Re : Éblissement Public de Télévision Algérienne (EPTV)
L'Eptv dispense une formation pour la production interne et externe.
La production est un élément important de la chaîne de fonctionnement d'une télévision, surtout en ces temps de disette, l'Établissement public de télévision (Eptv), associé à MedMedia, un programme financé par l'UE a organisé la semaine dernière un atelier de deux jours sur les métiers de la production. L'événement, qui a réuni une trentaine de producteurs privés et internes, visait à cerner les métiers de la production et à découvrir les différentes politiques de production de l'Eptv. La télévision a cru bon d'inviter à cet atelier gratuit des producteurs privés qui ont des projets en cours ou en préparation avec la télévision publique, à l'approche du Ramadhan. Pour ce faire, l'Eptv a cru bon ramener deux experts au profil reconnu sur le plan international, Daniel Brouyère, producteur de la Radiotélévision belge francophone (Rtbf), et Laurence Bagot, directrice de «Narrative», une société de production française spécialisée dans les nouveaux médias. Le premier est spécialiste de la production pour une télévision publique et la deuxième est spécialisée dans la conception et la fabrication de projets et documentaires audiovisuels privés pour le compte des télévisions françaises, comme France Télévisions, mais aussi France 24 ou Arte. C'était également une occasion pour certains producteurs privés de faire connaissance avec les nouvelles politiques adoptées par la Télévision publique nationale suite aux restrictions budgétaires. Comment concevoir un projet audiovisuel, comment le vendre ou encore comment communiquer sur sa diffusion ont été les principaux points abordés lors de cet atelier sur la production. Un cadre du ministère des Finances a même dispensé un cours «gratuit» sur les exonérations des impôts proposés par la loi de finances 2017. Certains producteurs ont ainsi appris que la création d'entreprises audiovisuelles dans le Sud bénéficie d'une exonération pouvant atteindre au moins 50%. Malgré la courte durée de la formation, tout le monde était intéressé de partager le savoir-faire des deux experts audiovisuels européens, même les responsables de l'Eptv ont assisté à cette formation, à commencer par le directeur de la production lui-même, M. Belaribi, mais aussi ses sous-directeurs, comme M. Gouami, chargé de la production exécutive, M. Kourta, responsable des ventes d'images de l'Entv, M. Lerari, directeur financier de l'Eptv, le tout chapeauté par le directeur des relations extérieures de la Télévision algérienne, M. Hakim Amara. A noter également la présence des producteurs internes des stations d'Oran, de Constantine et de Ouargla ainsi que les chargés de production des trois chaînes: A3, Canal Algérie et Chaîne 4 amazighe. Cet événement s'inscrit dans la foulée des efforts concertés déployés à tous les niveaux du groupe Eptv pour rivaliser avec les grandes chaînes satellites et les diffuseurs privés émergeant en Algérie, tout en continuant de progresser vers une transition complète vers la radiodiffusion de service public.
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Re : Éblissement Public de Télévision Algérienne (EPTV)
L’émission « Vendredi tout est permis » débarque en Algérie.
Après avoir décroché le concept « Deal or no Deal » (Edi oula Kheli) diffusé sur Echourouk Tv, Sofiane Dani a décroché un nouveau concept international d’émission de divertissement «Vendredi, tout est permis». Concept crée par la société Satisfaction de l’animateur français Arthur. Ce dernier diffuse l’émission sur TF1 depuis le 16 décembre 2011. L’Algérie sera le troisième pays arabe et deuxième pays maghrébin à diffuser ce concept, après le Liban : « Folle nuit » et la Tunisie « 100 façon ». La version algérienne s’intitulera : Vendredi Machi Adi (Ce n’est pas normal). Dans chaque numéro de son émission, Sofiane Dani réunit six à sept personnalités nationales du monde du spectacle, du cinéma, de la télévision ou de la chanson pour les soumettre à une série d’épreuves divertissantes. Après avoir testé de nombreux concepts locaux avec réussite: comme Saraha Raha, Dzair Show et Grand Sbitar, Sofiane Dani s’est tourné depuis quelques années vers les concepts internationaux. Bénéficiant de la confiance de grands sponsors et du soutient d’Arthur, qui a salué le professionnalisme de Sofiane Dani, on ignore cependant où l’émission sera diffusé. Echourouk Tv diffuse déjà « Deal or no Deal », il est donc prévisible que l’émission atterrira sur l’Eptv, le plus important diffuseur d’émission de divertissement.
