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    Post Trafic de Drogue en Algérie

    A LA UNE/Boukaoula Zohra. Psychologue à la brigade des mineurs de la Gendarmerie nationale
    27 Août 2015

    Office National de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (ONLCDT)


    «Les mineurs de plus en plus visés»


    Entretien réalisé par Asma Bersali

    Le fléau de la drogue n’épargne personne. Qu’en est-il des mineurs ?
    La toxicomanie touche toutes les franges de la société
    et plus spécialement les jeunes.
    Les mineurs représentent les futurs toxicomanes
    qui achèteront ces substances
    à n’importe quel prix. D’après les chiffres que nous détenons,
    sur un total de 2086 affaires traitées durant le premier semestre 2015,
    75 mineurs impliqués ont été recensés.

    D’après mon expérience dans ce domaine et mon contact avec les enfants,
    j’ai constaté que la première expérience du mineur
    avec ces substances est à l’âge de 10-11 ans.
    Il commence avec une simple cigarette puis s’adonne,
    au fur et mesure qu’il grandit, aux différentes sortes de drogue.
    Généralement, les parents ne s’en rendent compte
    qu’après que l’enfant est devenu dépendant.

    Quels sont les types de drogue les plus consommées ?
    Comme je vous l’ai dit, il commence avec la cigarette.
    Viennent ensuite le cannabis puis les psychotropes.
    Ces derniers sont les plus consommés par les jeunes sujets.
    La drogue plus connue et la plus répandue aujourd’hui est l’ecstasy.
    Sa consommation, très à la mode chez les mineurs,
    est favorisée par plusieurs facteurs, dont son introduction dans
    les paroles de certaines chansons. La consommation de drogues
    chez les jeunes a été banalisée au point où la notion du danger a complètement disparu.
    Après ces deux types viennent le kif, la cocaïne et l’héroïne.

    Ces derniers temps, une nouvelle forme de drogue a été introduite en Algérie
    elle ne s’inhale pas, ne s’injecte pas, ne se consomme pas mais s’écoute.

    Des sons sont envoyés dans les oreilles, à une fréquence différente pour chaque côté.
    C’est cette différence de fréquence qui déclenche une hypnose sonore semblable
    aux effets des psychotropes et des autres types de drogues.
    Un phénomène qui mérite un peu plus d’attention de la part des parents.

    Ce fléau touche-t-il un sexe plus que l’autre ?
    Malheureusement, il touche les garçons et les filles à un même degré.
    D’ailleurs, les filles qui consomment des psychotropes sont de plus en plus
    nombreuses et considèrent ce comportement comme une forme de maturité
    ou de fait ordinaire.
    Plusieurs jeunes filles me disent que c’est
    la vie qui leur a imposé cette règle et que la consommation
    est une étape obligatoire pour êtreà l’aise dans les rencontres avec
    les amis. Les filles ne prennent pas du cannabis,
    mais plutôt de l’ecstasy et d’autres types de psychotropes.

    Elles peuvent même en vendre.
    Ces jeunes sujets sont-ils immédiatement incarcérés ?
    Il faut d’abord faire la différence entre un consommateur et un toxicomane.
    Lorsque l’enfant n’est qu’à l’étape de la consommation
    et n’a pas franchi le seuil de la dépendance,
    on ne peut l’appeler toxicomane. Dans ce cas, au niveau de la brigade des mineurs,
    nous demandons en premier lieu un bilan général pour savoir
    si ce mineur est un simple consommateur
    ou s’il a atteint l’étape de l’addiction.

    Ce bilan nous dévoile aussi le type de drogue consommée.
    S’il n’est qu’à l’étape de consommateur, il n’est envoyé dans aucune structure.
    Sa thérapie est faite à notre niveau.
    Nous le suivons psychologiquement en organisant des thérapies en solo et en famille.

    Si l’enfant est devenu toxicomane, nous l’envoyons
    au centre de soins de Bordj El Kiffan (Alger),
    où il bénéficie d’une cure de désintoxication.
    Le placer dans ce centre ne veut pas dire que nous nous en lavons les mains,
    nous restons en contact avec ce jeune et sa famille
    pour pouvoir le récupérer et faciliter son retour à la vie ordinaire.

