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Discussion: Sila 2016

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    Re : Sila 2016

    NOUVEAUTÉS AU 21e SILA : Les Éditions Frantz Fanon

    Saïd Mekbel : une mort à la lettre, Entretiens de Monika Borgmann, est un recueil d’entretiens réalisé par Monika Borgmann et préfacé par Belkacem Boukherouf et Youcef Zirem. L’ouvrage s’intéresse et donne la parole à une voix importante du journalisme algérien, Saïd Mekbel, assassiné le 3 décembre 1994. Au fil des pages, la situation politique qui a prévalu durant la décennie noire est passée au peigne fin par “Mesmar Djeha” qui, en injectant des doses d’humanité dans chaque bout de l’histoire du pays, donne à celle-ci un corps. Said Mekbel parvient aussi, à travers cet exercice d’échange avec Monika Borgmann à donner un sens à sa mort qu’il savait certaine tant l’archétype qu’il représentait était décrété bouc émissaire par les partisans d’une régression condamnée à être inféconde.
    Prix : 600 DA.


    La honte se vit seule, roman de Zehira Houfani-Berfas. Un drame social qui se décline en petites strophes. Dans une Algérie qui a cessé d'offrir des horizons à ses enfants, Selma brave les interdits et les peurs et essaie de se fabriquer un destin heureux. Elle s'investit dans le théâtre, mais celui-ci n'arrive pas à apprivoiser son quotidien féroce. Le mariage est un refuge qui stérilise mais qui protège. Elle s'y essaie. Néanmoins, son fiancé prend le large à la recherche d'un bonheur fantasmé. Ballottée alors entre un présent amer et un avenir qui peine à prendre forme, elle fait elle aussi son baluchon et part le suivre à Montréal. Mais, en Amérique du Nord, ce n'est pas seulement la mère qui va lui manquer. Elle regrettera aussi d'avoir mis un jour sa vie entre les mains d'un autre, d'une autre personne. Elle regrettera d'avoir un jour pensé que le bonheur pouvait être en dehors d'elle. Prix : 650 DA


    L’enfance est ma demeure, roman de Yamilé Ghebalou. Tentative d’écrasement d’un enfant. D’une enfance. Affaire de prédation. Affaire politique. À travers cette histoire, ce roman en raconte une multitude d’autres : celles des femmes, celles de l’art, du monde, des lumières, de l’enfance, de l’eau... Explorant les vies de personnages ordinaires et d’autres qui le sont moins, Yamilé Ghebalou, universitaire, poétesse, essayiste et romancière algérienne née à Cherchell, livre ici des biographies d’âmes fragiles, sans cesse tentées par les tendances lourdes du temps qui court mais qui, perdues dans une folle passion de vivre, de bâtir et d’espérer, continuent de croire en la vertu du recul et l’inégalable bonheur qu’offrent les heures de vérité. En même temps, en révélant les secrets d’un présent indomptable et en interrogeant les eaux d’un passé improbable, elle ressuscite les avatars d’une Algérie qui se renie et qui refuse d’écouter la voix de l’enfant qui vit en elle. Prix : 650 DA.


    Quatre nuances de France, quatre passions d’Algérie, ouvrage collectif coordonné par Xavier Driencourt, inspecteur général au Quai D’Orsay. Livre subjectif, il relate avec force détails les soubresauts de la République française et ses malaises identitaires que génère sa confrontation avec elle-même, à travers non pas des enquêtes sociologiques, mais des parcours personnels, des intimités en mouvement. Ce livre est intéressant pour le public algérien parce que, d’une part, trois de ses co-auteurs sont Franco-Algériens ou d’origine algérienne et, d’autre part, parce que chacun de ces trois auteurs représente une des facettes de la si tumultueuse relation franco-algérienne. Rachid Arhab est Français d’origine algérienne, Karim Bouhassoun est Franco-Algérien né en France de parents algériens, Nacer Safer est un Algérien qui a obtenu sa carte de séjour après 12 ans de vie clandestine en France. Ces trois co-auteurs racontent, chacun à sa manière, “sa France” et “son Algérie” et, en filigrane, une multitude de “France” et d’ “Algérie” se dégagent de leurs textes, qui s’affrontent parfois, qui se rencontrent d’autres fois et qui, souvent, se confondent dans des embrassades si intimes qu’il est difficile de dire laquelle de la France et de l’Algérie appartient à l’autre. Prix : 900 DA.


    Le temps des grandes rumeurs, roman de Amar Ingrachen. Dans une Algérie livrée aux démons de la désolation se rencontrent des individus qui ont tous en commun le fait d’avoir perdu quelqu’un ou quelque chose : un père, une mère, un ami, un rêve, la confiance, l’espoir, la raison, etc. Une indifférence difficile à assumer, un dégoût chaque jour plus profond et une révolte impossible à exprimer se disputent leurs destins. Dans leur déchirement, dans leur égarement, dans leur déshérence, ils arrivent cependant à donner un sens à leur vie. Écrit dans un style éclaté, ce roman relate une multitude d’histoires enchevêtrées les unes avec les autres et qui, toutes ensemble restituent la banalité d’un monde douloureux mais dont la douleur peine à occulter sa beauté. Prix : 600 DA.