Salim Bey
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Re : Éblissement Public de Télévision Algérienne (EPTV)
Après cinq ans de censure, l’Entv s’ouvre pour l’opposition (Vidéo)
https://youtu.be/N-9McOJg3RM
A l’approche de chaque échéance législative, la télévision publique s’ouvre à l’opposition. Cette semaine l’émission « Nikach maftouh » (Débat ouvert) a donné l’occasion à certains partis de l’opposition de participer au débat politique sur la télévision publique.
Lors de ce premier numéro, le secrétaire général du parti islamiste Islah Mohamed Douibi a fait remarqué à la journaliste de l’Ex Unique que c’est la première fois depuis 5 ans qu’il est invité à la télévision publique. Même remarque faite par Tahar Benbaibèche, l’ex Secrétaire général du RND et président du parti El Fadj El-Djadid. Les deux opposants étaient mis en face des représentants de petits partis qui sont proche du pouvoir. C’est le cas de l’ANR et du parti Karama.
Malgré cette ouverture, ses leaders de l’opposition doivent affrontés sur le plateau des personnes qui tentent de déformer leurs combats politiques. Un clash a éclaté entre le représentant du parti El karama et Tahar Benbaibèche quand ce premier a tenté de décréditer sa position d’opposant.
Même la journaliste de l’Entv s’est mise de la partie puisque elle a tenté d’imposer sa voix et sa ligne éditoriale sur Tahar Bebaibèche quand celui-ci lui posé une question sur la place de l’opinion algérienne.
Amel Bouchaib
Re : Éblissement Public de Télévision Algérienne (EPTV)
Pas de film arabe pour ce Ramadhan sur l'Entv.
Comme chaque année, les télévisions algériennes privées et publiques ne seront pas présentes au MIP TV de Cannes, le plus grand marché de l'audiovisuel et du contenu au monde. Malgré ses productions faites durant le Ramadhan, elles ne vendent rien aux télévisions étrangères. Elles sont seulement dans l'achat du contenu. Cette année, l'Entv ne diffuse aucun feuilleton arabe. La grille de Ramadhan sera 100% locale. Ou du moins produite en Algérie.
A Cannes, il faut avoir du catch et acheter beaucoup de contenus. Parmi les acheteurs et commisioners du monde entier qui participeront aux sessions du MIPDoc Matchmaking 2017 figurent les représentants de SVT (Suède), National Geographic (Royaume-Uni), Sky (Italie), Al Jazeera (Qatar), Arte (France), CBC Television (Canada), STR (Mexique), NHK (Japon), ProSiebenSat.1 Media (Allemagne) et RTP (Portugal). Aucun Africain ou Maghrebin, n'aura un stand pour acheter des produits. La coproduction internationale sera à nouveau à l'honneur cette année à travers une série d'événements prestigieux qui permettront aux professionnels présents de découvrir de nouveaux projets: le MIPDoc International Pitch, les sessions du MIPDoc Matchmaking en présence de certains des acheteurs et commissioners les plus influents, et un keynote Superpanel intitulé «Factual Titans Speak International Coproduction» qui se tiendra le samedi 1er avril. Parmi les personnalités de l'industrie dont la présence est confirmée à ce jour: Ralf Rueckauer, Vice-President ZDFE.factual (Allemagne); Kyle Murdoch, Managing Director, NHNZ (Nouvelle-Zélande); Pamela Aguilar, Senior Director, Programming and Development, PBS (USA); Yuan Tian, Head of International Coproduction, CCTV9 (Chine); Hélène Ganichaud, Deputy Director, Arte (France) et Jens Monath, Commissioning Editor TerraX, ZDF (Allemagne). Tout comme le MIPTV, reconnu pour la qualité de ses avant-premières mondiales, le MIPDoc est aujourd'hui considéré comme le lieu incontournable de lancement à l'international de programmes de documentaires. L'édition 2017 des MIPDoc World Premiere Screenings présentera ainsi deux prestigieuses coproductions internationales: le samedi 1er avril, «Big Pacific» proposé par ZDF Enterprises, une extraordinaire plongée en eaux profondes du plus vaste océan de la planète à la découverte des créatures qu'il y abrite; et le dimanche 2 avril, «Tokyo Phoenix: The Rise of Modern Japan» présenté par NHK et CC&C, où comment, après les nombreuses catastrophes dont elle a été victime, la capitale japonaise a réussi sa reconstruction pour aujourd'hui devenir une mégalopole moderne et dynamique. Du côté de l'Entv, Echourouk TV et même El Djazairia TV, les choses sont déjà claires, il n'y aura rien à acheter au MIP TV, cette année faute d'argent.
