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Thérapie de choc pour Air Algérie
Thérapie de choc pour Air Algérie
Le ministre des Transports, qui a porté un regard sévère sur l’entreprise,
a annoncé, à partir de Aïn Defla où il a effectué, lundi, une visite,
que la compagnie nationale Air Algérie sera filialisée dès le mois d’octobre.
Pièce jointe 18379
«Suite aux résultats de l’audit effectué sur Air Algérie,
la compagnie nationale aura une remise à plat
de son organisation à partir du mois d’octobre.
Les rapports de l’audit ont préconisé des solutions pour améliorer la gestion de l’entreprise, donc on procédera d’une manière étudiée et selon un programme bien tracé à ses changements»,
a déclaré Boudjema Talai, ministre des Transports,cité par l’APS.
Invité à donner plus de détails, le ministre a indiqué que «Air Algérie sera un groupe qui aura plusieurs métiers à l’intérieur. Il sera configuré en plusieurs sociétés par actions (SPA) détenues à 100% par Air Algérie.
Ainsi, chacune de ces SPA sera autonome et spécialisée dans un des métiers d’Air Algérie, comme la maintenance, le catering,
l’exploitation, la formation, etc.»
La filiale catering existe déjà.
Contactée, la direction de la communication d’Air Algérie ne semble pas informée des décisions politiques. Mais la compagnie semble décidée à faire sa mue.
En juin dernier, le nouveau ministre, appuyé par Abdou Bouderbala, fraîchement désigné à la tête de la société, ont porté un regard sans concession sur la compagnie nationale. «Air Algérie est malade (...).
La compagnie doit tout réapprendre, jusqu’à comment organiser un vol.
C’est désastreux», avait dit le ministre alors. Le constat du ministre est vérifiable chaque jour. Ainsi, ces derniers jours, des voyageurs ont mis en ligne, sur les réseaux sociaux, la vidéo d’une chef d’escale
à Tlemcen qui montre un mépris insolent envers les clients de la compagnie.
A un citoyen qui lui demande si des places sont disponibles,
elle répond sèchement : «Je n’accepte plus personne, même si l’avion part vide !»
Au citoyen qui lui demande «qui a décidé», elle réplique
«C’est moi qui ai décidé et écrivez ce que vous voulez !»
L’image a tellement choqué qu’elle a créé le buzz.
La direction de la compagnie a décidé de «suspendre»
la dame, qui sera «présentée devant la commission de discipline»,
indique la chargée de communication d’Air Algérie.
Les incidents de cette nature ne sont les seules tares de la compagnie.
Les retards, les perturbations et les mauvais comportements de certains employés sont souvent pointés du doigt. Même si, une fois n’est pas coutume,
l’été 2015 aura été celui durant lequel
Air Algérie a enregistré très peu d’incidents,
en comparaison avec les années précédentes.
Parallèlement à la restructuration administrative,
Air Algérie va connaître un autre lifting.
Elle va acquérir de nouveaux appareils.
Et pour faire face au manque de personnel dans certains segments,
la compagnie nationale est en train de recruter des pilotes de ligne
et des membres du personnel commercial navigant.
Il reste que les syndicats des salariés ne se sont pas encore prononcés
sur les choix qui se font autour de la compagnie.
Ali Boukhlef
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Air Algérie égare les bagages d’une cinquantaine de passagers
Air Algérie égare les bagages d’une cinquantaine de passagers
Des dizaines de passagers d'Air Algérie, vol AH 1013 en provenance de Paris,
attendent leurs bagages depuis hier soir à l’aéroport international d’Alger.
Pièce jointe 18696
« Les services d’Air Algérie nous ont demandé de venir récupérer
nos bagages aujourd’hui samedi à 14h. Là, il est 17h30 et on a rien reçu
et le plus grave est que personne ne veut nous parler »,
a dénoncé un des passagers, Yougourthen Ayad,
président de l’association Algériens des deux rives et leurs Amis (ADRA).
« Nous avons acheté des billets Air Algérie mais on nous a embarqués
dans un petit appareil de la compagnie Transavia.
Les sièges étaient sales et cassés …», a-t-il ajouté.
Nos tentatives de joindre la cellule de communication d’Air Algérie se sont avérées vaines.
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Air Algérie abandonne une soixantaine de voyageurs à Bechar
Air Algérie abandonne une soixantaine de voyageurs à Bechar
Plus de 60 voyageurs de la compagnie nationale Air Algérie sont bloqués depuis
jeudi dernier à l’aéroport Boudghene Ben Ali Lotfi de Bechar.