    Donc, en fin de compte, il n’y a pas d’incarcération ?Si.
    Mais pour les jeunes mineurs qui ont dépassé tous les niveaux
    et sont devenus des commerçants. Là,
    ce sont le juge des mineurs et le procureur qui prennent
    les dispositions légales dans ce types de cas.

    Si l’enfant est en danger moral, il est placé dans un
    centre de rééducation comme celui de Birkhadem.
    S’il est impliqué dans des affaires de commercialisation,
    il est automatiquement incarcéré, mais selon des mesures spécifiques à son âge.

    La sensibilisation est-elle suffisante ?
    Non. L’implication des parents est plus qu’obligatoire.
    Nous faisons des campagnes de sensibilisation au sein des écoles
    et des établissements scolaires
    sur la consommation de drogue, le tabagisme, les fugues...

    Mais en l’absence et avec la démission totale des parents,
    notre travail reste limité dans le temps et à effet très restreint.
    Les parents sont le premier exemple pour leurs enfants.


    Asma Bersali


    Dernière modification par zadhand ; 09/03/2016 à 10h59. Motif: TRAFIC DE DROGUE EN ALGÉRIE
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    Post Organe National de Prévention et de Lutte contre la Corruption (ONPLC)

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Organe National de Prévention et de Lutte contre la Corruption (ONPLC)
    13 Octobre 2015

    Que devient-il ? Que fait-il ?
    (1re partie)

    Un organisme gouvernemental est en charge de la lutte contre la corruption : il a pour nom «Organe national de prévention et de lutte contre la corruption» — ONPLC. Créé en 2006, il n’a été installé qu’en… 2011 ! Pour en savoir plus sur cette «agence» inconnue des Algériens — étrange paradoxe pour une institution dont l’objectif premier justement est d’être sur la place publique —, nous avons choisi délibérément de puiser les informations à ce sujet sur son site internet.
    La loi n°06-01 du 20 février 2006 a prévu la mise en place d’un «organe national de prévention et de lutte contre la corruption».
    Le titre III de cette loi traite de l’instauration de l’organe (article 17), de son statut juridique (article 18), de son autonomie (article 19) et de ses missions (article 20). Sont également traités dans ce titre : la communication de documents à l’organe (article 21) ; la relation de l'organe avec l'autorité judiciaire (article 22) ; le secret professionnel (article 23) ; et la présentation du rapport annuel (article 24).
    Le texte intégral de cette loi est publié dans la section «Textes de référence» du site web de l’ONPLC (<onplc.org.dz< , site qui n’est pas toujours accessible).
    Durant la même année 2006, un décret présidentiel pris le 22 novembre sous le n° 06-413 fixe la «la composition, l'organisation et les modalités de fonctionnement de «l'organe national de prévention et de lutte contre la corruption».


    Un conseil de... veille !
    La création de l’organe a été suivie par la désignation du président et des membres du conseil de veille et d’évaluation (décret présidentiel du 7 novembre 2010), soit plus de 4 années après la loi du 20 février 2006. Les membres du Conseil ont prêté serment le 4 janvier 2011 auprès de la Cour d'Alger. L’organe a commencé à se préparer à sa mission en engageant une réflexion sur un schéma d’organisation et de fonctionnement adapté à ses missions. Cette réflexion a donné lieu en 2012 à l’élaboration d’un texte modifiant et complétant le décret de création (décret n° 12-64). Un plan d’action a également été élaboré et adopté. De même le budget de fonctionnement de l’Organe pour 2013 a été proposé et adopté par le conseil de veille et d’évaluation.
    L’organisation et le fonctionnement de l’ONPLC (Organe national de prévention et de lutte contre la corruption) sont fixés par le décret présidentiel n° 06-413 du 22 novembre 2006 complété et modifié par le décret présidentiel n° 12-64 du 7 février 2012. Le texte intégral de ces décrets est consultable sur le site web (voir menu à droite).
    L’Organe est une autorité administrative indépendante, il comprend un Conseil de veille et d’évaluation et des structures administratives. Le Conseil de veille d’évaluation est composé d’un président et de six membres désignés par décret présidentiel pour une durée de 5 ans renouvelable une seule fois. L’organe comporte des structures administratives, comprenant un secrétariat général et trois divisions : une division chargée de la documentation, des analyses et de la sensibilisation ; une division chargée du traitement des déclarations de patrimoine ; une division chargée de la coordination et de la coopération internationale.


