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Discussion: Sila 2016

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    Le commissaire du Salon international du livre d'Alger (Sila), Hamidou Messaoudi a indiqué jeudi à Alger que le Comité de lecture de la 21e édition du salon qui aura lier du 26 octobre au 05 novembre prochain a jusqu'à présent émis des réserves sur 131 titres d'éditeurs arabes, précisant le budget de cette manifestation culturelle s'élevait à 100 millions de DA.

    Le comité de lecture, indépendant du Sila et composé de représentants de plusieurs départements ministériels a pour mission d'émettre des réserves sur toute publication faisant par exemple l'apologie du terrorisme ou incitant à la division ou portant atteinte à l'Algérie, a affirmé le responsable sans donner plus de précision ni les titres qui ont fait objet de ces réserves.

    Concernant le budget de la manifestation, M. Messaoudi a indiqué qu'il était de 100 millions de Da "soit en baisse de 50% par rapport à celui de l'édition précédente".

    Cependant, le commissaire du Sila a annoncé la participation de 963 éditeurs à cette 21e édition pour laquelle le thème "Le livre, contact permanent" dont 298 algériens et 665 étrangers avec un nombre de livres approchant les 40.000 titres.

    50 pays seront présents à la 21e édition du Sila, a prcisé le commissaire de la manifestation précisant que 5 parmi ces pays participent au SILA pour la première fois. Il s'agit de l'Inde, la Grèce, le Danemark, la Russie et le Canada.

    Concernant le pays hôte de cette manifestation, l'Egypte, M. Messaoudi a expliqué que 100 éditeurs égyptiens représentants tous les domaines seront présents. Des hommes de lettres et des intellectuels égyptiens seront les hôtes de la présente édition à l'instar de Nabil El Hadj, Haithem Abdelfettah et Salem Chahbani.
    Le ministre de la Culture égyptiens Hilmi Enemnen animera une conférence conjointe avec son homologue algérien Azzedine Mihoubi sur les relations culturelles algéro-égyptiennes, a encore révélé M. Messaoudi. M. Mihoubi avait expliqué que le choix de l'Egypte comme invitée d'honneur du 21e Sila s'était fait à la demande de l'union des éditeurs égyptiens mais aussi en reconnaissance à la participation régulière des éditeurs de ce pays
    à la manifestation et à leur intérêt soutenu pour le livre algérien.

    Par ailleurs, une vingtaine de maisons d'éditions arabes ont été exclues cette année du Sila pour n'avoir pas respecté le règlement intérieur de la manifestation lors de son édition de 2015 notamment pour ce qui est de l'interdiction de la vente en gros, a-t-il encore fait savoir.

    M. Messaoudi a annoncé en outre la participation de prés de 90 romanciers dont une soixantaine d'Algériens citant notamment Waciny Laaredj, Amine Zaoui, Rabéa Djalti, et Ismail Ibrir.

    Concernant le report, au mois de décembre, de la remise du prix "Assia Djebbar" du Sila décerné par l'agence nationale d'édition et de publicité (Anep), M. Messaoudi a laissé entendre que la décision a été prise sans consultation ni coordination avec l'entreprise nationale des arts graphiques (Enag) partenaire dans l'organisation du prix.

    Au cours de cette 21 édition du Sila un hommage sera rendu à l'homme d'Etat algérien et conseiller spécial et représentant personnel du président de la République, le défunt Boualem Bessaieh décédé fin juillet dernier et à nombre
    d'hommes de lettres algériens et arabes à l'instar de Tahar Djaout et Naguib Mahfoud.

    Le 21 Sila sera ponctué de conférences portant sur différents thèmes notamment "La situation actuelle dans le monde arabe, et "L'information et la culture" outre des activités organisées par les instances et les institutions nationales comme le ministère des Affaires religieuses et des waqf, le Haut conseil de la langue arabe et le Haut commissariat pour l'Amazighité.

    Au terme de sa conférence, M; Messaoudi n'a pas manqué de souligné l'incapacité de la Safex à abriter une manifestation d'une telle envergure. Il déclarera dans ce sillage que le palais des expositions des pins maritimes ne corresponde plus aux exigences d'un salon moderne de l'envergure du Sila
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    Re : Sila 2016: des réserves sur 131 titres et un budget de 100 millions de DA

    SILA 2016: l'Egypte pays à l'honneur, première participation de l'Inde et la Russie

    La 21e édition du Salon International du Livre d’Alger (SILA) ouvre officiellement ses portes au public du 27 octobre au 05 Novembre au Palais des Expositions des Pins Maritimes.
    Placé cette année sous le slogan : "Le livre, totale connexion", l’événement sera ouvert au public de 10h à 19h..
    Le Salon Inter national du Livre d’Alger s’est imposé au fil des éditions et des années comme le plus grand événement culturel du pays. L’envergure de l’événement s’apprécie essentiellement à partir de sa fréquentation publique et du nombre des ses exposants. Les deux facteurs sont fortement liés et s’influencent mutuellement.