Re : Éblissement Public de Télévision Algérienne (EPTV)
Affaire de Feriel Furon à l’Entv : Les journalistes de Canal Algérie réintégrés
Le rédacteur en chef de Canal Algérie Yazid Ait Mahiedine et la journaliste Lilia Bekhaled ont été réintégrés à Canal Algérie aujourd’hui, après leur passage en Conseil de discipline à la direction de l’Entv suite à l’affaire du passage de Feriel Furon, la petite fille de Bachagha Bengana. Le Conseil de direction de l’Entv a jugé utile de ne pas sanctionner sévèrement les journalistes de Canal Algérie qui ont reconnu les faits et qui ont présenté leurs excuses. Le rédacteur en chef de l’émission a écopé néanmoins d’un mois de mise à pied alors que la journaliste a pris seulement 10 jours d’arrêt comme sanction. Ayant passé la durée de leurs sanctions, les deux journalistes ont été aussitôt réintégrés, au grand soulagement de leurs confrères à Canal Algérie et même de leurs collègues de la chaîne 4 avec qui ils partagent les mêmes bureaux.
Les responsables de l’Entv ne souhaitaient pas sanctionner des journalistes de valeur qui ont plusieurs années d’exercices et qui ont apporté une grande valeur ajoutée à la chaîne francophone de l’Entv.
Cet épisode servira néanmoins de leçon à tous les journalistes qui devront faire attention à l’avenir à certaines questions traitées à l’écran.
Salim Bey
Re : Éblissement Public de Télévision Algérienne (EPTV)
Comedy Dz fait rire quand elle peut.
Comment peut -on gagner de l'argent sans aller dans la création? Eh bien en produisant DZ Comedy, un nouveau programme de divertissement diffusé par les agences Not Found et Well Com pour la télévision publique ces derniers jours. Avec son slogan «Fais-moi rire si tu peux!», ce nouveau programme devait partir à la conquête de la nouvelle star de la comédie algérienne en parcourant sept grandes villes du territoire algérien: Alger, Annaba, Béjaïa, Constantine, Ouargla, Oran et Sétif. Des castings ont été organisés afin d'auditionner un grand nombre de participants et donner à chacun une chance de briller. Le principe est simple: fusionner entre Elhane oua Chabab de Ameur Bahloul et son Comedy fun, lancé il y a quelques années.
La société Not Found avait pourtant mis le paquet en lançant des auditions tout le mois de décembre en parcourant plusieurs espaces dans plus de sept wilayas: au théâtre régional de Constantine, à la bibliothèque centrale publique Mohamed Tidjani de Ouargla, au théâtre régional Azeddine Medjoubi d'Annaba, à la Maison de la culture Houari Boumediene de Sétif, au théâtre régional Abdelmalek Bouguermouh de Béjaïa, au Palais de la culture Moufdi Zakaria d'Alger et à l'hôtel Le Méridien d'Oran. La production a mis les grands moyens afin de mieux réceptionner les nombreux candidats: un aménagement spécial des salles d'audition et d'attente et un plateau mobile. 40 candidats ont été retenus au terme de la tournée et concourront durant les primes. Ils suivront un coaching rigoureux afin d'arracher une place en finale en passant par plusieurs étapes éliminatoires. Le jury est composé, dans un premier temps, de trois comédiens connus déjà de la scène audiovisuelle puisqu'ils ont été les stars de la série Jornane Gosto: l'Oranais Mohammed Khassani, le Kabyle Kamel Abidat et l'Algérois Nassim Haddouche. Des comédiens qui sont encore jeunes pour figurer dans un jury qui est censé avoir de l'expérience. Dans la deuxième étape, 12 candidats sont revenus devant le jury une dernière fois, mais cette fois-ci le vote des téléspectateurs, afin de trouver le grand gagnant de ce grand concours. Seulement voilà, le résultat de la pêche n'a pas été fructueux, ce qui a obligé la production a insérer des guests comme Zoubir Belhour pour faire rire le public et surtout relever le niveau. Le jury était obligé de rire pour tenter de pousser les téléspectateurs à rire. Et sur ce plan, la devise DZ Comedy Show: «Fais-moi rire si tu peux!» prend tout son sens. Enfin, il reste l'animation avec la tonitruante Mounia Benfeghoul et le comique Redouane Djaouani qui ont été chargés d'accompagner les candidats et les présenter aux téléspectateurs. L'heureux gagnant devrait toucher une somme d'argent considérable ainsi qu'une production pour son premier spectacle et l'organisation d'une tournée nationale durant le mois sacré du Ramadhan 2017 avec toute la promotion nécessaire. Ce qui n'est pas gagné.