    Le premier sera un garçon, roman de Rachid Oulebsir. Couvant depuis l’enfance le secret des racines et la nostalgie d’un pays perdu, un couple parisien fit une virée sur la montagne mythique du Djurdjura. Le couple de jeunes Kabyles, bien intégré dans la société française, découvre, en fin d’été, la Kabylie éternelle terre humaine, avec ses cœurs semés de vieux furoncles, son dos verruqueux tourné à l’horizon, ses pierres captives d’un passé glorieux, ses ruches humaines qui nourrissent les fournées de l’exode. Le couple observe une montagne qui perd son âme, un monde en déshérence tenté par le renoncement, une population qui ne transmet plus ses repères et ses valeurs, un univers que se disputent l’Orient mythique et l’Occident métallique. Le couple refuse de jouer aux touristes. Il s’implique dans l’effort de sauvegarde entrepris par un jeune journaliste et des étudiants… Les femmes jouent le rôle central dans cette aventure de modernisation du village à partir des repères ancestraux et des valeurs partagées avec le reste de l’humanité. Prix : 600 DA.

    Aux pieds de ma mère, roman de Suzanne El-Kenz. Un roman de Suzanne El-Faraha El- Kenz, écrivaine palestino-algérienne de renommée mondiale ; elle est l’épouse de l’illustre sociologue algérien Ali El-Kenz. Ce roman d'un réalisme poignant et d'une vision tranche à la fois avec la rigueur de l'observation et la douceur de l’émotion. Racontant l'exil sous toutes ses facettes, il se veut aussi une recherche de ce point d'attache dont le plein sens est finalement dessiné sur le long chemin de l’existence. Ce qu’il a de particulier, entre autres, c’est qu’il donne du parfum à tous les endroits évoqués par le narrateur. Et au sujet de la question palestinienne, pas de place au dogme. Parlant de l’état de “ni guerre ni paix” actuellement en vigueur, Suzanne El-Kenz arrache la question palestinienne au piège arabo-islamique et l’exprime dans son universelle justesse à travers un personnage nommé George : le combat d’un peuple pour sa liberté et sa dignité. Écrit dans un style fluide et accrochant, il est à lire et à relire. Prix : 650 DA.

    J’épouserai le Petit Prince, conte philosophique de Karim Akouche. Le jour de son 9e anniversaire, Godia fait l’étrange vœu d’épouser le héros d’Antoine de Saint-Exupéry, le Petit Prince. Face à l’incrédulité de ses parents, elle jure qu’il sera exaucé. Un jour, elle découvre sous un buisson un faucon blessé. Elle l’amène à la maison et le soigne. Guéri, le rapace décide de partir. En guise de remerciement, il propose à son hôte de l’assister dans sa quête. Accrochée à ses ailes, Godia sillonne le monde et croise une galerie de personnages qui vont soit l’aider soit la décourager. J’épouserai le Petit Prince se situe à mi-chemin entre le roman merveilleux et le conte philosophique. Les épreuves que traverse l’héroïne sont ponctuées de dialogues piquants et savoureux qui éveilleront les sens de l’enfant comme de l’adulte. Prix : 500 DA.

    Les éditions Dar Khettab

    Frères et compagnons, dictionnaire biographique d’Algériens d’origine européenne et juive et la guerre de Libération 1954-1962, de Rachid Khettab. Dans ce dictionnaire Rachid Khettab tente de lever la confusion entre les soutiens internationaux à la lutte de libération nationale-objet d’une recension- les amis des frères, et le soutien d’une frange de la population vivant en Algérie. C’est à cette minorité qu’est consacré le présent dictionnaire. Ce sont des femmes et des hommes qui se sont impliqués par conviction morale et souci de justice, mais surtout par la remise en cause de l’intérieur même du système colonial de son caractère inhumain de domination et d’oppression, adhérant à un projet d’intégration à une nation, à une citoyenneté à bâtir et à un pays à reconstruire.

    Premiers combats : Hadj Mahieddine Essghir Sidi Embarek (1790-1837), pionnier de la résistance algérienne, biographie de Ahmed Mebarek Ben Allel et Nicolas Chevassus-au-Louis. Descendant d’une famille maraboutique, Mahieddine Essghir Sidi Embarek a joué un rôle central dans les années décisives qui ont suivi le débarquement français de 1830.

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    Re : Sila 2016

    Stand des Éats-Unis

    Collin Powel, Mohamed Ali, Manal Omar «surbookés»

    Il y avait effervescence jeudi matin au niveau du stand réservé aux Etats-Unis au pavillon central du Salon international du livre d’Alger.