    L’an dernier, pour la 20e édition, la manifestation a enregistré 1.573.000 entrées avec des pics de 320.000 entrées (dimanche 1e novembre 2015) et de 423..000 entrées (vendredi 6 novembre 2015).
    Du point de vue de la participation, celle-ci est passée de 521 exposants lors de la 16 e édition en 2011, à 910 exposants, en 2015, lors de la 20e édition soit une augmentation remarquable de 389 stands (+ 42,7 %).
    Sur la même période, alors que le nombre d’exposants étrangers a fortement progressé, le nombre d’exposants algériens a doublé, passant de 145 à 290.
    La présente édition présente une progression de la participation globale de 962 exposants, soit une augmentation de 5,4 % par rapport à 2015.
    Dans cette évolution, la participation internationale est plus prononcée (671 stands étrangers cette année contre 620 l’an dernier) avec une augmentation de 7,6 % tandis que la participation nationale semble se stabiliser (291 stands cette année contre 290 l’an dernier) après une très forte progression les quatre dernières années.
    Pour la participation internationale, c’est la patrie de Naguib Mahfouz, Prix Nobel de Littérature, l’Egypte, qui est invitée d’honneur, car le Salon veut demeurer, plus que jamais, une ouverture culturelle attrayante sur le monde de l’écriture et de la lecture avec ses classiques incontournables et ses nouvelles expressions.
    Il est prévu des présentations sur les relations culturelles entre l’Algérie et l’Egypte ainsi qu’un aperçu sur la littérature égyptienne en présence du ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, des animations sur la poésie et des projections de films.
    Des éditeurs de plusieurs autres pays ainsi que des professionnels de l’édition, des métiers du livre, des écrivains, des poètes, des universitaires et des intellectuels algériens et étrangers de renom seront présents à cette nouvelle édition.
    Avec la couverture de quatre continents (l’Océanie n’ayant jamais participé au SILA), le nombre de pays représentés à cette 21 e édition s’établit à 50 en incluant l’Algérie, les Nations-Unies et l’Union européenne.
    On notera pour cette édition la présence, pour la première fois dans l’histoire du SILA, de l’Inde, puissance éditoriale mondiale, tandis que la Russie effectue un retour après six ans d’absence. Ces deux pays viennent renforcer la participation de l’Asie qui comprenait déjà la Chine, l’Iran, le Japon et la Turquie. De même, les Amériques assurent leur présence au Salon à travers 4 pays (Canada, Etats-Unis, Mexique et Pérou).

    Le Salon international du Livre d’Alger continue à assurer sa dimension arabe et africaine à travers 15 pays arabes alors que l’Afrique est présente pour sa part avec 8 pays dont cinq appartenant également au monde arabe. Enfin, le continent européen se voit présent à travers 20 pays. Cette édition présentera à travers les 20.000 m² d’exposition plus de 40.000 titres dans tous les domaines éditoriaux.
    Comme chaque année, des débats et des rencontres culturelles sont prévues en marge du salon. Les thématiques sont en relation avec l’histoire, le Mouvement national et la Guerre de libération, la culture et les médias, l’école, la création littéraire algérienne ou encore l’amazighité.
    Les participants sont d’éminents auteurs et chercheurs. Parmi eux, Costa Gavras, Roubei Al Madhon, Danny Laferrière , Alberto Sanchez, Wassiny Laredj, Amine Zaoui ou encore Edwy Plenel.
    Pour rester en lien avec le slogan : « Le livre, totale connexion », cette année, le web et les réseaux sociaux seront fortement présents tout au long du Salon.
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    Re : Sila 2016

    Le 21e SILA annonce la rentrée littéraire algérienne

    Le 21e Salon international du livre d'Alger (Sila), prévu du 27 octobre au 5 novembre, s'inscrira par excellence, sous le signe de la littérature. 50 pays représentés par 671 éditeurs participent à ce salon qui a choisi l'Egypte comme invité d'honneur.
    Le ministre égyptien de la Culture amorcera les débats le 27 octobre sur la littérature et la culture égyptienne. Il sera aussi question des défis qui se poste à la littérature égyptienne, une des plus prolixe du monde arabe. Il sera, aussi question, des relations culturelles algéro-égyptiennes. Des grandes œuvres cinématographiques égyptiennes seront aussi au programme de cette 21e édition du SILA.

    Alors que la commémoration des grandes dates historiques algériennes était en fil rouge du programme des précédentes éditions, les conférences de ce 21e Sila sont en grande partie consacrées aux écrivains, des plus jeunes aux plus confirmés chez les Algériens, en passant par les auteurs étrangers invités.

    Peu suivies par le public, controversées par les professionnels, les conférences thématiques du Sila font cette année le pari d'attirer les visiteurs à travers des "estrades" présentant le parcours et l'oeuvre de romanciers très appréciés des lecteurs comme Waciny Laâredj, Amin Zaoui et Lahbib Sayeh.

    Il sera par ailleurs question des romanciers algériens trentenaires lors de la rencontre "Littérature algérienne, 3e génération", programmée le 29 octobre.

    Ces jeunes auteurs, comme Abdelwahab Aïssaoui et Amine Aït Hadi (tous deux Prix Assia-Djebar en 2015) se distinguent par les thématiques nouvelles de leurs créations littéraires, un autre atout que les organisateurs ont choisi
    de mettre en avant.

    La littérature universelle sera présente à travers les conférences d'auteurs primés (le Palestinien Roubeï el Madhoun, Arab Booker Prize 2015), de membres d'institutions littéraires (Jean-Cristophe Rufin de l'Académie Française) et célébration du 4e centennaire de la mort de Cervantès et Shakespeare.