Pièce jointe 22728
Le personnel de la compagnie a procédé à l’enregistrement des passagers du vol
Alger-Bechar à 1h00 de la nuit de jeudi à vendredi derniers. Quelques minutes avant
l’embarquement, prévu à 1h30, le chef d’escale par intérim annonce que
« le vol est annulé. L’avion a décollé depuis Alger, mais au bout d’une heure et quart,
il a fait demi-tour à cause des mauvaises conditions métrologiques ».
Les voyageurs, en majorité des familles, n’ont pas été pris en charge et certains d’entre
eux ont manifesté leur colère. « J’ai demandé au chef d’escale s’ils ont prévu où
nous devons passer la nuit et il m’a dit que le chargé de cette opération n’est pas joignable.
Nous avons passé la nuit à la belle étoile » regrette Amar, un des voyageurs.
Depuis la nuit de jeudi, les voyageurs attendent toujours « l’avion de rattrapage,
mais jusqu’à maintenant, rien n’est fait » se plaint une mère qui attend à l ‘aéroport
avec son fils de deux ans.Air Algérie enregistre, ces derniers jours, beaucoup de retards
et d’annulations mais c’est le voyageur seul qui subit les conséquences de ces perturbations.
« C’est l’impunité totale », dénonce un autre voyageur.Les agents de la compagnie
ont annoncé encore aujourd’hui qu’un avion de rattrapage
sera à Bechar ce soir, mais pour le moment, aucun avion n’est arrivé sur les lieux.
Bouzid Ichalalene
Saadani bloque les passagers d'un avion a ALGER
Saadani bloque les passagers d'un avion a ALGER*
Favoritisme/ Des passagers d’Air Algérie subissent des désagréments à cause de …Amar Saâdani
juin 7, 2016
Abdou SemmarIl n’est un secret pour personne que la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, ne fonctionne pas selon les standards internationaux, faisant souvent dans le favoritisme et les passe-droits. Les passagers du vol AH 2015, du dimanche 5 juin encours, en provenance de Barcelone (Espagne), l’ont appris à leurs dépens.Selon le quotidien Liberté, les nombreux voyageurs qui étaient à bord de cet appareil ont été contraints d’attendre 30 minutes, à l’intérieur de l’avion, après son atterrissage à l’aéroport Houari Boumediène d’Alger. Les portes étaient restées fermées alors que l’appareil était complètement à l’arrêt, et les voyageurs présents souffraient de la chaleur. Et pour cause, à bord de l’avion, le secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, attendait, sans se soucier des ses concitoyens, l’arrivée de sa voiture qui devait le récupérer au pied de l’appareil.Selon la même source, l’ancien ministre du commerce, Amara Benyounes, était aussi à bord de l’avion. Il a dû attendre comme tous les autres voyageurs. Ce n’est pas la première fois que des voyageurs subissent des désagréments à cause de la présence d’un haut responsable, ou même d’un de leurs parent, à bord d’un appareil d’Air Algérie.
Sujet déplacé et fusionné.
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Les passagers seront indemnisés par les transporteurs aériens
REFUS D’EMBARQUEMENT, ANNULATION DE VOLS,
RETARD EXCÉDANT LES 5 HEURES
Pièce jointe 24971
Le décret exécutif fixant les conditions et les modalités d’application des
droits des passagers de transport aérien public vient d’être publié au
Journal officiel n°36 du 19 juin 2016. Le texte prévoit plusieurs dispositions
qui confortent les voyageurs, notamment le remboursement de leurs billets
en cas d’annulation d’un vol et l’indemnisation en cas de refus d’embarquement.