    Des jeunes, étudiants, collégiens ou autres curieux faisaient le pied de grue pour s’inscrire au cours d’anglais in situ. Plutôt une causerie interactive sous le slogan «Learn» (apprends). Certains étaient venus pour s’informer sur les différents programmes et bourses pour d’éventuelles études aux Etats-Unis. D’autres discutaient avec les préposés au comptoir «team USA» tout ouïe.
    Les jeune Algériens s’intéressent à la langue de Shakespeare en compulsant des livres intitulés Muhammad Ali with Hana Ali (Mohamed Ali avec Hani Ali (sa fille), Collin Powel pour It worked For Me in Life and Leadership (Cela a marché avec moi dans ma vie et dans leadership).
    Ou encore l’ouvrage, omniprésent sur les rayonnages, de l’auteure Manal Omar, Barefoot in Baghdad (Pieds nus à Baghdad). Une histoire d’identité de soi et ce que cela signifie d’être une femme dans le chaos. Manal Omar est la vice-présidente adjointe au Centre du Moyen-Orient et de l’Afrique de l’Institut américain de la paix. Son livre parle de son expérience professionnelle comme agent de développement en Irak pour aider les femmes à se reconstruire une vie. Manal parlera aussi des questions de diversité aux Etats-Unis, notamment des Américains musulmans et de leur participation politique.
    Et ce, mardi 1er novembre à 10h avec Manal Omar aux côtés d’une autre dame importante, Jahana Hayes. Une professeure d’histoire au lycée Kennedy High School dans le Connecticut. Le 3 mai 2016, Jahana Hayes a été honoré par le président Barack Obama en tant que «Enseignant national de l’année 2016». L’ambassade des Etats-Unis participe au Salon international du livre d’Alger 216 de par de nombreux programmes. Notamment différentes activités culturelles et de langue anglaise organisées régulièrement et tout au long de l’année au Centre culturel américain à Alger (ACCA), qui se trouve au sein de l’ambassade des Etats-Unis, et au niveau des Coins américains à Constantine, à Oran et à Ouargla.
    Des clubs de lecture et des activités pour les jeunes, l’apprentissage de l’anglais à travers des jeux et des conversations, des discussions sur la culture américaine ainsi que des présentations sur les programmes d’échange, les études aux Etats-Unis, les questions consulaires et beaucoup d’autres sujets auront lieu tous les jours sur ce stand. «C’est pour nous un plaisir de participer cette année encore au Salon international du livre d’Alger (SILA), qui est l’un des plus grands événements [culturels] au monde…
    Notre participation à cet événement annuel est devenue une tradition, car promouvoir l’alphabétisation et l’éducation est une valeur commune que nous partageons avec nos partenaires algériens et c’est une occasion formidable d’interagir avec le public algérien. Ici, à notre stand, nous sommes impatients d’accueillir et de rencontrer des Algériens de tous âges et de leur offrir des opportunités pour apprendre davantage sur les Etats-Unis, surtout la littérature et la pratique de la langue anglaise. Nos Coins américains ont plus de 16 500 membres à travers l’Algérie et nous voulons voir ce chiffre augmenter ! Les visiteurs de notre stand sont invités à assister à une ou plusieurs des 50 activités que nous avons programmées durant le SILA.
    Cette année, nous sommes également heureux d’accueillir deux conférenciers américains de renom qui animeront des présentations au stand de l’ambassade des Etats-Unis», a déclaré Mme Joan A. Polaschik, ambassadrice des Etars-Unis. 

    K. Smail

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    Re : Sila 2016

    21e SILA : 45 maisons d'édition averties pour non respect du Règlement intérieur




    ternational du livre d'Alger (SILA), qui a ouvert ses portes jeudi, a adressé des avertissements à 45 maisons d'édition arabes, dont 22 algériennes, pour non respect du Règlement intérieur du salon qui interdit l'exposition des livres à même le sol.Le commissaire du SILA, Hamidou Messaoudi, a précisé à l'APS que son commissariat "a adressé des avertissements à 45 maisons d'édition arabes, dont 22 algériennes, pour non respect de l'article 34 du Règlement intérieur qui interdit l'exposition des livres à même le sol".Plusieurs exposants ayant reçu des avertissements ont fait part à l'APS de leur "agacement", estimant que le Commissariat aurait dû prévoir davantage d'espaces d'exposition, ainsi que d'autres services comme la wifi, la climatisation et le paiement par carte.Plus de 290 éditeurs algériens et 671 exposants étrangers participent à cette 21e édition du SILA.Le directeur du livre et de la lecture publique au ministère de la Culture, Ahcène Mermouri, a, par ailleurs, indiqué que le ministère "a informé le commissariat du SILA de ses réserves sur 10 titres afin qu'ils soient retirés du salon".Les livres incriminés, dont la plupart appartiennent à des maisons d'édition arabes, "véhiculent des idéologies extrémistes", a-t-il précisé.Le commissaire du SILA avait auparavant indiqué que le salon avait émis des réserves sur 131 titres et exclu 20 maisons d'édition arabes pour non respect du Règlement intérieur de la manifestation lors de la précédente édition, notamment au regard de l'interdiction de la vente en gros.M. Messaoudi a affirmé que des réserves sont émises sur toute publication portant atteinte à la souveraineté de l'Etat et aux religions, incitant à la violence ou faisant l'apologie du terrorisme.Rappelant que la vente en gros est strictement interdite, il a précisé que tout contrevenant à cette règle sera exclu des prochaines éditions.
    APS