    Autre rendez-vous, la rencontre euro-maghrébine des écrivains, organisée pour la deuxième année consécutive durant le Salon. Elle abordera pour sa 8e édition le thème du "premier roman" qui sera débattu entre des auteurs algériens
    et leurs homologues du vieux continent.

    Esprit Panaf reste un des espaces-pahres du SILA. Devenue une tradition du SILA, Eprit Panaf est un carrefour palpitant de la littérature et de l'édition africaine avec un espace tout le long du salon. A ne pas rater sa très attendue "Chemins d'exil, pistes d'écritures" sur la migration dans la littérature africaine.

    Beaucoup de romans mais pas de prix littéraire


    Du côté des éditeurs algériens, principaux acteurs du Sila, la production historique et romanesque se taillent une bonne place dans la production livresque de cette rentrée.

    Les éditions Chihab, qui ont font leur créneau phare, marquent cette entrée avec la publication de plusieurs ouvrages collectifs, dont "Nous autres –Eléments pour un manifeste d’une Algérie heureuse", sous la direction d’Amin Khan "Les années ‘Boum’", sous la direction de Mohamed Kacimi, et une monographie d’Ahmed Bedjaoui sur "La Guerre d’Algérie dans le cinéma mondial".

    Roman existentiels nourri du conflit des génération, récit d'anticipation politique ou oeuvre interrogeant des lieux et des identités spécifiquement algériens, les romanciers, particulièrement les plus jeunes, proposent cette année un grande variété de thèmes et de formes.

    Parmi les plus attendus du Salon, les auteurs comme Rachid Mokhtari (Moi, scribe, Chihab), Samir Toumi ("L'Effacement", Barzakh), Sarah Haïder ("La morsure du coquelicot", Apic), et Aïda Khaldoun ("Raihat el Hobb", Mim), qui proposent, chacun dans son style, de nouvelles œuvres confirmant leurs statuts d'écrivains reconnus dans le monde des livres.

    Les grands auteurs comme WacinyLaâradj ("Nissa' Casanova" Enag), Ahmed Taïbaoui ("El Maquam el âali", Enag) et Smail Yabrir ("Moula el Hayra", Hibr) , présenteront également au public leurs œuvres lors de séances dédicaces programmées.

    L'attribution du prix Assia Djebar ajournée
    Décerné pour la première fois en 2015, le Prix Assia-Djebar du roman a été reporté à décembre alors que le Prix Mohamed-Dib- qui n'avait pas été remis depuis quelques années-, a, lui, été décerné à Tlemcen le 21 octobre, soit, une semaine avant le début du Sila.
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    Re : Sila 2016

    SILA 2016/ Yasmina Khadra, persona non grata à Alger ?

    Le célèbre écrivain algérien, Yasmina Khadra, de son vrai nom Mohammed Moulessehoul, auteur de plusieurs romans considérés comme des best-sellers dans de nombreux pays, n’a pas été invité au salon international du livre d’Alger qui se déroulera du 26 octobre au 05 Novembre 2016 palais des expositions des Pins Maritimes.“Chères lectrices, chers lecteurs, je suis sincèrement désolé de ne pouvoir me joindre à vous à l’occasion du Salon du Livre d’Alger. Cette année encore, les organisateurs du SILA n’ont pas jugé utile de m’inviter. Il ne s’agit donc ni d’un caprice de ma part ni d’un engagement ailleurs”, explique sur sa page Facebook l’écrivain algérien. “J’aurais aimé vous revoir, vous rencontrer, vous écouter et puiser un peu de force en retrouvant intact votre engouement pour le livre et pour les écrivains. Mais, bon… Toutes mes excuses”, ajoute encore sur un ton amer l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages. Pour rappel, Yasmina Khadra est traduit en trente deux langues. Il est l’un des ambassadeurs de la culture algérienne dans le monde. Mais ses virulentes attaques et critiques envers le régime politique actuel lui ont valu une excommunication au sens propre du terme.

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    Re : Sila 2016

    SILA 2016 / 133 titres censurés

    Le SILA 2016 a officiellement ouvert ses portes hier mercredi. L’édition de cette année connait un nombre d’ouvrages censurés plus important que celui de l’année dernière. Le salon accueille, dans sa 21ème édition, un total de 960 maisons d’édition représentant 50 pays, “une participation record”, selon les organisateurs. Plus de 290 éditeurs algériens et 670 étrangers animeront, ainsi, ce salon jusqu’au 5 novembre prochain.Le directeur du Sila, Mahmoud Mesaoudi, a annoncé que 133 titres sur les 33 000 exposés ont été interdits, les organisateurs jugeant le contenu de ces livres “préjudiciable à l’islam ou aux autres religions ainsi qu’aux constantes nationales”.Certains livres sont interdits pour apologie de la violence et du terrorisme et glorification du colonialisme.Massi M.

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    Re : Sila 2016

    En photos, l'ouverture du salon international du livre d'Alger

    Le coup d’envoi de la 21ème édition du salon international du livre d’Alger a été donné aujourd’hui 27 octobre depuis le palais des expositions, en présence ministre de la culture Azzedine Mihoubi. Et comme à l'accoutumée, une foule nombreuse était présente à ce rendez-vous littéraire.
    Retrouvez en photos, l'ambiance de l'ouverture de la 21ème édition du salon international du livre d'Alger.