Re : Éblissement Public de Télévision Algérienne (EPTV)
L'Entv remporte trois Prix au Festival de l'Asbu en Tunisie.
La Télévision publique algérienne a décroché trois prix au Festival arabe de la radio et de la télévision, organisé du 25 au 28 avril à Hammamet, en Tunisie.
L'Entv a remporté le Premier Prix du spot publicitaire consacré à la sécurité routière. Elle a remporté également le Prix de la variété pour l'émission en hommage à Warda réalisée par Rostom Benaceur et présentée par Mohcen Bouzertit. Le troisième Prix remporté par la télévision algérienne est celui de l'émission pour enfants Kawni réalisé par Farid Benmoussa. Chaque année, le Festival arabe de la radio et de la télévision ouvre la voie à de nombreuses télévisions publiques membres de l'Asbu à concourir pour le meilleur programme audiovisuel arabe et chaque année, l'Entv repart avec des prix. La 18e édition s'est annoncée exceptionnelle avec la présence de plus de 800 participants dont 600 représentant les pays arabes, des pays européens et asiatiques. Le directeur du festival Abderrahim Souleiman, avait misé sur l'ouverture à d'autres séries et programmes étrangers pas exclusivement arabes, afin d'échanger les expériences et multiplier les échanges entre médias. Le patron de ce festival avait précisé que plus de 230 productions radiophoniques et télévisées sont en course pour les différents prix mis en jeu. De son côté, le ministre tunisien de la Culture, Mohamed Zine El Abidine, a souligné que l'Union arabe de la radiotélévision (Asbu) a une vision importante sur les médias arabes et le contenu culturel, au niveau de la production, des programmes culturels et de l'industrie culturelle arabe, de la recherche et de la stratégie». La 18e édition a vu l'organisation d'une exposition de l'Asbu, des débats techniques et l'examen des stratégies de la radio et télévision numériques. Jeudi sera marqué par une manifestation dédiée à Al Qods, proclamée capitale des médias arabes 2017, et une conférence sur la ville sainte dans les productions radiotélévisées. Le festival sera clôturé vendredi avec l'annonce des vainqueurs dans les différents concours. C'est un évènement médiatique et artistique de renommée dans le Monde arabe. Les radiodiffuseurs membres de l'Asbu, les chaînes de télévisions satellitaires et les chaînes de radios privées, arabes et étrangères, les professionnels du secteur audiovisuel, les sociétés d'équipements techniques, les fournisseurs de services et les opérateurs du domaine des technologies de communication moderne sont invités à y participer. Dans le cadre de cette nouvelle édition, l'Asbu inaugurera son académie de formation médiatique. Sur le plan de la compétition: deux concours étaient organisés, une compétition principale et une autre parallèle pour les programmes et les news télévisés. Deux compétitions, une compétition principale et une autre parallèle pour les programmes et les news radiophoniques. Plusieurs catégories de programmes, d'importantes récompenses financières et des attestations y sont prévues. L'autre avantage de ce festival, c'est le marché des programmes radiophoniques et télévisés. Le marché contribue à la promotion des programmes radiophoniques et télévisés dans le Monde arabe et au-delà.