    Vase clos
    Toujours selon le site internet de cette institution, «l’ONPLC ne travaille pas en vase clos». Il peut «solliciter le concours de toute administration, institution ou organisme public dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption. Il peut, également, faire appel à tout expert, consultant ou organisme d'études susceptible de l'assister dans ses travaux conformément à la réglementation en vigueur. «L'organe prend toutes recommandations, tous avis, rapports ou études qu'il transmet aux structures concernées, conformément aux dispositions législatives et réglementaires en vigueur» (article 18). Les ressources financières de l’Organe proviennent exclusivement du budget de l’État.


    Quelles missions ?
    Les missions dévolues à l’Organe sont :
    1. De proposer une politique de prévention de la corruption qui consacre les principes d’Etat de droit, d’intégrité, de transparence et de responsabilité dans la gestion des affaires publiques et des biens publics ;
    2. d’évaluer la permissivité des législations et règlementations en vigueur aux pratiques corruptives ;
    3. d’élaborer des programmes permettant la sensibilisation, l’éducation et la formation de toutes les franges de la population sur les effets néfastes de la corruption ;
    4. d’assurer la coordination et le suivi des activités et des actions engagées sur le terrain par les différents acteurs publics et privés dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption ;
    5. de contribuer au renforcement de la coordination intersectorielle et au développement de la coopération avec les entités agissant dans le même domaine tant au niveau national qu’international ;
    6. de développer et de diffuser les connaissances et l’expertise relatives à la prévention et à la lutte contre la corruption ;
    7. de faire état, à travers son bilan annuel, auprès des plus hautes instances, de ses constats, de ses résultats et de ses recommandations. Le lecteur aura remarqué qu’au vu des objectifs et des missions de cet organisme — tels que définis par la loi du 20 février 2006 et ses textes d’application —, il y a de quoi faire et la corruption sous toutes ses formes n’a qu’à bien se tenir.
    Les textes c’est bien beau **— même s’ils sont très en retrait par rapport à la Convention de 2003 des Nations unies contre la corruption —, Convention ratifiée par l’Algérie en 2004.


    Principes de base du programme d’action de l’ONPLC
    Quel est le programme d’action de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC) ? Pour en savoir plus, nous avons consulté son site internet. Voici ce que nous avons trouvé.
    les grandes lignes du programme d’action pour 2012-2015) de l’Organe national de prevention et de lutte contre la corruption ont fait l’objet d’une présentation par son président à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption le 9 décembre 2011(http://www.onplc.org.dz/onplc_fr/ima...s/discours.pdf).
    Pour accomplir ses missions, l’ONPLC prépare pour une période d’un trimestre un plan d’action à court terme soumis à l’approbation du Conseil de veille et d’évaluation. Pour le premier trimestre de 2013 (NDLR : vous avez bien lu 2013), ce plan prévoit la poursuite de la mise en place de l’institution en le dotant de moyens humains et matériels.
    Deux domaines vont être au centre des activités de l’organe : les déclarations de patrimoine et les marchés publics.
    Comme on le sait la loi confie à l’ONPLC le soin de recueillir les déclarations de patrimoine de certaines catégories d’assujettis : les élus locaux (APC et APW) et certains agents publics titulaires de fonctions ou postes supérieurs de l’Etat ou occupant des emplois exposés aux risques de corruption. L’organe s’attachera avec les départements ministériels concernés à mettre en place ce dispositif.
    Les marchés publics constituent un thème prioritaire, une étude sera engagée sur les dispositifs de contrôle des marchés au sein des entités concernées par le code des marchés publics. Cette étude doit aboutir à des recommandations pratiques.


