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Discussion: Radar de Maghreb-Sat

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    Post Radar de Maghreb-Sat 26/12/2014

    FLASH INFOS : 26/12/2014

    A la une/Actualité
    Berriane (Ghardaïa) : les causes des derniers affrontements


    le 26.12.14 | 17h33





    Si ce n’est encore l’amas de toutes sortes d’objet hétéroclites, tels que les pierres, les pneus incendiés et les douilles des grenades lacrymogènes étalées sur le bitume, rien ne laisse deviner que des affrontements ont eu lieu ici, sur toute la longueur du boulevard qui divise Berriane en deux, par cette stratégique route qui est la nationale une, qui traverse l’Algérie de part en part du nord au sud.


    Et pourtant, il a fallu faire appel à des renforts de forces anti- émeutes qui sont rapidement parvenues de Ghardaïa pour qu’enfin la situation soit sous contrôle et que le calme soit revenu. Que s’est il passé en fait et quel est le problème ? C’est en fait tout un concours de circonstances qui en est la cause. Le premier est l’incendie de trois véhicules dans un garage la nuit du mercredi au jeudi à la sortie nord de la ville de Berriane, à quelques encablures de la sûreté de daïra de Berriane. Acte de malveillance ou accident ? L’enquête ouverte à ce sujet par le service de police judiciaire de la sûreté de daïra de Berriane déterminera les causes et circonstances. Mais l'enchaînement des faits le lendemain donnera à cette affaire une inclinaison dangereuse.

    En effet, vers 11 h 30, les cris d’une femme travaillant à la daïra et surtout ceux d’un employé de la Casnos qui courait en se disant victime d’agression de la part d’un citoyen dans l’exercice de ses fonctions, ont failli mettre le feu aux poudres. Il n’en fallait pas plus que cette grave inconscience de cet employé de la Casnos, pour rameuter tout le quartier arabe situé juste en face d’où des dizaines de jeunes dévalaient des ruelles en pente, pour s’en prendre à leurs voisins mozabites.

    « Nous voulons vivre en paix »

    Heureusement que les forces antiémeutes de la police, stationnés depuis des mois sur cette route nationale, devenue par la force des évènements une frontière tacitement reconnue par les deux communautés, ont rapidement réagi et empêchés énergiquement ces jeunes de la traverser, évitant ainsi le contact,
    pour ne pas dire l'inévitable affrontement

    Pendant plus de 3 heures, soit jusqu’aux environs de 20 heures, la route nationale a été coupée à la circulation, entraînant un embouteillage de plusieurs centaines de véhicules, bus et camions aux deux extrémités de la ville . Vers 20 heures quelques automobilistes, connaissant la région, ont toutefois réussi à contourner la ville par des chemins de pistes détournées. Ce n’est que vers 20 heurs 30 que finalement el calme est revenu et la route rouverte à la circulation.

    Trois policiers ont été blessés par des jets de pierres et aucune arrestation n’a été opérée. Les renforts sont toujours sur place stationnés aux points chauds et stratégiques de la ville alors des appels au calme, émanant des sages et des notables de la ville appellent au calme et à la sagesse de tous.

    « Nous ne voulons pas de cette violence, nous voulons vivre en paix comme nous l’avons toujours fait, nous sommes un même peuple et c’est notre pays à tous. Notre destin est lié, nous sommes de ce fait condamnés à vivre ensemble, laissons donc nos enfants grandir dans la paix et la concorde », nous lance un marchand de journaux qui nous a reconnu.

    Séisme à Blida : Du traumatisme au relogement

    le 26.12.14 | 10h00

    Anissa Sabraoui et son fils Abderezzak espèrent mieux que ce taudis, au centre-ville de Hammam Melouane.


    Déjà éprouvés par des conditions de vie lamentables, les habitants de Hammam Melouane comme ceux de Chebli se consolent du traumatisme du dernier séisme en espérant un relogement.


    Certains magasins ont rouvert. Poteries et bijoux artisanaux sont exposés. Des dizaines d’enfants proposent des galettes aux passagers. L’hôtel et le hammam accueillent toujours, mais aucun client en vue ! «Les visiteurs ne viennent plus depuis le séisme», regrette un vendeur de galettes dont l’âge ne dépasse pas la dizaine. Hammam Melouane semble renouer avec son quotidien, mais le tourisme, qui constitue la principale activité de cette localité de la wilaya de Blida, est désormais gelé. «Nous vivons un traumatisme quotidien. Nous n’arrivons pas à dormir dans nos appartements complètement délabrés. Nous ne savons plus où aller», se lamente Ahmed Djerroudi, 35 ans, père de deux enfants, qui habite la cité 32 Lgts de l’OPGI, à la sortie de la ville.
    «Personne ne dort chez soi. On ne vient là que pendant la journée. La plupart des hommes passent la nuit dehors ou dans leurs voitures. Quant aux femmes et aux enfants, ils sont hébergés par des voisins», fulmine Boudjemaâ Laboudi, 67 ans, qui partage ce qui «reste» de son appartement du rez-de-chaussée avec sa famille nombreuse. Après la peur, c’est la bataille pour le relogement. Ici, c’est le sujet qui préoccupe tout le monde. Dans ce quartier, qui compte 38 familles logées depuis 2003, la plupart des appartements ont été fortement touchés.
    Les murs fissurés sont en partie effondrés. Les traces du séisme sont bien visibles sur tous les blocs. Les habitants vivent le calvaire. «Ce sont les services du Contrôle technique de construction (CTC) qui nous ont conseillé de ne plus rester ici», ajoute Ahmed, qui partage sa demeure avec sa sœur, mère d’un enfant. «Ils nous font courir d’un service à un autre. Le président de l’APC nous envoie au chef de daïra qui, de son côté, nous redirige vers l’OPGI ! Nous ne savons plus à qui nous adresser», se plaint la sœur aînée d’Ahmed.
    Sinistrés
    Hier, la population a été réveillée encore une fois par les secousses d’une réplique qui les a empêchés de regagner leurs lits. Le matin, quelques femmes occupent une partie de la cour de la cité pendant que d’autres sont «obligées» de rester à l’intérieur pour préparer le déjeuner. Les hommes, eux, préfèrent passer la journée en ville. Messaoud Azzouni, 72 ans, père de 10 enfants, aussi sinistré, dénonce : «Le dernier séisme a mis notre bâtiment dans un état lamentable. Ces bâtisses qui n’ont pas été rénovées ne peuvent plus tenir aujourd’hui !» Le fils de Boudjemaâ intervient : «Qu’allons-nous faire maintenant ? Veulent-ils que nous finissions sous les décombres ?»
    D’après les habitants, les sinistrés seront relogés à Larbaâ, une autre commune de la même wilaya. Depuis 2003, plusieurs jeunes de cette cité se sont mariés. Les familles d’un même foyer se sont multipliées, ce qui pourrait entraver l’opération de relogement. «Nous voulons bien être relogés, mais le nombre de familles habitant chaque appartement doit être pris en considération», insiste Ahmed. Certains sinistrés sont optimistes et attendent de bonnes nouvelles. «Les habitants attendent une solution de la daïra ou de l’OPGI», espère un trentenaire de la cité des 32 Lgts. D’autres, comme Ahmed, sont sceptiques : «De fausses promesses, comme toujours.»
    A Chebli, au nord de Hammam Melouane, où le Craag a situé l’épicentre du dernier séisme, la vie reprend doucement son cours. Khellif Abdelkader, président de l’APC de Chebli, semble confiant : «Nous avons 552 familles sinistrées dont 10% seulement ont besoin d’être relogées rapidement. Une cellule de crise a été installée depuis le début de la semaine dernière. Le CTC a déjà inspecté toutes les demeures touchées. Nous attendons leur diagnostic pour entamer notre réunion avec la wilaya et établir l’ordre des priorités.» Le plafond de la maison des Kramou, l’une des familles sinistrées, ne tient plus. «Nous sommes trois familles à habiter dans cette maison coloniale complètement dégradée, surtout depuis le séisme de 2013. Aujourd’hui, nous ne demandons qu’à partir d’ici pour être relogés ailleurs et bénéficier enfin d’une vie tranquille, loin du danger», espère Mohamed Amine Kramou, 30 ans. Le même souhait est émis par Anissa Sabraoui, veuve, qui vit seule avec son fils Abderezzak, 19 ans, au lieudit place du 20 Août, au centre-ville de Chebli.
    Vieux
    «Nous souffrons du problème de logement depuis des années. Nous avons bénéficié précédemment d’un appartement qui m’a été attribué avec ma sœur, mariée elle aussi. Nous l’avons refusé car nous avons deux foyers différents, ma sœur et moi. Depuis, le chef de daïra l’a attribué à une autre femme avec qui je suis toujours en justice, dénonce Anissa. Je veux avoir une vie digne avec mon fils. C’est tout ce que je demande.» Abderezzak, lui, souhaite «avoir une vie qui ressemble à celle de tout les Algériens». Les voisins de Abderezzak, deux vieux malades, qui arrivent à peine à s’exprimer, vivent seuls dans une ancienne maison ébranlée, elle aussi, par le séisme. Il s’agit de Abdelkader Driouèche, 85 ans, et sa femme dont on ne peut comprendre que le mot «dar» (maison). Ils ne sont toujours pas relogés alors qu’ils survivent dans une situation lamentable. Depuis quelques années, le séisme est devenu une occasion en or pour des milliers de demandeurs de logement afin de remettre la question sur table. A Bab El Oued et La Casbah, comme à Hammam Melouane et Chebli, le problème de relogement n’est toujours pas réglé. Vraisemblablement, les répliques de la crise du logement dépassent le traumatisme et la peur causés par le séisme.

    Sit-in des relogés de la cité 1032 Logements de Douéra

    Les sinistrés de Bab El Oued touchés par le séisme du 1er août dernier, relogés une semaine plus tard dans la cité 1032 Logements, à Ouled Mendil (Douéra) envisagent d’observer un sit-in. Selon Kamel Aoufi, président de l’association Immeubles menaçant ruine, cette démarche vient après le délai de 20 jours accordé par l’OPGI qui exige des relogés 70 000 DA comme premiers versement. «Ce sont des familles démunies. Les chefs de famille touchent à peine le SMIG, ils n’arriveront jamais à collecter cette somme en si peu de temps, sachant qu’ils étaient propriétaires avant la catastrophe», ajoute le président de l’association. (Hanane Semane)


    LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA QUALIFIE “LA CRISE DES PRIX” DU PÉTROLE DE “SÉVÈRE”

    Budget : le gouvernement revoit sa copie

    Vendredi 26 décembre 2014-23:34:15

    vendredi 26 décembre 2014 - 23:34:15Pour Bouteflika, il n’est pas question de tailler dans les dépenses qui ont aidé à la “stabilité”.
    Des coupes budgétaires seront prises et des arbitrages seront prononcés, mais pas au détriment des transferts sociaux qui seront, à court terme, préservés.
    L’optimisme, affiché ostentatoirement par le gouvernement quant à l’amortissement de l’effet de la chute importante et prolongée du prix du baril du Brent sur l’économie et la finance nationales, s’est brutalement dissipé, cédant la place à de sérieuses inquiétudes. L’Exécutif, faussement serein, depuis notamment la fameuse réunion de l’Opep où le niveau de la production du pétrole a été maintenu, accentuant du coup la tendance déjà fortement baissière des prix, finit par admettre la réalité d’une crise aiguë. Une crise tellement préoccupante d’ailleurs qu’un mini-Conseil des ministres lui est consacré mardi.
    C’est très significatif, au demeurant, que le président de la République, peu enclin à la convocation du Conseil des ministres depuis son AVC et la convalescence qui s’en est suivie, intervienne pour couper court au laïus gouvernemental, lequel était jusque-là loin de cadrer avec la réalité. Mardi, donc, le président Bouteflika instruisait son gouvernement de revenir de sa fuite en avant et de se mobiliser pour faire face à cette crise de pétrole qualifiée, pour la première fois, de “sévère” et dont les lendemains sont incertains. “La crise actuelle des prix du pétrole est sévère, avec des perspectives imprévisibles à court terme. Aussi le gouvernement est chargé d’en assurer un suivi permanent et d’examiner, trimestriellement, sous la direction du Premier ministre, toute adaptation qui s’avérerait nécessaire dans la gestion économique est budgétaire”, a-t-il averti à l’issue du conseil restreint. La recommandation ainsi faite de procéder à des évaluations trimestrielles, autrement dit de s’astreindre à une vigilance accrue, est, à vrai dire, le signe patent d’une panique à bord. Et pour cause ! Dans le cas du gouvernement algérien, les implications économiques et financières de la chute du prix du baril du pétrole en appellent à des corollaires politiques. Les difficultés économiques qu’occasionnerait cette chute des prix du pétrole sont source d’inquiétudes pour le pouvoir en place dont la survie se trouve menacée. L’indigence financière mettrait inéluctablement à mal un pouvoir qui se maintient et se perpétue par la rente. D’ailleurs, c’est par le recours à l’outrance dans la subvention et à la hausse salariale qu’il s’est mis à l’abri des bourrasques qui ont soufflé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient en 2011 à tel point d’ailleurs que, surpris par la crise, il se retrouve face à un terrible dilemme : rationnaliser la dépense publique sans toutefois renoncer à la subvention et à l’investissement.

    Choix cornélien
    Le gouvernement est rattrapé par son imprévision et son autisme qui a fait qu’il a refusé d’écouter les voix, fort nombreuses, au demeurant, alertant sur les risques encourus à maintenir un tel train de dépenses en l’absence de niches financières exploitables en dehors de l’exportation des hydrocarbures. À quelle politique se rendra-t-il pour ne pas subir de plein fouet les effets de la crise ? Pour Bouteflika, il n’est pas question de tailler dans les dépenses qui ont aidé à la “stabilité”. “Le président Bouteflika a instruit le gouvernement d’exclure toute remise en cause de la politique d’investissements publics qui demeure le moteur de la croissance et de la création d’emplois et qui permet aussi de répondre aux besoins sociaux de la population, notamment dans le domaine de l’éducation, de l’enseignement et de la formation, de la santé et du logement”, est-il souligné dans le communiqué sanctionnant le Conseil restreint des ministres. C’est donc dans le budget de fonctionnement qu’il va falloir opérer des coupes, sinon à tout le moins le rationnaliser. “Le président de la République a également chargé le gouvernement de s’atteler à la rationalisation de la dépense publique, notamment au niveau du budget de fonctionnement.” La crise est donc bien ressentie, même si, pour ne pas avoir à avouer des erreurs d’aiguillage économique, l’Exécutif invité à ne pas céder au désarroi, rappelant que l’État “dispose d’une certaine marge de manœuvre résultant d’un désendettement public anticipé quasi total, des réserves de changes constituées, ainsi que de l’épargne publique accumulée au Fonds de régulation des recettes”. Mais pour combien de temps l’État puisera encore dans la réserve accumulée ? Le Fonds de régulation des recettes (FRR) est passé de 7 000 milliards de dinars en 2012 à juste 4 500 milliards de dinars en 2014.
    Si la courbe des prix du pétrole continue à décroître, les réserves vont corrélativement s’épuiser. C’est pour cela que le discours du gouvernement, qui se veut rassurant, manque de pertinence. En effet, les experts ne perçoivent pas comment s’en tenir à une feuille de route, conçue en fonction d’une opulence financière, alors que le tableau affiche un net reflux des recettes. Une équation quasi impossible à résoudre pour un gouvernement qui estime pouvoir réussir, durant les courts rattrapages, ce qu’il n’a pu faire durant 15 ans.




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    Post Radar de Maghreb-Sat 02 Janvier 2015

    FLASH INFOS : 02 Janvier 2015

    A la une/Actualité
    Des manifestants bloquent l’accès au premier forage de gaz de schiste en Algérie

    le 02.01.15 | 18h32
    Des dizaines de citoyens d’In Salah ont poursuivi vendredi leur mouvement de protestation entamé le 31 décembre. Après quelques heures d’ouverture, la transsaharienne, sur le carrefour des deux Sahla et à 35 Km de la ville,
    a encore été fermée à la circulation.


    Beaucoup de jeunes, des étudiants universitaires qui ne veulent pas quitter leur région en ce moment crucial de son histoire ou son avenir se joue à quelque kilomètres seulement de la zone urbaine et des exploitations agricoles ancestrales et nouvelles mais aussi des membres actifs de la société civile locale se sont postés toute la journée en face du premier forage de gaz de schiste algérien. Le PK 35 de la RN 1 s’étalant d’Alger jusqu’aux frontières sud et au-delà compte la station de gaz conventionnel de Hassi Moumene mais aussi toutes les entreprises d’exploration et d’exploitation du gaz dont Petrofac, qui est la joint-venture British Petroleum et Sonatrach, la plus importante de la région.

    Une manif et des slogans

    Les banderoles et slogans brandis par les manifestants depuis deux jours sont en arabe et en français. On y lit en gros caractère : « oui au solaire thermique, non au gaz de schiste », « non à l'extermination du sud par le gaz de schiste », « In Salah agonise ». Les jeunes semblent déterminés, la délégation qui s’est entretenue jeudi avec le chef de daïra a expressément demandé que ces doléances soient transmises directement au président de la République. Ce courrier signé par les représentants d’une vingtaine de quartiers de In Salah demande un moratoire contre le gaz de schiste. Prenant la parole à tour de roles, les présidents des associations locales de protection de l'environnement se disent choqués par l’attitude hautaine du ministre de l'énergie à In Salah. "Il est arrivé et il est parti comme un voleur" disent-ils. Il a constaté que le forage fonctionnait et il est reparti. Aucune consultation de la population, aucun contact avec le maire, le chef de daïra ou les élus locaux.

    In Salah, à quoi sert le gaz ?

    Pour des membres actifs de la société civile, In Salah renaît de ses cendres et compte peser sur cette décision aussi brusque que méprisante de commencer l’exploitation du gaz de schiste avant la date annoncée par le gouvernement l’été dernier, à savoir l’horizon 2020. « Le Tidikelt fait le décompte de ses acquis : rien », écrit une activiste de la région. In Salah c’est le gisement ouvert à toutes sortes de pompage. Le gaz vers l'étranger, l'eau vers Tamanrasset, l'électricité vers d’autres région et rien pour In Salah ou le vent de sable, la canicule et le néant mettent la population dans une situation que personne ne leur envie. Parce que à In Salah, la situation est tellement invivable que les habitants ressentent cette offense gouvernementale comme une humiliation de trop.

    Conjuguée à l’oubli et à la négligence des décideurs depuis l’indépendance, la capitale du Tidikelt, cette paume de la main ouverte et hospitalière, l’humiliation donne des idées de tout fermer et d’attendre de voir venir. Les habitants donnent un ultimatum au gouvernement.

    Moratoire

    Le gouvernement est devant un exercice difficile de communication et de conviction. Les gens d’In Salah veulent de vrais arguments. « Si l'Etat veut forer pour extraire le gaz de schiste, il faudra qu'il nous démontre via des experts au dessus de tout soupçon que cette activité est sans danger pour l’humain, la faune et la flore », disent-ils.

    Un député a dit qu’il a voté contre la loi des hydrocarbures mais que les voix des élus restent insignifiantes dans une configuration qui pousse à l’unanimisme. Certains citoyens ont réalisé cette semaine qu'ils travaillaient pour l'entreprise qui compte les assassiner. Quelques intervenants ont été plus radicaux : c’est un non définitif au gaz de schiste, une fermeture immédiate du forage qu’ils exigent.

    Et devant l’absence de réaction des autorités, les manifestants occupent toujours la route nationale n° 1 qui reste bloquée.


    Il faut se préparer à des années de disette
    Ahmed Benbitour. Ancien chef de gouvernement



    le 02.01.15 | 10h00

    Il est né le 20 juin 1946 à Metlili, Ghardaïa. Diplômé en sciences économiques, titulaire aussi d’une licence en sciences mathématiques appliquées de l’université d’Alger, d’un diplôme d’études approfondies en statistiques et d’une maîtrise en administration des affaires. Sénateur au Conseil de la nation (1998-1999), il est désigné chef de gouvernement en 1999, avant de démissionner,
    neuf mois plus tard.

    Plusieurs fois ministre de 1992 à 1996, il se présente comme candidat à l’élection présidentielle de 2014, avant de se retirer le 3 mars, et d’appeler au boycott du scrutin. Il est aujourd’hui membre de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNTLD).


    La suite : http://www.elwatan.com/actualite/il-faut-se-preparer-a-des-annees-de-disette-02-01-2015-283681_109.php

    A la une/Economie
    L’Algérie exportera 750.000 m3 de GNL vers l'Egypte en 2015
    le 30.12.14 | 16h49


    L'Algérie et l'Egypte ont signé lundi un accord d'approvisionnement de l'Egypte en 2015 de 750.000 mètres cubes de GNL répartis sur six cargaisons.


