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    Post Deux hommes arrêtés après le viol d’une migrante

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Oran
    16 Octobre 2015

    Deux hommes arrêtés après le viol d’une migrante

    Deux personnes ont été placées sous mandat de dépôt, dimanche dernier,
    après avoir été auditionnées par le procureur pour le viol d’une migrante camerounaise
    dans le quartier de Coca, à la périphérie d’Oran.

    Ces hommes, confondus par la victime, avaient violé et violemment frappé la jeune femme de 32 ans, prénommée Marie. Six autres suspects, en fuite, sont toujours recherchés. Le procureur a demandé à la jeune femme si elle acceptait de pardonner à ses agresseurs, ce qu’elle a refusé. Après son agression, la jeune femme, accompagnée de son mari, avait été rejetée de plusieurs centres de santé, dont le CHU d’Oran. La gendarmerie avait initialement refusé de prendre sa plainte.

    Depuis, la plainte a fini par être enregistrée, grâce à l’aide des associations, mais les séquelles de ce rejet sont importantes pour la jeune femme : «J’ai dû rester avec la saleté de ces hommes en moi pendant trois jours pour que les prélèvements puissent être faits», explique-t-elle à El Watan Week-End. Une prise en charge psychologique a été organisée par le CHU d’Oran, mais Marie ne souhaite pas retourner dans cet établissement. En moins de 24 heures, les associations d’Oran ont alors trouvé un psychologue pour l’assister.

    Ces associations ont également tenu une réunion pour «donner une suite à cette affaire». Elles doivent préparer une déclaration rappelant que «toute personne a le droit de porter plainte», dénonçant l’abus de pouvoir de certains représentants des forces de sécurité qui refusent de prendre les plaintes ou qui conseillent aux victimes de ne pas le faire.

    Marie avait témoigné sur la chaîne de télévision KBC de son agression. Mais la diffusion des images de son visage ne faisait pas partie de l’accord passé avec les journalistes. La jeune femme a ensuite été menacée par un homme dans un bus. Il affirmait être un proche de l’un des agresseurs et la menaçait de représailles, si elle maintenait sa plainte. L’un des employés du CHU a également été menacé de représailles par sa hiérarchie. Il avait protesté contre le refus de prendre en charge la migrante après son agression.


    Leïla Beratto
    Dernière modification par zadhand ; 16/10/2015 à 23h57. Motif: Deux hommes arrêtés après le viol d’une migrante
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    Re : Que cesse l’impunité à l’égard des femmes

    La gendarmerie avait initialement refusé de prendre sa plainte.
    Inoui, c'est presque considerè un acte normal par certains tarès, la femme au meme rend qu'un vulgaire objet

    Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse

    Woody Allen

    Non rispondo a cose che gia hanno la loro risposta nelle FAQ
    LE FAQ LEGGETELE


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    Re : Que cesse l’impunité à l’égard des femmes

    le monde est devenu de plus en plus violent et bien sur le maillon c'est les femmes et les enfants
    il faudra beaucoup de textes qui serviront de gardes fou mais aussi de l'éducation et encore de l'éducation
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

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    Post L’enfer d’une mineure séquestrée et violée par son père

    A LA UNE/ACTUALITÉ_L’AUTEUR EST ACTIVEMENT RECHERCHÉ PAR LA JUSTICE
    31 Octobre 2015

    L’enfer d’une mineure séquestrée et violée par son père

    La maman de la victime a été écrouée pour complicité
    de ce viol et cette séquestration
    qui ont mis tout Blida en émoi.

    La fillette a commencé à subir les perversions de son père dès l’âge de 10 ans ! .jpg

    Fin du cauchemar pour cette fille de 15 ans violée et séquestrée par son propre père depuis 2010, soit pendant 5 ans. Elle vient d’être délivrée des griffes de ce monstre incestueux. Selon les témoignages produits devant la brigade des mineures relevant de la Gendarmerie nationale de Blida, le cauchemar a commencé en 2010,
    quand le père, un pervers sexuel connu
    dans le milieu de la grande débauche, a décidé de mettre fin aux études de la petite fillette.