Dans son article 4, le décret stipule que “lorsqu’un transporteur aérien effectif
prévoit, pour une raison motivée, de refuser l’embarquement sur un vol, il fait
d’abord appel aux volontaires acceptant de renoncer à leur réservation en échange
de certaines prestations, suivant des modalités à convenir entre les passagers
concernés et le transporteur aérien effectif”. Les volontaires bénéficient, en plus
des prestations, d’un réacheminement vers leur destination finale, dans des
conditions de transport comparables et dans les meilleurs délais, ou d’un
réacheminement vers leur destination finale dans des conditions de transport
comparables à une date ultérieure, à leur convenance, sous réserve de la
disponibilité de sièges.Lorsque le nombre de volontaires n’est pas suffisant
pour permettre l’embarquement des autres passagers disposant d’une réservation,
le transporteur aérien effectif peut refuser l’embarquement de passagers contre
leur volonté. Dans ce cas, les passagers doivent se faire rembourser leur billet,
dans un délai au prix auquel il a été acheté, pour la ou les parties du voyage non effectuées et pour la ou les parties du voyage déjà effectuées et devenues inutiles
par rapport à leur plan de voyage initial, ainsi que, le cas échéant, un vol retour
vers leur point de départ initial dans les meilleurs délais.Ils bénéficient aussi
d’une indemnisation. C’est le cas aussi pour l’annulation d’un vol.Les passagers
ouvrent droit à une indemnisation à moins qu’ils soient informés de l’annulation,
au moins, deux semaines avant l’heure de départ prévue. Lorsqu’un transporteur
aérien effectif prévoit, pour une raison motivée, qu’un vol sera retardé par rapport
à l’heure de départ prévue d’au moins, 5 heures, le passager peut faire valoir son
droit au remboursement. Dans les deux cas, refus d’embarquement ou annulation
de vols, les passagers reçoivent une indemnisation forfaitaire dont le montant est
fixé à 3 000 DA sur le réseau intérieur et à 4 500 DA sur le réseau international,
sous réserve qu’ils ne bénéficient d’aucune autre indemnisation sous quelque forme
que ce soit pour la même réclamation.Cette indemnisation est versée dans un délai
ne dépassant pas 30 jours. “Les dispositions de cet article prennent effet dans un délai d’une année, à compter de la date de publication du présent décret au Journal officiel”, précise le texte qui indique qu’“un transporteur aérien effectif n’est pas tenu de verser l’indemnisation… s’il est en mesure de prouver, conformément à la législation en vigueur, que l’annulation est due à des cas de force majeure”.Le décret ajoute qu’en cas de refus d’embarquement, d’annulation et de retard de vols, les passagers se voient offrir gratuitement, entre autres, des rafraîchissements et des possibilités de se restaurer
en suffisance, compte tenu du délai d’attente, un hébergement à l’hôtel d’une ou
plusieurs nuits et le transport depuis l’aéroport jusqu’au lieu d’hébergement (hôtel ou autres).Les dispositions du décret s’appliquent aux vols réguliers et non réguliers
et aux vols faisant partie d’un voyage à forfait ou non.
Acquisition d'une quarantaine d'avions jusqu'à 2025
Acquisition d'une quarantaine d'avions jusqu'à 2025
Air Algérie/le 17.09.16
La compagnie Air Algérie lancera entre 2018 et 2025 un nouveau programme d'acquisition d'une quarantaine d'avions pour renforcer essentiellement ses
destinations long courrier, a confié à l'APS le P-dg de cette compagnie nationale, Mohamed Abdou Bouderbala.
Ces acquisitions seront effectuées sous différentes formes de
financement tel que le leasing, avance-t-il. La première partie de
ce programme sera réalisée entre 2018 et 2020 durant laquelle
quatre (4) appareils seront réceptionnés rien qu'en 2018, tandis
que la seconde phase sera effectuée entre 2020 et 2025. Ainsi,
à travers ce programme, Air Algérie compte augmenter sa flotte
à une centaine d'appareils contre une soixantaine actuellement
dont 75% sont composés d'avions moyen courrier. Interrogé sur
un éventuel recours à des financements extérieurs pour la
concrétisation de ce programme, le premier responsable d'Air Algérie
considère que "la compagnie doit se débrouiller pour chercher des
financements. Ce type de financement (extérieur) reste une possibilité
que nous allons étudier". Pour M. Bouderbala, "tous les moyens sont
ouverts, le plus important est que ce soit rentable et abordable pour
la compagnie".Pour rappel, dans le cadre de la mise en eouvre de son
dernier plan de restructuration 2012-2017, cette compagnie aérienne
avait lancé une opération d'acquisition de seize (16) avions. En 2015,
huit (8) appareils avaient été réceptionnés composés de trois (3)
Airbus A330-200 (250 à 300 places), trois (3) ATR (66 places) pour
desservir des lignes domestiques, et deux (2) Boeing 737-800. Le coût
total de ces seize (16) acquisitions opérées sur 2015-2016 est estimé
à 1,073 milliard de dollars (93,3 milliards DA). En plus du renforcement
de sa flotte, la livraison de la nouvelle aérogare internationale d'Alger en
2018 va permettre à cet aéroport de devenir un "hub" régional et
continental de transit de voyageurs: "Nous envisageons de créer avec
ces programmes un trait d'union entre l'Afrique, l'Europe, l'Amérique et
d'autres destinations", avance le même responsable.Dans l'attente de la
réalisation de ces projets, Air Algérie compte ouvrir des lignes vers l'Afrique
d'ici fin 2016 ou début 2017 avec des vols vers Libreville (Gabon) et
Addis Abeba (Ethiopie). Actuellement, les vols d'Air Algérie desservent
44 destinations à l'international dont la plus récente a été inaugurée jeudi
dernier avec l'ouverture d'une ligne Alger-Budapest.Evaluant le bilan d'activité
de l'été de l'année en cours, M. Bouderbala se montre plutôt satisfait "Nous
l'avions passé de façon globalement positif. Nous avons même pu maîtriser
les perturbations qu'avaient connues d'autres compagnies".