    Le document a été signé par des responsables de Sonatrach et le holding égyptien du gaz (Egas) en présence du ministre de l'Energie, Youcef Yousfi et du ministre égyptien du pétrole et des ressources minières, Chérif Ismaïl en visite de travail en Algérie.
    Les six cargaisons (125.000 mètres cubes chacune) sont destinées à consolider la couverture de la demande interne de l'Egypte estimée entre 45 et 50 cargaisons selon les explications fournies par M. Ismail dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de signature.
    Les deux parties, devront entamer, la troisième semaine de janvier 2015, de nouvelles négociations sur la contribution de l'Algérie à la couverture de la demande égyptienne en gaz entre 2016 et 2020. Les négociations débuteront au Caire et devront s'achever en février à Alger, ajoute M. Ismaïl.
    Le responsable égyptien a tenu à signaler que son pays "préfère traiter avec l'Algérie en matière d'approvisionnement en gaz naturel du fait qu'elle compte parmi les plus grands exportateurs au monde".
    Les négociations prévues le mois prochain s'inscrivent dans le cadre de l'appel d'offres lancé par le gouvernement égyptien pour l'approvisionnement en gaz entre 2016 et 2020, selon M. Ismaïl lequel a précisé que l'Egypte a reçu, à ce jour, six (06) offres sans donner de détails sur la nationalité des parties.
    Pour sa part, M. Yousfi a fait savoir que les cargaisons algériennes sont "faibles par rapport aux capacités de Sonatrach" ajoutant que les prochaines négociations permettront au groupe algérien de hisser ses approvisionnements vers l'Egypte.
    Par ailleurs, la rencontre ayant réuni les deux ministres avant la signature de l'accord leur a permis d'évoquer le renforcement de la coopération énergétique entre les deux pays notamment en matière d'hydrocarbures.
    Il a été question de la possible création d'une joint-venture d'exploration et de prospection et l'échange d'expériences dans le domaine de l'exploitation du gaz de schiste.
    Les deux parties sont revenues sur l'expérience égyptienne en forage offshore et la possibilité de la mettre au profit de l'Algérie. Ils ont également passé en revue l'expérience égyptienne en matière de production du GNC utilisé comme carburant pour les véhicules et la possibilité pour l'Algérie d'exporter les gaz de propane et butane vers l'Egypte, selon M. Yousfi.
    Le document a été signé par des responsables de Sonatrach et le holding égyptien du gaz (Egas) en présence du ministre de l'Energie, Youcef Yousfi et du ministre égyptien du pétrole et des ressources minières, Chérif Ismaïl en visite de travail en Algérie.

    Les six cargaisons (125.000 mètres cubes chacune) sont destinées à consolider la couverture de la demande interne de l'Egypte estimée entre 45 et 50 cargaisons selon les explications fournies par M. Ismail dans une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de signature.

    Les deux parties, devront entamer, la troisième semaine de janvier 2015, de nouvelles négociations sur la contribution de l'Algérie à la couverture de la demande égyptienne en gaz entre 2016 et 2020. Les négociations débuteront au Caire et devront s'achever en février à Alger, ajoute M. Ismaïl.

    Le responsable égyptien a tenu à signaler que son pays "préfère traiter avec l'Algérie en matière d'approvisionnement en gaz naturel du fait qu'elle compte parmi les plus grands exportateurs au monde".
    Les négociations prévues le mois prochain s'inscrivent dans le cadre de l'appel d'offres lancé par le gouvernement égyptien pour l'approvisionnement en gaz entre 2016 et 2020, selon M. Ismaïl lequel a précisé que l'Egypte a reçu, à ce jour, six (06) offres sans donner de détails sur la nationalité des parties.

    Pour sa part, M. Yousfi a fait savoir que les cargaisons algériennes sont "faibles par rapport aux capacités de Sonatrach" ajoutant que les prochaines négociations permettront au groupe algérien de hisser ses approvisionnements vers l'Egypte.
    Par ailleurs, la rencontre ayant réuni les deux ministres avant la signature de l'accord leur a permis d'évoquer le renforcement de la coopération énergétique entre les deux pays notamment en matière d'hydrocarbures.
    Il a été question de la possible création d'une joint-venture d'exploration et de prospection et l'échange d'expériences dans le domaine de l'exploitation du gaz de schiste.

    Les deux parties sont revenues sur l'expérience égyptienne en forage offshore et la possibilité de la mettre au profit de l'Algérie. Ils ont également passé en revue l'expérience égyptienne en matière de production du GNC utilisé comme carburant pour les véhicules et la possibilité pour l'Algérie d'exporter les gaz de propane et butane vers l'Egypte, selon M. Yousfi.

    A la une/Culture
    5ème Festival international des arts de l'Ahaggar : la fête sous les étoiles du Tidessi


    le 31.12.14 | 15h48


    Groupe musical Issouder



    Tamanrasset
    De notre envoyé spécial
    L'Asouf ou « le blues des Touareg » était à l'honneur mardi soir au campement de Tidessi, à 12 km au nord de Tamanrasset, à l'ouverture du 5ème Festival international des arts de l'Ahaggar. L'équipe de Ahmed Aouali, commissaire du festival, a choisi d'offrir la première grande scène aux groupes locaux. Il s'agit de Issouder de In Guezzam et de Aguenar, Imazourag ainsi que Issekta de Tamanrasset.
    Les quatre groupes, crées ces cinq dernières années, développent des projets musicaux construits autour de la guitare, de la basse, de la batterie et du jembé . « Nous faisons de la musique pour exprimer ce que nous vivons. Nous évoquons la vie du targui et toutes les choses qui lui manquent dans le sahara. Nous avons appris le jeu de la guitare et la composition sans avoir étudié la musique. Nous avons appris sur le tas. Cette musique s'adapte parfaitement à ce que nous voulons dire » , a expliqué Othamne Chikhaoui, leader de Issouder.
    Pour ce groupe, comme pour d'autres, les maliens de Tinariwen ont montré la voie à suivre Othamne Chikhaoui et d'autres artistes en herbe parlent aussi de Ali Farka Touré. Le groupe Imazourag a introduit le tazamart, la flûte targuie, dans ses compositions, donnant un touche roots au chant. « Pour nous, tazamart s'adapte parfaitement à ce que nous faisons. La guitare électrique dialogue bien avec cette flûte. Nous voulons également introduire l'imzad dans le futur », a relevé Iddaoui Mohmed Hiballah connu par le sobriquet de « Belou », leader de Imazourag.
    Le campement de Tidessi, qui est situé non loin de l'aéroport de Tamanrasset, accueille plusieurs activités durant le festival comme les jeux traditionnels targuis (tidas et karad), des ateliers d'animations artistiques coordonnés par Arezki Larbi, des espaces contes animés par Seddik Meslem, un atelier calligraphie tifinagh par Smail Metmati et Mohamed Hamza et un espace musiques et danses africaines tenu par Sabine Pakora et Astou Faye assistées de Moussa Koita et Souleymane Dembele.
    « Je ne parle ni l'arabe ni le tamachaq. J'essaie donc de trouver des activités qui me permettent de communiquer avec les enfants et avec les gens d'ici. La musique et la danse me permettent de le faire. Nous allons animer un atelier d'expression corporelle. Nous allons proposer des chorégraphies Mandingues et laisser les enfants et les adultes s'exprimer comme ils l'entendent. Ils s'agit de danses qu'on peut trouver dans la tradition africaine », a expliqué l'ivoirienne Sabine Pakora.

    Danse Mandingue

    « L'empire Mandingue correspondait à un grand territoire qui est divisé aujourd'hui entre le Mali, le Sénégal, la Côte d'Ivoire, la Guinée. La culture Mandingue existe toujours. Il y a donc des rythmes et des expressions corporelles communs à ces différents pays. Les bases rythmiques sont identiques pour tous ces pays mais avec des adaptations différentes. Pour les percussions, le djembé est à la base avec le doum », a-t-elle ajouté.

    L'artiste-peintre Djahida Houadef s'occupe de l'atelier dessin et peinture. « Cette année, j'ai choisi le thème de la géométrie. J'ai déroulé un papier Kraft pour que les participants puissent dessiner des formes géométriques qui rappelle les dunes ou les maisons où l'on peut trouver des signes amazighs. Je suggère notamment aux enfants de rajouter des choses dans leurs dessins. Ils sont libres de faire ce qu'ils veulent, mais je leur donne des conseils. Les enfants adorent cela. Chaque année, c'est le même intérêt qui est montré. C'est un atelier qui leur permet de s'exprimer, de se rencontrer, d'échanger. Il est important que chaque enfant voit ce que son voisin fait. Ils regardent, se partagent des choses », a souligné Djahida Houadef.
    Plusieurs artisans de bijoux, de vannerie et de cuir présentent leurs produits aux visiteurs, certains fabriquent des oeuvre sur place. Le campement de Tidessi accueille aussi deux expositions de photographie, l'une consacrée aux quatre précédentes éditions du festival et l'autre à l'artiste et photographe, Fayçal Mohamed Abdelaziz, disparu cette année.
    Parallèlement, les festivaliers sont invités à visiter le monument de Tin Hinan et le Centre d'interprétation de l'Office national du parc de l'Ahaggar (OPNA). Un concours de contes et légendes sahariens sera organisé, à l'initiative, de janvier à mars 2015. Les prix seront remis aux lauréats durant le mois du patrimoine (à partir du 18 avril 2015) à Tamanrasset. Le jeudi 1 janvier, une soirée sera consacrée à Othmane Baly avec des concerts du fils du défunt artiste, Nabil Baly, de Choughli, de Toumast Ténéré qui font le déplacement de Djanet ainsi que de Rezkaoui d'Abalessa.
    Lors de la cérémonie officielle d'ouverture à la Maison de la culture de Tamanrasset, Ahmed Aouali a évoqué l'idée de « l'échange culturel » que défend et porte le festival. Un événement ouvert sur l'Afrique et ses richesses artistiques. Il a souligné aussi la nécessité de protéger, de sauvegarder et promouvoir le patrimoine matériel et immatériel de la région saharienne.
    «Beaucoup d'algériens ignorent ce patrimoine et la richesse qu'il porte. Le festival contribue à le faire connaître. Cet héritage culturel et historique a toute son importance dans la promotion du tourisme dans le sud du pays. Il en est de même pour l'artisanat », a déclaré, pour sa part, le wali de Tamanrasset, Mahmoud Djamaa. Fayçal Métaoui


    A la une/CAN_2015-E.N
    Equipe nationale : La bande à Gourcuff se remet au travail


    le 02.01.15 | 10h00

    Les Algériens déjà dans l’ambiance de la CAN

    C’est aujourd’hui que les choses sérieuses vont commencer pour la sélection algérienne de football, avec le début du stage prévu au Centre technique national de Sidi Moussa.


    Les poulains du sélectionneur national, Christian Gourcuff, vont devoir se remettre au travail pour préparer la phase finale de la CAN, programmée du 17 janvier au 8 février prochains en Guinée équatoriale. Versés dans le groupe C, les Verts s’attendent à une mission délicate face au Ghana, à l’Afrique du Sud et au Sénégal. Le staff technique avait publié le 15 décembre dernier la liste des 23 éléments qui devraient faire la campagne continentale.
    Mais des doutes subsistent toujours sur la présence d’Essaïd Belkalem et le joueur de Newcastle, Mehdi Abeid. Les deux joueurs risquent fort bien de déclarer forfait pour la CAN en raison de blessures. D’ailleurs, Ahmed Kashi est pressenti pour suppléer le milieu de terrain de Newcastle, alors que Liassine Cadamuro devrait remplacer Belkalem si la gravité de la blessure de ce dernier se confirmait. Même si le stage de la sélection algérienne débute aujourd’hui, le technicien français ne pourra avoir tous ses éléments sous la main que lundi prochain.
    En effet, les joueurs évoluant en Espagne et au Portugal, à savoir Sofiane Feghouli, Foued Kadir, Medhi Lacen, Islam Slimani et Yassine Brahimi ont été autorisés par la FAF à prendre part aux matches de championnat prévus ce week-end. Du coup, le vrai travail ne pourra commencer qu’à partir du 6 janvier. Le staff technique aura cinq jours pour préparer son premier test amical face à la Tunisie, prévu le 11 février prochain à Radès.
    De retour à Alger juste après le match, la délégation algérienne s’envolera le 15 janvier pour la Guinée équatoriale. Sur place, le staff technique devrait effectuer les derniers réglages dans la ville de Mongomo avant le coup d’envoi de la CAN. Les Algériens seront certainement sous pression. Car si l’équipe est considérée comme la nation n°1 en Afrique, elle devra le prouver lors de cette CAN. Et pour cela, elle devra éviter le moindre le faux pas dans le groupe de la mort. Le premier match face à l’Afrique du Sud, prévu le 19 janvier prochain, sera révélateur quant à la capacité des coéquipiers de Raïs M’bolhi d’aller jusqu’au bout dans cette compétition.


    30 000 spectateurs pour le match amical Tunisie-Algérie

    Quelque 30 000 spectateurs devraient être autorisés à assister au match amical entre les sélections tunisienne et algérienne de football, le 11 janvier, à 18h au stade Radès à Tunis, a rapporté hier la presse locale.
    Les rencontres de football en Tunisie se jouent depuis quelques années devant un nombre limité de spectateurs pour des raisons sécuritaires.
    Aucune précision n’a encore été donnée à propos du nombre de billets qui seront réservés aux supporters de la sélection algérienne qui désirent assister à cette seule joute amicale dans le programme des Verts avant le rendez-vous africain qui aura lieu entre le 17 janvier et le 8 février en Guinée équatoriale.


    A la une/Angleterre/Liverpool_Foot-Ball


    Angleterre: Gerrard, l'îcone de Liverpool, s'en va
    Par AFPil y a 5 heures


    Steven Gerrard, l'icône de Liverpool, a annoncé vendredi qu'il quitterait à la fin de la saison les Reds qu'il a menés aux plus hautes récompenses, hormis le titre de champion d'Angleterre, cruel manque au formidable palmarès de ce géant du football anglais.
    Perché au sommet d'une tour, même le Liverbird, l'oiseau mythique emblème de la ville, n'avait pas vu le coup venir.
    "Stevie G", comme le surnomment affectueusement les fans des Reds, a décidé de partir en juin prochain alors que son contrat avec le club de la Mersey prendra fin.
    "Ça a été la décision la plus difficile de ma vie", a indiqué dans un communiqué le milieu de terrain anglais qui a passé seize saisons, soit toute sa carrière professionnelle, à Liverpool.
    Ancien capitaine de l'Angleterre (114 sélections jusqu'à sa retraite internationale après le Mondial-2014), arrivé à l'âge de neuf ans chez les "Reds", Gerrard a ajouté qu'il avait l'intention "de continuer à jouer" sans préciser où.


    Steven Gerrard après avoir marqué contre Leicester City en championnat, le 1er janvier 2015 à Liverp …

    "Ce ne sera pas un club concurrent et je ne jouerai pas contre Liverpool, je ne peux pas l'envisager", a simplement indiqué celui qui aura alors 35 ans.
    Il ne pouvait en être autrement pour Gerrard, l'âme et le souffle du Liverpool des années 2000, un des rares joueurs de football de l'époque moderne à n'avoir pas changé de boutique en cours de carrière.
    - Glissade fatale pour le titre -
    De fait, Gerrard, ce +Scouser+ pure souche, natif de Whiston dans la banlieue Est de la ville, représente bien plus que son seul club.
    Il symbolise à lui seul sa ville, Liverpool, jadis grande cité prospère du Nord de l'Angleterre, décimée par le déclin industriel dans les années 70 et qui retrouve peu à peu sa gloire d'antan.


    Graphique sur la carrière et le palmarès de Steven Gerard

    Lancé par Gérard Houllier dans le grand bain à 18 ans en novembre 1998, Gerrard a depuis disputé près de 500 matches de Premier League et 129 de Coupes d'Europe.
    Dans la ville qui a vu grandir les Beatles, Gerrard a longtemps fait croire, par son talent, que le titre de champion qui échappe au club depuis 1990 pouvait redevenir un tube à la mode.
    Vainqueur de la Ligue des Champions en 2005, au terme d'une finale ahurissante face au Milan AC, de la Coupe de l'UEFA en 2001, ainsi que des Coupes d'Angleterre (2001 et 2006) et de la Ligue (2001, 2003 et 2012), Gerrard a également soulevé deux Supercoupes d'Europe (2001 et 2005).
    Sa qualité de passe longue phénoménale, son engagement sans faille et ses qualités de buteur (180 buts en club, 21 en sélection) l'ont propulsé au rang des meilleurs milieu de terrain du monde (3e au Ballon d'or 2005).
    Au point que les sirènes des plus grands clubs ont souvent résonné à ses oreilles avant que Gerrard ne réaffirme à chaque fois son attachement à ses couleurs.
    Les fans de Liverpool ont évidemment composé un hymne à sa gloire, sur l'air de +Que sera, sera+.
    Mais, douleur suprême, le titre national s'est toujours dérobé à lui, comme une malédiction qui colle à la peau.
    Le pire aura été l'épilogue de la saison dernière.
    Alors que jamais Liverpool n'avait été aussi proche de retrouver le titre, c'est Gerrard, seul au milieu de terrain, qui glissa et offrit à Chelsea un but qui fit basculer le championnat. Quelques semaines plus tard, c'est Manchester City qui fut sacré...
    Géant dans son club, comme dans son pays, Gerrard s'en va donc. Mais fidèle à l'hymne des Reds, il ne marchera jamais seul.








    Dernière modification par zadhand ; 03/01/2015 à 01h09. Motif: Radar de Maghreb-Sat 02 Janvier 2015
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    FLASH INFOS : 09 Janvier 2015

    A la une/Actualité

    Charlie Hebdo : les services secrets algériens auraient prévenu leurs homologues français
    le 09.01.15 | 17h2




    Les services de renseignement algériens auraient informé les Français de l’imminence d’une opération terroriste, 24 heures avant l’attaque qui a ciblé, mercredi dernier, le journal Charlie Hebdo.

    « Le 6 janvier dernier, les services secrets algériens préviennent leurs homologues français qu’une opération terroriste d’envergure était en préparation sur le territoire français », a révélé, ce vendredi, le rédacteur en chef de la chaîne iTélé, Lucas Menget, en citant des informations exclusives.
    Les deux frères Kouachi, auteurs présumés de l’attentat qui a coûté la vie à 12 personnes en plein cœur de Paris, appartiennent à un cellule qui compte essentiellement des franco-algériens. La cellule en question existait depuis au moins 2001 puisque l’un de ses membres a été arrêté alors qu’il préparait un attentant contre l’ambassade américaine à Paris, a ajouté Lucas Menget.

    Plusieurs membres de cette cellule ont été entendus par un juge antiterroriste en 2010 dans la sillage de la tentative d’évasion de prison de Smain Ait Belkacem, un autre membre de la bande dirigée par le prédicateur Farid Ben Yettou.
    Les frères Kouachi ont bénéficié d’un entraînement militaire au Yémen, selon la même source.
    Elwatan.com


    A la une/INTERNATIONAL
    France

    Fin des deux prises d'otages, mort des auteurs présumés de la tuerie de Charlie Hebdo


    le 09.01.15 | 18h17


    Les forces d'élite françaises ont lancé simultanément l'assaut vendredi et tué les deux jihadistes accusés du massacre de Charlie Hebdo, ainsi que l'auteur d'une prise d'otages meurtrière dans un supermarché juif à Paris.


    Ce dénouement met fin à trois jours d'une vaste traque après l'attaque aux cris d'"Allah Akbar" contre le siège de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo mercredi à Paris qui a fait douze morts. Cet attentat, le plus meurtrier en France, a provoqué une onde de choc dans le monde entier.

    Peu avant 16H00 GMT, les unités d'élite de la gendarmerie ont abattu Saïd et Chérif Kouachi qui sortaient, en leur tirant dessus, de l'imprimerie où ils s'étaient retranchés avec un otage. Un membre des forces de l'ordre a été blessé dans l'opération, a-t-on appris de sources sécuritaires. L'otage en revanche a été libéré, sain et sauf. Les chaînes de télévision en continu ont montré des images de puissantes détonations suivies d'une fumée blanche.

    Parallèlement, un assaut a été donné contre un supermarché juif dans l'est parisien où un homme avait pris plusieurs personnes en otage, ont constaté des journalistes de l'AFP. Deux personnes avaient été tuées dans la fusillade qui s'était produite au début de la prise d'otage.

    Après plusieurs détonations, des policiers ont pénétré dans le magasin. Au moins cinq otages sont sortis peu après protégés par des policiers, ont constaté des journalistes de l'AFP. On ignorait si d'autres otages avaient été blessés ou tués.

    Situation sans précédent

    Les autorités françaises devaient gérer une situation sans précédent dans l'histoire moderne du pays: deux prises d'otages à 50 km de distance perpétrées par des personnes lourdement armées et déterminées, dernier acte d'une tragédie entamée mercredi avec l'attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo. Le quartier près de la supérette avait été complètement bouclé et tous les occupants des immeubles avoisinant ont été priés de rester dans les bâtiments.

    Les écoliers ont été confinés dans leurs établissements. Des policiers en tenue d'intervention ont pris position, protégés par des boucliers pare-balles. "C'est un drame. Ca veut dire quoi, nous les juifs de France, on doit partir en Israël?", demandait un jeune homme de 20 ans, Ilan, kippa sur la tête. Israël a d'ailleurs indiqué suivre "avec inquiétude la situation à Paris", et évoqué une "offensive terroriste" en France.