    À la fois complice et impuissante, la mère cède au chantage de son époux. Celui-ci exécutait, sans état d’âme, sa sale besogne et violait sa petite fille chaque jour. Séquestrée dans la demeure parentale, la victime a vécu cinq longues années dans le pire des enfers que pouvait connaître une mineure.
    Rouée de coups quotidiennement, violée sous le toit de ses parents,
    la fillette finit par se révolter et décide de dénoncer son violeur de père.

    Alertée le 20 octobre dernier, la brigade des mineures n’a trouvé aucune trace
    de la victime dans la demeure. Sa mère déclare aux enquêteurs
    que sa fille a fugué vers Relizane suite

    aux intenses pressions qu’elle subit de la part de son père.
    Le lendemain, la maman se ravise et se présente avec sa fille chez les enquêteurs. Lors de sa mise en examen, elle avoue que sa fille vivait dans un milieu familial dépravé, des conditions d’hygiène lamentables et qu’elle était violée par son père en sa présence depuis cinq longues années.
    Les examens médicaux opérés sur la fillette ont révélé de graves
    traces de sévices sexuels et d’agressions à la limite de l’insupportable.

    Les enquêteurs avouent que les témoignages de cette mineure sont excessivement choquants. Les violences subies par cette fille, qui aurait pu rejoindre ses copines au lycée cette année, sont, selon les enquêteurs, “indescriptibles”. “À chaque fois que la victime refusait
    de se soumettre, son père la tabassait à mort”, révèlent les enquêteurs.

    De la torture qui durait souvent jusqu’au lever du jour ! Choqué par les faits et les témoignages, le procureur de la République près le tribunal de Boufarik a ordonné de mettre sous mandat de dépôt la mère de la fille, de poursuivre l’enquête afin d’arrêter le principal mis en cause, à savoir le père. Aux dernières nouvelles, les enquêteurs ont obtenu de précieux renseignements pour resserrer l’étau autour de cet individu, dont la peine sera très lourde au vu des exactions qu’il a commises sur une innocente, dont détournement de mineure,
    inceste, coups et blessures volontaires et incitation à la débauche.
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    Post Une femme a été tuée à Magra (M’sila)

    A LA UNE ACTUALITÉ_Une femme a été tuée à Magra (M’sila)
    11 Novembre 2015

    Choc et consternation

    Le lendemain du drame, plusieurs
    manifestations spontanées
    ont été organisées
    par des citoyens pour dénoncer le crime abject
    et le climat d’insécurité qui règne dans la ville.


    Suite au drame qui a frappé la ville de Magra, la population a manifesté.jpg

    La population de la ville de Magra, à 60 km à l’est de M’sila, est encore sous le choc du drame qui s’est déroulé samedi dernier. Une jeune femme a été froidement écrasée par une puissante voiture pour avoir refusé de céder aux avances de l’homme qui la harcelait dans la rue. Vers 8h, ce 7 novembre, Razika C., 39 ans, se rendait chez le dentiste pour se faire soigner une dent qui la faisait souffrir. Son frère Kamel, 38 ans, raconte : «Elle a demandé à venir avec moi pour se rendre chez le dentiste. Comme tous les fourgons de transport étaient bondés, nous avons été à pied.
    Un homme, celui qui allait l’agresser un peu plus tard, s’est arrêté et a offert de nous déposer à la station de bus, mais nous avons refusé et continué de marcher.» Ne trouvant pas de dentiste, car ne travaillant pas le samedi, Razika a décidé de se rendre à Berhoum, la ville la plus proche, toujours pour soigner sa dent. Son frère Kamel la quitte alors pour aller au marché. Selon les témoignages que nous avons recueillis, son agresseur est revenu à la charge, lui faisant d’autres avances. Devant le refus de la jeune femme, celui-ci devient agressif. Razika l’insulte et lui crache dessus. Il la frappe alors violemment au visage à coups de poing et la plaque contre le mur.
    Des passants s’interposent et tentent de raisonner l’agresseur qui fait mine de se calmer. Il monte dans sa voiture alors que Razika, étourdie, titubant et encore sous le choc, marche lentement le long de la route, probablement pour aller déposer plainte à la gendarmerie. Son agresseur fonce alors droit sur elle avec sa voiture de type Toyota Hilux. Le choc est tel que la malheureuse femme est projetée en l’air avant de retomber sur le capot et le pare-brise.
    Il descend de la voiture pour s’assurer de son état. «Ah, tu es encore vivante ?», aurait-il dit, selon des témoins oculaires. Il remonte dans sa voiture, enclenche la marche arrière et lui repasse dessus plusieurs fois sous le regard ahuri des passants et des automobilistes. La malheureuse Razika rendra l’âme sur place. Un fourgon J5 s’arrête pour l’évacuer aux urgences,
    où les médecins ne pourront que constater le décès.