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    Re : Sila 2016

    Le SILA entre "grands auteurs" et "nouvelle génération" d'auteurs

    Confrontation d'idées, de styles ou conflit générationnel? Au 21e salon international du livre d'Alger (SILA) ceux à qui l'on a voulu dédier cette édition, ceux que les organisateurs du salon ont appelé 3e génération d'auteurs, réfutent ce qualificatif.
    Un refus visible hier à l'occasion d'une conférence où étaient invités les représentants de cette "3e génération" de la littérature algérienne.
    Invités à parler de leurs expériences en écritures, les nouveaux talents de la littérature algérienne ont décortiqué leurs œuvres et les choix littéraires qui les ont dictés. Ces styles d'écritures se sont accordés à affirmer tour à tour, Abderrazak Boukebba, Kaouther Adimi, Abdelwahab Aïssaoui et Nassima Laroussi n'ont pas le moindre "rapport avec les questions d'âge ou de conflit de générations".
    L'intitulé de la rencontre a engendré un réel malaise chez les auteurs notamment au moment où ils devaient exposer leurs "expériences en écriture". Smaïl Yabrir, Hadjar Kouidri, Anis Mezouar et Rachid Boukhroub ont choisi de parler de leurs oeuvres respectives sans évoquer, à aucun moment, le thème proposé au débat.
    Modérée par l'écrivain Waciny Laredj, cette conférence a attiré un nombre important de visiteurs du Sila. Les présents dans la salle de conférence ont eu le loisir de constater le "malaise" des orateurs à parler d'une question" sur laquelle les uns et les autres ne sont pas d'accord".
    Si Waciny Laredj, Ahlem Mostagenmi ou Habib Sayeh sont considérés comme de grands auteurs algériens, cela ne devrait pas, pour autant, servir de prétexte pour "étiqueter" les jeunes écrivains algériens. "3e génération"?"cela renvoie à quoi exactement", se sont-ils interrogés avec agacement. "Où l'on est reconnu écrivain ou on ne l'est pas", laissaient-ils entendre.
    L'occasion pour les critiques littéraires présents à la rencontre de tenter de recentrer le débat sur les œuvres elles-mêmes et non sur l'âge de ceux qui les ont produites.
    "Parler de renouvellement de l'écriture littéraire sous le prisme du rapport entre les générations c'est tomber dans le piège du ‘darwinisme’ en considérant les écrivains comme des ''espèces animales'' en conflit permanent entre elles pour pouvoir exister", a asséné Lounis Benali.
    Lyamine Bentoumi, autre critique littéraire n'a fait non plus dans la dentelle lors de sa prise de parole. Les écrivains algériens, tous âges confondus, a-t-il soutenu, constituaient "des individualités éparses" et non "un bloc" capable de se reconnaître dans le terme de "génération".
    Le SILA a tangué, l'espace d'un après-midi, entre "Grands" et "Nouveaux" auteurs sans parvenir à se mettre à l'abri des grosses vagues des malaises de...conflits générationnels?
    bY HuffPost
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    Re : Sila 2016