    L'auteur de la prise d'otages à Paris a été identité comme Amedy Coulibaly, un homme de 32 ans suspecté d'avoir avait tué la veille une jeune policière municipale à Montrouge, dans la banlieue sud de la capitale, et blessé une autre personne. Tué dans l'assaut des forces de l'ordre, Coulibaly aurait également un lien avec les frères Kouachi.

    La traque de Chérif et Saïd Kouachi, deux frères français d'origine algérienne, était entrée vendredi matin dans sa phase finale après trois jours de recherches intenses dans le nord de la France. Des unités d'élite de la gendarmerie les encerclaient dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële, à une quarantaine de km au nord-est de Paris, où ils s'étaient retranchés, lourdement armés, avec un otage. Rues désertes, rideaux de fer des commerces abaissés, accès routiers coupés par les forces de l'ordre, Dammartin était une ville morte en état de siège plongée dans la brume. Les chaînes de télévision en continue suivaient en direct l'intervention des forces de l'ordre.

    Stigmatisation

    Chérif et Saïd Kouachi, 32 et 34 ans, se trouvaient depuis des années sur la liste noire américaine du terrorisme, et que Saïd Kouachi s'était entraîné au maniement des armes au Yémen en 2011. Selon diverses sources locales, il avait aussi fréquenté une université fondamentaliste au Yemen avant de batailler contre des miliciens chiites dans ce pays. Les deux frères étaient sur la "No Fly List" qui interdit à ceux qui y figurent de prendre des vols au départ ou à destination des Etats-Unis.

    Selon un automobiliste dont ils avaient dérobé la voiture mercredi à Paris, ils ont revendiqué une affiliation avec "Al-Qaïda Yemen". Après une réunion de crise à l'Elysée au lendemain d'une journée de deuil national, le président François Hollande a appelé "tous les citoyens" à manifester dimanche, lors de marches prévues pour dénoncer le massacre de Charlie Hebdo, et à refuser toute "surenchère" ou "stigmatisation".

    Cet appel n'a pas suffi à désamorcer la polémique sur l'éventuelle présence du Front national (extrême droite) à la manifestation. Reçue à l'Elysée comme d'autres dirigeants politiques, la présidente du FN Marine Le Pen a déploré ne pas avoir été invitée, y voyant une "interdiction" pour son mouvement ou ses représentants.

    De leur côté, les représentants de l'islam de France ont appelé les fidèles à condamner le terrorisme et à "rejoindre massivement la manifestation nationale" dimanche.

    Vendredi, jour de prière pour les musulmans, un hommage spécifique a été rendu aux victimes de l'attentat dans toutes les mosquées de France. Depuis mercredi, plusieurs incidents contre des lieux de culte musulmans ont été recensés en France.

    Une journée à traquer les frères Kouachi

    le 09.01.15 | 10h00

    Elément du GIPN au nord-est de Paris
    La France s’est réveillée, hier matin, assommée, mais aussi avec un immense élan d’espoir de solidarité qui s’est manifesté dans toutes les villes de l’Hexagone et au-delà. La bonne nouvelle est que l’enquête sur les auteurs du massacre des journalistes de Charlie Hebdo avance à grands pas.


    Des éléments du GIGN ont investi tôt hier matin une cité-dortoir dans la ville de Reims (nord- est de Paris), d’où sont originaires les deux assaillants présumés. Selon le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, les deux suspects ont été vus dans la région de l’Aisne, à l’est de Paris. Il s’agirait de deux frères Chérif et Saïd Kouachi, soupçonnés d’être derrière le massacre d’hier qui a fait 12 victimes, dont 10 journalistes de Charlie Hebdo.
    Plus tard dans la soirée, rapporte Le Figaro, un hélicoptère survolait la zone de Villers-Cotterêts, où le pompiste d’une station-service Avia avait reconnu Chérif et Saïd Kouachi, les policiers du raid passaient au peigne fin les villes des alentours, de Crépy-en-Valois à Longpont. Les deux hommes auraient vraisemblablement abandonné leur véhicule, une Clio grise, et se déplaceraient à pied.
    Irak
    Les enquêteurs les ont identifiés après avoir trouvé la carte d’identité de l’un des assaillants dans la voiture volée et abandonnée, elle aussi, au niveau de la rue de Meaux dans le 19e arrondissement de Paris. Les deux suspects sont connus de la police et des services français.
    Respectivement âgés de 32 et 34 ans, les deux frères nés à Paris avaient fait l’objet d’une surveillance accrue de la part des services de sécurité, mais rien «ne présageait qu’ils allaient passer à un tel acte», a affirmé le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Un troisième individu, âgé de 18 ans, s’est rendu de son propre gré à la police, hier soir, après à avoir vu son nom sur les réseaux sociaux et les journaux. C’est un jeune étudiant qui a un lien de parenté avec les assaillants.
    Depuis mercredi soir, il est sous mandat de dépôt et interrogé par la police. Au total donc, ce sont sept personnes liées de près ou de loin à cet attentat qui ont été arrêtées dans le cadre d’une enquête policière globale qui a concerné plusieurs villes et banlieues. Le benjamin Chérif Kouachi a un parcours édifiant. En 2008, il fut condamné à trois ans de prison dans l’affaire de la filière d’envoi des combattants français en Irak, appelée la «filière des buttes Chaumont».
    Il a été arrêté, en 2005, à l’aéroport de Paris en train d’embarquer vers la Syrie pour passer ensuite en Irak. Deux ans plus tard, c’est-à-dire en 2007, son nom apparaitra à nouveau lorsqu’il tentera d’aider Smaïn Aït Belkacem à s’évader de prison. Ce dernier a été condamné, en 2002, à la réclusion criminelle à perpétuité pour son implication dans la vague d’attentats commis dans le RER à Paris en 1995. Toutefois, il a bénéficié d’un non-lieu.
    Berne
    A sa sortie de prison, il se met au vert dans un petit appartement à Reims, mais recommence à fréquenter activement une mosquée à Stalingrad où, semble-t-il, il a approfondi ses connaissances coraniques et religieuses. Sur le plan politique, le président Hollande a reçu hier matin son prédécesseur, Nicolas Sarkozy. Les deux hommes ont évoqué ensemble les moyens de renforcer la sécurité dans toute la France et les efforts mis en place pour retrouver les suspects.
    Par ailleurs, plus de 800 policiers supplémentaires ont été déployés dans Paris, notamment au niveau des axes principaux de la capitale, devant les établissements publics et les grands médias. «Tout sera fait pour sécuriser la population et retrouver les assassins présumés», avait indiqué, hier matin, Manuel Valls sur France Inter. A noter que plusieurs réunions, impliquant de hauts personnages de l’Etat, vont continuer à se tenir pour suivre les événements.
    Hier à midi pile, une minute de silence a été observée dans toute la France en hommage aux victimes. Les drapeaux resteront en berne trois jours durant. En conséquence de l’attentat contre Charlie Hebdo, le sentiment d’islamophobie semble avoir pris encore plus de proportions. La journée a commencé par une fusillade à Montrouge dans la banlieue sud de Paris, où une jeune policière a perdu la vie. La communauté musulmane de France craint d’être victime d’actes de vengeance, d’autant que plusieurs lieux de culte musulmans ont été attaqués depuis mercredi.
    Au Mans (centre de la France), une mosquée a été visée par des tirs anonymes. Même chose dans la région de la Saône –et-Loire où de nombreux lieux de culte ont été également ciblés. François Hollande a appelé les Français à rester unis et à ne pas se diviser, car c’est ce que cherchent «précisément les ennemis de la France et de la liberté», a-t-il entonné lors de son discours de mercredi soir. Une marche de soutien à Charlie Hebdo aura lieu dimanche à Paris et dans toutes les grandes villes françaises pour dire «Nous sommes tous Charlie Hebdo».

    Yacine Farah




    Les musulmans s’attendent à des lendemains difficiles


    le 09.01.15 | 10h00





    L’intelligentsia de la communauté musulmane tient à se démarquer de l’attaque contre Charlie Hebdo.
    Elle s’inquiète du risque d’amalgame.
    «Nous craignons un vent de panique ; et un point de rupture serait fatal pour la cohésion de notre société !» Hier matin, Nabil Ennasri, politologue spécialiste en sciences islamiques, s’est réveillé, comme de nombreux autres musulmans, inquiet pour l’islam et pour le pays dans lequel il vit et travaille, la France.



    En Algérie, c’est Hamid Demmou, président de l’association internationale soufie Alâwiyya, qui s’est exprimé hier, s’associant «à toutes les voix qui s’élèvent en France et partout dans le monde pour condamner ces actes odieux». «Nous appelons à agir ensemble pour défendre les valeurs de notre société, car c’est son essence même qui est visée.» L’association dénonce des actes de barbarie et appelle : «Ne laissons pas l’ignorance justifier l’intolérable.» Sous l’appelation «Musulmans de France», l’instance représentative de la première communauté musulmane d’Europe, forte de 3,5 à 5 millions de membres, a également réagi dans un communiqué condamnant «l’acte terroriste barbare».
    De son côté, l’Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des Frères musulmans, a condamné «de la manière la plus ferme cette attaque criminelle et ces horribles meurtres». Selon Nabil Ennasri, «ces criminels, qui pensaient venger le Prophète, ont surtout trahi le message de l’islam, usurpé le message du Prophète et mis dans un extrême embarras des millions de citoyens musulmans français».
    Le journaliste et chercheur en soufisme algérien, Saïd Djabelkhir, regrette que cet attentat soit revendiqué au nom de l’islam et n’est, en même temps, pas étonné que des musulmans tuent au nom de l’islam ! «Les textes référentiels de l’islam engendrent inévitablement des attitudes violentes de la part des croyants, quand ils sont lus et interprétés en dehors de l’histoire ou de leur contexte historique», affirme-t-il. Et de Continuer : «Le discours religieux traditionnel du fakih justifie effectivement cette violence, il nous faut beaucoup de courage pour le reconnaître mais il n’en demeure pas moins que c’est la réalité.»
    Diaspora
    Pour le chercheur, la meilleure solution pour combattre le terrorisme est de «s’attaquer aux textes religieux et aux lectures archaïques et discours qui continuent à engendrer et justifier ce terrorisme». Par ailleurs, le spectre d’une montée de l’islamophobie a fait son apparition dès mercredi. Les musulmans, de France ou d’ailleurs, s’attendent à des lendemains difficiles.
    Pendant les premières 24 heures après le crime, trois mosquées ont été visées dans trois villes françaises. A ce sujet, le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a condamné, hier «avec la plus grande fermeté ces violences ou ces profanations», déclarant : «Nous ne tolérerons aucun acte, aucune menace visant un lieu de culte, pas plus qu’aucune manifestation hostile dirigée contre les Français en raison de leur origine ou de leur religion.
    Les auteurs de tels actes doivent savoir qu’ils seront eux aussi recherchés, arrêtés et punis.» «Il ne faut pas confondre islam et islamophobie», a lancé le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lorsqu’il a condamné l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo. Hier, le gouvernement marocain a lui aussi mis en garde contre l’islamophobie. Le royaume qui compte une importante diaspora en Europe, appelle à éviter «l’amalgame entre islam et terrorisme» et à une «responsabilité collective» tout en condamnant «une attaque terroriste» et un «acte criminel».
    Plusieurs appels à des sit-in de deuil et de solidarité avec les victimes sont en outre lancés au Maroc, dont l’un est prévu, aujourd’hui à 18h, à Rabat, la capitale. Saïd Djabelkhir craint également que «cette attaque terroriste ne cause une montée de l’islamophobie en France», mais confiant, croit aussi que «l’esprit de citoyenneté l’emportera au final». Ce dernier propose que les musulmans de France et du monde entier sortent défendre la liberté d’expression et fassent entendre leur voix contre le terrorisme quels que soient son origine, sa forme et ses «justificatifs».


    Ryma Maria Benyakoub

    Réseaux sociaux : Les Algériens se disent «choqués»


    le 09.01.15 | 10h00

    L’attentat au journal satirique Charlie Hebdo a divisé les Algériens qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux. Des ashtag je suis Charlie je_suis_Ahmed (le policier tué victime aussi) ont envahi les profils des internautes bouleversés. «Profondément choqué par le massacre de Charlie Hebdo. Je m’incline à la mémoire des victimes.
    J’ai toujours admiré l’immense Wolinsky», écrit un lecteur algérien de ce journal sur sa page facebook. «Pour ces déchets de l’humanité qui prétendent venger le prophète, qui ne leur a rien demandé d’ailleurs, Celui-ci dit : ‘‘L’encre de l’élève (savant, écrivain) est plus sacrée que le sang d’un martyr’’», commente un autre. Certains expriment leur solidarité en changeant leur photo de profil avec des photos d’une des victimes ou une de leurs caricatures, ou tout simplement par un carré noir en signe de deuil.
    Frappés dans leurs principes et religion, des internautes défendent l’islam avec des versets coraniques qui incitent à la cœxistence ou qui bannissent l’assassinat tels que : «Si quelqu’un tue un homme sans qu’il y ait eu meurtre ou violence commise sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes» [5:32] El Mâi’da. N. K., de son côté, dénie toute confession musulmane aux assassins : «Je suis musulman, mais ne me sens en rien concerné par le fait que le crime commis ait été au nom d’Allah ou pour venger le Prophète, ni même qu’ils soient des musulmans présumés».
    Dans le même sens, un Bougiote dédie un poème titré «Le Broyeur» aux victimes de l’attentat : «Si ce soleil était à portée de leurs mains ; Bien des démons l’auraient détourné». Sur les réseaux sociaux, une large part des commentaires est consacrée à la théorie du complot. «A qui profite le crime ?», demandent certains en laissant sous-entendre que ce drame pourrait être l’œuvre du gouvernement français pour lequel l’amalgame permettrait de détourner l’opinion publique des vrais problèmes des Français.
    A. A. se demande ainsi : «La France a armé les ‘‘rebelles’’ islamistes en Syrie, et le ministre des Affaires étrangères français, Laurent Fabius, avait déclaré qu’Al Nosra faisait du ‘‘bon boulot’’. Je ne sais pas ce qui est le plus ‘‘choquant’’ : la barbarie des empereurs ou le terrorisme des faibles.» A. M. rappelle même la responsabilité de l’Etat français qui a soutenu la «révolution libyenne». «Je ne sais pas si le peuple libyen ‘‘condamne’’ l’attentat qui vient de se produire en France.
    Cela dit, ils ne peuvent probablement pas le faire de manière officielle : ils n’ont plus de pays.» Des discours haineux envers le journal, il y en a eu aussi. Y. B. écrit : «Respectez ma religion et mon Prophète Mohamed (SAWS) ou la mort et la peur règneront dans vos cœurs et vos esprits.»
    Malgré l’effroi, l’humour a parfois percé : M. A. ironise sur facebook : «Je me suis toujours dit que si ça devait tourner trop mal pour moi, il me resterait les jupes de Marianne. Avec la tragédie de Charlie Hebdo, je commence à douter que les jupons de Marianne puissent me servir de gilet pare-balles...» Un autre sur facebook publie : «Il faut qu’ils attrapent ces salauds avant qu’ils ne tuent Eric Zemmour et qu’on soit tous obligés de scander : ‘‘Je suis Eric Zemmour’’.»

    Hanane Semane

    A la une/CULTURE

    Nouvel an Berbère : Aït Menguellet fête Yennayer 2965 au Zénith de Paris


    le 07.01.15 | 10h00


    Après un dernier album Isefra, bien abouti et une tournée estivale des plus riches en Algérie, Lounis Aït Menguellet entame tambour battant l’année 2015 avec un grand concert au Zénith de Paris.


    Aït Menguellet célébrera, en compagnie de milliers d’Algériens, le Nouvel an berbère dit Yennayer placé sous le signe de la fête et des retrouvailles. Le concert aura lieu le 11 janvier à 16h. Et promet d’être un moment de convivialité et de partage, d’autant plus que Yennayer est l’une des fêtes les plus populaires chez les Amazighs.
    Le Brassens kabyle, comme on le surnomme, enchantera son auditoire avec des mélodies et des chansons qui ne cessent de traverser le temps. Sans prendre une ride. Témoin et parfois acteur des combats menés pour la reconnaissance de la langue et de la culture berbères, Lounis Aït Menguellet a goûté aux affres de la prison en 1986 au temps du pouvoir unique.
    Une Algérie réconciliée avec elle-même et avec le monde
    Hier comme aujourd’hui, il est le porte-drapeau d’une revendication identitaire longtemps occultée par les pouvoirs en place. Le port où s’amarrent toutes les espérances des lendemains auxquels croient tous ceux qui espèrent que la constitutionnalisation de la langue berbère deviendra un jour réalité.
    Tantôt philosophe, tantôt visionnaire, Aït Menguellet a toujours dénoncé les injustices, les inégalités, l’extrémisme ainsi que l’islamisation rampante en Algérie. Il est le témoin des convulsions que traverse la société algérienne depuis les années 1970.
    Infatigable militant, il continue de chanter pour que chaque Algérien dispose de ses droits fondamentaux.

    Celui de s’exprimer et de croire librement. Il est un porteur d’espoir pour un peuple qui est à l’affût de la moindre lumière pouvant lui faire voir de quoi l’avenir sera fait. Chanteur prolixe et rigoureux, Aït Menguellet continue de représenter l’espoir d’une Algérie qui veut se réconcilier avec elle-même et avec sa véritable histoire.
    Une Algérie ouverte sur ses différentes composantes humaines et sur le monde. Par ailleurs, d’autres célébrations du nouvel an berbère auront également lieu dans toute la France et en Europe. A Paris, la maire Anne Hidalgo organise une soirée musicale et festive en compagnie de nombreux artistes. C’est le cas aussi au Canada et aux Etats-Unis où vit une importante communauté algérienne.
    Yacine Farah
    A la une/EN_CAN2015
    Raouraoua : «L’Algérie visera les demi-finales»

    le 09.01.15 | 10h00

    Raouraoua assure que les Verts seront dans de bonnes conditions à Mongomo


    La sélection algérienne de football visera les demi-finales lors de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2015) qui débutera le 17 janvier en Guinée équatoriale, a indiqué hier à l’APS le président de la Fédération algérienne (FAF), Mohamed Raouraoua. «Notre objectif est d’atteindre les demi-finales de la Coupe d’Afrique des Nations, si on passe en finale ce sera un bonus.


    Je ne veux pas mettre de la pression inutile sur l’équipe ou se présenter au tournoi dans la peau de favori», a déclaré Raouraoua en marge de la cérémonie de signature de la prolongation du contrat de partenariat entre la FAF et le constructeur automobile Peugeot pour quatre ans. Au premier tour de la CAN-2015, l’Algérie évoluera dans le groupe C avec le Ghana, l’Afrique du Sud et le Sénégal.
    Les Verts entameront le tournoi contre les Bafana Bafana le 19 janvier à Mongomo, avant de croiser le fer contre respectivement le Ghana, le 23, et le Sénégal le 27 janvier. Lors de la CAN-2013 en Afrique du Sud, l’Algérie avait été éliminée dès le premier tour après deux défaites contre la Tunisie (1-0) et le Togo (2-0) et un nul face à la Côte d’Ivoire (2-2).
    Assurance
    Par ailleurs, le premier responsable de la FAF s’est voulu rassurant sur les conditions de séjour des partenaires de Yacine Brahimi dans la ville de Mongomo. «Je suis tranquille sur le plan de l’hébergement de l’équipe algérienne à Mongomo. Toutes les conditions seront réunies pour un excellent séjour de la délégation algérienne en Guinée équatoriale. D’ailleurs, nous avons dépêché sur place une délégation qui arrive aujourd’hui à Mongomo pour préparer l’arrivée de l’équipe le 15 janvier prochain», a précise Raouraoua.
    En effet, le vice-président de la FAF, Jahid Zefzaf, le manager général de l’équipe, Walid Sadi, ainsi que le chef cuisinier et le médecin ont quitté Alger pour la Guinée équatoriale. «En tant que responsable du site de la compétition à Mongomo lors de la CAN-2015, je serai très près de l’équipe nationale et je m’attellerai à ce que tout soit réuni pour rendre le séjour de notre sélection agréable sur tous les plans.
    Concernant la nouvelle pelouse, je peux vous assurer qu’elle est de bonne qualité», a expliqué le président de la FAF, qui se rendra le 12 janvier en Guinée équatoriale pour prendre part aux réunions du comité exécutif de la CAF, ainsi qu’aux travaux de la commission d’organisation de la CAN.
    APS


    Dernière modification par zadhand ; 09/01/2015 à 22h26. Motif: Radar de Maghreb-Sat 09 Janvier 2015
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    FLASH INFOS : 16 Janvier 2015

    Accueil/Mémoire

    Je suis Boudiaf
    Pouvoir, Algerie, Terrorisme, Sécurité, Politique, Mohamed Boudiaf, Rassemblement



    Mohamed Boudiaf à son retour avec Sid Ahmed Ghozali devenu son chef de gouvernement.