    Son autre frère, Cherif Nassim, raconte : «Ma sœur a été tuée de sang-froid. C’est un homicide volontaire. Elle avait le visage et les yeux tuméfiés, les pieds gonflés et cassés, le dos cassé et la nuque éclatée.» Devant le domicile de la victime, la famille et les proches sont réunis sous une tente dressée dans la cour. La famille, très modeste, habite un petit immeuble dans une cité à la sortie de la ville de Magra, appelée El Haï Al Idari.
    Les citoyens continuent de défiler pour présenter leurs condoléances.
    Le choc et la consternation se lisent toujours sur les visages.

    Dimanche, lendemain du drame, plusieurs manifestations spontanées ont été organisées par des citoyens pour dénoncer le crime abject et le climat d’insécurité qui règne dans la ville. Les gens demandent également à ce que justice soit rendue. Ils exigent la loi du Talion. En fin d’après-midi, Razika, qui ne demandait qu’à vivre, a été enterrée au cimetière familial.
    Son agresseur, S. N., 33 ans, s’est rendu à la police peu de temps après avoir accompli son forfait. Les témoignages que nous avons recueillis sur place parlent d’un multirécidiviste qui a l’habitude de harceler les femmes. «Il est connu comme étant un ‘’haggar’’ notoire, quelqu’un qui a l’habitude d’agresser les femmes», dit l’un des oncles de la victime. Les autorités de la ville se sont rendues au domicile de la victime pour présenter leurs condoléances à la famille
    et pour l’assurer que la justice suivra son cours normal.

    Des citoyens de la cité tiennent absolument à dénoncer le climat d’insécurité qui règne dans la ville. «Cela a poussé certains pères de famille à cloîtrer à la maison leurs filles pourtant brillantes. Plus d’une dizaine de filles ayant des moyennes au-dessus de 15 à l’école sont retenues à la maison. Allez donc voir ce qui se passe devant le lycée à chaque sortie des cours. C’est un rodéo, un défilé de voitures qui roulent à toute vitesse. En plus elles sont conduites par des gosses de riches inconscients», dit un voisin. D’autres agresseurs rôdent dans la ville.

    Djamel Alilat

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    Post Silence coupable

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Violences à l’égard des femmes
    12 Novembre 2015

    Silence coupable

    Adopté au forceps en mars dernier par l’APN, le texte de loi relatif
    aux violences faites aux femmes attend toujours l’aval du Sénat alors que
    le nombre des victimes de ce phénomène ne cesse d’augmenter.


    Violences à l’égard des femmes.jpg

    Encore une autre femme victime de violence, qui meurt écrasée à Magra (wilaya de M’sila) par un homme, juste parce qu’elle est femme et qu’elle a osé dire non à son agresseur. Razika n’est en fait qu’un autre nom qui vient s’ajouter à la longue liste de femmes violentées. Une liste laissée ouverte tant que l’Etat continue à être indifférent aux souffrances d’un large pan
    de la société qui subit les affres du déni de droit.