    Beaucoup de projets
    Il est envisagé, dans le cadre de cet objectif, de lancer les actions suivantes :
    1. La promotion et l’organisation d’actions de formation sur le phénomène de la corruption au profit des agents publics exerçant au sein des administrations centrales et locales, des personnels exerçant au sein du secteur économique ainsi que les personnels exerçant au sein des organes d’information.
    2. Multiplier les campagnes de sensibilisation en direction du grand public, en recourant à tous les moyens de communication pour la promotion des valeurs morales et les traditions anti- corruption que sont l’intégrité, la probité et la solidarité.
    3. L’élaboration et la réalisation d’un vaste programme de sensibilisation et de formation spécialement destiné aux jeunes à travers :
    * L’initiation au niveau, d’une part, du système scolaire et d’autre part, de l’enseignement professionnel, de programmes éducatifs anti-corruption pour inculquer aux élèves la culture de rejet de la corruption.
    * L’introduction, au niveau de l’enseignement supérieur, notamment les facultés de droit et des sciences humaines, des écoles de commerce et de banque, des instituts des finances, des impôts et des douanes, de modules et programmes consacrés à l’étude du phénomène de la corruption, de sa typologie, de ses mécanismes et de ses formes d’action.
    4. Encourager le développement, au niveau de l’université, de travaux de recherche consacrés à l’approfondissement de la connaissance du phénomène de la corruption de façon particulière et des mécanismes de l’économie informelle et des activités illicites de façon générale dont les interactions avec la corruption sont évidentes.
    Le second axe du programme d’action (2012-2015) a pour ambition de développer la connaissance la plus large et la plus objective possible de la situation de la corruption en Algérie, sa mesure statistique, son étendue et son ampleur ainsi que ses causes, ses manifestations et ses effets sur le développement économique et social du pays.
    Résultats obtenus ?
    Dans ce cadre et par rapport à cette préoccupation, il est envisagé d’engager les actions suivantes :
    - Une évaluation dans le temps du phénomène de la corruption sur la base d’un traitement statistique des actes de corruption en vue de l’élaboration d’une cartographie dans ce domaine ;
    - le lancement d’études pour mieux appréhender le phénomène de corruption notamment sa typologie et les causes d’ordre sociologique et économique à l’origine de l’apparition et de l’évolution des pratiques de corruption.
    - Le lancement d’enquêtes et de sondages en vue d’appréhender le phénomène de la corruption au sein des services publics notamment ceux en relation avec les citoyens et les milieux d’affaires.
    - L’évaluation des enjeux financiers liés aux activités informelles et/ou illicites en raison de leurs effets multiplicateurs sur les pratiques de corruption. Le troisième axe du programme d’actions porte sur l’une des activités la plus exposée aux risques de corruption que sont les marchés publics.
    Dans le prochain «Soir corruption» *— lundi 19 octobre 2015 —, nous publierons la 2e partie de ce dossier sur l’ONPLC en abordant notamment les résultats obtenus, toujours selon la version officielle de cet organisme : nous laisserons aux lecteurs le soin d’en apprécier la pertinence et la véracité.
    D. H.

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    Post Fédération Nationale pour la Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (FNLDT)

    A la une/Actualité_Fédération nationale pour la lutte contre la drogue et la toxicomanie
    le 14.01.16 | 10h00
    «Le trafic de drogue connaîtra une flambée en 2016»

    Dans un rapport critique, la Fédération nationale pour la lutte contre la drogue
    et la toxicomanie (FNLDT) vient de dresser un état des lieux alarmant suite à
    la hausse des prix engendrée par les nouvelles mesures de la loi de finances 2016,
    ayant touché les carburants et l’énergie dans une première étape, et dont
    les conséquences seront fâcheuses pour le pouvoir d’achat des Algériens.

    «La baisse du pouvoir d’achat, conséquence de la hausse des prix de façon générale,
    va aussi se répercuter d’une façon indirecte sur notre voisin marocain», note le rapport
    de la FNLDT. Cette dernière, présidée par le docteur Abdallah Benarab, explique que
    «la facture des matières premières et des hydrocarbures, que ce pays
    recevait via les réseaux de contrebande, va aussi augmenter».

    Cette situation aura également des effets sur les populations marocaines des régions
    frontalières, dont les activités et les ressources dépendent essentiellement du trafic
    à grande échelle du carburant. Malgré les sérieux coups de boutoir portés à ces réseaux
    par les contrôles rigoureux des brigades des Douanes, mais aussi le véritable
    «état de siège» imposé par l’armée à travers les patrouilles des garde-frontières,
    les producteurs de cannabis de la région du Rif marocain vont redoubler leurs activités
    «en augmentant leurs exportations de kif vers l’Algérie». La FNLDT
    prédit que «des tonnes de kif seront acheminées vers notre pays».