Re : Éblissement Public de Télévision Algérienne (EPTV)
Khelladi, DG de l’EPTV: « On n’est pas obligé de prendre en charge les problèmes des télés privées »
Le directeur général de l’entreprise publique de télévision (EPTV), Tewfik Kheladi a déclaré lors d’une conférence de presse présentant la grille des programmes de la télévision publique, que l’Eptv n’est pas obligé de prendre en charge les problèmes des télévisions privées.L’Eptv refuse de dépenser de l’argent public pour acheter des programmes, des matchs ou encore des émissions que les chaînes privées sont incapables de prendre en charge.Le Dg de l’EPTV a notamment expliqué le refus de la télévision publique de ne pas acheter les productions Not Found « Bibiche et Bibicha » ou encore « El khawa », affirmant que les deux parties ne sont pas aboutit sur un accord financier. L’absence d’accord a poussé la boite algéro-tunisienne à placer ses productions sur la chaîne El Djazairia TV.
Pour la deuxième année consécutive, le budget consacré à la production des programmes, aussi bien interne qu’externe, a été réduit d’environ 10% alors que les achats de programmes étrangers ont continué à être gelés et réduits à zéro. « une algérianisation accentuée des contenus a été adoptée dans le souci de la qualité et de la diversité des programmes proposés », a ajouté le premier responsable de la Télévision algérienne.Cet effort d’économie dicté par les impératifs du moment se traduit également par une mutualisation plus poussée des ressources en programmes de l’Etablissement qui font l’objet d’une multidiffusion croisée et étudiée sur les différentes antennes du groupe. Le taux d’intégration national est de 90% sur la Chaîne terrestre qui est la plus ouverte aux programmes étrangers, ce taux est supérieur dans les autres chaines.
Enfin, l’objectif d’offrir au public des contenus d’une haute qualité et d’une large diversité a été le souci cardinal qui a prévalu tout au long de l’élaboration des grilles de programmes. Des procédures internes, en amont et en aval du processus de production, aussi bien interne qu’externe, ont été mises en place et appliquées. Elles ont pour but de parvenir à une amélioration continue des programmes destinés à être proposés à un public de plus en plus averti et exigeant.http://dia-algerie.com/wp-content/up...a-1024x768.jpg
L’Etablissement a maintenu son effort de production propre avec un nouveau feuilleton social et sentimental de 30 épisodes ( Samt El Abriya), une série comique de 15 parties (Hikayatokom) produite par la Station de Constantine, le traditionnel concours de récitation du Coran (Tedj El Coran) et une multitude d’émissions de plateaux programmés en soirée et destinés à satisfaire les multiples attentes du public dans les domaines culturels et artistiques (Nedjma Oua Hilal, Qahwa Oua Latay, Noudjoum Khalida, Rihet Zman,100 à l’heure, Entre-parenthèses, Twahecht Bladi, Qimet Yidhi, Izumal, Marhaba, Soirées musicales de Constantine et d’Oran, Saharat El Djanoub de Ouargla et Béchar,…). Au chapitre de la solidarité sociale, (Ramadhan El Kheir) et (Afouss Deg Fouss) contribueront à entretenir la tradition particulièrement forte durant ce Mois de la compassion et de l’entraide.
Dans le domaine du contenu religieux, la Chaine du Coran mais aussi l’ensemble des chaines généralistes diffuseront une large gamme de programmes allant de la retransmission directe de la prière des Tarawih, au concours de récitation du Coran (Tedj El Coran), à la diffusion des conférences d’éminents théologiens algériens et étrangers au séminaire « Eddourouss El Mohamediya » ainsi que de nombreuses émissions dans les langues arabe, tamazight et française, y compris pour les malentendants, promouvant les valeurs profondes du Mois sacré et les authentiques préceptes de l’Islam, religion de paix, de tolérance, de modération et d’ouverture.
La production externe réalisée pour le compte de l’Etablissement par les producteurs privés vient compléter l’effort de production interne, en particulier dans le domaine des programmes de fiction. Un des fleurons de cette production devrait être le feuilleton de 30 parties consacré à la vie et à l’œuvre du savant algérien Ibn Badis. Après la diffusion l’année passée du feuilleton sur le chef targui Cheikh Amoud, l’Etablissement poursuit, à la veille de la célébration du 55ème anniversaire de l’indépendance nationale, son œuvre de contribution à la connaissance des figures emblématiques de l’histoire de l’Algérie dont les jeunes générations doivent s’enorgueillir.