    L’on se rappelle dans quelles conditions le projet de loi contre les violences à l’égard des femmes a été adopté par l’Assemblée nationale en mars dernier, après un débat aussi violent que virulent suscité par des députés venus en masse, alors que souvent ils s’illustrent par leur absence
    même lorsqu’il s’agit de discuter de lois qui engagent l’avenir du pays,
    dont celle relative à l’exploitation du gaz de schiste, pour ne citer que celle-ci.

    N’ayant pas pu bloquer le texte, certains députés du courant islamo-conservateur vont user de leurs réseaux dans les rouages de l’Etat, notamment au sein de la Présidence, pour geler le texte, alors que son examen était programmé au Conseil de la nation juste après son adoption par l’APN. Quelques contacts seulement, une entrevue avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ont suffi pour remettre aux oubliettes cette loi tant attendue par le mouvement associatif féminin et les militants des droits de l’homme. Malgré les promesses du président du Sénat pour le sortir des tiroirs, le texte n’est toujours pas programmé et il n’est pas certain qu’il le sera cette année.
    Bien évidemment, nous entendrons des voix officielles s’élever contre ce fléau, le 25 novembre prochain à l’occasion de la Journée mondiale contre les violences à l’égard des femmes, juste pour la consommation externe. L’on se rappelle de cet ordre donné publiquement par le Président à Abdelmalek Sellal, à travers un communiqué publié le 8 mars dernier, d’installer une commission chargée de revoir les dispositions relatives au divorce, notamment dans ses volets liés au «khol’â» (rachat de la liberté par la femme) et à la répudiation afin de garantir l’équité et l’égalité entre homme et femme, et protéger la cellule familiale des dislocations qu’occasionnent le déni des droits et les atteintes à la dignité humaine dont font l’objet souvent les épouses. Malheureusement, à ce jour, aucun groupe de travail n’a été installé et ce projet de réforme n’est plus à l’ordre du jour.
    Jusqu’à preuve du contraire, cet effet d’annonce n’était que de la poudre aux yeux de ceux qui mènent le long et périlleux combat pour les libertés et le droit à la dignité. En attendant, les femmes continuent à subir l’inacceptable. Ce constat a suscité de nombreuses réactions. D’abord d’un groupe d’associations de femmes et de droits de l’homme qui a adressé une lettre au Premier ministre et lancé une pétition pour faire adopter le projet de loi contre les violences à l’égard des femmes par le Sénat.
    Lui emboîtant le pas, l’ONG des droits de l’homme Amnesty International a exhorté les responsables algériens à «prendre toutes les mesures nécessaires» pour que le projet soit adopté «dans les plus brefs délais». Amnesty International a écrit : «Malgré nos réserves sur la clause qui prévoit l’arrêt des poursuites judiciaires en cas de pardon de la victime, exposant ainsi les femmes à un risque accru de violence et de coercition pour qu’elles retirent leur plainte, ce projet de loi représente une avancée positive pour la protection des femmes et des jeunes filles contre les violences.»
    Aucune suite n’a été donnée à ces actions par les autorités, reléguant ainsi au second rang les préoccupations légitimes d’un large pan de la société qui souffre en silence du déni de droit dont il fait l’objet. Chaque année, aussi bien les services de sécurité que les rares organismes qui reçoivent des victimes de violences font état de statistiques inquiétantes de femmes violentées. Durant les 9 premiers mois de cette année, les services de police ont enregistré plus de 9000 cas de femmes violentées, alors qu’en 2014, durant la même période, leur nombre était de 7000.
    Les violences physiques viennent en première position avec plus de 70% des cas, suivies de la maltraitance et des agressions sexuelles. Ces violences s’exercent souvent dans le foyer familial, censé être le lieu le plus protégé, mais aussi dans l’espace public. L’année dernière, 27 femmes ont été tuées en 9 mois alors que plus d’une vingtaine ont subi le même sort durant la même période de 2015. Les victimes viennent de toutes les catégories sociales et sont de plus en plus nombreuses à dénoncer leur agresseur qui, souvent, en raison des carences de la loi, s’en sort à bon compte.
    Face à une loi qui ne protège pas et une société qui ne dénonce pas, qu’elles soient fillettes, enceintes ou âgées de plus de 70 ans, les femmes continueront à être agressées, violées, insultées, malmenées, humiliées, harcelées et même tuées par des inconnus dans la rue ou par des proches au domicile familial. Les statistiques sont loin de refléter la réalité de cette situation tragique en raison de l’omerta imposée aux victimes par leurs proches et les pesanteurs socioculturelles.
    Installé il y a quelques années, Balsam, un réseau national de centres d’écoute des femmes victimes de violences, a reçu 29 532 cas d’agression sur des femmes. C’est dire que la situation est bien plus inquiétante que le démontrent les statistiques officielles. Tant que l’Etat ne légifère pas des lois plus protectrices, d’autres Razika viendront grossir la liste des victimes de violence ou perdront la vie, assassinées dans la rue par un inconnu dont l’ego a été touché
    juste parce qu’elles n’ont pas répondu à ses désirs.