    l'effervescence de la lecture

    Visiteurs, auteurs, éditeurs ont foulé le sol du siège de la société algérienne des foires et des expositions (Safex), aux pins maritimes à l’est d’Alger, pour partager leur amour du livre. Algérie1 est allé sur place pour capter le meilleur de la 21eme édition du salon littéraire.
    968 maisons d’édition dont 671 éditeurs étrangers, et plus d’un million cinq cent mille visiteurs, sont attendus pour ce grand rendez-vous automnal. Entrons donc dans cette grande galaxie Gutenberg made in Algeria.
    Entre deux rangés de livres, portant un appareil photo en bandoulière, Alexis Mouravieff, ce professeur d’histoire du monde arabe, et de philosophe à l’Université de Moscou, est venu au SILA dans l’espoir de dénicher des livres rares «C’est la 1ere fois que je viens au Salon du livre d’Alger, que je trouve très riche en production de livres, je n’ai pas encore tout vu mais ce que j’ai vu pour le moment m’impressionne beaucoup, je suis très intéressé par la philosophie et l’histoire préislamique, les livres de réflexion et de philosophie classique
    Fares Kabech, professeur de linguistique arabe à l’Université d’Alger, ne semble pas satisfait «Je fais l’étude des manuscrits, alors je cherche des copies, je n’ai pas encore visité tout le salon, mais pour le moment je ne trouve pas grand-chose, je pense qu’il y a un grand manque en matière de manuscrits.»
    La maison d’édition algérienne, El Asr, spécialisée dans les publications religieuses, connait ce problème et essaie d’y remédier «Actuellement, nous n’avons aucun manuscrit à présenter, mais notre projet est d’éditer un nombre de manuscrits dans un avenir proche, le patrimoine existe, c’est à nous de le traiter (déchiffrer), lors du prochain salon, on sera présents avec au moins 3 titres », a indiqué Abderahman Hamadou, directeur général de l’entreprise national des éditions islamiques.
    Egypte, invité d’honneur
    L’Egypte est mise à l’honneur dans cette édition, avec une très forte présence «Nous sommes très honorés d’être invités d’honneur. Depuis sa création, nous participons chaque année à cet évènement, nous sommes venus avec un programme culturel très chargé, avec un très grand nombre de livres, tous domaines confondus … Pour les activités culturelles, on a des soirées poésie, conférences culturelles, projection de films » indique Hanane Hosni, directrice de la foire du livre du Caire.
    Sur l’un de ses étalages, des ouvrages, beaucoup d’ouvrages : politique, statistiques, administration, histoire, géographie, psychologie, sociologie, juridique et même une bibliothèque asiatique. Mais l’éditeur éprouve des difficultés à effectuer des ventes «Il faut savoir que les taxes appliquées sur les livres sont chères, et cela se répercutent systématiquement sur leur prix, et ça diminue fortement les ventes », regrette Chérif el Ghali, éditeur égyptien,
    Par ailleurs, la littérature d’Oum eddounia sera gratifiée de tous les honneurs, à travers l’hommage qui sera rendu à l’auteur de Miramar, le regretté lauréat du prix nobel Naguib Mahfouz.
    Les pays arabes très présent dans ce salon
    Présent avec 77 titres, le Sultanat d’Oman, expose des livres de corpus d’exégètes (Fiqh(, histoire, littérature et médecine alternative «Ces titres ont été soigneusement sélectionnés par le ministère du patrimoine et de la culture du Sultanat, et cela se vend très bien, il y a même des livres qui se sont épuisés à peine 2 jours après l’ouverture de l’évènement … je trouve qu’il y a un vrai engouement des algériens pour la lecture, c’est une génération cultivée, c’est un acquis pour l’Algérie», dira Ahmed Hamdan El Harithi, représentant du ministère du patrimoine et de la culture d’Oman.
    Fidèle du salon littéraire, le Liban, l’un des grands diffuseurs et éditeurs de livres dans le monde arabe, et pour sa 18eme participation, a exposé des centaines de livres, toutes catégories confondues.
    «Vu la conjoncture économique actuelle, je ne m’attendais pas à un salon aussi riche et diversifié, je suis assez surpris, l’engouement des algériens est sans pareil et les efforts consentis par le ministère de la culture ont donné leurs fruits.» s’exclame Jihad Baydoune, de la maison des livres scientifiques,
    Le stand iranien séduit surtout par les couleurs chaudes de ses ouvrages, et la calligraphie de ses lettres, puisqu’ils sont tous en langue perse «Les livres sont uniquement pour l’exposition, car nous n’avons pas de livres en langue arabe. En Iran, on a des trésors littéraires, des livres très diversifiés dans plusieurs secteurs, mais uniquement en perse ou en kurde, la dynamique de la traduction est encore faible chez nous, mais j’espère revenir au SILA avec beaucoup de livres traduits en arabe, et que le lecteur de la chère Algérie puisse les lire », confie le Dr Moussa Bidaj, poète, traducteur et rédacteur en chef du magazine Cheraz, une fenêtre arabophone sur la littérateur iranienne.
    A quelques allées de là, les stands syrien, marocain, tunisien, jordanien, émirati, saoudien, sont aussi présents et très présents, avec des collections plus riches les unes que les autres.
    Et du côté européen ?
    La France, l’Italie, la Belgique, la République Tchèque, la Délégation Européenne ont également marqué leur présence avec beaucoup d’ouvrages. L’Espagne à titre d’exemple, expose pas moins de 101 livres, dont 11 traduits en arabe, le reste en espagnol, essentiellement des romans, qui retracent la vie de Cervantès.
    L’auteur de "Don quichotte de la mancha" sera également honoré à travers une journée d’études dédiée à l’œuvre de l’un des grands auteurs de la planète, de même que le monument de la littérature universel William Schakespeare, aura une place importante dans le programme dédié à l’auteur de «songe d’une nuit d’été», et c’est en collaboration avec le British council .
    Du côté des écrivains, de remarquables titres exposés en attente d’être vendus et dédicacés par leur auteurs, comme ces deux médecins, français qui co-écrivent des livres depuis des années, ils sont à leur 6eme titre qui vient de sortir à Alger et qui est intitulé « Siamoises »
    «C’est la 2eme fois qu’on vient au SILA, mon ami Michel et moi, on aime beaucoup venir, parce que c’est un moment de convivialité, il y a beaucoup de monde, on dédicace beaucoup …c’est bien de se retrouver face à ses lecteurs, ça permet des échanges et de voir que l’intérêt de la littérature est très important en Algérie » Confie Djamil Rahmani, médecin et écrivain.
    «Djamil et moi, on se connait depuis la nuit des temps, on a fait des études de médecine ensemble, et on exerce toujours la médecine, et comme on passe beaucoup de temps ensemble, un jour on a décidé d’écrire… et aujourd’hui on fête notre 5ème roman "Siamoises" qui vient de sortir en Algérie » confie Michel Canesi. Au sujet du Salon d’Alger il dira « Quand je vois la ferveur qu’il y a ici, je suis très surpris, la dernière fois que je suis venu, il y a quelqu’un qui m’a dit j’ai fait 500 kms pour vous rencontrer, et pour me faire dédicacer votre livre, il y a une ferveur de l’Algérien vis-à-vis de la lecture, c’est très touchant. » ajoute Michel Canesi.
    Professeur de relations internationales à l’Université d’Alger, Abderezak Djerad, n’est pas à son premier livre puisqu’il a déjà 5 à son actif, mais c’est la 1ère fois qu’il participe au SILA avec son ouvrage « La géopolitique, repères et enjeux » paru aux éditions Chihab. « le SILA est un moment fort qui permet au livre de retrouver sa place dans le paysage culturel en Algérie, les gens viennent avec leurs enfants et en famille, cela traduit la curiosité intellectuelle qu’il y a chez les jeunes et moins jeunes, et ça fait vraiment plaisir ».
    La révolution numérique
    La révolution numérique est au cœur des priorités, le Premier ministre Abdelmalek Sellal a insisté lors de l’ouverture du salon, sur l’importance et l’urgence de la révolution numérique. A ce propos le jordanien Basheer Al Nasser, Directeur général d’El Manhal nous explique son concept «Notre travail est de convertir les livres académiques, les magazines scientifiques ainsi que les mémoires universitaires en livres électroniques, cela permettra au livre d’être vu, lu, promu et traduit aux quatre coins du monde, et nous aspirons à des collaborations avec le ministère algérien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.»
    La représentante du Sénégal, Hulo Guillabert, directrice général de Diasporas Noires qui revient en Algérie après une première participation au Festival des arts contemporains Fiac «Je suis parmi les premières femmes en terme d’édition numérique dans toute l’Afrique de l’ouest, j’ai débuté en 2011 avec ma maison d’édition, j’ai publié plus de 30 livres dont celui d’un auteur algérien Arezki Amaris, ainsi que des écrivains du Cameroun, du Côte d’ivoire et des romanciers de France et d’ailleurs »
    Dans le stand Panaf, ses voisins maliens et camerounais étaient présents … Le Canada vient conquérir un public francophone avec son immortel académicien Dany Laferiere, les japonais, les Russes, les Grèques, les suisses, les Vénézuéliens sont venus ils sont tous là. Le Mexique a innové cette année en invitant le grand écrivain mexicain Alberto Rué Sanchez qui montera les estrades du SILA en compagnie du grand réalisateur Costa Gavras.
    Populaire, familial et convivial, le Salon passionne ses nombreux visiteurs qui viennent découvrir et acquérir des livres, se laisser surprendre par d’autres cultures, et faire de belles rencontres littéraires.
    Le salon du livre c’est aussi un RDV majeur pour tous les professionnels de la plume, et un moment clé pour tous les bibliophiles.
    A deux jours du 1er novembre, le SILA réinvente l’esprit novembriste en réhabilitant les étrangers, ces justes qui ont pris part au combat libérateur, un devoir de mémoire envers ces hommes et ces femmes qui ont opté pour la cause juste de l'indépendance, une indépendance qui a vu l’arrivée d’un médecin poète bulgare Vera Ketova, une femme exceptionnelle qui a été sublimée par l’Algérie profonde, et qui a déclamé la beauté de Mostaganem en vers ciselés d’une beauté onirique «J'emporte dans ma valise un vrai trésor caché d’un lointain jardin, un bout de terre, comme un bijou offert par un être cher, en souvenir d'une ville nommée Mostaganem.»
    Cette grande dame décernée de médaille et distinction à travers le monde, sera l’une des invités d’honneur du SILA 2016. Une édition qui fermera ses portes le 5 novembre prochain, avis aux retardataires !
    By Algerie1
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    Re : Sila 2016