APS
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Air Algérie va ouvrir son école aéronautique d'ici 2019
Air Algérie va ouvrir son école aéronautique d'ici 2019 (P-dg)
Lundi, 19 Septembre 2016 17:23
ALGER - Le P-dg d'Air Algérie, Mohamed Abdou Bouderbala, a annoncé, lundi à Alger,
l'ouverture d'ici à 2019 d'une école nationale d'aéronautique propre à la compagnie pour
prendre en charge ses besoins en formation et en recyclage de son personnel dont
essentiellement les pilotes de ligne.
"Cet établissement prendra en charge la formation des pilotes, du personnel
navigant commercial (PNC), des techniciens et autres personnels de la
compagnie.Le décret de sa création a déjà été signé alors que l'assiette de
terrain, l'étude technique et l'enveloppe financière sont toutes prêtes et la
réalisation sera entamée très prochainement", a indiqué M. Bouderbala. Il
s'exprimait en marge de la réunion annuelle de l'Association internationale
des pilotes de ligne pour la région Moyen-Orient et Afrique du nord
(AIPL/MENA), relevant de l'Organisation de l'aviation civile internationale
(OACI). S'étendant sur une superficie de 3 hectares, l'école sera construite à
Aïn Benian (Alger) sur un délai de 18 mois et sera dotée de tous les moyens
et commodités nécessaires pour une "bonne formation", a avancé
M. Bouderbala qui a affirmé que l'ouverture de ses portes est prévue pour 2019.La formation se fera en collaboration avec des établissements de renommée mondiale
dont l'université d'Oxford (Grande-Bretagne), a-t-il rajouté. Le même responsable
a souligné que la formation au sein de cette école serait payante et ouverte à toute demande nationale ou étrangère, rappelant que jusqu’à présent, la formation des
pilotes algériens s’effectue à Oxford alors que les stages pratiques sont effectués en Arizona (Etats-Unis)."Nous avons actuellement 100 pilotes en formation en Arizona,
ils vont bientôt regagner la Grande-Bretagne pour y poursuivre leur formation", a
précisé le même responsable, soulignant que le recrutement des pilotes par
Air Algérie se fait par concours dont les critères de sélection sont très rigoureux.
Expliquant que les postulants sont soumis à des tests théoriques, pratiques
et psychologiques avant leur sélection, M. Bouderbala a fait savoir que sur les 1.500 candidats qui se sont présentés au dernier concours des pilotes organisé par cette compagnie aérienne, 900 ont réussi l'examen théorique tandis 100 seulement ont été retenus après les tests pratiques. Présent à cette réunion annuelle, le ministre des
Travaux publics et des transports, Boudjemâa Talaï, a réaffirmé que les délais de réalisation de la nouvelle aérogare d'Alger seraient respectés avec sa réception
prévue en 2018. S'agissant de cette réunion annuelle de la AIPL/MENA,
le vice-président de cette association, Souhail Dallal, a expliqué à l'APS que le but de
cette rencontre était de discuter et d'évaluer les conditions d'activité des compagnies aériennes, les conditions de travail des pilotes, les questions de la sécurité aérienne,
et ce, avant d'établir des recommandations et propositions qui concernent la région MENA et qui seront présentées l'année prochaine lors de la réunion annuelle de
l'OACI. Parmi les problèmes soulevés, M. Dallal a insisté sur la percée de certaines compagnies aériennes internationales dans la région MENA et leur accaparement de
parts de marché "de plus en plus considérables" au détriment des compagnies nationales de la région, "menaçant même l'existence de ces dernières ainsi que les intérêts des pilotes, d'où la nécessité de défendre les parts de marché des pays de la région".