    Salima Tlemçani

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    Post Le cri de Chafia Mentalecheta

    A LA UNE/ACTUALITÉ/Violences faites aux femmes
    13 NOVEMBRE 2015 - 16:43

    Le cri de Chafia Mentalecheta.jpg

    Le cri de Chafia Mentalecheta

    Dans un communiqué parvenu à la rédaction, la députée de l’émigration Chafia Mentalecheta dénonce le blocage de la loi sur les violences faites aux femmes, adoptée à la majorité par les députés de la première chambre le 5 mars dernier. Pour elle, ce blocage induit «une double obstruction». D’abord, il empêche, selon la députée, les femmes de «passer du statut de proie à celui de citoyenne», puis il empêche l’Etat d’«assumer son rôle de protecteur de l’ensemble des citoyens». L’auteure du communiqué craint, ainsi, que l’assurance de ne pas être inquiétés puisse rendre les agresseurs de femmes «de plus en plus violents». Mme Mentalecheta cite le drame vécu par la jeune Razika à Magra, dans la wilaya de M’sila, comme «l’illustration parfaite» d’une situation de l’impuissance de toute la société, obligée , d’après ses termes, à «être spectatrice de leur crime». «Combien de femmes doivent-elles encore subir la sauvagerie, la barbarie, la bestialité et le sadisme pour qu’enfin le gouvernement engage sa responsabilité et oblige le Sénat à assumer la sienne ?» s’interroge l’élue de l’émigration qui estime que «seuls, les slogans et la célébration en grande pompe de la Journée internationale de la femme ne suffisent plus à faire des remparts contre la violence». Elle réclame une application rigoureuse de la loi qui, selon elle, «au-delà de sa nature répressive a aussi une vertu éducative». Appelant à un sursaut de conscience, elle espère enfin que «les cris de Razika ne seront pas tombés dans les oreilles de sourds et que la loi sur les violences faites aux femmes sera rapidement et définitivement adoptée et appliquée», conclut le communiqué.
    R. Mahmoudi
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    Post Assassinat de Razika Cherif

    A LA UNE ACTUALITÉ_Une femme a été tuée à Magra (M’sila)
    14 Novembre 2015
    Assassinat de Razika Cherif

    La société civile se mobilise

    Un rassemblement se tiendra aujourd’hui à 14h, à Alger (en face de la Grande-Poste), en hommage à Razika Cherif, jeune femme froidement assassinée, il y a quelques jours, à M’sila pour avoir refusé les avances de son agresseur.
    Des féministes, des syndicalistes et des militants des droits de l’homme se sont donné rendez-vous pour déposer des fleurs en la mémoire de la victime et lui rendre hommage ainsi qu’à toutes les victimes de la violence.
    «A ces femmes qui subissent le harcèlement au quotidien et dont les voix sont étouffées», ont indiqué les initiateurs de l’appel au rassemblement. Cette manifestation se veut également
    «une action pour que la mort de cette femme ne soit pas vaine».

