DROIT TV Jeux Olympiques & Paralympiques
Jeux Olympiques
Discovery a déjà conclu 8 sous-licences avec des diffuseurs européens
11 Juillet 2016
Il y a tout juste un an, le CIO confiait à Discovery les droits exclusifs des
Jeux Olympiques sur la période 2018-2024.Cet accord d’une ampleur
inédite, prévalant sur une cinquantaine de territoires européens, avait
provoqué la colère de plusieurs diffuseurs historiques de la
compétition. Le groupe américain avait pourtant annoncé sa volonté
de sous-licencier rapidement les droits aux chaînes en clair.
C’est donc chose faite dans huit pays.
Un échange de droits en Grande-Bretagne
La BBC avait pu sécuriser, comme France Télévisions, les droits des
éditions 2018 et 2020 avant que le géant américain annonce son accord
historique avec le CIO .Cette anticipation lui a permis de trouver un
accord rapide avec Discovery puisqu’un échange de droits est intervenu
entre les deux parties. Les éditions 2018 et 2020 que détenaient
le groupe public britannique ont été sous-licenciées à Discovery contre
les droits en clair des olympiades 2022 et 2024.France Télévisions ne pourra
pas réaliser la même opération puisque les droits des JO 2020 à Tokyo avaient
au préalable étaient sous-licenciés à CANAL+. Le service public ne détient donc,
pour monnaie d’échange, que les JO 2018.
Des accords disparates ailleurs
Sur sept autres territoires, Discovery est parvenu à obtenir un accord. Il s’agit
de la Croatie, de la Finlande, de la République Tchèque, de l’Irlande, des
Pays-Bas, de l’Autriche et tout dernièrement de la Suisse alémanique. Pour
le moment, ces accords comprennent uniquement les JO 2018 et 2020.Ce que l’on constate c’est que Discovery est parvenu à conserver, dans la plupart
de ces pays, des contenus exclusifs comme certains tournois olympiques.
Par exemple aux Pays-Bas, les fans de Hockey devront avoir Eurosport
lors de PyeongChang 2018 pour suivre l’épreuve.L’entreprise américaine s’était
engagée à ce que 200 heures des JO d’été et 100 heures des JO d’Hiver soient
visibles gratuitement dans chaque pays. Il y a de toute manière, l’impérieuse
nécessité pour le propriétaire d’Eurosport d’amortir cet investissement dépassan
le milliard d’euros.Sur le digital, les diffuseurs sous-licenciés pourront proposer
des dispositifs multi-écrans aussi complets qu’auparavant à leurs téléspectateurs.
Des discussions au point mort en Allemagne
La situation en Allemagne est en revanche beaucoup plus tendue. Il existe
deux raisons essentielles au fait que les négociations coincent outre-Rhin.
L’exigence financière de Discovery entrave en premier lieu la réalisation
d’une sous-licence. 150 millions d’euros, pour les éditions 2018 et 2020,
sont réclamés par le diffuseur américain à ARD et ZDF, les deux chaînes
publiques qui s’étaient le plus violemment manifestées contre la globalisation
des droits au profit d’une société privée. Ces dernières voudraient une
sous-licence à 100 millions.ARD et ZDF ne sont pourtant pas dans une posture
idéale pour négocier puisque Discovery a les moyens de diffuser par
elle-même les épreuves en clair sur Eurosport qui est disponible
gratuitement en Allemagne. Une diffusion sur Eurosport pourrait être
combinée à un partenariat avec un diffuseur privé du pays.
En Suède et en Norvège, c’est bien sur ses propres chaînes gratuites que Discovery retransmettra une partie des compétitions dès 2018.
Dernière modification par zadhand ; 14/07/2016 à 17h20.
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