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    Re : Sila 2016

    Sila 2016 : Passer à l’âge numérique

    Le 21e Salon international du livre d’Alger (SILA) se déroule jusqu’au 5 novembre au Palais des expositions des Pins maritimes, à Alger.


    Mercredi soir, au Palais des expositions des Pins maritimes, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a beaucoup insisté sur le livre numérique à l’ouverture du 21e Salon international du livre d’Alger (Sila). «Notre objectif est d’entrer définitivement dans le numérique. Il faut commencer dès maintenant pour avoir les résultats dans plusieurs années», a-t-il déclaré à la fin d’une tournée des stands, qui a duré deux heures. Selon lui, l’Algérie doit entrer dans «l’industrie du savoir» et les éditeurs algériens doivent travailler pour développer «le livre électronique». M. Sellal est convaincu que les Algériens ont toutes les capacités pour utiliser et maîtriser les nouvelles technologies.
    Le slogan du 21e Sila va dans ce sens : «Le livre, totale connexion» est écrit en bleu clair sur jaune vif. Au pavillon G du Palais des expositions où s’est installé l’Esprit Panaf, la section la plus importante du Sila, le débat sera également orienté vers le numérique. La Sénégalaise Hulo Guillabert, directrice des éditions numérique et papier Diasporas noires, présentera, le 31 octobre, une conférence sur l’Afrique qui veut se mettre à l’ère numérique. Hulo Guillabert, qui est également romancière, veut croire à une Afrique debout.
    Dans le même espace Esprit Panaf, la e-littérature sera le thème d’un débat qui sera dirigé, le 1er novembre, par le Congolais Reassi Ouabonzi Gangoueus. La littérature africaine, présente sur les blogs et les réseaux sociaux, demande seulement à être plus visible. Le livre africain est mal distribué sur le continent, et si la e-littérature était la solution pour effacer les frontières et permettre une meilleure circulation des romans, récits et recueils de poèmes ? Abdelmalek Sellal a demandé aux éditeurs algériens de tout faire pour exporter le livre algérien.
    «On fait connaître sa culture par le livre», a-t-il dit. «La balle est dans le camp des éditeurs algériens. Ils peuvent s’inspirer de ce que font les Libanais, les Egyptiens et les Français pour vendre leurs livres à l’étranger. Qu’ils choisissent la meilleure expérience et nous sommes prêts à les soutenir en tant que gouvernement. Les capacités d’exportation existent. Nous avons plus de 1100 éditeurs avec 290 d’entre eux qui produisent régulièrement des livres. Les éditeurs doivent s’organiser et proposer un plan d’action pour exporter le livre algérien.
    Ce livre ne doit pas se vendre uniquement à l’intérieur, surtout que nous avons constaté l’existence de la qualité dans la production éditoriale nationale», a déclaré Azzeddine Mihoubi, ministre de la Culture. Selon lui, la participation d’éditeurs dans les foires et Salons du livre à l’étranger n’est pas suffisante pour assurer une exportation régulière des ouvrages algériens. «L’exportation du livre se fait à longueur d’année et pas uniquement durant les Salons. Il faut que les éditeurs algériens montrent de la volonté à le faire», a-t-il soutenu.
    Embûches sur le chemin de l’Afrique
    Depuis 2010, les éditions Apic d’Alger de Karim Chikh et de Samia Zenadi exportent vers le Mali, le Congo, le Burkina Fasso et le Bénin. «Notre éditeur au Mali rencontre des difficultés financières en raison de la situation politique dans ce pays. Tout le monde connaît cette situation. Il se retrouve que le compte devises d’Apic est bloqué.
    Nos livres sont toujours à l’aéroport Houari Boumediène depuis presqu’une année. La Banque d’Algérie exige de rapatrier l’argent au bout de six mois. Les responsables pensent peut-être qu’on est en train de faire fuir la devise ! Donc, entre le discours officiel sur la nécessité de s’intéresser à l’Afrique et la réalité du terrain, il y a une différence. Rien n’est fait en direction de ceux qui veulent concrétiser le panafricanisme sur le terrain.
    Nous sommes aujourd’hui menacés de retrait de notre licence d’exportation !», a déclaré Samia Zenadi avec colère et regret. Selon elle, il faut étudier les choses au cas par cas, assouplir les procédures. «Par exemple, il faut prendre en compte la situation actuelle du Mali. L’éditeur, avec qui nous travaillons depuis six ans, rencontre pour la première fois des problèmes. Il faut ajouter le fait que ceux qui pratiquent la fuite des capitaux ne passent pas par les banques ! Les Indiens investissent en Afrique dans le marché de l’imprimerie.
    Que faisons-nous ?» s’est-elle interrogée. Au niveau du stand de l’Iran, Abdelmalek Sellal a appris que dans ce pays, il existe 11 000 éditeurs. «Nous produisons annuellement 100 000 ouvrages», a précisé le représentant de l’Iran. Autrement dit, l’Iran produit en une année ce que l’Algérie édite péniblement en 15 ans ! Avec l’Egypte, pays invité d’honneur cette année, l’Algérie veut développer la co-édition. Hilmi Al Namnam, ministre de la Culture égyptien, sera à Alger, demain, pour discuter avec son homologue algérien un accord de coopération en ce sens.
    L’idée est que le livre algérien et égyptien circule mieux dans les deux pays et dans les deux sens d’une manière continue. Certaines maisons d’édition égyptiennes, comme Dar Al Ain, éditent déjà des romans et des recueils de poèmes d’auteurs algériens comme Fayçal Al Ahmar, Lamis Saadi, Khir Chouar et Abderrazak Boukeba. «Il est important de mieux faire connaître la littérature algérienne en Egypte, un pays où le potentiel de lectorat est très important.
    Nous allons également discuter d’un accord sur le développement de la coproduction cinématographique et un autre sur la restauration des monuments historiques», a précisé Azzedine Mihoubi. Un expert égyptien en restauration et réhabilitation de monuments visitera bientôt l’Algérie pour préparer un ouvrage sur les sites historiques comme les pyramides de l’Ajdar (Tiaret). Un ouvrage sera bientôt édité en plusieurs langues sur les sites et lieux culturels, historiques et touristiques en Algérie, comme les grottes de Cervantes et d’Ibn Khaldoun, ainsi que l’olivier de Saint-Augustin.
    3e génération
    Le Sila 2016 consacre cette année les écrivains algériens de troisième génération qui publient en arabe, en tamazight et en français. Un débat est prévu à cet effet, demain, à la salle du Sila (au niveau du pavillon central) à 11h, avec la participation, entre autres, de Abderrezak Boukeba, Lounis Benali, Hadjer Kouidri, Abdelwahab Aissaoui, Kaouther Adimi, Mustapha Benfodil, Nassima Bouloufa et Nacer Salmi. «Pourquoi parle-t-on de 3e génération ? Parce que les thématiques qu’ils traitent n’ont rien à voir avec celles développées par les romanciers de la première décennie de l’après-indépendance du pays ou celle des années 1970, 1980, 1990.
    A l’époque, on évoquait la nécessité de rejeter l’ordre colonial, les questions sociales ou l’après-décennie noire. Là, nous avons une écriture différente. Les jeunes écrivains sont nés avec internet, des centaines de chaînes de télévision, une musique qui ne s’écoute plus sur disque vinyle. Ils sont dans un autre monde. La société algérienne a beaucoup évolué», a expliqué Youcef Saïah, membre du comité d’organisation du Sila.
    Dans le même ordre d’idées, les 8es Rencontres euromaghrébines des écrivains qu’organisent la délégation de l’Union européenne à Alger seront consacrées, les 2 et 3 novembre prochain à la salle El Djazaïr, au premier roman écrit. Les débats autour de plusieurs thématiques : «Sauter le pas», «Comment j’ai décidé d’écrire», «les influences», «Premiers roman et écritures ultérieures». Avec la participation, entre autres, d’Ismail Ibrir, Faiza Mustapha et Samir Toumi (Algérie), Michela Murgia (Italie), Aïko Solovkine (Belgique), Lise Chasteloux (France), Tomek Kawiak (Pologne), Anna Swäd (Suède), Tomasz Pindel (Espagne) et Bogdan Munteanu (Roumanie).
    Le 4 novembre prochain, à la salle El Djazaïr, à 14h, une rencontre sera organisée autour de la découverte des métiers du livre par les jeunes. Des jeunes entrepreneurs ont été conviés à intervenir avec la présence d’un représentant de l’Ansej, de Jamel Zitouni, créateur de la filière édition à l’université d’Alger, de Ali Bey de la librairie du Tiers-Monde d’Alger, de Smail Mhand des éditions Hibr, de Djawida Himrane des éditions Chihab, de Fatiha Soal de la librairie Kalimat et de Zohra Guemoune des éditions Sédia. Et, pour ne rater les 400 ans de leur disparition, le Sila 2016 rendra hommage, demain, à Cervantes et Shakespeare.