    Pour Soumia Salhi, militante féministe et syndicaliste qui a confirmé sa participation au rendez-vous, «il s’agit d’abord de dénoncer cet odieux assassinat» et de témoigner la solidarité avec la famille de la victime.
    Pour les participants, nombreux à avoir confirmé le rendez-vous sur les réseaux sociaux, il est également question de dénoncer le blocage de la loi criminalisant les violences faites aux femmes.
    Le texte bloqué depuis le printemps dernier au Sénat est jeté aux oubliettes.

    Le nombre effarant de femmes victimes de violences et qui ne cesse d’augmenter frappera-t-il les consciences des auteurs de ce blocage ? Pour Mme Salhi, contactée hier par El Watan,
    «la mort tragique de cette jeune femme renseigne sur la nécessité de relancer ce texte.

    Ceux, qui estimaient que la loi validée difficilement par l’APN et qui ne l’est toujours pas par le Sénat, menaçait la cohésion de la famille, ont maintenant et encore une fois la preuve qu’il est temps d’agir pour que d’autres femmes ne subissent pas le même sort que Razika. Toutes les femmes sont exposées à la même menace».
    L’appel est relié sur les réseaux sociaux. «La mort de Razika ne sera pas vaine si ce rassemblement arrive à faire bouger les mentalités. Les femmes en Algérie (voilées ou non) se font harceler dans la rue, parfois même agresser en permanence. Il faut que ça cesse», enrage une internaute sur une page facebook dédiée à l’événement. «On est tous concernés... ça aurait pu être notre mère, notre soeur, notre femme, notre cousine, notre amie... Nous devons agir.. J’espère que vous y serez. Moi, j’y serai Inchallah»,
    écrit un autre facebooker, choqué par le drame.

    Une initiative similaire sera organisée lundi à Béjaïa. Un rassemblement est prévu lundi 16 novembre,
    place Saïd Mekbel de Béjaïa à 11h, «pour dire non à l’agression,
    non au harcèlement (sous toutes ses formes), non à la discrimination».

    Les initiateurs de cet événement relayés et largement suivi et commenté sur les réseaux sociaux ont pour objectif de dénoncer le silence sur ces agressions. «Pour que la mort de Razika Cherif ne soit pas en vain», écrivent-ils.
    Fatima Aït Khaldoun-Arab
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    Post Un rassemblement à la mémoire de Razika

    A la une Actualité_Violences faites aux femmes
    le 15.11.15 | 10h00

    Un rassemblement à la mémoire de Razika

    Sous le slogan «Nous sommes tous Razika Cherif», un rassemblement a eu lieu, hier,
    devant la Grande-Poste au cœur d’Alger, en solidarité avec la famille de la défunte
    et de toutes les victimes du harcèlement sexuel.

    Il était presque 14h et déjà une centaine de femmes, tous âges confondus,
    et beaucoup d’hommes ont répondu à l’appel lancé sur facebook par le groupe féministe algérien en mouvement.

    Une fleur à la main, la foule, ceinturée par la police, exprimait son indignation face à cet acte abject. «Non à la violence faite aux femmes», «La rue est publique mais mon corps non». «Me siffler n’est pas un compliment» sont autant de slogans arborés sur les pancartes brandies lors de ce rassemblement.
    «Nous n’avons plus le droit de nous taire ou de faire semblant de n’avoir rien entendu ou de n’être pas au courant. Les bougies que nous allumons et les fleurs que nous déposons aujourd’hui en mémoire de Razika ne sont qu’un geste symbolique dont le but est de dire non à cette agression quotidienne faite aux femmes
    et encore plus à l’impunité dont bénéficient ces agresseurs»,
    s’indigne Fatiha, une employée de banque.

    Pas très loin, un jeune trentenaire déclare que répondre présent à une telle action est presque
    une obligation : «Je suis conscient qu’une nation ne pourra jamais évoluer
    si elle continue à opprimer la moitié de son peuple.