Les séries de fiction comique seront également présentes avec près d’une vingtaine d’œuvres de différents formats traitant, pour la majorité, de thèmes en rapport avec les liens familiaux, le mariage,…(Benti Laaziza, Machi Sahel, Dar Si Tahar, H’na Oua Yemana, Assaber Inal, Dima Labass, Bladi Oua Nassi, N’na Zaazi, Axxam Yarwan, Da Mouhouche, Bergaz, Chek Nagh Nech 2,…) et seront l’occasion de renouer avec des comédiens très populaires, comme Chafia Boudraa, Sid Ahmed Agoumi, Krikèche, Hakim Dekkar,…Sur un ton plus burlesque, il y aura l’équipe de Houari et Bakhta dans Hamouda Oua Elayada et Le retour de l’inspecteur, un clin d’œil à l’inénarrable duo de l’Inspecteur Tahar et l’apprenti.
Un short programme (Chiche Atahadek) alliant spectacle et œuvre de bienfaisance destinée aux enfants malades mettra en vedette des personnalités célèbres qui devront relever un défi sous forme de performance physique pour cette cause humanitaire.
Des séries de caméras cachées pour enfants (Katakit), grand public (Wech Eddak) et tournées auprès de notre communauté en France (Le Ramadan et le rire) seront aussi programmées. Une nouvelle émission de jeu culinaire adaptée d’un format international (Radjli Chef) sera programmée juste avant le principal journal de 19.00.
Les enfants auront un programme consistant avec les rendez-vous habituels (Studio Sighar) et (Kawni) enrichis par la nouvelle série quotidienne de l’émission-culte (Iftah Ya Simsim), une nouvelle production présentée par la comédienne Mouni Boualem (Tell Ezzouhour) et des séries de dessins animés inédites.
Re : Éblissement Public de Télévision Algérienne (EPTV)
Tewfik Khelladi, le DG "unique" de l'Entv
Etre directeur général de l'Eptv n'est pas de tout repos, être à la tête du premier «média lourd» du pays, n'est pas donné à tout le monde et pourtant cette mission a été remplie avec brio par l'actuel patron de la Télévision nationale, Tewfik Khelladi. Malgré son poids «plume», Khelladi a su porter très haut la charge de sa mission. Depuis qu'il a été nommé DG de l'Eptv en février 2012, en remplacement de Abedelkader Lalmi, il a su donner une nouvelle image, plus sobre et surtout axée sur le service public de la télévision. Khelladi qui a fait un passage fructueux par la radio, voulait faire changer les choses dans l'audiovisuel algérien. Pour cela, il a commencé par les lois qui régissent l'audiovisuel. En fin diplomate, il a d'abord réussi à renforcer les liens de la télévision publique algérienne avec les organisations audiovisuelles internationales. Tewfik Khelladi qui avait commencé par être réélu à Rome pour un second mandat de deux années au Comité radio de l'Union européenne de radiodiffusion (UER), avant de basculer vers l'Assemblée générale de l'Union africaine de radiodiffusion (UAR), où il a été élu à Dakar, comme président en exercice de l'union. Renforcer les pouvoirs
a des radios et des télévisions publiques face à la menace des monopoles des télévisions privées était sa première mission. Avant d'être responsable d'une entreprise, le DG de l'Entv a puisé son charisme et son autorité dans son parcours politique lors de son passage au quotidien Alger républicain. Son arrivée à l'APS, d'abord en tant que correspondant à Bruxelles, puis en tant que directeur de l'information, dans l'agence gouvernementale, a créé en lui cette notion de communication ouverte. On se souvient quand il nous a accueilli à l'APS pour une formation le 8 janvier 1996, quand l'information de la mort de Mitterrand, avait créé une ambiance particulière à l'agence, Tewfik Khelladi a poursuivi sa mission de formateur, tout en restant branché sur les téléx et les fax pour les réactions. Il avait le sens de la communication et du dialogue, mais ne se laissait marcher sur les pieds. Al Jazeera Sport l'a appris à ses dépens, car elle a découvert un directeur de la télévision algérienne totalement imperturbable et intraitable face au monopole de l'ogre qatari. Durant son règne, Khelladi n'a pas cédé d'un iota face aux patrons d'Al Jazeera Sport et plus tard face à beIN Sports. Il est même connu pour être l'homme qui a barré la route aux Qataris dans le commerce des droits de retransmission TV de la coupe d'Afrique et de la coupe du monde. Il est le seul à avoir convaincu le Premier ministre, Abdelmalek Sellal de ne pas acheter les droits de la coupe d'Afrique 2016, car il ne voulait pas servir de gagne-pain à Nasser El khelaïfi. La décision de ne pas acheter les matchs de la CAN 2016, même si l'Algérie avait les moyens de le faire, a signé la fin du monopole qatari sur les droits TV dans la région Mena. L'homme a une nouvelle fois démontré son autorité en refusant le diktat de Not Found, la société de production algéro-tunisienne qui a voulu imposer ses productions à l'Eptv. Khelladi sera l'homme qui dira non au diktat pour imposer une production audiovisuelle locale et donner libre cours à la création télé algérienne.