    Je suis Boudiaf. Je suis Ben Boulaid. Je suis Ben M’hidi. Je suis Didouche. Je suis Abane. Je suis Krim. Nous avons tous été lâchement assassinés, certains par le colonialisme, d’autres, comme moi, à la suite d’un "acte isolé".

    Je suis Boudiaf et constate que l’Algérie vit une crise grave alors qu’elle dispose des moyens nécessaires pour la surmonter. Les événements d’Octobre 1988 ont constitué l’aboutissement du processus de rupture et aggravé le discrédit d’un pouvoir coupé du peuple.La faiblesse de l’Etat, conjuguée au laxisme et aux jeux stériles de pouvoir, ont contribué à l’ouverture de la porte à la falsification de la démocratie pour s’emparer du pouvoir en vue de frapper à mort, et la démocratie et les libertés que la Constitution était pourtant censée sauvegarder.Je suis Boudiaf et pour sortir de cette ornière, propose de :- Convaincre de la nécessité d’un changement radical ;- Faire face aux velléités d’ingérence étrangère ;- Animer le peuple de civisme et de foi patriotique;
    - S’attacher à l’identité algérienne composée des cultures berbère, africaine, musulmane et arabe ;
    - Aspirer à la promotion d’une société solidaire, ouverte sur le progrès et la modernité ;- Eduquer le peuple au respect de la chose publique, de l’Etat de droit et de la justice sociale.Je suis Boudiaf et appelle à mobiliser en vue de la constitution d’un Rassemblement National autour de principes et d’objectifs clairement définis.Le Rassemblement National ne sera pas le résultat de compromis opportunistes ou de marchandages politiciens. Il œuvrera à l’émergence des cadres politiques honnêtes, voués au redressement du pays.Il travaillera à intégrer davantage les jeunes en les mobilisant pour la solution de leurs problèmes et en les encourageant à assumer pleinement les responsabilités qui leur reviennent dans l’édification nationale.Je suis Boudiaf et j’imagine le Rassemblement National se constituer autour d’un projet national. Il appartiendra à ses hommes et femmes, à ses structures d’en préciser le contenu.Je suis Boudiaf et milite pour que le projet national s’inscrive dans la logique du changement radical, longtemps attendu par notre peuple, à savoir :- Rupture radicale avec les pratiques, les méthodes et les personnes qui sont à l’origine de la crise que vit le pays ;- Rétablissement de la confiance du peuple en lui-même et en ses institutions.Je suis Boudiaf et projette un Rassemblement National qui s’attellera à mettre en place une lutte acharnée contre la corruption, à travers :- Un Etat qui soit non seulement fort, mais aussi juste et moral. Le peuple attend de ses administrations un changement de comportement, davantage de respect et aussi d’efficacité.- Un Etat qui doit être doté d’une administration moderne fonctionnant selon des normes et des règles précises avec des mécanismes de contrôle efficace, afin de prendre correctement en charge la régulation de la vie économique et sociale.- Réformer les administrations centrales et locales qui ont souffert depuis l’indépendance, de l’instabilité liée aux fluctuations et changements des gouvernements. Il convient de créer un Corps de Commis de l’Etat compétents, efficaces et intègres, capables d’assurer, en toutes circonstances, le service public.- Une administration et des grands corps de l’Etat qui doivent être assainis et les cadres honnêtes, qui ont été marginalisés, réhabilités.Je suis Boudiaf et sur le plan économique, le Rassemblement National lancera les principes de :- Libérer les initiatives et l’esprit d’entreprise en éliminant les verrous bureaucratiques, les tracasseries administratives et les blocages de toutes natures.- Moderniser le fonctionnement de l’économie par l’intégration du progrès technologique et l’amélioration de la formation des cadres et de la qualité du management.- Redéfinir le rôle de l’Etat dont l’action doit porter sur la création des économies de base pour le développement économique : mobilisation hydraulique, infrastructure, formation, recherche, cadre juridique, contrôle.- Créer les conditions pour une vraie relance de l’agriculture en œuvrant au règlement de la question foncière, en impulsant des actions de mise en valeur et de rénovation rurale, en développant les économies rurales de différentes zones (Nord, Hauts-Plateaux, steppe, Sud).- Réorganiser les circuits de distribution et de commercialisation, réformer le système bancaire et financier dans le sens d’une plus grande efficacité et d’une plus grande transparence.Je suis Boudiaf et déplore que notre Ecole, c’est-à-dire l’avenir de la Nation soit aussi compromis. A cet effet, je suggère de :- Revoir les contenus pédagogiques et la méthode d’enseignement ;
    - Améliorer la qualification du personnel enseignant par la formation ;
    - Accorder les mêmes chances à tous les enfants à travers l’ensemble du territoire national; ce qui suppose une profonde réforme de la répartition des moyens et dans l’élévation du niveau des enseignants ;
    - Soustraire définitivement les mosquées et les lieux d’éducation à toutes les formes d’activité partisanes et aux luttes idéologiques ;
    - Ouvrir l’école et l’université sur la société et sur les sciences modernes.Enfin, le Rassemblement National vise à créer un espace d’expression, de confrontation des idées et de participation. Il veut être un cadre de rencontre pour tous ceux qui croient aux potentialités du peuple algérien. Il veut devenir l’instrument, par le dialogue constructif, d’une mobilisation nationale autour d’un simple mot d’ordre : l’Algérie avant tout.
    Nacer Boudiaf
    A la une/Actualité
    Des milliers de personnes manifestent à Alger pour dénoncer les dessins de Charlie Hebdo ( Vidéo )


    le 16.01.15 | 15h13 |
    Mis à jour le 16.01.15 | 18h07
    Des milliers de personnes ont marché, ce vendredi à Alger, pour dénoncer les caricatures « blasphématoires » du journal français Charlie Hebdo à l’encontre du prophète Mohamed.


    La petite foule qui s’est ébranlée de la mosquée El Mouaminine de Belouizdad (ex-Belcourt), après la prière de vendredi, s’est grossie par l’arrivée d’autres groupes de « fidèles » au niveau de la place du 1er mai. Les manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « nous sommes tous Mohamed », « Nous sacrifions nos vies pour Mohamed » ou encore « Il n y a de dieu que Dieu et Mohamed son prophète ». Ils ont scandé des slogans à la gloire du prophète et des frères Kouachi qualifiés de « martyres ».
    Les slogans en faveur de l’instauration d’un Etat islamique n’ont pas été en reste lors de cette manifestation. La rue Hassiba Ben Bouali a vibré au rythme de « Alayha nahya ou alyha namout wa fi sabiliha noudjahid (pour elle nous vivons, pour elle nous mourrons et pour elle nous combattrons) ». Un chant qui replonge la capitale algérienne dans les années 90 quand le FIS mobilisait des milliers de personnes dans ses manifestations.

    Une dizaine d’arrestations

    A 14h15, la foule est bloquée par un dispositif policier au niveau du Boulevard Amirouche. Les policiers ont pour consigne d’empêcher les manifestants d’arriver à la rue Zighout Youcef où se trouve le siège du Parlement. Les manifestants ont alors pris les petites ruelles adjacentes et rejoignent la rue Ben M’Hidi avant de prendre la direction de Bab El oued, en passant par la place des martyrs.

    Des centaines de manifestants ont réussi à franchir le dispositif policier pour atteindre le siège de la chambre basse du Parlement (APN), où ils ont tenu un sit-in qui a duré près d'une demi-heure. Là, la situation a dégénéré. A 15h00, les policiers chargent la foule. De jeunes manifestants répondent par des jets de pierres. Plusieurs manifestants, environ une dizaine, ont été arrêtés.




    http://www.youtube.com/watch?feature...&v=9v7VMDADMzg

    TIGUENTOURINE «Je n’oublierai jamais ce que m’a dit le terroriste»


    A Tiguentourine, le travail a repris sur fond de mauvais souvenirs

    «Entre nous, on ne fait que parler de ça, le sujet est récurrent. Un nouveau détail resurgit dans ma mémoire ou de celle des collègues à tel point que maintenant, je connais par cœur l’expérience comme elle a été vécue par les autres», raconte Aïssa*. «Ça», il s’agit de la prise d’otages dont les travailleurs du site gazier de Tiguentourine, dans la région d’In Amenas, ont été victimes deux ans auparavant, jour pour jour. Rares sont ceux qui se souviennent d’un tel anniversaire. Même, Bachir, alors ingénieur en hydrocarbures à Tiguentourine, ne se souvient plus exactement de la date.


    La mémoire a déjà enfoui le drame. «Je ne sais plus, c’était début janvier, le 15 ou le 16, me semble-t-il. C’était un jeudi de mémoire, ou alors un mercredi.» Et d’ajouter : «J’avoue que j’ai fait beaucoup d’efforts pour oublier, je ne veux plus trop me remémorer ce qui s’est passé, parler de ces détails réveille en moi des choses, des sentiments, que je ne veux plus expérimenter. Mais il ne faut pas se leurrer, oublier, c’est impossible.» Aïssa, lui aussi ingénieur, âgé de 47 ans, partage ce sentiment : «Peu importe ce qu’on a vécu, l’intensité avec laquelle on l’a vécu, quand on a été à Tiguentourine, c’est une mission impossible d’oublier.» Lui se souvient de la date, et même de l’heure : «C’était le 16 janvier, il devait être 6h quand j’ai entendu les premiers coups de feu.» Chakib*, membre de l’administration confirme : «Ce matin-là, je m’étais réveillé très tôt. Comme j’habitais un petit peu loin, je devais prendre la voiture.

    Chute des prix du pétrole
    la CLTD critique les mesures de « rafistolage» prises par le gouvernement



    le 16.01.15 | 13h34 |
    Mis à jour le 16.01.15 | 17h40
    Les mesures prises par le gouvernement pour faire face aux effets de l’écroulement des cours du pétrole sont du « rafistolage improvisé », a estimé la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), dans un communiqué rendu public à l’issue de sa réunion tenue
    hier jeudi à Alger.




    Le gouvernement a annoncé, en fin décembre dernier, des mesures d’austérité pour faire face à l’amenuisement des ressources du pays portant, entre autres, sur le gel des recrutements dans la Fonction publique et la « rationalisation » des importations. Ces mesures n’ont pas convaincu la CLTD qui plaide pour le lancement d’un « véritable » processus de transition démocratique. Ce processus, qui doit commencer par « la mise en place d’une instance indépendante de supervision des élections », est le seul moyen pour « formuler une vision globale de développement à même de sortir le pays de sa dépendance aux hydrocarbures », a-t-on ajouté.
    La CLTD, regroupant les partis FJD (Aadala), Jil Djadid, RCD, MSP et Ennahda, en plus d'Ahmed Benbitour, a salué les populations du sud qui ont exprimé leur refus à l’exploitation du gaz du schiste. Les habitants de cette région sont « conscients des enjeux écologiques puisqu’ils continuent à souffrir des effets des expériences nucléaires effectuées par la France durant les années 60 ».

    Sofiane Djilali à In Salah et Adrar


    Selon la CLTD, la décision portant exploitation des hydrocarbures non conventionnels a été prise « sans réunir le haut conseil de l’énergie et avant de réaliser des études spécifiques sur la région concernée par les forages ».
    Jil Djadid a annoncé que son président Sofiane Djilali, accompagné d'une délégation du Secrétariat national du parti, a pris ce vendredi la route pour In Salah. Les représentants de Jil Djadid devraient s'associer à la population de la région pour « dénoncer l'exploitation du gaz de schiste ». Ils ont prévu, aussi, de rencontrer la population d'Adrar demain samedi.

    A la une/Culture

    "La Mise à pied" d'Ali Malek
    Un roman sobre pour dire un pays perdu


    C'est une histoire presque en dehors du temps que raconte l'écrivain Ali Malek, dans son dernier roman, "La Mise à pied", qui vient de sortir, à Paris, aux éditions Non-Lieu.


    Le roman d'Ali Malek est une fable des temps actuels. Celle d'une génération sans rêve

    C'est la chronique souvent amère d'une génération qui vit, dans bien des cas, à la marge d'une société qui perd progressivement ses valeurs. Mall le personnage principal est comptable dans une fabrique ; une petite erreur de calcul lui vaut une mise à pied d'une semaine. Subitement son entourage professionnel le regarde avec un mauvais œil puisque la paie ne va pas arriver en temps voulu pour tous ces travailleurs qui ont tant de peine à joindre les deux bouts. Mall a une mère qui l'aime beaucoup ; quand elle a dit des reproches à lui faire, elle ne lui cuisine pas ses plats préférés, c'est sa façon à elle de communiquer avec lui. Mall traîne avec lui un mal de vivre oppressant. Pour se sentir un peu mieux, il boit et consomme de la drogue. Mall habite à Malga un patelin perdu quelque part où des chiens viennent le soir semer la pagaille.Au Croissant de lune, un établissement fréquenté par les jeunes et moins jeunes de la région, on consomme des bières sans modération ; ici on ne boit pas pour le plaisir, on boit pour tuer le temps et l'ennui qui l'accompagne. Rachi, Tata, Famille Nombreuse, Bouddah, Boussou, Timbre sont, entre autres, les individus que fréquente Mall. La disparition tragique de son compagnon de défonce, Rachi donne de la peine à Mall. Cette tristesse vient accentuer son malaise.Depuis un moment, Mall ne pense qu'à une femme, une inconnue, d'une grande classe, rencontrée à Malga, avec son mari. Cette inconnue l'obsède, il veut la connaître, elle lui rappelle de bien curieuses choses enfouies dans les territoires apaisants de son enfance. Mall suit les moindres déplacements du couple dans la région. Mais cette passion soudaine d'une femme d'un autre monde va finir par le détruire."La Mise à pied" est une fable des temps actuels ; c'est une fiction qui raconte superbement les horizons bouchés d'une génération sans rêves. "Mall n'avait jamais eu peur dans sa vie. Dans un pays qui avait traversé une guerre civile, il avait été relativement épargné. Mais les guerres civiles ont ceci de différent avec les guerres tout court qu'elles ne prennent jamais fin. Elles se poursuivent alors que les combats ont cessé et que l'ennemi a été terrassé. Les soldats ne retournent jamais dans leurs casernes, ils restent déployés dans les villes et les villages à tout jamais, ils continuent pour l'éternité à tenir en joue un territoire qui avait failli leur être arraché", écrit lucidement Ali Malek.Avec "La Mise à pied", Ali Malek continue ses nombreuses quêtes déjà entamées dans d'autres textes de bonne facture, tels "Bleu mon père, vert mon mari" (2002), "Les Chemins qui remontent" (2003) ou encore "Une Terre bénie de Dieu" (2006). "La Mise à pied" vaut le détour, c'est un roman sobre qui restitue admirablement la réalité poignante d'un pays perdu.
    Youcef Zirem
    La Mise à pied d'Ali Malek, éditions Non-Lieu, 142 pages, 11 euros. Le livre sera disponible en librairie dès la semaine prochaine.






    A la une/CAN-2015
    La demi-finale, seul ticket d’entrée des supporters


    le 16.01.15 | 10h00



    «Le déplacement des supporters algériens en Guinée équatoriale ne se fera que si l’équipe nationale se qualifie en demi-finale, voire en finale.» C’est ce qu’affirme Mohamed Salah Daas*, le chargé de communication de Mobilis. «Si elle accède aux derniers tours, les hôtels désempliront au fur et à mesure, et ce n’est qu’à ce moment-là que les supporters pourront poser leurs bagages», explique-t-il. Alors que le sponsor majeur de la Fédération algérienne de football et de la sélection nationale avait l’habitude d’organiser les déplacements des supporters des Verts, l’opération semble compromise cette fois-ci en raison du manque de structures d’hébergement en Guinée équatoriale.



    L’opérateur est désolé. «On avait dit qu’on attendait le rapport de la Fédération algérienne de football pour savoir s’il nous sera possible d’envoyer le quota habituel de 250 supporters», explique Mohamed Salah Daas. Des contacts préliminaires ont d’ailleurs été établis avec le Touring voyages Algérie afin de préparer le déplacement des supporters. «Nous avions mandaté le Touring Club afin qu’il tâte le terrain, mais le constat est sans appel : il n’y a pas d’infrastructures hôtelières», poursuit-il. Pour Malik, un directeur commercial de 29 ans habitant à Bab El Oued, la délocalisation de la Coupe d’Afrique a chamboulé tous les plans. «Avec un groupe de supporters, on devait partir au Maroc (le pays organisateur à la base, ndlr), cependant, quand la compétition a été délocalisée en Guinée équatoriale, nous avons dû revoir nos plans», explique-t-il.
    Ebola
    «Nous avons été pris de court. Si nous l’avions su au moins six mois à l’avance, nous nous serions débrouillés pour partir, mais dans les conditions actuelles, et face au manque d’infrastructures d’hébergement, c’est impossible», confie-t-il. «Pour ma part, ajoute-t-il, d’autres facteurs sont entrés en considération, à savoir mon congé que j’avais consommé dès que j’ai appris que la compétition serait délocalisée.» Idem pour Mohamed, un buraliste quadragénaire inconditionnel du ballon rond, déçu de ne pas pouvoir suivre les Verts. «La Guinée équatoriale est un très petit pays, où les infrastructures sont rares.
    Il n’y a même pas de journal de référence !» s’exclame-t-il. «Un ami, avec qui j’ai l’habitude de me déplacer, est parti en éclaireur en Guinée Equatoriale, mais face au manque criant d’hôtels et de restauration, il m’a déconseillé de m’aventurer là-bas», indique-t-il. «Avec tous les moyens de la Fédération algérienne de football, l’équipe nationale ne va pas séjourner dans un hôtel de luxe, loin de là, ça en dit long sur les capacités hôtelières de ce pays», explique-t-il. Si l’épidémie d’Ebola, qui a tué plus de 8000 personnes, dont la plupart des cas sont concentrés dans trois pays d’Afrique de l’Ouest (le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée), a jusqu’à présent épargné la Guinée équatoriale, le spectre du virus ne quitte pas les esprits. «Ebola en a découragé plus d’un», affirme Mohamed le buraliste. «L’Afrique est un continent très difficile et les pays comme la Guinée équatoriale font toujours peur», témoigne-t-il.

    Drapeau

    Délocalisée en Guinée équatoriale après le refus du Maroc d’accueillir le tournoi par crainte d’Ebola, le petit pays d’Afrique centrale a tenté de rassurer les supporters. «Toutes les mesures sanitaires ont été prises pour faire face à l’afflux de supporters. Des tests de température seront par exemple réalisés sur tous les passagers en provenance de l’étranger, dès leur descente de l’avion», ont a affirmé les autorités guinéennes. Si la majorité des supporters des Verts suivront la compétition sur le petit écran, d’autres ont trouvé le moyen d’assister à l’événement sportif via les gradins. C’est le cas de Abdelkader, un retraité de 65 ans qui affirme : «En plus d’être un grand fan de foot, je suis aussi un globe-trotter.
    J’aime découvrir de nouvelles cultures et traditions, et cette expédition en Guinée équatoriale sera une opportunité d’allonger mon carnet de voyages.» Concernant la question de l’hébergement qui a freiné le déplacement de la majorité des supporters, Abdelkader a trouvé la solution :«Je vais occuper une chambre que j’ai louée chez des particuliers.» S’il est ravi de pouvoir suivre les Verts, ce dernier se désole que la Fédération algérienne de football n’ait jamais ne serait-ce qu’un geste envers les supporters algériens, alors qu’ils se déplacent à chaque événement footballistique en masse pour encourager leur équipe. «Je serai accompagné d’un supporter malien. La différence entre lui et moi réside dans le fait que tous ses frais sont payés par la fédération de football de son pays, pour ma part, j’y vais avec mes propres moyens», déclare-t-il.
    El Khadra
    «Le Malien est payé pour encourager mais moi, je le fais gratuitement par amour pour mon pays. Là où je vais, le drapeau de l’Algérie ne me quitte pas et je le brandis fièrement, je ferai de même en Guinée équatoriale», conclut-il. Si le déplacement des supporters pour assister au lancement de la Coupe d’Afrique semble être fortement lié au rendement de l’équipe nationale sur le terrain, une source du Touring Club qui a requis l’anonymat a confirmé qu’un plan est mis en place, en collaboration avec Mobilis, pour le déplacement des inconditionnels d’El Khadra, seulement en cas de qualification de l’Algérie au carré final de la compétition.
    Un déplacement qui ne concernera qu’un nombre réduit de supporters, 2000 environ, pour un voyage qui durera entre 24 à 48 heures. «Les billets seront proposés à un large public dès l’accession au carré final de l’équipe nationale, et le premier arrivé sera le premier servi», précise la source. Cette idée réjouit les supporters. «Dans le cas où l’Algérie se qualifie en finale, Mobilis et le Touring Club organiseront un déplacement des supporters, il est sûr que je serai dans les gradins», espère Malik.
    Un planning partagé par Mohamed le buraliste : «Si c’est une question de 36 heures, je serai sûrement présent.» Les Algériens sont donc prêts à des sacrifices, comme à leur habitude, pour aller soutenir leur équipe. La balle – et le ballon – est maintenant dans le camp des joueurs algériens.