    Comme un malheur ne vient jamais seul, «le trafic de cannabis connaîtra une embellie
    en Algérie, il viendra compenser le manque à gagner, des dealers et des barons,
    secondaire à l’inflation qu’ils vont subir à partir de 2016», souligne la FNLDT.
    L’analyse de la situation financière qui va toucher les couches les plus défavorisées
    de la société, par suite de ces hausses des prix, a poussé la FNLDT à tirer la sonnette d’alarme.
    «La pauvreté va prospérer et ceci ne sera pas sans conséquences sur l’affaiblissement
    du tissu social et l’apparition de nouveaux délinquants, qui viendront tirer profit du trafic juteux
    des substances illicites, indispensables aux nombreux toxicomanes avérés ou occasionnels,
    prêts à débourser des sommes importantes pour satisfaire
    leur état de manque», conclut le rapport de la FNLDT.

    Arslan Selmane
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    Post La consommation de cocaïne en hausse

    A la une/Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT)
    09 Mars 2016
    La consommation de cocaïne en hausse

    Plus de 126 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant l'année 2015,
    a-t-on indiqué hier en marge du séminaire sur «l'introduction du traitement de substitution
    aux opiacés (TSO) en Algérie». Selon la même source, 57,41% de drogue saisie
    l'a été dans la région de l'ouest du pays».
    Abder Bettache - Alger (Le Soir) - L'information a été communiquée par l'Office national
    de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), qui a indiqué que le bilan en question
    a été établi par les services en charge de la lutte contre le trafic de drogue en l'occurrence
    la Gendarmerie nationale, la Sûreté nationale et les Douanes.
    Selon la même source, outre la région de l'Ouest du pays, 36,14% des quantités saisies ont été
    enregistrées dans la région Sud, 5,18% au Centre du pays et seulement 1,27%
    dans la région Est du pays. On indique, par ailleurs, que malgré une baisse de 30,37% en 2015
    par rapport à 2014, les quantités saisies de résine de cannabis restent toujours élevées,
    selon des experts qui relèvent «une forte hausse» des saisies de drogues dures en 2015.
    A ce titre, on laisse croire que la quantité de cocaïne saisie en Algérie a très fortement augmenté,
    passant de 1 245,6 grammes en 2014 à 88 287,3 grammes (+6 987,7%) en 2015. L'héroïne
    a également enregistré une hausse conséquente des quantités saisies, passant de 339,1 grammes
    à 2 573,7 grammes à la même période de référence, soit une hausse de 658,97%.
    Le séminaire en question, organisé en collaboration avec le ministère de la Santé, de la Population
    et de la Réforme hospitalière ainsi que le groupe Mednet du groupe Pompidou (France), s'inscrit
    dans le cadre du réseau Mednet de coopération sur les drogues et les addictions
    en région méditerranéenne, dont l'Algérie est membre fondateur depuis 2006. Le recours à ce type
    de traitement a été imposé à l'Algérie par la réalité d'une évolution du transit et
    de consommation illicites des opiacés, dont l'héroïne, laquelle pose le plus de difficultés,
    s'agissant des addictions, ont expliqué les organisateurs de cette rencontre de deux jours.
    Ce séminaire vise à restituer les informations et à partager les expériences des visites d'étude
    entreprises par des équipes de médecins algériens aux centres de traitement de substitution
    en France, en Belgique, au Liban et au Maroc, à la suite de la rencontre euro-méditerranéenne
    sur la thématique des «traitements de substitution aux opiacés dans le cadre d'une politique
    de réduction des risques», tenue en avril 2015 à Alger. En somme, il s'agit pour l'Algérie d'introduire
    ce type de traitement de manière «réglementée, organisée et encadrée»,
    a insisté le directeur général de la prévention au ministère de la Santé, Pr Smaïl Mesbah,
    à l'ouverture des travaux de cette rencontre qui s'étalera sur deux jours. Il est à noter que
    le groupe Pompidou de coopération en matière de lutte contre l'abus et le trafic illicite de stupéfiants
    assiste l'Algérie dans sa démarche de mise en place du programme d'introduction du traitement substitution.

