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    Post Télévisions Publiques / TV Privées

    Les télévisions prudentes dans le traitement des événements de Béjaïa

    Jeudi 05 Janvier 2017

    Les événements de Béjaïa, qui ont fait trembler l'Algérie durant 48 heures, ont été traités avec prudence par les télévisions publiques et privées. Dès les premières heures des émeutes de Béjaïa, les télévisions algériennes ont dans un seul élan refusé de relayer la propagande des réseaux sociaux et alimenter encore plus la haine et la violence. Au moment où certains journaux électroniques ont commencé à diffuser les premières images des émeutes avec notamment les attaques contre le showroom de Condor, les rédactions des différentes télévisions se sont illustrées par leur pragmatisme et leur prise de conscience. Contre toute attente, la chaîne Ennahar qui avait l'habitude de diffuser en direct et en exclusivité les images les plus marquantes de l'Algérie, s'est autocensurée et n'a diffusé aucune image des événements de Béjaîa. Mieux encore, la chaîne d'Anis Rahmani a totalement zappé ce qui se passe à Béjaïa faisant un non-événement. Même attitude développée par les autres chaînes privées comme Dzair News, Dzaïr TV ou encore Echourouk News qui a tout de même fait de l'info tout en dénonçant les émeutiers et les saccages de la ville et des biens publics. A l'Entv c'était le black-out total. Au JT de minuit, on s'est contenté de diffuser la déclaration du ministre de l'Intérieur Bedoui, avertissant contre toute manipulation ou tentative de déstabilisation extérieure. Conscientes de l'urgence de la situation, les télévisions privées n'ont pas voulu prendre le risque de jeter de l'huile sur le feu, dans cette conjoncture difficile. A l'Arav on est resté aux aguets contre tout dérapage des télévisions privées, surtout que l'autorisation venait d'expirer et tout dérapage pouvait amener à des sanctions rapides avec le non-renouvellement de l'autorisation. Les chaînes privées ont joué les cartes de la paix et l'apaisement. Même le journaliste et animateur vedette de la chaîne anti-pouvoir El Magharibya TV, Ghani Mehdi, a diffusé sur les réseaux sociaux un message anti-violence dénonçant les émeutiers. Il a été suivi dans son élan par le chanteur de rap Lotfi Double Kanon qui a fustigé les émeutiers et les casseurs tout en gardant son discours très virulent contre le gouvernement. De son côté, Rachid Nekkaz, très habitué aux campagnes sur le Web, a lancé également son message anti-émeutiers et pacifique. Néanmoins, certains utilisateurs sur les réseaux sociaux ont sévèrement critiqué l'opportunisme de ces trois vedettes du Web. D'ailleurs, aucune chaîne n'a repris leurs discours, laissant leur audience dépérir sur le Web. Dans cette affaire, c'est une véritable guerre de communication entre partisans des émeutes et anti-émeute qui s'est installé sur les réseaux sociaux. Certains ont joué aux trouble-fêtes en diffusant des informations erronées et parfois tendancieuses. Au final, l'opinion a su tirer son épingle du jeu, en préférant les discours de la paix aux discours de la haine.
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    Post La crise touche lourdement le secteur de l'audiovisuel privé et public

    La crise touche lourdement le secteur de l'audiovisuel privé et public

    Mercredi 11 Janvier 2017

    Décidément, rien ne va plus dans le paysage audiovisuel privé algérien. Alors que l'Algérie est touchée de plein fouet par la crise pétrolière, les télévisions privées s'efforcent de montrer bonne figure. Plusieurs chaînes ont pris leurs dispositions face à la crise et ont commencé le licenciement de leurs personnels. C'est le cas du groupe Haddad qui a commencé à revoir sa copie, en réduisant le personnel dans son groupe média. Ainsi, il n'a pas renouvelé plus de 80 contrats entre Dzair TV, Dzair News principalement le département en français et les deux quotidiens de la presse écrite. De plus, le groupe Haddad a imposé des contrats déterminés CDD de six mois, ce qui ne présage pas un avenir radieux pour la chaîne. Néanmoins, au niveau de la chaîne on estime que c'est simplement un rétropédalage et que la chaîne va reprendre de plus belle. Il est à noter que le directeur de Dzair News, Djamel Maâfa, a démissionné de son poste pour se consacrer à la campagne législative où il est candidat dans la liste du MPA de Amara Benyounès à Béjaïa. La direction de la chaîne reste toujours tenue par Mohamed Hakem fidèle de Ali Haddad et tête pensante de la chaîne. L'information reste toujours dirigée par le talentueux Samir Aggoune, qui a su garder la dynamique de la chaîne dans l'actualité du moment. Cette politique de restrictions est bien vue par certains observateurs qui estiment que le patron du groupe Haddad a pris une décision importante. Contrairement au groupe Echourouk TV qui continue à accumuler les dettes malgré certaines révisions des salaires. En décidant de garder l'ensemble des employés avec quelques ponctions des salaires, Ali Fodil entend maintenir son groupe toujours debout. Et pourtant, la crise approche et les derniers programmes lancés par la chaîne comme Masterchef et le feuilleton turc en dialecte algérien n'ont pas eu le succès escompté en raison d'une forte perturbation du réseau de diffusion. Cette crise pourrait toucher également la télévision publique qui vient de lancer son appel à projet pour la grille de l'année, mais aussi et surtout le programme de Ramadhan. L'Entv n'a pas les moyens pour produire sa grille, elle sollicite à ce propos les privés et bien sûr les sponsors pour produire ses programmes et sauver la grille de Ramadhan. Pour le moment, le CIP, Centre international de presse, est le seul organisme public de l'audiovisuel à avoir déclenché une série de licenciements pour réduire son effectif, jugé budgétivore. L'audiovisuel privé et public, est lourdement touché par une réduction des budgets et une politique de restriction provoquée par la chute continue du prix du baril de pétrole et la fin des subventions de l'Etat.
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