Les enfants, la meilleure arme de propagande pour les télévisions

[ironman]

Alors que les médias du monde entier sont branchés sur les Jeux olympiques et sur la présidentielle américaine, la chaîne qatarie Al Jazeera continue de maintenir sa ligne éditoriale sur deux pays arabes: la Syrie et l'Egypte. Chaque jour la chaîne qatarie diffuse des sujets sur les bilans des bombardements russes et syriens sur la ville d'Alep, avec le maximum d'images de victimes pour faire pression sur l'opinion internationale et surtout arabe. L'image de la semaine, c'est bien sûr celle d'Omran, cet enfant de 5 ans retiré vivant dans la ville bombardée d'Alep, qui a fait le tour de la planète. C'est une image forte de la victoire de la vie sur la mort. Le regard dans le vide, le visage couvert de poussière, la face gauche maculée de sang, le garçon, assis sur le siège orange de l'ambulance, a bouleversé la planète avec son calme. L'image de cet enfant, dégagé des décombres après un raid sur son quartier d'Alep, est devenue, le nouveau symbole «des massacres en Syrie» et la nouvelle arme médiatique des rebelles en Syrie. Une année après celle d'Aylan qui n'a pas eu la même chance, mais qui a poussé tout de même l'Europe à revoir sa politique sur l'immigration syrienne. Les images d'enfants allongés morts gazés par l'armée syrienne ou encore ces images de femmes kurdes mortes gazées par les bombes de Saddam ont toutes servi la propagande occidentale pour faire tomber des régimes et changer de politiques. Mais il ne faut pas oublier aussi que cet enfant d'Alep n'a rien connu d'autre que la guerre dans son pays. Cette image est le symbole de l'inhumanité de cette guerre sans merci, mais elle est aussi un espoir pour les générations futures. Les images d'enfants sont malheureusement la meilleure arme pour la propagande en tout genre pour les médias locaux et étrangers. On se souvient de ce bébé mort posé sur le corps de sa mère à Timisoara en Roumanie qui a provoqué la colère du peuple roumain contre son président Ceausescu. Les rebelles en Syrie utilisent cette image d'enfant meurtri pour essayer de faire changer de position des pays hésitants. Mais il y a des images d'enfants massacrés qui ne font bouger aucun pays, aucune institution et surtout aucune organisation mondiale, ce sont les enfants de Ghaza, qui ont été nombreux à mourir parfois dans des conditions atroces lors des deux guerres de Ghaza entre le Hamas et l'armée israélienne. Contrairement aux enfants syriens, les enfants palestiniens n'ont pas eu le même degré de médiatisation. Il y a également de nombreuses images d'enfants arabes qui n'ont pas été médiatisées par les chaînes étrangères et surtout par Al Jazeera, c'est celle des enfants au Yémen, dont une école a été bombardée par la coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite.

[zadhand]

Alors que les médias du monde entier sont branchés sur les Jeux olympiques et sur la présidentielle américaine, la chaîne qatarie Al Jazeera continue de maintenir sa ligne éditoriale sur deux pays arabes: la Syrie et l'Egypte. Chaque jour la chaîne qatarie diffuse des sujets sur les bilans des bombardements russes et syriens sur la ville d'Alep, avec le maximum d'images de victimes pour faire pression sur l'opinion internationale et surtout arabe. L'image de la semaine, c'est bien sûr celle d'Omran, cet enfant de 5 ans retiré vivant dans la ville bombardée d'Alep, qui a fait le tour de la planète. C'est une image forte de la victoire de la vie sur la mort. Le regard dans le vide, le visage couvert de poussière, la face gauche maculée de sang, le garçon, assis sur le siège orange de l'ambulance, a bouleversé la planète avec son calme. L'image de cet enfant, dégagé des décombres après un raid sur son quartier d'Alep, est devenue, le nouveau symbole «des massacres en Syrie» et la nouvelle arme médiatique des rebelles en Syrie. Une année après celle d'Aylan qui n'a pas eu la même chance, mais qui a poussé tout de même l'Europe à revoir sa politique sur l'immigration syrienne. Les images d'enfants allongés morts gazés par l'armée syrienne ou encore ces images de femmes kurdes mortes gazées par les bombes de Saddam ont toutes servi la propagande occidentale pour faire tomber des régimes et changer de politiques. Mais il ne faut pas oublier aussi que cet enfant d'Alep n'a rien connu d'autre que la guerre dans son pays. Cette image est le symbole de l'inhumanité de cette guerre sans merci, mais elle est aussi un espoir pour les générations futures. Les images d'enfants sont malheureusement la meilleure arme pour la propagande en tout genre pour les médias locaux et étrangers. On se souvient de ce bébé mort posé sur le corps de sa mère à Timisoara en Roumanie qui a provoqué la colère du peuple roumain contre son président Ceausescu. Les rebelles en Syrie utilisent cette image d'enfant meurtri pour essayer de faire changer de position des pays hésitants. Mais il y a des images d'enfants massacrés qui ne font bouger aucun pays, aucune institution et surtout aucune organisation mondiale, ce sont les enfants de Ghaza, qui ont été nombreux à mourir parfois dans des conditions atroces lors des deux guerres de Ghaza entre le Hamas et l'armée israélienne. Contrairement aux enfants syriens, les enfants palestiniens n'ont pas eu le même degré de médiatisation. Il y a également de nombreuses images d'enfants arabes qui n'ont pas été médiatisées par les chaînes étrangères et surtout par Al Jazeera, c'est celle des enfants au Yémen, dont une école a été bombardée par la coalition arabe conduite par l'Arabie saoudite.

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