    A. B.


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    Post Arrestation du baron de la drogue échappé de la prison d'El Harrach

    Arrestation du baron de la drogue échappé de la prison d'El Harrach

    téléchargement.png


    APRÈS UNE CAVALE DE PRESQUE DEUX MOIS
    le 15-06-2016 13:19


    Le baron de la drogue, évadé de la prison d’el harrach en avril dernier,
    a été arrêté hier, mardi, à Ain Temouchent a-t-appris auprès de la
    Gendarmerie Nationale. Cette opération réussie met ainsi fin à une cavale
    qui a duré presque deux mois. La fuite avait d'ailleurs défrayé la chronique.
    Le détenu avait bénéficié d’une grande complicité de son avocate pour
    échapper à la surveillance des gardiens avant de s’évanouir.



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    Post Service de Wilaya de la Police Judiciaire (SWPJ)

    Criminalité-6 kg de cocaïne saisis à Alger
    le 19.06.16 | 15h53



    Service de Wilaya de la Police Judiciaire (SWPJ).

    Un réseau criminel international de narcotrafiquants a été
    démantelé à Alger et 6 kg de cocaïne saisis, a-t-on appris
    dimanche auprès du chef de la brigade de lutte contre
    le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes,
    relevant du Service de wilaya de la Police judiciaire (SWPJ).



    "Cette opération qualitative et inédite a permis l'arrestation de
    cinq (05) jeunes filles de nationalité tunisienne, membres d'un réseau
    criminel international de narcotrafiquants spécialisés dans le trafic de
    drogues dures. Les mises en cause tentaient de faire passer la drogue
    vers l'Europe via le Maroc et l'Algérie", a indiqué le Commissaire de
    police Ghellab Tarek, lors d'une conférence de presse animée au siège
    de la Sûreté de la wilaya d'Alger."Les cinq mises en cause âgées de
    24 à 38 ans ont démarré du Brésil à destination des Emirats arabes unis
    (Dubaï), puis l'Algérie où elles ont été interpellées et empêchées de se
    diriger vers le Maroc où elle devaient rejoindre l'Europe", a-t-il ajouté.

    APS
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    Post Affaire CCI-Seybouse

    Affaire CCI-Seybouse
    Un policier et trois autres mis en cause sous mandat de
    dépôt

    21/07/2016 | 17:26
    Le procureur de la République du tribunal d’Annaba a placé, hier, le président
    de la chambre du commerce et de l’industrie CCI-Seybouse et trois autres
    personnes dont un policier sous mandat de dépôt pour « conspiration »,
    « constitution d’association de malfaiteurs » et « trafic de drogues »
    Le président
    de la CCI-Seybouse qui est également élu à l’APC (Assemblée populaire
    communale ) d’Annaba, le chauffeur du président de la CCI, un policier et un
    repris de justice, impliqués dans plusieurs affaires de trafic de drogues, sont
    poursuivis dans cette affaire.
    A l’origine de ce scandale qui alimente depuis
    quelques jours la ville d’Annaba, la plainte pour conspiration déposée par le
    directeur de rédaction de la publication Essarih, membre de l’APW (Assemblée
    populaire de wilaya) d’Annaba, arrêté par un policier pour possession de drogue
    puis relaxé après enquête.
    Selon des sources judiciaires locales, l’enquête est
    toujours en cours avec l’audition de certains présumés complices dans cette affaire.
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    Post Oran-démantèlement d’un réseau de trafic de cocaïne à Ain Türck