    Fayçal Métaoui

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    Re : Sila 2016

    21e Sila: Affluence remarquable du public dès l'ouverture du Salon

    Les premiers visiteurs ont investi en nombre jeudi les allées du Palais des expositions (Pins maritimes, Alger) dès l'ouverture au public du 21 Salon international du livre d'Alger (Sila), a-t-on constaté.
    Le public, composé en majorité de jeunes, a afflué au pavillon central du Palais des expositions, particulièrement vers les stands proposant des livres scientifiques, des dictionnaires et des ouvrages parascolaires.
    Des maisons d'édition connues d'Egypte, pays invité d'honneur de ce 21e Sila, ont également attiré des visiteurs, intéressés par les livres scolaires, parascolaires et techniques, alors que d'autres se sont dirigés vers le stands des éditeurs algériens et français.
    Cette affluence du public devrait être plus importante vendredi, jour de repos hebdomadaire.
    Inauguré officiellement mercredi par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, le 21e Sila se tient jusqu'au 5 novembre. Il est ouvert au public tous les jours de 10h00 à 19h30.
    Plus de 290 éditeurs algériens et 671 exposants étrangers venant d'une cinquantaine de pays participent à cet évènement, considéré comme une des plus importantes manifestations culturelles en Algérie.
    Le programme de cette 21e édition comprend des rencontres, des tables rondes et des conférences sur la création littéraire, la lecture, l'histoire de l'Algérie ou encore l'amazighité.
    L'édition 2015 du Sila avait attiré près de 1.5 million de visiteurs, selon ses organisateurs.
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    Re : Sila 2016

