Haddad ? Ira-t-on jusque-là ? Le défi est lancé à la tutelle qui aura là une autre chose de plus sérieux à réaliser que de compter chaque matin le nombre de pages de pub d’un quotidien indépendant, le nôtre, qui l’empêche apparemment de trouver le sommeil
    Abderezak Merad


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    Post La boîte de Pandore !

    A la une/Actualité/Télévisions privés
    21 Avril 2015

    Financement
    La boîte de Pandore !


    Vide il y a tout juste quelques années de cela, le paysage audiovisuel algérien s’est vu, d’un coup de baguette magique, renforcé d’une vingtaine de chaînes de télévision. Malgré la promulgation de la loi portant ouverture du champ audiovisuel, le statut de ces chaînes de télévision pose problème : elles sont toutes de droit étranger et seules cinq d’entre elles bénéficient d’une accréditation pour travailler en Algérie.

    Mais au-delà de l’aspect légal, c’est la question du financement de ces chaînes qui pose problème. Car en plus des frais de fonctionnement, ces chaînes de télévision émettent à partir de l’étranger, ce qui implique un transfert de fonds vers les pays de domiciliation. Pour payer les droits de diffusion qui s’élèvent à 20 000 dollars le mois (environs 2 millions de dinars), chaque chaîne trouve son propre stratagème.

    Ainsi, certaines de ces télévisions payent des intermédiaires en dinars et ces derniers se chargent de régler la facture en devises dans le pays de la domiciliation. Pour d’autres, une source d’une chaîne privée reconnaît que le transfert se fait par la «valise». D’autres responsables soupçonnent, par contre, des financements étrangers. Mais là, l’information est difficile à vérifier. Reste maintenant à savoir comment sont financées ces chaînes. Surtout que contrairement aux médias classiques, une télévision est budgétivore.

    Un talk-show d’une heure en prime time peut coûter un million de dinars ! Pour cela, certaines d’entre elles ont trouvé la parade : adossées à des journaux, à l’image d’El Khabar, Echourouk, Ennahar ou encore Le Temps d’Algérie, certaines chaînes puisent donc dans les caisses de la «maison mère» pour trouver les ressources nécessaires. Mieux, certaines «contournent» le handicap légal en payant leurs personnels sur le compte des journaux. D’autres, comme KBC ou Dzaïr TV, ont carrément fondé des agences de communication qui leur permettent de disposer du personnel nécessaire à leur fonctionnement.

    Pour trouver des recettes financières, certaines chaînes cassent les prix de la publicité. Selon un responsable d’une chaîne privée qui a pignon sur rue, le prix d’un spot de 30 secondes peut descendre jusqu’à… 10 000, 12 000 ou 15 000 DA. Alors que dans les faits, les prix affichés sont de 200 000 DA. «Mais cela permet de payer au moins le personnel», indique notre interlocuteur. Pour faire semblant d’exister malgré le manque de moyens, certaines chaînes s’endettent.
    Pour cela, elles se séparent de certains producteurs ou de collaborateurs qui laissent derrière eux d’énormes impayés. C’est le cas d’une des premières chaînes créées, qui avait démarré sur les chapeaux de roues, mais a vite été rattrapée par la réalité. D’anciens employés témoignent qu’ils n’ont jamais perçu leur dû des mois après avoir été embauchés. Ce sont ces données que s’emploiera, en principe, à régler l’Autorité de régulation de l’activité de l’audiovisuel. A-t-elle la volonté politique pour le faire ?

    Ali Bouklhef
    Dernière modification par zadhand ; 21/04/2015 à 18h49. Motif: La boîte de Pandore !
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    Huit chaînes privées algériennes fermées en 2015

    En attendant la rentrée audiovisuelle en septembre, certaines importantes chaînes privées sont en vacances. Mais le plus important c'est de faire un bilan des prestations de l'après-Ramadhan. Un bilan qui s'annonce catastrophique pour certaines chaînes. Si les instituts de sondages n'ont recensé que 20 chaînes sur le paysage audiovisuel algérien, il existe en réalité plus de 35 chaînes privées installées à l'étranger et qui produisent un programme destiné au téléspectateur algérien. C'est en tout cas ce qu'a révélé un site spécialisé dans le paysage satellitaire arabe. Certaines chaînes ne sont apparues que durant le Ramadhan dernier, comme c'est le cas de Jil TV Algérie, Dzair 24, DTV ou encore Alanis TV, en revanche on notera que huit chaînes de télévision privées ont fermé leurs portes faute d'audience et surtout de financement de l'abonnement satellitaire qui avoisine les 30.000 dollars par mois. Il s'agit, notamment des chaînes sportives telles que Sétif TV ou encore Stade News qui appartenait à l'entraîneur Aït Djoudi.


    Il y a également l'arrêt de Djurdjura TV une chaîne qui était destinée aux enfants et qui a été arrêtée le 20 juillet 2015, en raison d'un conflit entre le propriétaire et le directeur de la chaîne. Hogar TV, l'une des premières télévisions privées à avoir obtenu son autorisation auprès du ministère de la Communication a également cessé d'émettre depuis le 3 août 2015. La chaîne avait arrêté d'émettre ses émissions fin juillet et aurait licencié tous ses employés. Trois autres chaînes ont également fermé boutique, faute d'audience et surtout de financement.