    GEORGES LEEKENS.
    Sélectionneur de la Tunisie L’Algérie est une grande équipe





    Vous êtes bien arrivés ?
    Oui, après un long voyage, nous sommes bien arrivés, mais un peu fatigués. Nous allons maintenant prendre nos quartiers pour bien récupérer et préparer le premier match de ce dimanche contre le Cap-Vert.
    Vous arrivez avec des ambitions, mais aussi avec la déception d’avoir perdu deux éléments importants.
    C’est vrai, nous avons perdu deux joueurs importants, Benyoucef et Khelifa qui s’étaient blessés, samedi, face à l’Algérie, mais nous les avons remplacés par deux jeunes joueurs locaux, Akaïchi et Redjaïbi. Nous n’allons pas nous lamenter. C’est vraiment dommage, mais on doit continuer sans eux. Ce sont les aléas du football.
    Quels sont les enseignements tirés du match amical contre l’Algérie ?
    D’abord, nous avons joué contre une grande équipe algérienne. Même à dix, l’Algérie a prouvé qu’elle est solide. Je pense que c’était un bon test pour les deux groupes. La rencontre était très animée et c’était une fête pour les deux galeries qui se sont bien amusées avant, pendant et après le match.
    Peut-on connaître les objectifs de la Tunisie ?
    Sincèrement, nous n’avons pas d’objectif pour cette CAN. Mais je pense qu’on a un bon groupe et qu’on doit jouer nos chances à fond. Nous allons d’abord tenter de nous qualifier au deuxième tour et après on verra.
    Vous étiez ancien sélectionneur de l’équipe d’Algérie, selon vous, qu’est-ce qui a changé depuis par rapport à l’équipe que vous aviez drivée?
    Vous savez, c’est une nouvelle génération. Lorsque j’étais sélectionneur national d’Algérie, la plupart des joueurs étaient des locaux, maintenant l’équipe est constituée de footballeurs évoluant à l’étranger. Je pense qu’on ne peut pas faire de comparaison. A l’époque, nous avons commencé à bâtir quelque chose pour le football algérien et depuis l’Algérie est devenue plus forte grâce notamment au président de la FAF, Raouraoua qui fait un bon travail pour que l’équipe nationale soit toujours plus forte.
    Un souhait particulier pour les deux nations ?
    Evidemment, j’ai déjà entraîné la sélection algérienne et maintenant je suis à la tête de l’équipe de Tunisie. J’ai beaucoup d’estime pour les responsables du football algérien, notamment le président Raouraoua avec lequel je garde de bonnes relations. J’ai été bien accueilli lors du match amical face à la Tunisie et ceci prouve que dix ans après, je garde de bonnes relations avec les responsables algériens. J’espère que les deux équipes, tunisienne et algérienne, feront un bon parcours durant cette CAN.







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    Post Radar de Maghreb-Sat 23 Janvier 2015_ CAN 2015 : Gyan fait tomber une Algérie décev

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    A la une/Foot-Ball_CAN-2015

    CAN 2015
    Gyan fait tomber une Algérie décevante et relance le Ghana






    Dans la deuxième journée du groupe C, le Ghana a créé la sensation en s'imposant devant l'Algérie, favorite de cette CAN 2015. Les Black Stars ont réussi leur coup après une première défaite face au Sénégal et se relancent dans la course aux quarts-de-finale. Pour les Fennecs de Christian Gourcuff, décevants, la qualification se jouera lors de la dernière journée.


    Battu pour son premier match, le Ghana s'est relancé en dominant sur le fil l'Algérie vendredi lors de la 2e journée de la Coupe d'Afrique des Nations (1-0). Asamoah Gyan a inscrit l'unique but de la partie dans les arrêts de jeu.

    Ghana - Algérie : 1-0
    Ghana : Gyan (90+2e)

    Les arrêts de jeu ont cette fois-ci souri au Ghana. Dominés sur le fil par le Sénégal (1-2) pour leur entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des Nations, les Black Stars ont dompté l’Algérie (1-0) grâce à but d’Asamoah Gyan à la 92e minute. Ils conservent toutes leurs chances d’accéder aux quarts de finale après avoir complètement relancé le suspense.
    Les deux favoris du groupe C ont livré une première mi-temps qui ne restera pas du tout dans les annales. Inoffensif, le Ghana ne tirait pas au but lors des 45 premières minutes et s’en remettait aux centres "dans la boîte." De son côté, l’Algérie se montrait trop attentiste et les tentatives de Ghoulam (4e) et Bentaleb (20e) étaient sans danger pour Brimah.
    L’Algérie ne méritait pas mieux
    Le match s’animait enfin après la pause. Le Ghana frôlait les montants de Raïs M’Bolhi sur les tentatives d’Asamoah (52e) et Ayew (61e). Bousculée, l’Algérie se réveillait et l’intérieur du pied de Bentaleb donnait des sueurs froides à Brimah (65e). Trop timorés, les Fennecs subissaient la fin de match et craquaient au dernier moment. Lancé dans la profondeur, Gyan déposait un Medjani bien emprunté pour ensuite croiser sa frappe et libérer les Black Stars (1-0, 92e). Demi-finaliste des quatre dernières éditions de la CAN, le Ghana est loin d’avoir dit son dernier mot. Il jouera sa qualification contre l’Afrique du Sud alors que l’Algérie, présentée comme la nation favorite, est désormais dans le doute avant son duel explosif contre le Sénégal.


    Le joueur du match
    Asamoah Gyan revient de loin. Touché par une crise de paludisme, l’attaquant d’Al Ain avait dû renoncer au match contre le Sénégal. A court de forme, il s’est tout de même arraché jusqu’au bout pour finalement inscrire le but libérateur.

    On n’a pas aimé
    Les flèches algériennes Sofiane Feghouli et Yacine Brahimi n’ont pu apporter la solution à des Fennecs qui déçoivent depuis le début de la compétition.

    Résultats du Groupe C :
    Vendredi
    Ghana-Algérie 1-0
    Afrique du Sud-Sénégal 1-1


    Le Sénégal prend les commandes


    Le Sénégal a été accroché par l'Afrique du Sud.

    Tenu en échec par l'Afrique du Sud vendredi (1-1), le Sénégal prend néanmoins les commandes du groupe C de la Coupe d'Afrique des Nations.

    Afrique du Sud - Sénégal : 1-1
    Afrique du Sud : Manyisa (47e)
    Sénégal : Mbodji (60e)

    Le Sénégal n’a pu creuser l’écart. Bousculés par une Afrique du Sud vaillante, les Lions de la Téranga ont concédé le nul (1-1) alors qu’ils pouvaient mettre un pied et quatre orteils en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations après la défaite de l’Algérie contre le Ghana (1-0).

    A l’envers pendant plus de cinquante minutes, le Sénégal aurait pu virer en tête à quelques secondes de la pause mais Diouf, pourtant oublié au second poteau sur corner, ne trouvait pas le cadre (45e). Bien plus déterminée, l’Afrique du Sud exerçait un pressing haut et agressif en première période et se procurait plusieurs belles occasions. S’ils manquaient de réalisme à l’image des tentatives infructueuses de Vilakazi (1e, 11e, 17e), les Bafana Bafana prenaient logiquement les devants dès la reprise suite à un centre en retrait qui passait devant toute la défense sénégalaise. A l’affût, Manyisa ajustait Condoul d'un plat du pied droit imparable (1-0, 47e).

    L’Afrique du Sud avait du cœur
    Lundi dernier, l’Afrique du Sud avait ouvert le score avant de couler contre l’Algérie (1-3). Cette fois-ci, les compatriotes de Tokelo Rantie ne sont pas repartis "fanny" malgré l’égalisation sénégalaise signée Mbodji, auteur d’une tête imparable sur coup franc (1-1, 60e). Les deux pays ont chacun eu leur chance de remporter le match : Mabokgwane écœurait le remplaçant sénégalais N’Doye (81e) avant que Gassama n’effectue un tacle décisif dans les pieds du sud-africain Matlaba (84e). Mbodji aurait pu devenir le héros du jour mais sa tête était trop croisée (90e). Le Sénégal, qui n’a pas impressionné, prend tout de même un point d’avance sur l’Algérie et le Ghana avant de défier les Fennecs lors de la dernière journée. Courageuse, l’Afrique du Sud peut encore s’extirper de ce "groupe de la mort" qui laisse la part belle au suspense.

    Le joueur du match
    Inconnu au bataillon, le gardien sud-africain Jackson Mabokgwane a sorti un grand match alors qu’il remplaçait l’habituel titulaire Darren Keet, coupable de deux erreurs de main contre l’Algérie.

    On n’a pas aimé
    Auteur d’un but de la victoire contre le Ghana lors du temps additionnel, Moussa Sow a été bien trop discret ce vendredi. Alain Giresse devrait se poser pas mal de questions avant de concocter son onze pour le dernier match de poule.

    Résultats du Groupe C :
    Vendredi
    Ghana-Algérie 1-0
    Afrique du Sud-Sénégal 1-1



    A la une/Actualité

    Gaz de schiste : La colère du jour d’après


    le 23.01.15 | 10h00


    Karim Tabbou
    La déclaration du Premier ministre Abdelmalek Sellal mercredi soir, en contradiction avec les discours d’autres responsables, n’a pas convaincu les militants. Aujourd’hui, les habitants en appellent à une déclaration du président Bouteflika.



    Ce que la plupart des militants attendaient n’est pas arrivé. Abdelmalek Sellal n’a pas annoncé la suspension de l’exploration des ressources en gaz de schiste. «Ce discours est loin de nos réalités. Nous voulons un décret présidentiel pour annuler l’exploration du gaz de schiste», lance Aibek Abdelmalek, militant des droits de l’homme à Ouargla.
    L’objectif du discours est de rassurer, mais la parole ministérielle est dissonante : «Je l’ai dit et je le répète, nous n’en sommes pas à l’étape d’exploitation du gaz de schiste, c’est une question qui n’est pas inscrite à l’ordre du jour du gouvernement», a déclaré le Premier ministre, alors que le PDG de Sonatrach affirmait, le 11 décembre dernier, que 70 milliards de dollars allaient être investis sur 20 ans pour produire 20 milliards de mètres cubes de gaz de schiste par an.
    Abdelmalek Sellal a assuré que Sonatrach allait se contenter de «terminer un deuxième forage de prospection en cours dans l’Ahnet» et que l’exploration s’arrêterait «définitivement pendant 4 ans pour faire des études et former des cadres». «C’est habituel de faire une pause après l’exploration, pour évaluer la viabilité commerciale», explique un salarié d’une entreprise d’hydrocarbures.
    Pas de risque donc s’il n’y a pas d’exploitation ? L’exploration serait sans danger ? «Faux», répondent les spécialistes. «Pour la phase d’exploration, c’est-à-dire pour savoir si un puits produit du gaz ou pas, on va utiliser la fracturation. Si ça marche, on reproduit la même technique pour la production et on adapte la technique pour maximiser la production», explique un expert.
    Visions
    Si Abdelmalek Sellal insiste sur la transparence dans les procédures, le journal El Khabar relève que la loi de finances 2015 contient des modifications inhabituelles. En effet, l’article 95 de cette loi, publiée au Journal officiel du 31 décembre dernier introduit dans la législation la définition des hydrocarbures non conventionnels et réglemente les périmètres d’exploitation de ces hydrocarbures.
    La loi sur les hydrocarbures, elle, ne donne aucun détail sur l’exploitation du gaz de schiste. Comme si tout avait été fait dans la précipitation. «Le pouvoir n’a pas de vision, ni pour demain ni pour plus tard. Il doit recourir constamment à des solutions faciles et immédiates», dénonce Lakhdar Ben Khalaf, député et ingénieur d’Etat en exploitation des mines.
    Le Premier ministre a pourtant déclaré, mercredi soir, qu’il n’y avait pas urgence à exploiter ces ressources : «Les réserves nationales d’hydrocarbures, qui étaient suffisantes pour 2027, ont été portées à 2037 grâce aux nouvelles découvertes, il n’y a donc pas un besoin rapide d’exploiter le gaz de schiste.»
    Hier, le ministre de l’Energie a, au contraire, insisté sur l’urgence pour le pays d’exploiter les ressources non conventionnelles, dans un contexte de chute des prix du baril de pétrole. Haider Bendrihem, ancien président du Syndicat des chercheurs, s’interroge : «Le gel de l’exploitation du gaz de schiste démontre que ce pouvoir ne se retrouve plus, ne sait plus quoi faire et a perdu toute légitimité.
    La preuve en est qu’aujourd’hui rien n’est clair, sommes-nous en phase d’exploration, d’exploitation ou de d’expérimentation ?» Redouane Guetass, militant de Ouargla, ajoute : «L’économie algérienne n’a pas besoin dans l’immédiat du gaz de schiste, mais le pouvoir despotique veut l’imposer dans sa feuille de route politique comme ultime solution pour cacher le déficit économique. Nous ne sommes pas des rats de laboratoire !»

    Extrêmes
    Conséquence de ces dissonances, les militants ont l’impression que le dialogue n’est qu’un faux-semblant. Mohamed Djouan, président de l’association Shems d’In Salah, s’emporte : «Le Premier ministre n’a pas cherché à prendre attache avec la population d’In Salah. L’intervention de Sellal a eu pour effet d’énerver d’avantage les manifestants, que ce soit à In Salah ou dans les autres régions qui s’étaient montrées solidaires.
    Ces déclarations de Sellal poussent aux extrêmes. Les manifestants demeurent pacifiques, mais jusqu’à quand pourrons-nous tenir les foules alors que les provocations ne cessent de s’accroître ? Nous sommes là. Nous sommes des Algériens qui ne revendiquent que leur droit. S’ils nous considèrent comme des sans statut, qu’ils nous le disent une bonne fois pour toutes !» Même constat pour Aibek Abdelmalek : «Nous sommes à notre troisième marche anti-gaz de schiste à Ouargla, dans la continuité des manifestations précédentes.
    Nous avons décidé de descendre dans la rue chaque jeudi. Nous étions des milliers, hier encore, pour tenir tête aux autorités. Nous allons marcher au rythme d’In Salah qui a lancé un ultimatum à l’Etat. En cas de ​refus, nous irons d’un commun accord avec les autres wilayas du Sud pour geler toutes les activités et annoncer une grève générale dans nos régions.
    Le discours de Sellal n’a pas été convainquant, nous n’avons pas compris si il s’adressait à nous ou à des économistes.» Dans les rassemblements, des manifestants haussent les épaules à l’évocation du discours du Premier ministre ; pour eux, c’est au président Bouteflika de parler.
    Ferhat Aït Ali, expert financier, qui milite contre l’exploitation du gaz de schiste, partage le même sentiment et ne croit plus aux déclarations officielles : «Tant qu’il n’y a pas de décision officielle, on ne croit à rien. Les réserves d’énergies conventionnelles ne sont pas épuisées et ils doivent exploiter d’autres secteurs. L’adoption de la loi sur l’énergie n’était pas démocratique, c’était un forcing, car ils n’ont pas donné assez de temps pour débattre du sujet. Même les experts qui ont développé une position contre cette initiative n’ont pas été pas consultés».
    Dérives
    Cette incompréhension n’est pas sans risque, selon l’économiste Abderrahmane Mebtoul : «Les tensions au Sud mais également dans la majorité des wilayas montrent clairement qu’il n’y pas d’intermédiation sociale et politique crédible entre l’Etat et les citoyens. Imposer sans dialoguer est totalement dépassé et source de dérives nuisibles pour l’avenir du pays. Il faut éviter d’assimiler la population algérienne à un tube digestif qui accepterait passivement la redistribution de la rente des hydrocarbures pour une paix sociale éphémère.»
    Le député de Tamanrasset, Baba Ali, est conscient de cette distance : «Ici, la population ne veut pas de ce projet en ce moment. Mais l’Etat veut le contraire. Je n’ai pas été convaincu par le discours de Sellal. Et s’ils continuent dans cette politique, je serai surement amené à démissionner. J’ai été élu par la population et je ne peux prendre une décision à son encontre.» Ce membre du RND affirme avoir boycotté, hier, l’audition du ministre de l’Energie à l’APN : «Youcef Yousfi ne peut pas me convaincre.»

    Mohand Aziri, Faten Hayed


    A la une/Culture
    Parler d’islamophobie, c’est déplacer la questiondu racisme vers le religieux
    Lydia Guirous. Auteure



    le 23.01.15 | 10h00

    Ce qui est triste, c’est que cela nivelle par le bas les Français d’origine maghrébine qui, au lieu d’être reconnus pour leurs compétences et leur utilité sociale, ne sont plus perçus qu’au travers de leur religion.

    Auteure de Allah est grand la République aussi (JC Lattès, 2014), Lydia Guirous, 29 ans, est fondatrice et présidente de l’association féministe Future, au Féminin et membre du parti politique français UDI (centre droit) en France



    - Sur les quartiers, vous avez un regard amer depuis Roubaix, parlant de gâchis en raison de la drogue, des trafics en tous genres et du radicalisme musulman. Ne dressez-vous pas un tableau trop cauchemardesque ?
    Absolument pas, la situation n’a cessé de s’aggraver et Roubaix est sans doute la ville la plus emblématique en la matière. Il faut arrêter de se mentir, de se cacher derrière son petit doigt ! Il y a des territoires totalement islamisés et laissés aux mains d’imams peu scrupuleux, haïssant la France, et appelant à rejeter son mode de vie.
    Il existe aujourd’hui des quartiers entièrement halal, il existe aussi des quartiers où l’on ne peut pas prendre un café sur la terrasse si l’on est une femme, où les jeunes filles sont souvent en burqa, alors que la loi l’interdit depuis 2010… Roubaix, comme une grande partie des villes de Seine-Saint-Denis ou comme les quartiers nord de Marseille, connaît la même évolution catastrophique.
    Quant à la drogue et aux trafics d’armes, cela fait bien longtemps qu’ils ont envahi les quartiers. L’argent des trafics finance souvent l’islamisme radical dans les quartiers. Les kalachnikovs n’arrivent pas dans les quartiers par la poste mais par le biais de ces voyous. C’est aussi parmi eux que l’on recrute les futurs terroristes.
    - Vous vous faites la défenseure de la laïcité et du droit des femmes, en parlant de fermeté nécessaire. Est-ce que cela ne risque pas d’accentuer les tensions ?
    Rappeler la laïcité, ce n’est pas accentuer les tensions, c’est simplement faire preuve de fermeté et de cohérence. Céder au fait religieux, c’est abandonner la laïcité, qui est un pilier de notre histoire républicaine. Il ne faut jamais céder à la peur et aux menaces et toujours garder ses principes, c’est la meilleure réponse à donner aux islamistes.
    Laisser une femme en burqa sur la voie publique, c’est renoncer à l’égalité homme-femme, c’est donc renoncer à la République. Autoriser les mères voilées à accompagner des enfants lors des sorties scolaires, c’est briser la neutralité religieuse à l’école, c’est briser la laïcité et affaiblir la République. Mettre en place des horaires spécifiques pour les femmes dans une piscine publique, c’est nier l’égalité homme-femme, donc la République. Fermer les yeux sur les mariages forcés, c’est nier les droits élémentaires des femmes, et nier les droits des femmes.
    - Votre discours contre les extrémismes religieux n’est-il pas en soi un autre extrémisme, de pureté laïque, reproche qui pourrait vous être fait ?

    Non absolument pas ! Je suis laïque parce que je suis républicaine. Cela ne m’empêche pas de garder ma foi que j’exprime uniquement dans le cadre de ma vie privée. Aujourd’hui, en France, les défenseurs de la laïcité sont montrés du doigt et sont accusés d’islamophobie ou de racisme… et les intégristes passent pour des victimes de la société ! On croit rêver !
    Plusieurs raisons peuvent expliquer cette évolution : la couardise, une forme de culpabilité post-coloniale un peu feinte et une stratégie totalement erronée de cantonnement du FN. En voulant ne pas passer pour des racistes, les décideurs politiques et certains médiasont échoué et déroulé le tapis rouge au Front national. La laïcité est un principe de tolérance qui permet de vivre ensemble dans l’espace public en dehors des pratiques religieuses.
    Cela ne veut pas dire que la laïcité nie ou rejette les convictions religieuses, elle reconnaît à chacun sa liberté de culte, mais celui-ci doit s’exprimer dans la sphère privée ou dans les lieux de culte dédiés à cet effet. Si tel n’est pas le cas, la République se morcellera en communautés et s’autodétruira. Pour moi, la laïcité doit être plus strictement respectée à l’école, dans les services publics, et sur la voie publique. La neutralité doit être également étendue aux autres espaces que sont les entreprises et les universités.
    - Pourquoi réfutez-vous le terme d’islamophobie ?
    Parler d’islamophobie, c’est remettre le religieux au cœur du débat politique et public, et c’est déplacer la question du racisme vers le religieux. Pour moi, l’islamophobie est le cheval de Troie de l’islam radical et de tous ceux qui rêvent que la France devienne un pays communautariste. Ce terme a été introduit en France par les leaders d’associations proches des Frères musulmans, il porte beaucoup d’ambiguïtés.
    S’il existe en France du racisme comme dans tous les autres pays, c’est un fantasme de croire que les Français rejettent et stigmatisent en bloc la religion musulmane. La juxtaposition d’«islam» et de «phobie» est une manière de mettre fin à tout débat. Ils rêvent d’isoler les Français de confession musulmane de la communauté nationale, en les cantonnant à leur religion.
    Ce qui est triste, c’est que cela nivelle par le bas les Français d’origine maghrébine qui, au lieu d’être reconnus pour leurs compétences et leur utilité sociale, ne sont plus perçus qu’au travers de leur religion. Enfin, les tenants de l’«islamophobie», en prenant en otage les Français de confession musulmane, cherchent à mettre en place un rapport de force avec la République afin de lui faire renoncer à ses principes et valeurs, au premier rang desquelles la laïcité et l’égalité hommes-femmes.
    - N’avez-vous pas peur des menaces en vous lançant dans ce combat ?
    Non, je n’ai pas peur. J’ai en effet reçu de nombreuses menaces, notamment via les réseaux sociaux. Leurs insultes et menaces ne font que renforcer mon combat pour la laïcité, la liberté et les droits des femmes. Il faut d’urgence combattre et neutraliser l’islam radical et les imams radicaux qui lobotomisent des générations de jeunes écervelés. Continuer la loi du silence, c’est mettre au monde chaque jour de nouveaux Kouachi ou Coulibaly, et cela je le refuse.
    Leurs ennemis sont l’esprit et la raison qu’ils veulent tuer pour laisser place à l’obscurantisme. Je pense que vous comprenez plus que n’importe qui ceux que je combats, car l’Algérie s’est battue pendant une décennie, dans le sang et les larmes, contre ces fanatiques et elle continue encore aujourd’hui, d’ailleurs... Quand on se bat pour la liberté, on ne doit pas avoir peur.