    Plumes d’Algérie et du monde


    Un Salon du livre s’apprécie aussi par la présence de grands auteurs. Nous présentons ici ceux que le SILA a invités pour sa présente édition. De nombreux autres écrivains sont programmés dans diverses rencontres ainsi que sur les stands de leurs éditeurs. Voilà donc ces grandes figures algériennes et étrangères qui animeront les estrades du SILA et que vous pourrez rencontrer pour ceux qui ne sont pas déjà passés jeudi et vendredi*



    Roubeï El Medhoun
    Né en 1945 dans la ville de Medjedel au sud de la Palestine, Roubeï El Medhoun vit et travaille à Londres en tant que journaliste et écrivain. Il est le premier romancier palestinien à décrocher le prestigieux Booker Prize arabe. Il a vécu dans sa chair la colonisation de son pays et, à partir de 1948, sa famille a dû se réfugier à Ghaza dans le camp de Khan Younès où il a grandi avant d’aller en Egypte pour ses études universitaires. Titulaire d’une licence en histoire, il quitte l’Egypte en 1970 et travaille depuis dans le domaine médiatique. Etabli à Londres, il est actuellement journaliste pour le quotidien Echarq El Awsat. Roubeï El Medhoun est l’auteur de trois romans ainsi que d’un recueil de nouvelles. Sa littérature explore les traumatismes de la dépossession et de l’exil engendrés par l’agression sioniste. Son dernier roman intitulé Destins : concerto pour Haulocaust et Nakba a paru en 2016. C’est avec ce roman qu’El Medhoun sort vainqueur de la neuvième édition du Booker Prize arabe. Divisé en quatre parties, l’œuvre imite les mouvements du concerto qui se rejoignent à la fin pour traiter de questions liées à la Nakba, à l’Holocauste et au droit au retour des Palestiniens. (Jeudi 27 oct. 14h).

    Jean-Noël Pancrazi
    Né à Sétif en 1949, Jean-Noël Pancrazi est un écrivain français. Ses années d’enfance en Algérie marqueront durablement son œuvre. Il vit en France depuis 1962. Agrégé de lettres modernes, en 1972, à l’université de la Sorbonne, sa première publication est un essai sur le poète Stéphane Mallarmé. Collaborateur au Monde des Livres, il est également membre du jury du Prix Renaudot depuis 1999. Romancier prolifique, Jean-Noël Pancrazi est l’auteur de plus d’une dizaine de romans et récits salués pour leur style recherché. Son premier roman, La mémoire brûlée, est publié au Seuil en 1979. D’autres récits suivront à un rythme régulier. Son œuvre romanesque opère généralement un retour sur sa mémoire algérienne à partir de Madame Arnoul, publié en 1995, qui lui vaudra les prix Albert Camus, Maurice Genevoix et le prix du Livre Inter. Il poursuit avec Long séjour et Renée Camps qui complètent la trilogie de la mémoire familiale. Son roman, La Montagne, paru en 2012, revient à nouveau sur son enfance algérienne réveillant des souvenirs douloureux de la guerre. L’œuvre de Pancrazi aborde par ailleurs les questions de l’écologie ou encore le drame des sans-papiers dans Indétectable. (Jeudi 27 oct. 15h30).

    Jean-Christophe Ruffin
    Né en 1952 à Bourges (France), Jean-Christophe Ruffin est médecin, historien, écrivain et diplomate. Elu à l’Académie française en 2008, son œuvre littéraire développe les thèmes du voyage, de la rencontre de l’autre et questionne les rapports entre les hommes et les cultures. Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et ancien chef de clinique à la Faculté de médecine de Paris, Ruffin s’est engagé dans le mouvement humanitaire puis dans une carrière diplomatique. Il a été, notamment, vice-président de Médecins sans frontières et président d’Action contre la faim. Il remettra en question l’approche humanitaire dans des ouvrages tels que Le piège humanitaire (1986) ou Les causes perdues (1999). Sa fonction de diplomate l’amène à séjourner longuement au Brésil, au Sénégal et en Gambie... Il tirera de ses déplacements une œuvre littéraire qui s’inscrit dans la grande tradition du récit de voyage. Parmi ses distinctions on peut citer le Goncourt du premier roman pour L’Abyssin (1997) et le Prix Goncourt en 2011 pour Rouge Brésil. Paru en 2015, et déjà couronné du Prix Grand témoin, son dernier roman, intitulé Check-point, revient sur le drame de la guerre de Bosnie-Herzégovine. (Vendredi 28 oct. 14 h).