    C'est le cas de Kawalis TV qui avait été lancée par Mourad Boutadjine, Showroom TV et Sahara TV qui a cessé d'émettre depuis le 19 avril 2015. Par ailleurs, Ennahar Wathaikiya (Ennahar Documentaire) qui avait été lancée par le groupe Ennahar et qui avait été arrêtée pour mieux la relancer et permettre surtout à Ennahar Laki (Ex-Zahra TV de s'imposer sur la scène audiovisuelle). Par ailleurs, plusieurs chaînes privées qui étaient sur plusieurs satellites étaient obligées de réduire leur abonnement et se contenter d'un seul satellite pour diffuser leurs programmes. C'est le cas de Numidia News qui a cessé d'émettre sur Hotbird depuis le 1er août et qui se contente de rester sur Nilesat. C'est le cas également d'Echourouk TV qui a cessé d'émettre sur Hotbird depuis le 1er août 2014 et sur Badr Sat depuis le 1er janvier 2015.



    Il faut dire que les satellites européens sont, contrairement aux satellites arabes et notamment Nilesat, plus intransigeants en matière de paiement régulier des abonnements. Hotbird et Eutelsat n'hésitent pas à couper le signal de certaines chaînes algériennes privées si celles-ci ne respectent pas le paiement des abonnements mensuels. A noter enfin que la télévision algérienne publique avec ses cinq canaux est présente sur tous les satellites: Hotbird, Nilesat, badrsat et Eutelsat. Enfin, Dzair news demeure la seule chaîne privée algérienne à être présente sur trois satellites: Nilesat, Hotbird et Eutelsat. Alors que Dzair TV, la chaîne mère du groupe Haddad est disponible sur deux satellites Hotbird et Nilesat.

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    Re : Télés Privées Nationaux

    c'est l'autoritaire de régulation et la commission de de censure et toute la panoplie que seulement l’Algérie a le secret commence à fourrer leur nez adios chaines privées..et retour à l'orpheline (alyatima) et ces sœurs
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

  8. #7
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    Le groupe Echourouk TV veut réduire ses télévisions

    Un climat d'incertitude plane sur les télévisions privées. La situation économique et politique instable du pays menace le paysage audiovisuel et même médiatique national.Après la réduction de la publicité de l'Anep, des journaux et, par extension, les télévisions privées sont menacées de fermeture. La plus menacée, c'est bien Echourouk TV, dont la ressource provient exclusivement de la publicité.

    La réduction de la publicité menace graduellement la chaîne, qui emploie plus de 500 personnes directement ou indirectement pour la fabrication de ses programmes. Cette menace, s'est fait sentir cette semaine après le non-renouvellement des contrats à une vingtaine de journalistes, la majorité travaillant sur la chaîne Echourouk News.

    Une véritable gabegie a été lancée durant une année dans la chaîne avec l'arrivée en masse de la publicité. L'actionnaire principal à l'époque avait misé selon ses recettes publicitaires sur trois chaînes. Echourouk TV dédiée au divertissement, Echourouk News dédiée à l'information et plus récemment durant le Ramadhan El Bena TV, la chaîne dédiée à la femme au foyer, avec un programme concentré sur la gastronomie et la couture. Cette dernière a échoué dans sa mission de surclasser sa sœur dans le paysage audiovisuel algérien: Samira TV.

    El Bana TV a été classée dans le dernier carré des télévisions les plus regardées d'Algérie. Même résultat pour Echourouk News qui, malgré la qualité des programmes et des émissions, n'a pas réussi à dépasser ou même égaler la chaîne concurrente par excellence, Ennahar TV. Même si la chaîne mère, Echourouk TV a réussi à dominer le programme de divertissement du Ramadhan, les chiffres et les investissements ne sont pas assez bons.

    Les nouveaux actionnaires du groupe, en l'occurrence le groupe Mazzouz, sont conscients de l'investissement et n'entendent pas investir à perte dans une chaîne qui produit beaucoup de dépenses. D'autres actionnaires arrivent dans le groupe Echourouk et ne souhaitent pas travailler à perte. Echourouk News sera-t-elle sacrifiée? Pas sûr!

    La chaîne demeure très influente. Mais certains estiment qu'il faudrait réunir toutes les forces du groupe média Echourouk dans une seule chaîne: la chaîne mère. Pour le moment le projet est à l'étude et l'avenir de la chaîne dépendra de la publicité qui va atterrir sur le bureau du patron d'Echourouk TV. Par ailleurs, les nouveaux actionnaires qui ont leurs affaires sur le marché, ne souhaitent pas aussi financer une chaîne qui critique le pouvoir et la politique économique du pays.

    Nous avons déjà pu le vérifier sur Numidia News, quand un journaliste a invité l'ancien ministre du Commerce Hachemi Djaâboub, pour donner son avis d'ex-ministre sur la situation économique du pays. L'interview n'est pas passée et le journaliste a été contraint à la démission. Le financement d'une chaîne est d'abord, un investissement politique, comme nous le constatons à Canal + avec Vincent Bolloré.