    Oran
    démantèlement d’un réseau de trafic de cocaïne à Ain Türck


    30/07/2016 |16:34
    Les services de la Gendarmerie national d’Ain Turck (Oran) ont démantelé vendredi soir un réseau criminel de trafic de drogue dure lors d’une opération « qualitative » ayant permis la saisie d’un kilogramme de cocaïne, a-t-on appris samedi auprès de ce corps sécuritaire.Selon la même source, cette opération « coup de filet » a été opérée au niveau des plages de la daira d’Ain Türck suite à l’exploitation d’informations parvenues aux services de la Gendarmerie nationale d’Oran.Les services compétents ont lancé des investigations ayant abouti à mettre fin aux agissements de cette bande dont sept membres ont été arrêtés.Cette bande agissait au niveau des plages utilisant des voitures de luxe et un jet ski pour transporter cette drogue par voie de mer à destination des boites de nuit situées à proximité des stations balnéaires, notamment « Corales », « Bomo », « Bousfer » et « La Madrague », a-t-on précisé de même source sécuritaire.Les services de la Gendarmerie nationale qui ont reçu une formation sécuritaire de qualité ont réussi « dans le cadre d’un plan d’intervention étudié, d’arrêter les mis en cause » en s’introduisant dans leurs lieux de prédilection au niveau des plages précitées, a-t-on indiqué, soulignant que ce réseau criminel tentait d’intensifier ses activités profitant du flux des estivants enregistré dans les stations balnéaires et la concentration des efforts sécuritaires sur le « Plan Delphine ».A signaler que le « Plan Delphine » a contribué à la réussite de cette opération qui s’est soldée par la saisie de sept voitures de luxe utilisées par la bande dans ses déplacements et le transport de la drogue dure, en plus d’un jet ski et une somme d’argent en devise.L’enquête dans cette affaire se poursuit toujours, selon la même source qui a affirmé que toutes les mesures ont été prises pour assurer le bon déroulement de la saison estivale dans la wilaya d’Oran dans le cadre du « Plan delphine ».(Aps)

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    Post La chambre d’accusation rejette la demande de libération du président de la CCI

    Citation Envoyé par zadhand Voir le message
    Affaire CCI-Seybouse
    Un policier et trois autres mis en cause sous mandat de
    dépôt

    21/07/2016 | 17:26
    Le procureur de la République du tribunal d’Annaba a placé, hier, le président
    de la chambre du commerce et de l’industrie CCI-Seybouse et trois autres
    personnes dont un policier sous mandat de dépôt pour « conspiration »,
    « constitution d’association de malfaiteurs » et « trafic de drogues »
    Le président
    de la CCI-Seybouse qui est également élu à l’APC (Assemblée populaire
    communale ) d’Annaba, le chauffeur du président de la CCI, un policier et un
    repris de justice, impliqués dans plusieurs affaires de trafic de drogues, sont
    poursuivis dans cette affaire.
    A l’origine de ce scandale qui alimente depuis
    quelques jours la ville d’Annaba, la plainte pour conspiration déposée par le
    directeur de rédaction de la publication Essarih, membre de l’APW (Assemblée
    populaire de wilaya) d’Annaba, arrêté par un policier pour possession de drogue
    puis relaxé après enquête.
    Selon des sources judiciaires locales, l’enquête est
    toujours en cours avec l’audition de certains présumés complices dans cette affaire.

    La chambre d’accusation rejette la demande de libération du président de la CCI

    Annaba
    le 02.08.16|10h00

    La chambre d’accusation près la cour de justice de Annaba a rejeté, hier,
    l’appel du collectif de défense contre la décision de la mise sous mandat de
    dépôt de leur mandant, le président de la Chambre de commerce et d’industrie
    Seybouse (CCI) de Annaba, avons-nous appris de ses avocats.

    Il est accusé avec trois autres personnes son chauffeur, un agent de police et un narcotrafiquant d’«association de malfaiteurs», «incitation à la commission d’une infraction», «abus de fonction» et «trafic de stupéfiants» dont a été victime le
    directeur de la rédaction du quotidien local arabophone Essarih. Ils sont placés
    sous mandat de dépôt depuis le 20 juillet dernier. Cité par le chauffeur du principal
    accusé dans cette affaire qui a défrayé la chronique annabie, le président de l’APC
    de Annaba sera auditionné par un autre tribunal en tant que témoin, tel que le stipule
    la loi dans ce cas de figure, confirme la même source. Si le juge d’instruction décide
    de le mettre en examen devant la chambre d’accusation, l’affaire prendra une
    dimension politique, sachant qu’elle intervient à la veille des préparatifs des législatives prévues pour le début de la prochaine année.
    Rappelons que le journaliste d’Essarih accuse les quatre mis en cause de lui avoir concocté un complot, avec l’aide d’un
    policier, en représailles à ses écrits négatifs sur la CCI Seybouse de Annaba.
    Cependant, le président de cette institution nie catégoriquement son implication dans
    cette affaire qu’il qualifie, selon ses avocats, de règlement de compte.
    Par ailleurs, la commission diligentée par le patron la police algérienne, le général-major Abdelghani Hamel, à l’effet d’enquêter sur cette affaire aux relents de scandale, n’a pas encore communiqué ses conclusions, très attendues sur la place publique. Rappelons que
    le journaliste et le président de la CCI sont élus respectivement à l’APW et l’APC de Annaba sous la casquette FLN.