    Habib Sayah
    Né en 1950 à Mascara, Lahbib Sayah est un auteur algérien à l’œuvre romanesque d’une grande originalité. Il a passé son enfance et son adolescence à Saïda avant d’effectuer des études en littérature à l’université d’Oran. Il occupe par la suite des postes dans l’enseignement et collabore régulièrement dans la presse en Algérie comme dans le monde arabe. En 1994, il part vivre en Tunisie puis au Maroc avant de revenir au pays. Sayah s’est distingué par l’élaboration d’une œuvre romanesque complexe qui convoque l’histoire récente et les dilemmes qui traversent la société algérienne. On lui doit le recueil de nouvelles El qarar (1979) et de nombreux romans, à l’image de Asouôud ila el asfal (1981), Zaman Annamroud (1985) ou encore Dhak el hanin, paru en 1997 et traduit vers le français en 2002. Avec les romans suivants, tel Madhnoubou, lawnou damihim fi kafi (Sur ma main encore le sang des coupables, 2009), Sayah mène une plongée dans la mémoire douloureuse des tragédies vécues par l’Algérie. Son dernier roman, Colonel Zbarbar, paru aux éditions Saqi (Liban) en 2015, opère un retour sur la guerre de Libération nationale pour projeter un nouvel éclairage sur l’évolution de l’Algérie. (Vendredi 28 oct. 15h30).
    Dany Laferrière
    Né à Port-au-Prince en (Haïti) en 1953, Danny Laferrière est un écrivain haïtien et québécois. Elu à l’Académie française en 2013, il est l’un des rares membres de cette institution à ne pas posséder la nationalité française. Après des études secondaires au collège canado-haïtien, il commence à travailler à l’âge de dix-neuf ans en tant que journaliste à la radio et dans la presse écrite. A la suite de l’assassinat de son ami Gasner Raymond, il part à Montréal en 1976. Pendant huit ans, il enchaîne les emplois précaires et lit avec voracité en caressant le rêve de devenir écrivain. Il commence à publier ses romans à partir de 1986 et obtient un grand succès. Ses œuvres sont rapidement adaptées au cinéma. Il s’installe par la suite à Miami et parachève son Autobiographie américaine composée du cycle haïtien et du cycle américain. Il obtient de nombreuses distinctions, dont le prix Médicis 2009 pour L’Enigme du retour. S’inspirant largement de son vécu, ses romans déroutent par leur style. Laferrière n’hésite pas à réécrire ses romans publiés auparavant, à l’image de sa dernière parution, Mythologies américaines (2016), qui revisite ses premières œuvres romanesques trente ans après. (Dimanche 30 oct. 14h).

    Waciny Laredj
    Né à Tlemcen en 1954, Waciny Laredj a été professeur de littérature à l’université d’Alger avant d’enseigner à la Sorbonne de Paris, où il vit depuis 1994. Ses premières œuvres ont paru alors qu’il était encore étudiant à l’université de Damas. Avec une œuvre romanesque prolifique et novatrice, et écrivain, il est aujourd’hui une des voix importantes de la littérature arabe. En perpétuelle recherche de nouvelles formes d’écriture et d’expérimentations littéraires, il a publié plus d’un vingtaine d’œuvres parmi lesquelles : Allayla sabiâa baâd al alf, Harissat adhilal, Kitab el amir, Ramad acharq… Ses romans sont traduits dans plusieurs langues et il a lui-même traduit certaines de ses œuvres de l’arabe au français. Parmi ses œuvres parues en français on peut citer Fleurs d’amandier, Le livre de l’Emir et Les fantômes de Jérusalem. Saluée par la critique pour la qualité de son écriture Waciny Laredj a reçu de nombreuses distinctions, à l’image du prix du roman algérien (2001), prix international du roman au Qatar (2005), prix des libraires d’Algérie (2006), Grand prix du Cheikh Zayed (2007), prix du Livre d’or au SILA (2008) ou encore le prix Qatara (2015) pour Le royaume du papillon. (Dimanche 30 oct. 15h30).

    Edwy Plénel
    Né en 1952 à Nantes (France), Edwy Plenel est un journaliste politique français. Il est cofondateur du journal électronique Mediapart. Après une enfance en Martinique, il passe cinq ans en Algérie, jusqu’en 1970, où il entame ses études universitaires. Militant communiste, il est d’abord journaliste à l’hebdomadaire Rouge à partir de 1976 puis intègre, en 1980, la rédaction du Monde. Il en devient directeur de la rédaction de 1996 jusqu’à sa démission en 2004. En désaccord avec les orientations prises par le journal et le groupe, il quitte le journal pour d’autres aventures. Il cofonde, en 2008, le site Mediapart et joue un rôle-clé dans la révélation d’affaires touchant à la classe politique française. Présent dans les grands médias comme une voix dissonante et originale, Edwy Plenel a également publié une vingtaine d’ouvrages dont La République inachevée (1985), La Part d’ombre (1992), Secrets de jeunesse (lauréat du prix Médicis en 2001), Le Droit de savoir (2013) ou Pour les musulmans (2014) qui dénonce la montée de l’islamophobie en France. Avec Voyage en terres d’espoir (2016), il invite à se souvenir des militants français de l’égalité oubliés par l’histoire officielle. (Lundi 31 oct. 14h).
    Alberto Ruy-Sanchez
    Né à Mexico en 1951, Alberto Ruy-Sanchez est un écrivain mexicain. Après des études littéraires à Paris, il obtient son doctorat et aborde une carrière d’éditeur. Il dirige depuis 1987 la revue Artes de Mexico. C’est également en 1987 qu’il publie son premier roman Les visages de l’air (Los nombres del aire), qui se déroule au Maroc et obtient un succès fulgurant. Il décroche en effet le prestigieux prix Xavier Villaurrutia et l’ouvrage devient un roman culte, largement réédité au Mexique et traduit en plusieurs langues. L’auteur poursuit son exploration du désir dans des romans tels que Les lèvres de l’eau (En los labios del agua) ou La main du feu (La mano del fuego). Plus d’une vingtaine de titres composent son œuvre qui se partage entre romans, récits, poésie ainsi que de nombreux essais sur la littérature et les arts. Alberto Ruy-Sancheza a été accueilli comme conférencier et professeur invité dans plusieurs universités d'Europe, d'Asie, d'Afrique du Nord et d’Amérique. Son œuvre, traduite dans plusieurs langues, a reçu diverses distinctions au Mexique et dans le monde. Son écriture dense et travaillée se déploie dans de courts romans qui séduisent le public et la critique. (Mercredi 2 nov. 14h)
    Didier Daeninckx
    Né en 1949 à Saint-Denis (France), cet écrivain a exercé auparavant les métiers d’ouvrier imprimeur, animateur culturel et journaliste localier. Auteur de nombreux romans policiers, nouvelles et essais, il a grandi à Aubervilliers, où il a arrêté ses études à l’âge de 16 ans. Après un premier roman qui passe inaperçu, il publie, 1984, Meurtres pour mémoire dans la Série noire de Gallimard. Ce roman revient sur la répression sanglante des manifestations FLN à Paris, le 17 octobre 1961. Il a, depuis, fait paraître une trentaine de romans qui ancrent leurs intrigues dans la réalité sociale et politique. Il est aussi auteur de nombreuses nouvelles et lauréat du Goncourt 2012 de la nouvelle. Auteur prolifique, il a également collaboré avec des bédéistes, des photographes et écrit des scénarios. Plusieurs de ses romans ont été adaptés à l’écran, comme La repentie ou La mort n’oublie personne. Parmi ses derniers ouvrages, L’école des colonies, paru en 2015, braque les projecteurs sur les errements idéologiques de l’école coloniale. Il continue ainsi son analyse du passé colonial français, qu’il avait entamée dans le roman Cannibale (1998) sur les «zoos humains» de la IIIe République. (Vendredi 4 nov. 14h).