    "Les Algériens doivent avoir un accès libre à leur histoire", Edwy Plenel, écrivain et journaliste



    Le journaliste et écrivain Edwy Plenel a réitéré ce mardi 1 novembre son appel à la France de reconnaître ses crimes coloniaux en Algérie. Invité de la Rédaction de la Chaîne III de la Radio algérienne, où il a présenté quelques-uns de ses ouvrages, le président et cofondateur de Mediapart, a exhorté les autorités françaises à reconnaître leurs crimes afin de "ne pas répéter les drames" et à restituer les archives aux Algériens.
    Edwy Plenel intervenait en marge du Salon international du livre d'Alger (SILA). Lors de cet entretien, il a d'abord pointé du doigt la responsabilité des pays occidentaux dans "le désordre mondial", affirmant qu'"aucune nation ne doit dicter son sort à une autre".
    Il a condamné les interventions militaires occidentales, ces "mensonges d'Etat, devenus des "mensonges médiatiques" derrière, selon lui, les attentats terroristes en Europe.
    Le journaliste n'a pas manqué non plus de condamner l’intervention militaire de la France en Libye, la qualifiant de "guerre privée".
    Interrogé sur la stigmatisation des musulmans en France, Edwy Plenel a dénoncé des politiciens "en quête de bouc émissaires", soucieux de "faire oublier la question sociale". "On ethnicise, on met du religieux pour faire oublier les ouvriers et les opprimés qui réclament simplement de la dignité et de l’égalité", a-t-il déclaré.

    Il a dans ce sens appelé à faire preuve de solidarité avec les minorités, prônant pour ce faire la pluralité dans le vivre-ensemble et non pas le repli sur soi. Il évoque alors l’Algérie, qui "a du penser dans son chemin à la pluralité de son peuple", citant son histoire arabe et son peuple berbère, entre autres.
    Les Algériens doivent avoir un accès libre à leur histoire
    En parlant de l'Algérie, le cofondateur de MediaPart a ensuite appelé, une fois de plus, la France à reconnaître ses crimes coloniaux. Il a souligné la nécessité de les reconnaître "pour ne pas répéter les drames".
    "Il ne s’agit pas de s’excuser, mais de reconnaître, admettre que la France a fait des tragédies", insiste-t-il. "Moi je regrette que nos dirigeants politique ne viennent pas ici à Alger dire : Oui la colonisation était une erreur. Oui elle a créé des drames, mais au même temps elle a crée les liens qui permettent que je viens le dire", a-t-il déclaré.
    Il a également affirmé la nécessité de restituer les archives sur la colonisation française aux Algériens, pour "la vérité et la réconciliation". "Il faut que toutes les archives soient mises sur table, y compris celles qui dérangent, celles qui font mal. Il faut que les historiens, français et algériens, puissent y avoir accès", a-t-il rajouté.
    "Le peuple algérien aujourd'hui doit avoir un accès libre à son histoire. Nous savons par exemple que Abane Ramdane a été assassiné par les siens. Il faut le dire, le vivre et l'accepter".

    L'écrivain a par la suite appelé à cesser "toute concurrence de victimes", cette "guerre des mémoires" et cette "hiérarchie des crimes" pour pouvoir les "reconnaître et inventer un chemin nouveau".
    "Ce n'est pas juger ou faire de la morale mais inventer une nouvelle histoire, qui ne répète pas les crimes, ces tragédies et ne répète pas les drames", a-t-il conclu.
    By HuffPost
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    Re : Sila 2016