    M.-F. G.
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    Post Les saisies de drogues en hausse

    Les saisies de drogues en hausse

    Cannabis, psychotropes et Marijuana pure
    le 17.08.16 | 10h00

    Malgré les campagnes de sensibilisation et le renforcement de l’appareil législatif,
    les saisies de drogues prennent des dimensions inégalées. Les chiffres concernant les
    quantités de drogues récupérées en 2015 donnent un aperçu de l’ampleur que prend le phénomène.

    Saisie de résine de cannabis par la Gendarmerie nationale lors...
    Les saisies de drogues sont en augmentation. Ainsi, au total, plus de 69
    tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant le premier
    semestre de l’année en cours, selon un bilan rendu public par l’Office
    national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), établi sur la
    base de statistiques fournies par les services de lutte contre les stupéfiants
    de la gendarmerie, de la police et des Douanes.
    Cette quantité de résine de
    cannabis saisie a enregistré une augmentation de 4,86% par rapport à la
    même période de l’année 2015, est-il estimé dans le document, repris par l’APS.

    Et c’est dans les régions de l’ouest du pays que le plus gros de ces drogues a
    été intercepté, et ce, à hauteur de 77,41% du total saisi, tandis que 16,67% de
    ces quantités ont été enregistrés dans la région Sud, 4,75% dans la région Centre
    et 1,51% dans l’est du pays.
    S’agissant des drogues dures, la quantité d’héroïne
    saisie est passée de 2527,4 grammes à 1329,443 grammes, ce qui équivaut à une
    baisse de 47,40%, comparativement à la même période de l’année précédente, note
    le rapport de l’ONLDT. La quantité de cocaïne saisie a également enregistré une
    baisse de 40,17%, passant de 84 993,415 grammes durant la même période de
    l’année 2015 à 50 851,260 grammes en 2016.Toutefois, fait inquiétant, les saisies
    de psychotropes ont, quant à elles, connu une «très forte augmentation» de 137,64%,
    ce qui équivaut à 659 133 comprimés saisis durant le premier semestre de 2016,
    contre 277 360 durant la même période de 2015.
    De même, 50,84% de ces comprimés
    ont été interceptés dans l’ouest du pays. Et si les saisies sont en augmentation, les interpellations en rapport avec le trafic de drogue le sont aussi, tout comme les affaires traitées par la justice. «Les investigations menées dans ce cadre par les services concernés ont abouti à l’interpellation de 19 682 individus pour des affaires liées à la drogue, en hausse de 53,19% par rapport à la même période de 2015», annonce le
    même rapport, qui ajoute que «durant les six premiers mois de l’année en cours,
    15 325 affaires ont été traitées contre 9544 affaires pour la même période de 2015,
    soit une hausse de 60,57%».
    Sur le total de ces affaires traitées, 3780 sont liées au
    trafic de drogue, 11 541 relatives à la détention et à l’usage de drogue et quatre en
    rapport avec la culture de cannabis et d’opium, précise l’ONLDT. En sus de ces drogues «traditionnelles», il a été procédé, hier à Oran, à la saisie de 1,40 kg de marijuana pure.

    «Agissant sur des informations faisant état de la présence d’un nouveau type de drogue, de la marijuana pure, commercialisée dans les milieux jeunes de la wilaya d’Oran, les éléments de la BRI ont lancé une enquête minutieuse qui a permis d’identifier les responsables de ce trafic de drogue», relate ainsi l’APS. «Après la perquisition des domiciles des mis en cause, une quantité de 1,40 kg de marijuana pure et 140 g de kif traité ont été découverts ainsi que plusieurs armes blanches, un fusil harpon et une
    somme d’argent», est-il conclu.


    Ghania Lassal
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