    Lydia Guirous


    Alors que le débat se focalise désormais en France sur les questions d’immigration, d’éducation et laïcité au lendemain des attentats de Paris, Lydia Guirous avait lancé un cri d’alarme dès le mois d’octobre 2014 dans son livre Allah est grand, la République aussi. L’auteure a grandi en France où ses parents se sont installés définitivement en 1989, alors que l’Algérie plongeait dans la fièvre islamiste.
    De France, dont elle se sent partie intégrante, elle décrit comment le même phénomène d’islamisation et de «gangstérisation» a gangrené peu à peu les quartiers de Roubaix où elle a grandi et beaucoup de zones populaires en France. Il faut pouvoir entendre ce message habituellement déformé par les extrémistes de droite.

    Lydia Guirous raconte lucidement son parcours de vie entre deux univers, celui de son enfance et la France, et les batailles qu’elle a dû mener pour exister en tant que femme non embrigadée.
    Après des premiers chapitres émouvants sur sa Kabylie natale et d’autres, stressants, sur la décennie noire en Algérie, elle dit son inquiétude et sa volonté de se battre pour empêcher les dérives de l’enfermement social et culturel qu’elle n’accepte pas, aussi bien en Algérie que dans son pays d’adoption.












    Dernière modification par zadhand ; 23/01/2015 à 23h15. Motif: Radar de Maghreb-Sat 23 Janvier 2015_ CAN 2015 : Gyan fait tomber une Algérie décev
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    FLASH INFOS : 30 Janvier 2015
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    A la une/Actualité

    Pourquoi l’Algérie est le premier importateur africain d’armes

    Le 30.01.15 | 10h00

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    AQMI, prolifération des armes, frontières poreuses… Dans un contexte régional fragilisé par les crises malienne et libyenne, l’Algérie consacre des milliards à son armée. El Watan Week-end décrypte cette course à l’armement.


    Si l’effort de comptabilité n’a jamais été fait, les experts estiment que l’Algérie a importé plus de 100 milliards de dollars d’armement depuis 1962 et entre le tiers et la moitié ces dix dernières années. L’embellie financière et la manne pétrolière ont beaucoup aidé à l’explosion des acquisitions, au point où Alger s’est vue propulsée, alors que l’économie mondiale était en berne, dans le carré très fermé des pays grands importateurs d’armes. En 2013, notre pays a figuré, pour la première fois, dans le top 10 des pays importateurs d’armes, aux côtés de l’Inde, de l’Arabie Saoudite et de la Chine, traditionnels barons du commerce.
    Mieux, l’Algérie est non seulement le premier importateur d’armes en Afrique, mais elle représente, à elle seule, 36% des flux entrants vers le continent noir, loin devant le Maroc qui, faute de moyens, a abandonné la course à l’armement, au profit de stratégies d’équipement transverses lui permettant de répondre aux enjeux du moment. Parle-t-on d’une modernisation effrénée ? D’un gaspillage de deniers publics ? D’achats immodérés liés au caractère Comprador de l’Algérie des années 2000 ?
    Ou bien il existe des raisons valables pour justifier ces achats ? Puis concrètement quelles ont été ces acquisitions ? Petit rappel historique à propos de l’armée et des troubles qu’a connus le pays : l’ANP, à l’indépendance de l’Algérie le 5 juillet 1962, s’est construite sur le socle d’une force essentiellement terrestre, très peu mécanisée mais rompue au feu et bien disciplinée, à laquelle a été adjoint une armée des frontières, mieux structurée et hiérarchisée, et quelques pilotes et deux demi-douzaines d’avions de chasse et d’hélicoptères. Très vite l’ANP a fait le choix de la Russie comme principal fournisseur, ce pays mettant en vente une gamme d’armement très complète, peu coûteuse, très robuste et suffisante aux besoins de l’armée algérienne.
    Doctrine
    Deux guerres israélo-arabes, une guerre froide algéro-marocaine et une crise financière plus tard amèneront l’ANP aux portes des années 1990 avec de bons équipements pour l’époque, mais beaucoup d’incertitudes. S’en suivront dix années où les livraisons d’armes sont complètement stoppées à cause d’un embargo de fait dicté par les pays occidentaux et l’effondrement de l’appareil militaro-industriel soviétique.
    Résultat des courses, au début des années 2000, l’ANP accusait un retard d’au moins une génération avec un taux d’attrition très important de ses équipements stratégiques. Le focus étant à l’époque la lutte contre le terrorisme. Trois défis majeurs sont à relever : premièrement, rattraper le retard accumulé et revenir aux nombres de la fin des années 80. Ensuite, faire face aux nouveaux défis et aux menaces et enfin faire évoluer la doctrine militaire d’une doctrine de défense en une stratégie de résilience. Il fallait en urgence donc mettre au rebus les équipements obsolètes.
    A la fin des années 90, ce sont plus de 200 appareils de types Mig 21 et 23 qui sont mis à la réforme, les T34 d’entrainement et les transporteurs Antonov 12 subiront le même sort. Des sous-marins Roméo, de première génération, des navires de débarquement Polnochny et les patrouilleurs lance-missiles OSA 1 et 2 ont aussi été rayés des listes de l’ANP entre 1992 et 2002. Les divisions blindées perdront aussi presque un millier de chars, les T62, déclassés et les T55 modernisés et réaffectés aux brigades d’infanterie mécanisée.
    Rééquiper
    La défense aérienne du territoire a aussi vu déclasser son épine dorsale, le Sam 2, devenu complètement obsolète et toute une gamme de radars d’ancienne génération, comme les P14 et P15. Ajouter à cela des milliers d’armes personnelles et de véhicules désuets à remplacer et c’est une armée entière à rééquiper. En 2007 le déclic a lieu, à la faveur d’une visite historique du président russe, Vladimir Poutine, à Alger, un accord sur la conversion d’une dette de 4,7 milliards de dollars en une commande de 7 milliards de dollars d’armes de pointe. Des avions de chasse, des sous-marins et le nec plus ultra de la défense anti-aérienne sont dans le lot.
    La Chine se met au diapason et propose, elle aussi, un accès à son catalogue d’armement, mais c’est l’Allemagne, qui brise le cycle de méfiance des pays occidentaux envers l’Algérie. En 2011, un méga contrat de 10 milliards d’euros est signé entre les deux pays. A la clé, des blindés, des frégates et des équipements électroniques sont vendus à l’ANP. Cerise sur le gâteau est qu’un programme industriel est mis en place, il prévoit le montage de blindés Fuch 2, de véhicules de transport Mercedes et d’équipements électroniques. L’Italie aussi devenue un fournisseur majeur de l’ANP, la marine et l’aviation en sont de gros clients.
    Même les Etats-Unis ont eu leur part du gâteau en vendant à l’Algérie des radars ANTPS78 et des avions. Plus que le besoin de se rééquiper, l’ANP a dû faire face à de nouvelles donnes régionales et même nationale. Avec la multiplication des conflits à ses frontières, comme en Libye et au Mali et la transformation de la région du Sahel et même d’une partie du Sud algérien en zone de guerre contre le terrorisme, l’ANP a redécouvert l’étendue du plus grand pays d’Afrique.
    Numérisation
    Limitée pendant près de quarante ans à la protection de la bande côtière et à la frontière ouest, l’armée algérienne a été obligée de se redéployer dans l’immensité du désert et donc compenser le manque d’hommes par un saut qualitatif en termes de technologie. Un gros effort sera fourni dans l’augmentation des moyens de reconnaissance et de mobilité des troupes avec l’acquisition d’hélicoptères, de drones et d’avions à la fois pour le transport et la reconnaissance. Le choix des équipements a été très influencé par les conflits qui ont eu lieu ces 20 dernières années. L’Irak, le Kosovo, la Géorgie et la Libye ont tous fait face à des guerres totalement asymétriques face à des ennemis beaucoup mieux équipés et plus nombreux.
    Ceci a fini de convaincre les responsables militaires de la nécessité de se doter d’équipement de pointe, ne permettant pas de gagner des guerres, mais qui offriraient l’opportunité à l’armée qui se défend d’infliger des pertes trop importantes à l’ennemi pour qu’il puisse poursuivre son offensive. L’achat d’avions, de frégates avec de véritables capacités anti-aériennes, de sous-marins, de chasseurs Su 30 et la modernisation de la défense anti-aérienne avec les S300 PMU2 et les Pantsir S1 est clairement orienté dans ce sens.
    L’accent a aussi été mis sur la numérisation du champ de bataille et l’utilisation effective des moyens de reconnaissance. Il reste que cette modernisation est loin d’être achevée, des manques sont encore ressentis dans les différents corps d’armée. L’arrivée en fin de vie de plusieurs équipements indispensables comme les hélicoptères d’attaque Mi-24, les bombardiers Su24, les intercepteurs Mig-25 et les Mig-29, accentue l’urgence de leur remplacement par des Mi28 des Su 34 et des Su 35. Le vieillissement et l’attrition de la flotte de transport appellent aussi à d’autres investissements.
    Le besoin flagrant en drones d’attaque et en satellites de communication se fait sentir, de même pour l’équipement individuel du combattant qui est complètement désuet. Tout cela fait que le rythme des dépenses de l’ANP risque de se poursuivre encore pendant un quinquennat, afin de combler l’ensemble des lacunes matérielles. Restera le challenge le plus important à réaliser par le ministère de la Défense nationale, celui de la mise à niveau des personnels et la modernisation structurelle de l’ANP.




    La contestation contraint le gouvernement à la dépense
    Un nouveau découpage administratif dans le sud est annoncé



    Le chef de l’État avait réuni un Conseil des ministres restreint mard

    Les services du ministère de l’Intérieur n’auraient toujours pas travaillé à ce découpage, les ressources budgétaires nécessaires pour la réalisation du projet étant difficiles à dégager.
    La persistance du mouvement citoyen de résistance à l’exploitation du gaz de schiste, dont des puits exploratoires ont été forés dans la daïra d’In-Salah, dans la wilaya de Tamanrasset, met en alerte les plus hautes autorités du pays. Mardi, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a convoqué et présidé un mini-Conseil des ministres dédié intégralement à la crise qui couve dans le Sud. Outre la promesse de ne pas engager immédiatement l’exploitation du gaz de schiste, le mini-Conseil des ministres a décidé de la création dans le Sud, d’ici à l’été prochain, de wilayas déléguées, aux moyens renforcés et aux compétences élargies. L’annonce de ce découpage administratif, réduit aux seules wilayas du Sud, en attendant son élargissement dans un second temps, en 2016, aux wilayas des Hauts-Plateaux, est conçu, avec l’extinction des torchères, comme la mesure à même de contribuer à l’apaisement de la tension qui dure depuis près d’un mois. Ce découpage administratif propre au Sud constitue, à cet égard, l’exception à la décision gouvernementale de renvoyer à échéance éloignée la mise en application d’une promesse électorale faite au nom de Bouteflika par Abdelmalek Sellal en sa qualité de directeur de campagne. Des daïras, comme El-Menéa (Ghardaïa), In-Salah (Tamanrasset) et Touggourt (Ouargla) ont même été citées comme potentiellement éligibles au statut de wilaya. Finalement, le gouvernement, absorbé par la recherche d’amortisseurs à la crise financière induite par la chute drastique du prix du baril de Brent sur les marchés internationaux, a dû se résigner à concéder juste le statut intermédiaire de wilayas déléguées. L’austérité budgétaire préconisée depuis la mi-décembre et qui a même fait l’objet d’une instruction du Premier ministre aux ministres, walis et directeur général de la Fonction publique y serait pour quelque chose dans le choix du caractère conféré à ce découpage administratif. Un découpage auquel, croit-on savoir, les services du ministère de l’Intérieur n’auraient toujours pas travaillé, tant est que les ressources budgétaires nécessaires pour la réalisation du projet (infrastructures et encadrement) restent difficiles à dégager en période d’indigence financière telle que celle que le pays traverse des suites de la crise du pétrole. C’est pour cette raison, d’ailleurs, que le découpage se trouve circonscrit aux seules wilayas du Sud alors qu’il devait être plus large et concerner, au moins, aussi les Hauts-Plateaux. La décision a procédé de l’urgence de donner des réponses aux populations du Sud dont la détermination et la vigilance ont déjoué toutes les manœuvres destinées à faire fléchir leur mouvement de contestation. La sensibilité du dossier a poussé le gouvernement à se faire moins austère, quitte à se faire violence et passer outre ses propres recommandations.
    Le Premier ministre qui, dans son instruction de décembre dernier, a ordonné de limiter la création d’établissements publics à caractère administratif et s’astreindre aux infrastructures sociales et éducatives, se retrouve, face à la poussée contestataire dans le sud du pays, plus particulièrement dans la localité d’In-Salah où a lieu l’exploration du gaz de schiste, contraint de réaménager sa politique d’austérité budgétaire.






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    Post Radar de Maghreb-Sat_L’adjoint du Commandant de l’Africom, Phillip Carter

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    06 Février 2015
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    A la une/Actualité

    L’adjoint du Commandant de l’Africom, Phillip Carter
    «Ma visite en Algérie est très utile»



    le 06.02.15 | 13h09



    Le Commandement militaire américain pour l'Afrique (AFRICOM) ne tarit pas d’éloges sur l’engagement «impressionnant» de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme dans la sous région sahélo-saharienne.

    Son commandant adjoint pour l’engagement civilo-militaire (DCME), l’Ambassadeur Phillipe Carter, qui vient d’achever sa toute première visite en Algérie, apprécie particulièrement le «leadership» de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme.
    Au cours d’une table ronde avec quelques journalistes au siège de l’ambassade américaine, M. Carter a dit souhaiter «approfondir les relations» avec le gouvernement algérien dans ce domaine. «Ma visite ici en Algérie fait suite à celle du général David Rodriguez (Commandant de l’Africom NDLR) en août dernier pour écouter les conseils des responsables algériens et échanger sur les questions de défense et de sécurité notamment la lutte contre le terrorisme et sur la situation dans des pays comme la Libye et la région du Sahel» explique d’entrée le diplomate.
    Et à ce propos, il ne semble à pas avoir été déçu puisque il a déclaré que «ma visite a été très utile». Il en veut d’autant plus que l’Algérie dispose de «beaucoup d’expérience» en matière de lutte contre le terrorisme.
    Et pour cause, le commandant adjoint de l’Africom a été reçu successivement par le chef d’état major des armées, Ahmed Gaid Salah et le ministre des affaires étrangère Ramtane Lamamra.
    Signe de la bonne coopération entre l’Algérie et le Commandement africain des Etats-Unis, l’Ambassadeur Phillipe Carter s’est félicité de ce que l’armée algérienne va prendre part à l’exercice militaire multinational «Flintlock» à N’djamena au Tchad.
    Ces manoeuvres annuelles devraient mettre en scène plus de 1200 soldats des forces spéciales du Tchad, du Niger, du Nigeria et du Cameroun mais également du Canada, de France, d’Allemagne, d’Italie, de Mauritanie, des Pays-Bas, de Belgique, de Suède, de Norvège, du Sénégal, d’Espagne, du royaume uni, du Mali et bien sûr des Etats-Unis.

    Le bras de fer entre Benghebrit et les syndicats persiste
    Alors que la grève des syndicats est maintenue pour le 10 et 11 février




    La ministre de l’éducation Nouria Benghebrit a déclaré, jeudi à Alger, que les «possibilités d’ententes» entre son département et les syndicats protestataires étaient toujours ouvertes . Elle a également fait appel aux médias pour aider à la stabilité dans le secteur.
    De son côté le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST) maintient son mouvement de grève prévu le 10 et 11 du mois courant. Malgré les déclarations de la ministre de l’éducation, en s’adressant aux syndicats de « ne pas perdre espoir» pour ce qui est de leurs préoccupations socioprofessionnels, en face la protestation est toujours d’actualité. Le syndicat protestataire a ainsi renouvelé, dans un communiqué, son appel à l’ensemblede ses affiliés afin d’«agir en front commun »
    dans le but de déterminer de nouvelles perspectives à mener.

    Pour sa part, Mme Benghebrit , après avoir longuement tenu tête à ses partenaires sociaux a fini par « céder » en les rassurant de l’application de ce qui a été convenu avec le gouvernement. Elle a néanmoins précisé que cela devait prendre du temps en raison du nombre accru des travailleurs du secteur éducatif. Elle a notamment souligné que les dossiers, qui font actuellement l’objet d’examens, impliqueraient d’autres parties. Toutefois, la ministre de l’éducation a estimé que cette situation ne nécessitait pas de recourir à une protestation dans les jours à venir. Elle a précisé qu’un pacte entre les deux parties était nécessaire. Elle a particulièrement tenu à affirmer que son département « est tenu d’appliquer la loi ».
    De leur côté, les syndicats, concernés par ce débrayage, estiment qu’ils ne sont plus en mesure de croire aux promesses sans apporter de solutions à la plateforme de revendications.
    Par ailleurs, Nouria Benghebrit est intervenue aux travaux de la réunion annuelle des directeurs des bureaux extérieurs de l’Organisation Internationale du travail ( OIT ) pour déclarer que « l’Etat algérien fait tout son possible pour offrir à sa jeunesse un enseignement de qualité pour arriver à un emploi durable ». Elle a souligné, à ce propos, que la qualité de l’enseignement était dépendante du développement d’un système pertinent de formation du « personnel de l’enseignement ». La ministre a conclu en soulignant que « si le droit syndical et le droit de grève est reconnu par la loi fondamentale du pays , le droit de l’enseignement est garantie par notre société » .
    Malika BENATALLA
    A la une/Culture
    "L’intuition du désert", une pièce d'Arezki Metref
    Kabyle, Algérien, Arezki Metref, L'intuition Du Désert


    Mise en scène par le célèbre Hamma Meliani et interprétée par deux talentueux comédiens, Nafa Mouallek et Marc Touta, la dernière pièce d' Arezki Metref est programmée à la salle Le Portail de Villejuif.