    SILA 2016: Journée spéciale pour Tamazight

    Une journée spéciale pour Tamazight a été organisée jeudi à Alger par le Haut commissariat à l'Amazighité (HCA) à l'occasion de la 21ème édition du Salon international du livre d'Alger (SILA-2016).
    Cette Journée a vu la programmation de plusieurs activités, notamment la présentation des concepts d'application informatique de corpus amazigh, la conception d'applications-Mobile pour l'enseignement de la langue amazigh ainsi que des lectures croisées en présence des auteurs et des traducteurs des ouvrages traduits.
    Intervenant à l'ouverture de cette journée, le secrétaire général du HCA, Si El Hachemi Assad, a indiqué que plusieurs "chantiers" dans le domaine de l'édition ont été mis sur rail par le HCA, citant notamment la traduction d'ouvrages, la prise en charge professionnelle du domaine de l'édition, ainsi que l'accompagnement et la promotion du livre amazigh.
    Rappelant que la traduction est un axe développé par le HCA depuis 2014, il a annoncé que six titres traduits ont été présentés à l’occasion du SILA.
    A ce titre, il a indiqué que le HCA envisage de réglementer davantage le programme éditorial en associant l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins pour la protection de l'£uvre intellectuel.
    M. Assad a fait savoir aussi que plus de 245 titres, dont 34 nouveaux sont exposés à l'occasion du SILA, soulignant qu'il s'agit d'un "saut qualitatif" pour l'édition en Tamazight Il a expliqué, en outre, que la formule de la co-édition, prônée par le HCA, est "prometteuse" dans la mesure où, a-t-il précisé, elle permet de donner plus de visibilité au livre amazigh à travers un réseau de distribution avec les différentes partenaires du HCA (ENAG, l'ANEP, l'OPU et les maisons d'édition).
    Le SG du HCA a également précisé qu'il y a un engagement de travailler sur la base d'un cahier des charges avec les maisons d'édition, mettant l'accent sur la co-édition qu'il a qualifiée de "salut du livre amazigh".
    En ce sens, il a estimé que "le livre en Tamazight doit se vendre et être distribué dans toutes les libraires à travers l'ensemble du territoire national".
    Affirmant qu'il encourage les travaux de recherche confiés à des universitaires, il a cité la publication de dictionnaires sur les lexiques dans toutes les variantes linguistiques amazighes, notamment les lexiques des régions de Timimoun, de l'Atlas blidéen et des Aurès.
    bY aps
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    Re : Sila 2016

    Présentation d'une édition en arabe de Don Quichotte de la Mancha au SILA 2016


    Promise lors du lancement des festivités célébrant le quatre centième anniversaire du décès du plus célèbre des écrivains espagnols, Miguel De Cervantes, une nouvelle traduction arabe du roman Don Quirotte de la Mancha a été réalisée et présentée à l'occasion du 21 Salon International du Livre à Alger.
    Traduit par l'égyptien Suleiman El-Attar et édité par les éditions algériennes Dalimen, la nouvelle traduction d'"El Quijote" a été présentée ce 2 novembre au stand du centre national du livre au SILA 2016 en présence de l'ambassadeur d'Espagne en Algérie.
    Cette nouvelle édition algérienne "répond au désir de faire une analyse du contexte historique et vital dans lequel fut écrite l'oeuvre majeure de Cervantès, et à la volonté de mettre en valeur l'importance d'Alger dans la vie de l'écrivain", a expliqué l'ambassadeur du Royaume d'Espagne à Alger Alejandro Polanco Mata.


    Le diplomate espagnol a rappelé l'histoire des traductions du roman en arabe dont la première édition date de 1873. Quatorze autres traduction ont été publiées depuis, a-t-il ajouté. "Sans les traductions de cette oeuvre, El Quirote ne serait pas ce qu'il représente aujourd'hui. Don Quichotte de la Mancha a été traduit en 154 langues, ce qui fait de ce roman l'une des œuvres universelles les plus traduites au monde", a précisé le diplomate.

    Deux articles présentent cette édition "algérienne": le contexte historique analysé par Emilio Sola, professeur d'histoire contemporaine de l'université d'Alcala de Henares présent lors du colloque sur Cervantes au mois d'octobre dernier et l'algérien Chakib Benafri, professeur du département de langues modernes à l'université d'Alger.

    Dans leurs introductions, rapportent l'Agence de presse algérienne, Sola et Benafri situent la figure de Cervantès
    et son oeuvre dans le contexte historique et géographique de la méditerranée en transition du XVII siècle.

    Cette nouvelle édition de la traduction arabe du roman se veut un des moment-fort du programme dédié par l'ambassade d'Espagne et l'Institut Cervantès d'Alger pour la commémoration de l'illustre écrivain.
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    Re : Sila 2016

    Clôture du 21ème SILA : le prochain Salon se tiendra le 25 octobre 2017










    La prochaine édition du Salon international du livre d'Alger (Sila) s'ouvrira le dernier mercredi du mois d'octobre 2017 et se tiendra au Palais des expositions des Pins maritimes (Safex), a annoncé ce samedi à Alger, le commissaire du Sila, Hamidou Messaoudi.
    S'exprimant lors de la conférence de presse de clôture du 21e Sila, le commissaire a indiqué que le salon ne «changera pas d'emplacement même si la Safex devra entreprendre des travaux de réaménagement ordonnés par le Premier ministre Abdelmalek Sellal» lors de l'inauguration du Salon.Après 13 éditions tenues à la Safex, le Sila avait été délocalisé au Complexe olympique Mohamed Boudiaf pour trois éditions, avant de s'établir depuis 2012 à la Safex.
    Des Maisons d’édition exclues du prochain SILA
    Le commissaire a indiqué, par ailleurs, que 13 Maisons d'édition, dont six algériennes, étaient exclues du prochain Sila pour «entorse au règlement intérieur».Au deuxième jour du Salon, les organisateurs avaient adressé des avertissements à 45 éditeurs pour avoir entreposé, dans leurs stands, les ouvrages à même le sol, en dépit du règlement qui l'interdit.Interrogé sur l'absence d'éditeurs latino-américains, le commissaire a répondu que «plusieurs exposants hispanophones seront présents aux prochaines éditions».
    Des titres controversés…
    A une question de l'APS sur la vente de certains «titres controversés», le président de la Commission de lecture du Sila, H'cen Mermouri, a confié que les organisateurs avaient émis des réserves sur une dizaine de titres exposés, notamment à contenu religieux, depuis le début du Salon, alors que le commissariat avait émis des réserves sur 131 ouvrages avant l'ouverture du 21e Sila, a-t-il rappelé.Le 21e Sila, a reçu, jusqu'à vendredi, avant dernier jour du Salon, «1.225. 000 visiteurs», a avancé le commissaire qui signale un pic «d'affluence de 400 000 visiteurs le 1er Novembre» et la visite de «30 000 élèves encadrés et pris en charge par le ministère de l'Education nationale».Inauguré par le Premier ministre le 26 octobre, le 21e Sila, qui a connu la participation d'un millier d'exposants dont 290 éditeurs algériens, a fermé ses portes samedi.
    APS