    S’attaquer à une femme, c’est aussi s’attaquer à tout homme et l’accuser d’être incapable de protéger une personne fragile mais fort importante dans sa vie. Je suis là parce que Razika aurait pu être ma mère, ma sœur,
    mon épouse, ma fille ou toute autre personne qui m’est proche.»

    Empris d’un sentiment d’indignation et surtout de colère, les participants à ce rassemblement
    ont tenu à réfuter l’idée que seules les femmes non voilées sont ciblées par ces agressions.


    Non à l’impunité

    «C’est totalement faux, s’emporte Nihad, une jeune étudiante à la faculté de droit d’Alger.
    Ces agresseurs expriment leur frustration sur tout ce qui bouge.

    Moi, je suis voilée comme le stipule la religion musulmane, mais je ne suis pas épargnée par ces personnes malades. Qu’elle porte un jean, une jupe, un voile intégral, ce n’est pas la tenue qui est le motif de cette agression,
    mais la femme elle-même.»

    A ce rassemblement, toutes les catégories sociales étaient présentes. «Razika est morte aujourd’hui. D’autres victimes, comme elle, bien qu’elles soient encore en vie sont meurtries à vie.
    C’est leur âme qui a été touchée. Elles sont condamnées au silence, à être comme veulent ces malades,
    ont peur de sortir dans la rue ou carrément ont préféré l’asile
    entre quatre murs pour éviter ces agressions.»

    «EIles meurent chaque jour parce qu’elles n’ont pas osé exprimer leur colère, leur refus,
    encore moins leur droit de voir leurs agresseurs punis», témoigne Lotfi, 26 ans, commerçant.

    Asma Bersali
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    A la une Actualité_Violences sexuelles contre les adolescentes
    le 22.11.15 | 17h12

    4 victime sur 5 ne déposent pas plainte

    Les données chiffrées sur le nombre de plaintes liées aux violences sexuelles
    contre les adolescentes démontrent qu'"une victime sur cinq dépose plainte et que très peu de victimes
    parlent de leur agression", a indiqué dimanche à Alger la juriste Nadia Ait Zai.

    Très peu de victimes parlent de leur agression.jpg

    "Quand nous comparons les chiffres avancés sur la violence sexuelle contre les adolescentes
    et ceux liés au nombre de plaintes déposées, nous constatons que très peu de victimes parlent
    de leur agression et qu'une victime sur cinq dépose plainte", a précisé Mme Ait Zai dans un exposé
    sur l'état des lieux de ce phénomène, en se référant à des données de la
    Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) et la Gendarmerie nationale.

    Evoquant le nombre de plaintes relatives aux actes de violences sexuelles contre les adolescentes,
    déposées au niveau de la DGSN, elle a mentionné que 3.634 plaintes ont été
    enregistrées durant la période entre 2010 et 2014.

    Parmi ce nombre global de plaintes, 1.869 concernent les attouchements, 987 liées à l'attentat à la pudeur
    et 678 aux viols. Mme Ait Zai a relevé que le taux annuel du nombre de plaintes déposées au niveau de la DGSN,
    durant la même période, est passé de 18,52% en 2010 à 19,70% en 2014, précisant que l'année 2013
    a connu une hausse dans les plaintes déposées avec 21,99%.

    De son côté, la Gendarmerie nationale a enregistré, durant la même période (2010-2014),
    222 plaintes déposées liées aux violences sexuelles contre les adolescentes âgées entre 13 et 18 ans.
    La même responsable a appelé à la nécessité d'élaborer une nouvelle enquête de prévalence
    sur la violence sexuelle contre les adolescentes après celle réalisée en 2006,
    en vue de "mieux mesurer l'ampleur de ce phénomène".

    Mme Ait Zai a également plaidé, à la fin de cet état des lieux qu'elle a réalisé pour le compte
    du ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme,
    pour une meilleure coordination entre les parties concernées par la lutte
    contre la violence sexuelle à l'égard des adolescentes.

    APS
    Atlas-HD-200 B102 B118
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    ZsFa

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