    Issu de cette pépinière de jeunes loups qui ont donné dans les années 1980-1990 ses lettres de noblesses au journalisme algérien à travers les hebdomadaires Algérie actualités et Rupture, Arezki Metref a depuis, conquis d'autres espaces d'expression où son art se déploie avec l'aisance et la majesté d'un vol d'albatros. Poète, romancier, dramaturge, essayiste, réalisateur et artiste peintre, il force par son talent fécond et son éclectisme l'intérêt et l'admiration."L'intuition du désert" est sa septième création théâtrale, une pièce conçue autour d'interrogations existentielles et identitaires portées par une dialectique complexe dans le fil d'un récit dramaturgique à deux tons, captivant et troublant.Le rideau se lève sur un décor minimaliste balayé par un clair-obscur. Ce jeu entre l'ombre et la lumière, annonce déjà le principe d'une dualité récurrente qui donne à la pièce son équilibre et son rythme.Deux personnages, Yiwen et Syne (un et deux en kabyle) se rencontrent, se racontent, s'interrogent, se disputent, se réconcilient, se repoussent puis s'enlacent dans un mouvement de joute oratoire régulé par un verbe haut et des sentences pertinentes.Cernés par un passé moribond déchu de sa gloire d'antan, un présent tourmenté et inintelligible face à un avenir incertain, Yiwen et Syne règlent leur compte comme deux pôles d'une conscience aux prises avec elle-même. Entre le prisme du fouineur étrange qui est en quête de vérité et celui du blasé non moins surprenant qui prend les choses avec distance et philosophie, une réflexion riche et incisive irrigue les six tableaux de l'oeuvre.A priori, ils sont coincés dans une gare improbable de Saint-Guilhem le Désert, dans le sud -Est de la France, sinon quelque part dans le désert Algérien. Deux lieux chargés d'histoire et de légendes. l'un est réduit en un simple bout de terre aride, mort, après avoir été à une époque lointaine «gonflé d'héroïsme» et l'autre en un désert sans repères, oppressant, alors qu'il fut "une oasis", "un paradis", "le plus beau lieu du monde". Oeuvre du temps implacable ou de l'homme insensé ? sans doute les deux. Ces références imprègnent la pièce de leur part tragique, mystérieuse, voire mystique et soulignent par l'ubiquité suggérée un destin déchiré entre deux rives, deux mondes, deux cultures.Ni Yiwen, ni Syne ne se sent attaché à ces lieux, devenus pour eux, des pièges desquelles il faut s'échapper. Il y règne l'ennui, la peur et l'abandon. Le malaise et l'incompréhension sont si profonds qu'ils induisent des angoisses existentielles. Perdus dans le temps qui leur échappe et dans l'espace qui les écartèle, Yiwen et Syne se consument dans une attente interminable.Si d'une part, le hasard, l'errance et l'espoir (perdu?) d'un nouveau départ les a jeté sur cette terre étrangère où la gare est hypothétique, d'autre part, le désenchantement qui a suivi l'indépendance de leur pays, s'étant transformé en cauchemar, est tombé comme un couperet sur le cordon ombilical qui les liait à la terre mère.La guerre est passé avec son lot de sacrifices et de gloire, l'indépendance est arrivée avec son lot de déceptions et de désastres. "On ne va pas refaire la guerre maintenant, quand bien même on la referait, je ne saurais plus de quel côté il faut être. On ne peut pas dire qu'ils aient fait un miracle d'une indépendance si chèrement payée" dit Yiwen."Laisse tomber, on a rêvé et maintenant, le soleil nous donne une gifle en se levant, du sang coule de l'endroit exact d'où s'est échappé le rêve", lui réplique Syne.Si la gare n'est qu'une halte, une borne, un point de départ, un point mort, le désert quant à lui n'est pas inerte, il n'est pas néant. Il est hanté par des présences fugaces. Il bouge, prend vie, fait rêver par ses mirages ou inquiète par ses vents, ses sables et la menace de ses dunes conquérantes. Certes, l'ombre de la gardienne veille sur les frontières, mais rien n'arrête le flux des mots. Redoutables armes des temps présents plus efficaces que des bataillons de fantassins.Les deux protagonistes attendent finalement un train. Salutaire ou fatal ? La question mérite d'être posée, le doute est permis, la réponse est en suspens dans la pièce.Structurée sur le mode «Question- réponse» qui donne toute sa dynamique au dialogue des personnages, il est à souligner une performance exceptionnelle des acteurs Nafa Mouallek et Marc Touta qui ont brillamment porté le texte jusqu'à son terme et sans le moindre écart.A première vue, on est tenté de rapprocher cette pièce vers un genre qui s'apparente au théâtre de l'absurde, certaines similitudes et référents nous y invitent. On pense notamment à la pièce de Samuel Becket «En attendant Godot» et à «Huis clos» de Jean Paul Sartre.Cet article n'est qu'un survol succinct, il ne prétend pas rendre toute la richesse de cette pièce, qui s'offre par ailleurs comme une source inépuisable pour une inspiration et une réflexion libres. Le lecteur doit aller la voir. Il ne sera pas déçu.
    M. G

    A la une/CAN_2015
    Le Maroc exclu des deux prochaines Coupes d'Afrique, en 2017 et 2019


    Issa Hayatou, le président de la Confédération africaine de football.

    Dernière modification : 06/02/2015

    Le couperet vient de tomber pour le Maroc. Le royaume chérifien a été exclu des deux prochaines CAN par la Confédération africaine de football pour avoir refusé d'accueillir l'édition 2015 de la compétition. Une sanction assortie d'une forte amende.

    Malabo, le 6 février 2015. Le Comité Exécutif de la CAF, réuni ce jour à Malabo, en Guinée Equatoriale, en marge du déroulement de la 30e édition de la Coupe d'Afrique des Nations, a pris des décisions suite au refus du Maroc d'abriter cette compétitions aux dates prévues et convenues à savoir du 17 janvier au 8 février 2015.
    Le Maroc avait basé sa demande de report du tournoi d'un an, formulée le 10 octobre 2014, sur de prétendues raisons "sanitaires de la plus haute dangerosité". Le Maroc présentait l'épidémie de virus Ebola comme un cas de force majeure justifiant sa demande de report, évoquant notamment des risques de contamination de sa population en raison des flux de supporters.La CAF avait opposé une fin de non-recevoir à cette demande et s'était vu dans l'obligation le 11 novembre 2014, après plusieurs échanges épistolaires, de retirer au Maroc l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations Orange 2015.Le Comité Exécutif considère que contrairement à ce que soutient la Fédération Royale Marocaine de football, la force majeure ne saurait être retenue au bénéfice de cette fédération. Ainsi, selon les dispositions des articles 7.1.a, 23.11 et 62 des Statuts de la CAF, selon les dispositions de l’article 41 des règlements d’application des Statuts de la CAF, selon l’article 92.4 des règlements de la compétition et des termes de l’Accord Cadre signé pour la CAN Orange 2015, le Comité Exécutif de la CAF a décidé suspendre la sélection nationale A du Maroc pour les deux prochaines éditions de la Coupe d'Afrique des Nations, celles de 2017 et de 2019, et d’infliger à cette même Fédération une amende réglementaire de 1 million de dollars (1 000 000 USD).
    Le Comité Exécutif de la CAF a décidé par une mesure distincte de mettre à la charge de la fédération Royale Marocaine de Football la somme de huit millions et cinquante mille Euros (8.050.000 Euros) en réparation de l'ensemble des préjudices matériels subis par la CAF et les parties prenantes du fait du désistement survenu.

    Dernière modification par zadhand ; 07/02/2015 à 01h10. Motif: Radar de Maghreb-Sat_L’adjoint du Commandant de l’Africom, Phillip Carter
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    Post Radar de Maghreb-Sat_une foule nombreuse accompagne Assia Djebbar a sa dernière deme

    FLASH INFOS
    13 Février 2015


    A la une/Actualité
    «Le premier travers à éviter est de croire que la réduction des distances est synonyme de réduction des distances bureaucratiques»
    Mohamed Bahloul. Economiste et directeur de l’Institut de développement des ressources humaines à Oran





    le 13.02.15
    10h00
    La décentralisation a été longtemps diabolisée par l’Etat, qui l’assimilait jusque-là au régionalisme.
    Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui ?

    La décentralisation a été, dès le départ, posée comme un principe fondateur de l’organisation de l’Etat et de la gestion du territoire. On la retrouve comme une constante doctrinaire dans tous les textes fondamentaux de la nation (chartes, Constitution, lois organiques…). Il y a aussi un discours dominant qui entretient la permanence d’une décentralisation posée aussi comme démarche organisationnelle pour favoriser le développement local par la participation des citoyens à la gestion des affaires de leur cité. Donc de ce point de vue, rien n’a changé.
    Au contraire, la décentralisation est réaffirmée et représentée comme une valeur substantielle de l’Etat national unitaire issu de l’indépendance. L’Etat central découvre même, et de plus en plus, la décentralisation comme valeur instrumentale pour réduire les pressions et les tensions qui deviennent chaque jour plus pesantes et même menaçantes pour les grands équilibres de la collectivité nationale et son devenir. Ce qui explique en partie les accélérations que l’on observe en matière de réforme
    et de réorganisation du territoire.

    le 13.02.15
    15h37

    L’enterrement de la romancière Assia Djebbar avait eu lieu ce vendredi dans la matinée au cimetière de Cherchell, sous une pluie fine. Beaucoup de personnalités étaient présentes à cet ultime rendez-vous avec l’académicienne française, aux côtés des membres de sa famille et des citoyens anonymes, tous avaient tenu à se recueillir devant la tombe de l’immortelle.
    Il aura fallu attendre exactement une heure avant que Assia Djebbar ne rejoigne son espace pour l’éternité, non pas comme elle avait souhaité aux côtés de son père, mais les décideurs avaient jugé utile de creuser la tombe juste à l’entrée du cimetière. Jean-Baptiste Faivre Ministre Conseiller en fonction à l’Ambassade de France était présent. L’assistance avait attendu l’arrivée du Ministre de l’Information, Hamid Grine avant de commencer la simple cérémonie, dépourvue d’une oraison funèbre.Les hautes autorités civiles et militaires de la wilaya de Tipasa, Ali Benflis, d'ex.Ministres, Boualem Benhamouda, Kamed Bouchama, Mihoub Mihoubi, Abdelkader Bounekraf ; des membres du bureau national de l’O.N.M ; des étudiants venus d’Alger et de Tizi-Ouzou ; des cinéastes et des responsables du mouvement associatif venus de tous les coins des wilayas environnantes.Une foule venue rendre le dernier hommage à cette grande dame algérienne, cette femme hautement cultivée mais qui était toujours en quête du savoir, cette membre de l’UGEMA de Tunis qui n’a jamais dissimulé son inégalable attachement à sa patrie, en dépit de toutes les épreuves vécues par sa personne à travers le monde entier. Morte, Assia Djebbar accompagnée par des femmes jusqu’à sa dernière demeure, a réussi à briser un tabou pour la 1ère fois dans l’histoire de la ville de Cherchell. En effet, le fait que les femmes étaient présentes au cimetière, un impondérable surprenant qui a suscité moult commentaires.

    L’imam qui continue à ensorceler des pauvres fidèles, malgré le fait qu’il traîne des casseroles, bien qu’il a la main mise sur les responsables locaux, avait affiché son impuissance face à l’esprit de cette algérienne,Assia Djebbar allongée paisiblement dans son cercueil enveloppé par l’emblème national. Femmes, jeunes, hommes chantaient en chœur « min djibalina » au moment où Assia Djebbar se trouvait sous terre, chant suivi par des yous yous et des applaudissements. Des couronnes de roses et des fleurs ornent sa tombe.

    « Avec la présence de la grande romancière algérienne Assia Djebbar, Cherchell deviendra une ville immortelle », déclare le wali. Hamid Oudaï, l’un des 02 fils de l’héroine Zoulikha Oudaï, objet du roman « la dame sans sépulture » ; « je n’oublierai jamais Assia Djebbar qui avait sorti ma mère de l’anonymat, nous dit-il, elle était venue en 1976 chez nous à la maison pour commencer le tournage du film « Nouba des Femmes du Chenoua », c’est une femme très fière qui aime son pays, l’Histoire de son pays, qui a toujours milité pour le droit des femmes, afin qu’elles soient présentes à tous les niveaux dans tous les domaines », conclut-il.

    Alors que l’assistance s’est dispersée pour quitter le cimetière, un véhicule de couleur noire s’arrête face à cet amas de terre fraîche agréablement colorée par les fleurs. Assise à l’intérieur de ce véhicule, la maman de Assia Djebbar fatiguée en raison de sa maladie, jette un dernier regard. Samir, le frère de Assia Djebbar, accompagné par ses proches s’est dirigé plus loin, pour se recueillir devant la tombe de son père. Assia Djebbar est à présent au milieu des siens. Elle a suscité la curiosité. Elle a réuni les membres de sa famille qui ne se sont pas rencontrés depuis des décennies. Les habitants de Cherchell sont aujourd’hui fiers de la présence de Assia Djebbar chez eux.



    Une veillée funèbre a été organisée à la bibliothèque communale de Cherchell en présence de sa mère, de ses enfants, de ses proches, de personnalités du monde de la culture et de ses admirateurs.






    A la une/Culture
    Inhumation de l’acteur Roger Hanin à Alger
    le retour de l’enfant prodigue


    le 13.02.15
    20h39

    Depuis vendredi matin, le célèbre acteur français, Roger Hanin décédé vendredi à l’âge de 89 ans, repose dans la même tombe de son père Joseph Lévy, au cimetière juif de Bologhine (ex-Saint Eugène), à Alger, sa ville natale.

    La dépouille de l’acteur Roger est arrivée à bord du vol régulier AH 1009 d’Air Algérie depuis Paris, tôt le matin. Le défunt était accompagné à sa dernière demeure, au cimetière israëlite de Bologhine (ex-Saint Eugène)-à un jet de pierre du 25 rue Marengo, à Bab El Oued qui l’a vu naître le 20 octobre 1925- par les membres de sa famille, le réalisateur Alexandre Arcady avec qui il crèvera l’écran dans le film culte Le Grand Pardon, l’Ambassadeur de France en Algérie, Bernard Emié, la ministre de la Culture, Nadia Labidi ou le Wali d’Alger Abdelkader Zoukh, Tewfik Khelladi, directeur général de l’ENTV, Mohamed Seghir Babès, président du Conseil national économique et social (CNES), ou encore Me Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH).

    Générosité d’Alexandre Arcady
    Comme l’a souhaité la famille de Roger Hanin-une situation inédite et à rebours pour un pied-noir-, ce fut une inhumation dans l’intimité en sa ville natale. Avec de surcroît, un impressionnant cordon de sécurité à l’intérieur et aux abords du cimetière. Et la presse présente en force n’y avait pas accès. Malgré l’entremise du réalisateur et producteur de cinéma, Bachir Derrais, et Alexandre Arcady « himself » qui est sorti du côté de l’issue de la morgue et quitté le cortège pour nous faire entrer avec l’équipe des journalistes de France 2, nous fumes éconduits et reconduits à la sortie sous l’injonction formelle et intraitable des membres de Direction de la Sécurité et de la Prévention de la Présidence (DSPP).
    Au nom du père
    Le cortège officiel est arrivé vers 11h devant l’entrée de la morgue du cimetière. Alors que tout le monde attendait devant l’enceinte du portail principal. La dépouille était transportée à bord d’une ambulance. Le cercueil sera porté par huit pompiers et passera devant une haie d’honneur de la protection civile. Après une oraison funèbre prononcée par le Grand Rabin de Paris, Roger Hanin, a été enterré dans la sépulture de son père Joseph Lévy.

    « Bien, voilà ! On a perdu un frère, un ami, un être cher. Son geste est hautement symbolique, fort et fraternel. Il lui ressemble. Il faut remercier les autorités algériennes, le président de la République, le Premier ministre, la ministre de la Culture d’avoir aidé à accomplir sa dernière volonté. Etre ici, dans cette terre qui l’a vu naître. Cette terre qui lui ressemblait tellement. Cet enfant de la Casbah, comme je l’ai été, était tellement imprégné de cette Algérie natale, que chaque jour je pense, la couleur, l’émotion, la ferveur…C’était son dernier vœu d’être enterré, ici, à Alger. Et même, vous voyez, le ciel pleure ( il commence à pleuvoir à torrents) ! » déclarera le cinéaste Alexandre Arcady en quittant le cimetière et ce, sous les applaudissements et les youyous.
    Des youyous…
    Des amis d’enfance de Roger Hanin de Bab El Oued, sont venus déclamer des poèmes en guise d’hommage. De front, le réalisateur algérien Ghaouti Bendedouche( Moissons d'acier, La Voisine ) soulignera la mémoire de Roger Hanin : « Dommage, on nous a pas laissé entrer au cimetière pour assister à l’enterrement. Roger Hanin fait partie de la famille de la culture. C’était un ami de l’Algérie. C’est un Algérien, bien sûr ! Chaque fois que j’allais à Paris, on se rencontrait. Et notre discussion tournait autour de l’Algérie, de Bab El Oued, Alger…Il portait l’Algérie dans le cœur. Dans les moments durs de l’Algérie, il était inquiet. Il connaissait presque tous les films algériens. Il rêvait de réaliserun film avec le grand et regretté comédien Allal Mouhib. Roger Hanin est un grand du cinéma, théâtre, télévision et de la culture… ».
    Alger a désormais son « Père-Lachaise »
    Hocine, un ami à Roger Hanin nous confiera : « J’ai l’ai connu beaucoup plus en France. Roger Hanin est resté quelqu’un de très algérien. Quand il était venu avec le président Mitterrand, il s’était rendu à la rue Marengo en pleine Casbah. Et il montrait cela avec fierté. Il avait un cœur terriblement algérien. Je rends hommage au président (Bouteflika) de l’avoir honoré de son vivant… ». Le retour de l’enfant prodigue en son humus natal. Désormais, Alger a son « Père-Lachaise »( cimetière parisien où reposent Jim Morrison, Edith Piaf, Marcel Proust.. La preuve. Ils étaient nombreux , ceux qui voulaient visiter sa tombe.


    K. Smail


    A la une/Foot-Ball

    Interdite des deux prochaines CAN
    La Fédération marocaine défie la CAF



    La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a décidé de rejeter «l’ensemble des sanctions sportives et financières prises par le comité exécutif de la CAF».


    Réuni mardi dernier à Rabat, le comité directeur de la FRMF et après étude des sanctions infligées au Maroc par la Confédération africaine de football (CAF) a donc décidé de rejeter l’interdiction de participation de la sélection marocaine aux deux prochaines éditions de la CAN (2017 et 2019), ainsi que les 9 millions d’euros réclamés par la CAF, suite au désistement des Marocains pour l’organisation de la CAN-2015, en expliquant sa position par son «étonnement des décisions prises par la CAF», affirmant qu’«elles ne correspondent en rien aux conclusions de la réunion tenue préalablement au Caire avec le président de la CAF», défiant ainsi la CAF, ce qui annonce un bras de fer entre la Fédération marocaine et l’instance suprême du football africain.
    Une décision de la FRMF qui ne devrait pas tarder à faire réagir la CAF, qui avait, pour rappel, décidé le 6 février dernier de suspendre le Maroc des deux prochaines éditions de la CAN, en sus d’un amende d’un million de dollars, tout en sommant la FRMF de s’acquitter de la somme de 8 050 000 euros, en réparation de l’ensemble des préjudices matériels subis par la CAF et les parties prenantes du fait de son désistement.













    Dernière modification par zadhand ; 13/02/2015 à 22h56. Motif: Radar de Maghreb-Sat_une foule nombreuse accompagne Assia Djebbar a sa dernière deme
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    A la une/Actualité
    le 20-03-2015 17:49

    L'auteur de "Meursault, contre-enquête" fait l'actualité
    Kamel Daoud, Plantu et "Libération"



    Pièce jointe 15560

    En l'espace de deux jours le finaliste du prix Goncourt 2014, Kamel Daoud, s’est distingué par trois « sorties ». La première c'était jeudi, sur les colonnes du quotidien français Libération. Il s’est retrouvé « Rédacteur en chef d’un jour » à l’occasion d’un numéro spécial « Libé des écrivains ». Le lendemain il est au programme du Salon du Livre de Paris, où il va animer un débat sur la liberté d'expression aux côtés du dessinateur du Monde, Plantu. L’occasion de donner des interviews aux journalistes présents,dans lesquelles il revenait sur le fanatisme, l’islamisme, et les menaces de mort qu’il avait subit il y a quelques mois.



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    Pour sa mission dans « Libé », Kamel Daoud, en compagnie de plusieurs autres écrivains, dont le Yéménite Ali al-Muqri et la franco-marocaine, Leila Slimani, a collaboré pour l’édition de jeudi. Dans l’article qu’il a signé, intitulé « du « Dégage ! » au carnage », il aborde l’actualité macabre en Tunisie avec l’attentat meurtrier contre le musée du Bardot à Tunis. « Mais elle l’est aussi pour les pays du Maghreb en général: à l’Ouest, les régimes algérien et marocain vont se retrouver confortés dans leurs positions statiques et consacrent leur formule fourbe : le changement signifie le désordre et le désordre fait peur aux populations et aux alliées » écrit-il.

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    Il ne manquera pas de donner ses prédictions pour l’avenir, à court terme, de la Tunisie « son Etat est obligé de recourir à la «benalisation» sécuritaire pour survivre face à la menace jihadiste. Le tout-sécuritaire va imposer sa loi au jeu fragile de la démocratie ».
    Au salon du livre de Paris, il animera dans moins d'une heure un débat aux côtés de Plantu. Un des journalistes de l'AFP l'a accosté pour une interview dans laquelle le journaliste-écrivain s'est étalé, entre autres, sur la fatwa de Hamadache. L'occasion de critiquer l'inaction de la justice algérienne face aux menaces qu'il avait subit "J'ai déposé plainte contre cet islamiste, ce salafiste, mais rien n'a été fait jusqu'à maintenant et nous entamons le quatrième mois. Entre un accord, au nom de la réconciliation avec les islamistes, et moi, le choix était vite fait. La fatwa date du 16 décembre et j'ai déposé plainte le lendemain. Or, aucune action n'a été déclenchée. Ce salafiste a répété ses menaces sur des télévisions dites privées en Algérie. Il n'a pas du tout été inquiété. A Alger, quand des démocrates manifestent la police descend par milliers, mais lorsqu'il s'agit d'islamistes ils ne sont pas inquiétés." indique-t-il. Concernant la situation dans le pays Kamel Daoud utilisera le terme de "Pakistanisation" de l'Algérie en précisant qu'"une classe dominante contrôle l'économie et on laisse la rue, la morale sociale aux islamistes, qui font ce qu'ils veulent".
    Pour le combat contre l'islamisme, le combat est, selon lui, sur les terrains de l'école et de la culture. Il accuse ainsi l'Arabie Saoudite et de certains autres pays du Moyen-Orient de financer les chaînes satellitaires et les livres des islamistes "L'enjeu est sécuritaire, certes, mais il est surtout culturel pour éviter que des gens basculent dans l'islamisme. Avec dix chaînes, peut-on peser face à un empire de mille chaînes qui inondent les banlieues de l'Europe et le monde arabe sans pratiquement aucun contrôle?" précise-t-il et d'ajouter "Dans le monde arabe, la faillite philosophique est immense".
    Salim KOUDIL
    A la une/Actualité
    Education
    Le CNAPESTE et le ministère trouvent un terrain d'entente
    Les cours reprendront dimanche prochain



    La grève dans l’éducation est finie. L’annonce a été faite hier soir par le Cnapeste (Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation)
    sur son site web officiel.