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    Re : Sila 2016

    Manal Omar et Jahana Hayes au Sila

    Deux femmes d’exception


    Mardi matin, au pavillon central du Salon international du livre d’Alger, deux femmes ont «investi» l’espace réservé aux Etats-Unis. Elles s’appellent Manal Omar et Jahana Hayes. Et elles ont fait entendre leurs voix.


    Plus fort. Plus haut. Une sacrée union. Manel Omar, une Américaine d’origine palestinienne, vice-présidente adjointe du Centre pour le Moyen-Orient et l’Afrique Institut pour la paix des Etats-Unis (USIP) est auteure. Elle est venue au SILA pour parler et présenter au public algérien son poignant livre intitulé Barefoot in Baghdad : A Story of Identity - My Own and What It Means to be a Woman in Chaos (Pieds nus dans Baghdad : une histoire d’identité, la mienne et ce que veut dire être femme dans le chaos), paru aux éditions Sourcebooks. Jahana Hayes, enseignante d’histoire au lycée Kennedy High School dans le Connecticut (New England), a été élue sur 3,5 millions de lycées et collèges des Etats-Unis, «enseignant national de l’année 2016». A l’issue d’une sélection qui aura pris toute année s’articulant sur des visites pédagogiques, entretiens, voyages…
    Elle brillera par son exemplarité, son impact positif et motivant sur les apprenants de la communauté et parmi ses pairs. Une consécration à saluer bien bas. Et Jahana a eu l’insigne honneur d’être officiellement congratulée par le président Barack Obama lui-même, le 3 mai 2016. Donc deux femmes d’exception.
    Manal Omar nous avouera que marcher pieds nus dans Baghdad n’est pas une lubie. Ce n’est pas Bagdad Café (le film de Percy Adlon). Ce n’est pas une sinécure et non plus du cinéma. Manal Omar, ancienne journaliste, humaniste œuvrant pour les droits des femmes au Yémen, Bahrein, Afghanistan, Soudan, Liban, Palestine, Kenya ou encore en Libye, signe un ouvrage s’inspirant d’un aphorisme irakien et turkmène qui dit : «Marche pieds nus et les épines te feront mal.» Manal Omar, ayant vécu de 2003 à 2005 en Irak, à Baghdad plus précisément, dévoile la lutte des battantes et combattantes de la liberté. Un combat féminin, celui des femmes courage dont on ne parle pas assez. Et que Manal Omar rehausse, relève et distingue. Dans le chaos.
    Des chroniques d’un peuple qui, malgré le climat belliqueux, renaît de ses cendres. Tel un phénix. Manal Omar chronique Baghdad sous les bombes, vicié par l’horreur, la folie meurtrière quotidienne de par un poignant témoignage. Car témoin oculaire du courage, de la détresse, l’amitié, l’amour malgré tout encore une fois et puis l’espoir. Elle se défausse de cette image d’Epinal et autres idées reçues. «Mon plus grand défi, c’était d’avoir un livre fidèle à la réalité. J’ai envoyé tous les chapitres au premier éditeur. Mais on me remettra mon livre complètement différent.
    Où on représentait la femme arabe comme une victime, comme une personne incapable de se prendre en charge. Alors que j’ai une très grande admiration pour les femmes à travers le monde. Justement je suis contre cette image de victimisation de la femme qu’on a tendance à vendre dans les médias et dans la littérature. Ils adorent cela parce que c’est vendeur et cela attire le lectorat. A travers les voyages et les rencontres que j’ai effectués dans le monde, je n’ai trouvé aucune femme pauvre et résignée. J’ai vu des femmes fortes et courageuses voulant changer la société. Après, j’ai pris un autre éditeur. Une femme, c’était mieux. Vous savez, quand vous publiez un livre, vous n’avez aucun mot à dire à propos du choix du titre et de la photo de couverture. Donc j’ai dû négocier avec l’éditeur pour ‘photoshoper’ les larmes de cette jeune femme qui ne ressemble pas à une Arabe (rire)…»
    Jahana Hayes, ravie de se trouver en Algérie confiera : «Je vous remercie de me recevoir ici, en Algérie. En rencontrant des Algériens durant mon séjour, j’ai constaté que nos défis ne sont pas si différents. Les solutions semblent aussi similaires. Donc, ce fut une grande opportunité pour moi pour collaborer, partager des choses. J’ai hâte de rentrer aux Etats-Unis pour partager ce que j’ai appris ici…» Une belle leçon compulsée par Jahana Hayes et Manal Omar. Dont le titre est «La femme est l’avenir de l’homme».

    K. Smail

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