  9. #8
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    Re : Télés Privées Nationaux

    salam
    Les médias sont financés par l état !le marché privé de la pub tv est insuffisant pr faire vivre la tv ou les journaux
    l Algérie n est pas encore a l air capitaliste pur ,le gouvernement en place garde la main mise sur les médias .
    Rappelons qu en Algérie le taux de connexion a internet n est que de 16%.
    tout au presque est bridé en Algérie le commerce ou la politique la liberté n est que de parole !
    Zgemma S2 openATV 6.0 hybrid c est l avenir.

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    Les télévisions algériennes en colère contre le français GlobeCast

    Il y a quelques mois l'opérateur français GlobeCast était content de l'arrivée des télévisions algériennes. En effet, à l'époque les opérateurs de satellites, GlobeCast et Arabsat chargés de vendre des faisceaux avaient accueilli avec satisfaction l'arrivée des télévisions privées algériennes et l'ouverture audiovisuelle.

    Les deux opérateurs avaient dynamisé le marché nord-africain du satellite offrant leurs services à travers l'utilisation du téléport de GlobeCast, mais surtout la distribution de ces programmes sur le satellite Badr, (26º Est), ayant pour but la création d'une offre de qualité en Afrique du Nord. A l'époque, cinq chaînes privées algériennes - Echourouk TV, Al Atlas TV, Dzair TV, Imed TV et Ennahar TV avaient bénéficié des services de GlobeCast sur la position orbitale 12,303 GHz, H. SR 27500, FEC 3/4.

    GlobeCast était chargé de la transmission et du reformatage de contenus audiovisuels destinés à alimenter des plates-formes de télévision par satellite, télévision numérique terrestre, réseaux câblés, TV sur IP, TV sur PC, TV sur mobiles. Appartenant au groupe Orange et dirigé par Olivier Barberot, ancien DRH de France Télécom, cet opérateur offre un service de qualité, notamment pour la technologie HD.Si l'offre commerciale de GlobeCast est techniquement très intéressante, elle était, en revanche, financièrement assez chère. Certains opérateurs algériens qui sont habitués à la flexibilité des prestataires de services avaient du mal à payer la facture à la fin du mois, surtout en ce moment avec la réduction de la publicité.

    Aujourd'hui, l'opérateur français GlobeCast offre officiellement ses services à six chaînes algériennes privées: Echourouk TV, El Djazairia TV, Ennahar TV, KBC et Beur TV. Mais depuis quelque temps la qualité de service de l'opérateur français est contestée. Coupures de signal, images saccadées, qualité du son faible ou surtout frais trop élevés. En effet, l'opérateur fait signer aux chaînes de télévision un contrat de 3 ans, avec une caution de trois mois d'avance. Ses tarifs sont de 120.000 euros par Mega par an. La majorité des chaînes utilisent le forfait entre 2,5 méga et 4 mega. Seule Echourouk TV utilise le forfait de 6,5 Mega indispensable pour obtenir une qualité Haute définition. Du coup, la majorité des télévisions algériennes privées envisagent de revenir prochainement vers l'opérateur jordanien Noorsat, 30% moins cher et qui a depuis amélioré ses prestations.
    Sujet fusionné (
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    Dernière modification par zadhand ; 05/10/2015 à 16h18.

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    La chaîne privée El Watan TV fermée

    El-Watan-TV-600x338.jpg

    La chaîne El Watan TV a été fermée ce lundi 12 octobre par la police sur ordre du wali d’Alger qui a agi à la demande du ministère de la Communication, a-t-on appris auprès d’un responsable de cette chaîne privée. « Les policiers encerclent le siège et empêchent les journalistes de pénétrer à l’intérieur », affirme un journaliste de la chaîne.

    Cette décision intervient une semaine après la diffusion par la chaîne d’une interview de Madani Mezrag dans laquelle il menaçait
    clairement le président Bouteflika. Aucune plainte n’a toutefois été déposée contre l’ex-chef de l’AIS.

    Selon une source au ministère de la Communication, la chaîne El Watan TV « exerçait de manière illégale et diffuse de surcroît des contenus subversifs portant atteinte aux symboles de l’État ».

    « Le ministère a agi conformément à la loi 14/04 du 24 février 2014 relative à l’audiovisuel. La chaîne est en infraction avec l’article 20 de cette loi qui prévoit de soumettre à autorisation toute ouverture de chaîne de télévision », ajoute cette source.

    « Quand on fait une demande de visa, on ne peut pas voyager sans attendre la réponse du Consulat du pays d’accueil. C’est la même chose quand on dépose une demande d’ouverture d’une chaîne de télévision. On doit attendre la réponse des autorités avant de se lancer », explique notre source.

    La source conclut : « Il n’y aura plus aucune tolérance concernant les chaînes de télévision surtout quand il est question d’atteinte aux symboles de l’État. À chaque fois qu’on touchera aux symboles de l’État, le ministère agira avec fermeté ».

    Sujet fusionné.
    Dernière modification par zadhand ; 12/10/2015 à 13h04.
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