Re : Éblissement Public de Télévision Algérienne (EPTV)
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L'Eptv renforce sa formation dans l'acquisition des archives avec l'INA.
La formation demeure le seul moyen d'améliorer le contenu des programmes de télévision. Et pour le secteur des archives c'est la mémoire collective de tout un pays qui demeure entre les mains des responsables des archives. C'est dans ce sens que sept journalistes de toute la Méditerranée ont participé du 3 au 10 juillet à Marseille à la 10ème édition de la Formation à l'écriture de reportages à base d'archives. Cette formation, créée en 2008 et proposée par le Centre méditerranéen de la communication audiovisuelle (Cmca) et l'Institut national de l'audiovisuel (INA), permet chaque année à des journalistes des télévisions méditerranéennes de se familiariser avec l'utilisation des archives audiovisuelles.Après deux jours de cours théoriques qui les sensibilisent aux aspects juridiques ou encore à la sauvegarde des archives, les stagiaires réalisent ensuite plusieurs reportages sur un thème commun, mêlant images tournées à Marseille et archives fournies par l'INA. Le thème de cette année était «Le sport à Marseille». Les journalistes ont également pu visiter les locaux de France 3 Marseille, et ainsi échanger avec les équipes de France Télévisions sur les méthodes de rédaction et de conception des JT dans leurs pays respectifs. La question de l'utilisation des archives dans les news a évidemment occupé une place centrale dans les débats. Les stagiaires ont été encadrés tout au long de la formation par Franco Revelli (Cmca), François Mouren-Provensal et Stéphane Pachot. Ils ont bénéficié de l'accompagnement pédagogique de Geneviève Beaucourt (responsable de l'analyse et de la libération des droits à l'INA), Philippe Gerrier (chef du service sauvegarde et numérisation à la direction des archives de l'INA), Sophie Gillery (documentaliste à l'INA Méditerranée), et Gilles Trenel (rédacteur en chef à France 2 - Opérations spéciales). Parmi les journalistes qui ont participé à ce programme de la 10ème édition de la Formation Cmca / INA, il y avait Samira Laqbaqbi et Saïd Ziati de la 2M marocaine, Asma Lounnas et Saïda Mayouf, de la télévision algérienne, Marijana Podgorelec de la télévision croate HRT, Hayet Radhouani et Khadija Soua de la télévision tunisienne. Une expérience importante pour coopérer entre journalistes des différentes télévisions et réaliser différents sujets: Un vélo nommé «désir», réalisé par Hayet Radhouani, Saïda Mayouf et Saïd Ziati, «Générations OM», réalisé par Samira Laqbaqbi et Marijana Podgorelec et «Roule la boule», réalisé par Khadija Soua et Asma Lounnas. Cette formation est importante pour connaître les nouveaux paramètres de numérisation des archives. La Télévision nationale possède des archives qui datent de plus de 70 ans d'époque coloniale. Les archives de la Télévision publique nationale ont déjà entamé l'archivage des images en films et en bêta. Ce qui nécessite parfois plusieurs opérations de numérisation.