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    L’accord a été trouvé lors de la réunion « d’urgence » déclenchée par le ministère de l’éducation nationale à laquelle a été convoqué, jeudi, le Syndicat des enseignants. Le département de Nouria Benghebrit, dans un communiqué publié dans la soirée d’hier, et repris par l'APS, a indiqué que « les différentes parties sont arrivées à un accord portant promotion des enseignants au grade supérieur dans les conditions définies par les dispositions statutaires avec une mise en oeuvre qui concernera le personnel enseignant. Cette opération de promotion s'échelonnera jusqu'à juin 2017 ». Ainsi, sauf surprise de dernière minute, les cours reprendront dès dimanche prochain. la même source indiqué que "cet accord fait suite aux différentes réunions tenues au siège du ministère de l'éducation nationale avec les syndicats agréés auprès du secteur de l'éducation, dans la continuité des négociations entamées depuis le 8 février 2015, après que l'administration centrale ait réalisé l'évaluation de la situation globale des postes budgétaires en déterminant ceux ouvrant droit dans la promotion dans les grades de professeur principal et professeur formateur et ce, en conformité avec les dispositions statutaires et celles relatives à la réglementation en vigueur".
    En ce qui concerne les personnes occupant des postes en voie d'extinction, "il a été arrêté des mesures supplémentaires en complément à l'instruction N°11 du 22 septembre 2014, complétant l'instruction N°04 du 6 juillet 2014 portant mesures d'application du décret 12/240 du 29 mai 2012, portant statut particulier des personnels spécifiques à l'éducation nationale", ajoute l'APS en reprenant le communiqué du ministère.

    Le Cnapeste a publié sur son site, en plus de l’annonce de la fin de la grève, a publié le procès verbal de la réunion entre les deux parties. Le ministère de l'éducation nationale était représenté par 6 personnes, emmenées par l'inspecteur général du département, Mesguem Nedjadi . Dans ce conclave le syndicat était présent avec 10 personnes, à leur tête le le coordinateur national du CNAPESTE, Larbi Nouar.

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    Première page du PV de la réunion entre le ministère et le Cnapeste
    Le ministère de l'éducation nationale, qui a pourtant opté pour des cours par CD, semble encore oublier que sur le plan communication les données ont changé depuis longtemps. Il s'est contenté ainsi d'un simple fax pour envoyer son communiqué, alors qu'en face, le Cnapeste, avec beaucoup moins de moyens, était plus "in", en utilisant son site comme support. D'ailleurs presque 24 heures après l'accord, le site du département de Nouria Benghebrit, ne mentionnait toujours pas l'information, pourtant primordiale après tout ce qui s'est passé dernièrement.
    A la une/
    Mémoire

    19 mars 1962
    la fin de la domination coloniale n’inaugure pas l’ère de la liberté.


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    La délégation du FLN aux accords d'Evian

    De toute évidence, l’éloignement des positions –une autonomie interne assortie de mesures restrictives et une reconnaissance préalable de l’indépendance de l’Algérie –renvoie le règlement du conflit aux calendes grecques. En tout cas, quoi que l’on puisse épiloguer sur le courage des politiques français, sous la IVeme République, le dernier mot revient au lobby colonial. Dans une étude fort documentée, l’éminent historien, Charles Robert Ageron, résume la politique de Guy Mollet comme suit : « l’ordre de la main droite et la négociation de la main gauche. » Du coup, « l’affirmation de Ben Bella selon laquelle on était en octobre 1956 très près d’un accord identique à celui qui serait conclu 5 ans et demi après, à Evian », ne tient pas la route.Quoi qu’il en soit, bien que chaque acteur aille de sa propre version, la réalité est sans concession. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les vraies négociations ne commencent qu’après la reprise en main de l’institution militaire par le général de Gaulle. D’après Charles Robert Agreon, en reprenant la formule du général Delavignette, « si l’Algérie n’était pas la dernière chance de la France, pour beaucoup d’officiers elle était à coup sûr la dernière chance de l’armée française. » En tout état de cause, bien que le général de Gaulle réussisse à rappeler, en décembre 1959, le plus représentatif de la ligne dure, en l’occurrence le général Jacques Massu, il ne se précipite pas, pour autant, à ouvrir les négociations. Et quand il s’engage dans cette voie, comme c’est le cas à partir de juin 1960, son intransigeance répond, selon Charles Robert Ageron, à une stratégie bien réfléchie. Selon l’éminent historien, « de Gaulle dut durcir le ton, rassurer l’armée et, par exemple, rendre inopérante la rencontre de Melun. La réponse est pourtant claire : les pourparlers de Melun n’ont pas été engagés en juin 1960 pour réussir, mais pour échouer. »Cependant, après le référendum du 8 janvier 1961, où les Français de métropole donnent le blanc-seing à la politique du général de Gaulle, le processus de négociation s’accélère. En dépit des velléités du général de Gaulle de choisir ses propres interlocuteurs –en misant notamment sur la création d’une troisième force –, il se résout finalement à négocier avec le véritable représentant du peuple algérien, le GPRA (gouvernement provisoire de la République algérienne). Et, qui plus est, après la fin du chantage sur l’appartenance du Sahara à l’Algérie, le conflit franco-algérien se dénoue. En revanche, bien que les objectifs de la révolution soient atteints –l’indépendance politique et économique de l’Algérie –, les antirévolutionnaires montent au créneau. En fait, au moment où les négociateurs algériens se démènent pour arracher davantage de concessions à la France, Houari Boumediene et ses amis manœuvrent dans les coulisses en vue de priver le peuple algérien de sa victoire. En s’opposant aux accords de paix et ne voulant pas intégrer l’intérieur du pays pour se battre, ils affûtent leurs armes pour l’unique bataille qui a un sens à leurs yeux : la prise du pouvoir. Résultat des courses : les Algériens perdent leur indépendance avant même d’en avoir savouré le gout.Enfin, malgré leur discours anticolonialiste, les putschistes ne dirigent pas leur action contre l’ancienne puissance coloniale, mais contre le peuple algérien. « Quant au second pari, celui d’une coopération entre États, qui allait se développer et se préciser par quelque 72 accords ou conventions particulières de 1962 à 1969 inclus, on ne peut pas dire avec le recul de l’histoire qu’il ait été perdu. Le fait d’avoir réussi, au sortir d’une langue guerre meurtrière, non seulement à se réconcilier, mais à considérer l’ennemi d’hier comme le partenaire privilégié d’aujourd’hui et de demain, devrait même être reconnu comme un succès diplomatique », conclut l’éminent historien. Mais, là où le bât blesse, c’est que les véritables représentants du peuple algérien ont été écartés sous prétexte fallacieux de vouloir un rapprochement avec la France. Cela prouve, si besoin est, que les vainqueurs de la crise de l’été 1962 ne sont pas aussi nationalistes qu’on a voulu nous le faire croire.
    Boubekeur Ait Benali
    La Tunisie face à la menace Daesh


    le 20.03.15 | 10h00

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    L’Organisation de l’Etat islamique (EI) a revendiqué hier l’attaque contre le musée du Bardo de Tunis, dont le bilan s’est encore alourdi. Fragilisé, le pays tente de résister.


    Les sirènes des ambulances se sont tues. Tunis bruisse désormais au son des débats de ses habitants. La capitale agitée aux alentours du musée du Bardo et de l’Avenue Habib Bourguiba a retrouvé un calme précaire. Mercredi après-midi, alors que l’évacuation se terminait et que les forces antiterroristes quittaient les lieux du drame, près d’une centaine de personnes se rassemblent, curieuses et inquiètes après l’attaque.
    Pas de slogans, seulement une manifestation spontanée, des personnes du quartier et d’autres venues de plus loin après avoir suivi l’évacuation à la télévision nationale. Une heure et demie plus tard, toutes les personnes rassemblées sont évacuées par les forces de l’ordre de la rue Mongi Slim qui mène au musée du Bardo.
    C’est au centre de Tunis, avenue Habib Bourguiba, que d’autres rassemblements convergent en fin d’après-midi à l’appel, cette fois-ci, de différentes organisations comme l’UGTT ou le Forum Social Mondial, qui se tiendra à Tunis du 24 au 28 mars prochain. Face au théâtre municipal, des partisans d’Ennahdha sont aussi présents, répondant à l’appel du parti lancé sur les réseaux sociaux. Les deux sit-in s’enchaînent l’un après l’autre. Les symboles nationaux sont brandis fièrement contre la barbarie.
    L’hymne national et les vers du poète tunisien Abu El Kacem Chebbi résonnent sur l’avenue. «Intérêt national, le peuple veut l’unité contre le terrorisme», lit-on sur les pancartes agitées sur l’escalier du théâtre, où la population présente est relativement jeune. Je suis très inquiète pour la Tunisie. Je suis venue en solidarité à ce rassemblement, mais je suis étonnée de ne pas y trouver plus de monde, regrette Chiraz, une Franco-Tunisienne, rentrée vivre au pays au lendemain de la Révolution.
    «11 septembre»
    Nizar, 35 ans, professeur de tourisme à l’université de Carthage, ne trouve pas les mots pour exprimer son désarroi. «C’est terrible, répète-t-il, l’attaque du Bardo est notre 11 septembre tunisien». Habitué du musée qu’il fréquente avec ses élèves et avec des étrangers pour des visites guidées, il ressent d’autant plus fortement l’attaque : «Les terroristes ont voulu délivrer un message de terreur et casser l’économie tunisienne. Je n’ai pas peur, mais les étrangers ne verront pas la Tunisie du même regard. L’impact sur le tourisme est inévitable. Il va se ressentir sur cette saison». Saïd, chauffeur de taxi, est du même avis.
    Le visage sombre, il baisse la tête et se dit alarmé pour le tourisme qu’il croyait enfin relancé depuis la fin de l’élection présidentielle et l’investiture du nouveau gouvernement. Aux yeux de Nizar et de Said, la stabilité de la Tunisie est mise à mal. De la Médina de Tunis aux hôtels de Tozeur, les commerçants se plaignaient déjà, fin 2014, d’un tourisme à la baisse, à cause de la période électorale et de l’exécution en Algérie du touriste français Hervé Gourdel en septembre 2014 par un groupe se réclamant de l’Etat islamique.
    Imprévisible
    «C’est comme en l’Algérie», lâche Hamza, un musicien de 35 ans. «Ce n’est que le début et leur guerre va être imprévisible», dit-il, assis dans le patio de sa maison au cœur de la Médina de Tunis. Hamza voit plus loin que la question sécuritaire : «Les Tunisiens se préoccupent surtout de l’économie parce leur vie est dure. Ici, dans la Médina, les familles vivent principalement de ce secteur. Pourtant, si l’argent manque, c’est aussi la culture qui va être reléguée au second plan car tout est lié», explique-t-il.
    Certains se questionnent sur l’avenir du pays et la capacité des autorités à faire face à cette crise. «Nous n’avons pas les capacités de nous défendre, notre armée, nos hommes politiques et notre peuple ne sont pas prêts pour une telle épreuve», affirme Hamza, alors que le Premier ministre Habib Essid a reconnu hier qu’il y avait eu «des failles dans tout le système sécuritaire, dans toutes ses phases : de la protection de l’Assemblée, du musée et des des touristes».
    Il a promis une «enquête approfondie». «Le gouvernement a multiplié les arrestations ces dernières semaines, mais le dispositif sécuritaire n’a pas évolué, surtout dans les bâtiments publics où le contrôle est très faible», note de son côté Habib Sayah, chercheur à l’observatoire de la sécurité globale à Tunis. Mohamed, 20 ans, employé dans un centre d’appel, espère quant à lui que la Tunisie sera plus forte à l’issue de cette épreuve : «Les Tunisiens vont enfin se serrer les coudes. Je pense que les gens vont être désormais plus coopératifs avec les forces de l’ordre et participer activement à la lutte anti-terroriste».
    Arrestations
    Hier, au rythme de communiqués divergents, les autorités ont tenté de communiquer. Dans la matinée, la ministre de la Culture a annoncé que le musée du Bardo ouvrirait à nouveau ses portes au plus tard mardi prochain. Le ministère de la Santé a affirmé que le bilan s’élevait désormais à 21 morts et 47 blessés. Une cellule de crise a été montée à l’hôpital où sont soignés les blessés, dont certains sont toujours dans un état grave.
    De son côté, la Présidence a annoncé l’interpellation de «quatre éléments en relation directe avec l’attaque et cinq autres soupçonnés d’être en relation avec cette cellule» sans préciser leur identité. Vu les «circonstances exceptionnelles», les soldats vont désormais participer à la sécurisation des grandes villes en menant des patrouilles, a ajouté la Présidence à l’issue d’une réunion «exceptionnelle» entre les chefs de l’Etat et du gouvernement et les responsables militaires.
    Cohésion
    En fin d’après-midi, plusieurs centaines de personnes se sont de nouveau rassemblées suite à l’appel lancé par plusieurs associations dont le Forum mondial et l’association des femmes démocrates. «Notre lutte est pacifique, populaire et large contre le terrorisme», lit-on sur la grande banderole. Dans la foule, la couleur rouge du drapeau tunisien domine. Le rassemblement est rythmé par des slogans contre le terrorisme, puis les slogans sont dirigés contre le parti Ennahdha lorsqu’une députée du parti sort du Parlement.
    Certains militants sur place reprochant à l’ancien gouvernement du parti islamiste son laxisme vis-à-vis de la question terroriste. «Le gouvernement a bien multiplié les arrestations, mais le dispositif sécuritaire n’a pas évolué, surtout dans les bâtiments publics où le contrôle est très faible. C’est la première attaque du genre dans la capitale et contre des civils depuis la révolution. Il y a eu des tentatives fin 2013 à Sousse et Monastir, mais elles ont échoué», explique Habib Sayah, chercheur à l’observatoire de la sécurité globale à Tunis.
    Zaineb Cherni, professeur de philosophie à l’université de Tunis et militante féministe, est là pour défendre la transition démocratique du pays. «Il est important de multiplier les rassemblements qui sont une expression sociale et collective, preuve de cohésion. Aujourd’hui, la question du terrorisme en Tunisie dépasse nos frontières et nous ne pouvons y faire face que par une stratégie géopolitique internationale et surtout maghrébine».



    Salsabil Chellali



    Ce que révèle l’affaire Fekir

    A la une Sports
    le 20.03.15|10h00

    L’auteur de 11 buts et 7 passes décisives cette saison avec l’actuel leader du championnat français, l’OL venait de dribbler le coach Christian Gourcuff et le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui avaient annoncé le vendredi d’avant la confirmation de sa venue chez les Verts. Mais la pépite de Lyon a fait volte-face dans la même journée pour affirmer qu’il n’avait rien décidé. Quelques jours plus tard, Nabil Fekir a confirmé sa préférence, en déclarant dans les colonnes de L’Equipe : «La France, c’est mon choix.»


    PRESSION
    Nabil Fekir n’est et ne sera pas le seul joueur français d’origine algérienne à évoluer pour les Bleus. Zineddine Zidane, Karim Benzema, Camel Meriem, Samir Nasri et bien d’autres ont fait ou feront le choix de porter le maillot tricolore. Mais c’est surtout la manière avec laquelle le joueur a rejoint la sélection de Didier Deschamps qui a été critiquée. Le journaliste Nabil Djellit, qui collabore régulièrement avec Francefootball, RFI, Europe 1 et Itele, dira à ce propos : «En France, les avis des Algériens sont partagés.
    Certains lui en veulent pour sa mauvaise communication. Il avait maladroitement appelé Christian Gourcuff pour ensuite se rétracter et rejoindre l’équipe de France.
    C’est surtout plus la forme que le fond qui les a dérangés. Sinon ils se disent qu’il est Français. Il a grandi et vécu en France. Son choix est donc respecté, bien qu’ils savent qu’il y a des enjeux financiers derrière.» Quant à l’ex-sélectionneur algérien, Noureddine Saâdi, de 1990, il rejoint Nabil Djellit dans son analyse, en affirmant que le joueur aurait dû voir un spécialiste en communication pour parler à sa place, avant d’ajouter : «Il ne faut pas se voiler la face, Fekir attendait d’un côté d’être convoqué par l’équipe de France en premier lieu.
    D’un autre côté, il ne voulait pas perdre la possibilité de rejoindre l’Algérie, surtout avec les gros moyens dont dispose la Fédération algérienne. Car nous savons tous que les joueurs ne viennent pas en sélection gratuitement. Toutefois, on lui souhaite bonne chance et on espère qu’il deviendra un autre Zizou, même si au lieu de choisir l’Algérie, il a préféré la France.» Nabil Djellit précisera que le joueur était soumis à une forte pression : «Il subissait la pression de l’Algérie qui lui avait demandé de se déterminer rapidement, celle de sa famille, son environnement culturel algérien.
    Mais aussi celle de son club pour devenir international français pour différentes considérations, notamment sur son futur transfert et puis aussi il avait la pression de l’équipe de France. Didier Deschamps l’a appelé. Il y a eu une confusion de sentiments et d’émotions chez lui. Ensuite, il y a son ambition personnelle qui, à mon avis, était l’équipe de France.»
    CLUBS
    En dépit du passage de joueurs d’origine algérienne en sélection française avec succès, à l’instar de Zidane ou Benzema, ou avec moins de réussite comme ce fut le cas pour Camel Meriem, il y a toujours en France, mais aussi dans d’autres pays européens, un engouement chez les jeunes d’origine algérienne pour rejoindre un jour les Verts, même pour ceux qui ont porté les couleurs françaises.
    L’emblématique capitaine des Verts, Antar Yahia, a été, en 2004, le premier à profiter de la nouvelle loi FIFA. Depuis 2009 aux Bahamas, celle-ci a été renforcée, puisque la FIFA autorise, depuis, les joueurs binationaux à opter pour le pays de leur choix, à la seule condition qu’ils n’aient pas déjà évolué avec l’équipe A.
    C’est ainsi que les Verts ont récupéré des joueurs, à l’instar des Taïder, Ghoulam, Belfodil et récemment Tafer. L’arrivée des joueurs ayant une formation, notamment en France, a limité l’accès des joueurs locaux à la sélection. Rares sont ceux qui parviennent à se faire une place parmi les joueurs venus d’ailleurs.
    En plus des multitudes de problèmes liés à la mauvaise qualité de la formation, l’encadrement, le manque d’infrastructures, Noureddine Saâdi met l’accent sur un autre aspect qui entrave la formation : «Il y a un phénomène qui ne laisse pas éclore les bons joueurs et ne laisse pas voir la réelle valeur en raison de l’instabilité chronique de l’effectif. Il y a énormément de va-et-vient de joueurs dans les équipes et aussi d’entraîneurs.
    Pourquoi ne pas faire un règlement comme celui de Tunisie: un entraîneur étranger n’a droit qu’à un seul contrat par année, alors que le coach local ne peut opter que pour deux par saison.
    C’est la stabilité qui garantit la performance.» Noureddine Saâdi notera aussi : «Tous les clubs sont obnubilés par la ‘championnite’, alors qu’il faudrait plutôt investir dans les hommes.
    Regardez Kheireddine Madoui à qui on a fait confiance, il a montré ses capacités. Abdelkader Amrani est en train de réaliser un excellent parcours avec le MO Béjaïa, alors que d’autres clubs l’ont poussé vers la porte de sortie. Les entraîneurs sont capables de faire nettement mieux que les présidents dans la gestion technique des clubs, car ce sont eux qui connaissent mieux les joueurs.
    On ramène des joueurs, deux semaines après, on les libère. Parce qu’on écoute n’importe quel manager. C’est vrai que le président doit être accompagné, mais parfois ce sont les supporters qui recrutent.
    Il y a un vrai problème organisationnel dans les clubs.» Nabil Djellit relèvera que le football est une question de management et de vision. Deux qualités qui n’existent malheureusement pas actuellement dans le sport le plus populaire en Algérie.

    Farouk Bouamama













    Dernière modification par zadhand ; 20/03/2015 à 22h43. Motif: Radar de Maghreb-Sat_19 mars 1962 la fin de la domination coloniale
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