    Amin Zaoui
    Né en 1956 à Tlemcen, cet écrivain algérien ne finit pas d’étonner par son audace. Après un doctorat en littérature comparée, il a enseigné la littérature et la traduction à l’université en Algérie et en France. Il a dirigé le Palais des arts et de la culture d’Oran et fut également directeur général de la Bibliothèque nationale d’Algérie. Ecrivain bilingue, Amin Zaoui est l’auteur de nombreux romans en arabe (Se réveille la soie, Le hennissement du corps, Le huitième ciel, La voie de Satan…) et en français (Harras des femmes, Festin de mensonges, La chambre de la vierge impure, Le miel de la sieste…). Ses œuvres, traduites dans une dizaine de langues, se caractérisent par une singulière liberté de ton. Traducteur de Mohammed Dib et Yasmina Khadra, Amin Zaoui œuvre à dépasser les barrières linguistiques pour une approche globale de la littérature algérienne. Son roman, Qabla el hobi bi qalil, explore les thèmes de la passion amoureuse et de la lutte de pouvoir. Engagé dans l’animation de la scène culturelle, l’écrivain a produit et animé des émissions littéraires. Sa dernière parution, Un incendie au paradis, est un recueil de chroniques publiées dans la presse algérienne. (Vendredi 4 nov. 15h30)

    Costa-Gavras
    Né en 1933 en Arcadie (Grèce), Costa-Gavras, de son vrai nom Konstantinos Gavras, est un cinéaste franco-grec. Son œuvre cinématographique, souvent inspirée par la littérature, est traversée par un fort engagement politique et social. Il a quitté son pays natal à l’âge de 19 ans pour s’installer en France où il est diplômé de l’Institut des hautes études cinématographiques. Il réalise, en 1965, son premier film intitulé Compartiments tueurs qui lance sa carrière. C’est avec Z, inspiré du roman éponyme de l’écrivain grec Vassilis Vassilikos, qu’il obtient un succès international confirmé par ses films suivants : L’Aveu, Etat de siège, Missing, Music Box ou encore Le Capital sont autant de chefs-d’œuvre qui témoignent de sa qualité de réalisateur d’exception. Il a adapté par ailleurs un roman de Romain Gary dans Clair de femme (1979). Présent à Alger en 2012 pour le Festival international du cinéma d’Alger, il rappelait volontiers sa dette envers l’Algérie. En effet, son film Z (1969), récompensé à Cannes, aux Oscars et aux Golden Globes, était coproduit par l’Algérie. Il a produit à son tour des films algériens, à l’image de Maintenant ils peuvent venir de Salem Brahimi (2015). (Mercredi 1er nov. 14h).



    *Toutes les estrades sont programmées dans la Salle du SILA au Pavillon central du Palais des expositions à l’exception de celle d’Edwy Plénel qui aura lieu à la salle El Djazaïr.
    Nous avons appris que le grand cinéaste Costa Gavras ne pourra finalement pas être présent au SILA mais, étant donné que le Cycle littérature et cinéma lui est consacré, nous avons conservé ici sa biographie.
    Ces biographies sont extraites du catalogue de la 21e édition du SILA avec l’aimable autorisation du comité d’organisation.
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    Re : Sila 2016

    «Archives du football algérien»: Selhani dédicacera le 2e tome

    Notre confrère et ami Ali Selhani dit Saïd présentera le second tome des Archives du football algérien aujourd’hui, à la foire internationale du livre à Alger. La fiche technique du livre comprend 300 pages, 450 photos, 3000 résultats de la coupe d’Algérie, 17 000 résultats du championnat d’Algérie de première division de 1963 à 2016, 600 résultats des clubs algériens engagés en compétitions continentales et régionales et bien d’autres statistiques. Notre confrère dédicacera cet ouvrage au stand Diwan (pavillon central).

    Yazid Ouahib

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