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Discussion: Radar de Maghreb-Sat

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    Post Radar de Maghreb-Sat 24/10/2014

    FLASH INFOS : 24/10/2014

    L’ANP DÉTERMINÉE À ÉRADIQUER LE TERRORISME



    Amed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a réitéré, hier la « détermination » des éléments de l’ANP à « éradiquer » les terroristes dans le pays.
    Dans une allocution à l’occasion d’un colloque historique sous le thème « l’Armée de libération nationale : arme de l’information et de la diplomatie », Gaïd Salah a affirmé que « l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), consentira tous les efforts pour défendre nos frontières nationales et éradiquer les résidus terroristes dans notre pays ». « La préservation du fonds riche révolutionnaire et national, dont les événements phares ont été gravés dans la mémoire collective du peuple algérien, est une responsabilité qui incombe aux générations de l’indépendance.
    Cette responsabilité qui s’accentue davantage avec ces campagnes virulentes successives visant à porter atteinte à notre histoire nationale, menées par les partisans du terrorisme en Algérie et particulièrement dans la région arabo-africaine, ainsi que par leurs complices criminels », a-t-il souligné, relevant que « leurs procédés sont identiques à ceux du colonialisme d’hier, et c’est ce qui prouve la convergence des intérêts hostiles ».
    Ainsi, « nous faisons aujourd’hui face aux même défis, comme nous menons le même combat, et nous, au sein de l’Armée nationale populaire, demeurons fidèles au sacré serment et nous poursuivrons sur le même droit chemin, couronnés, grâce à Dieu, par la victoire, comme ce fut le cas par le passé », a-t-il ajouté.

    « Telle est l’histoire de la glorieuse guerre du 1er Novembre qui est une source de fierté et d’inspiration, ainsi qu’une étape décisive dans notre histoire militaire et nationale, que nous ne ménagerons aucun effort, sous le commandement et le soutien de son excellence le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, pour répandre ses nobles enseignements et valeurs parmi les rangs de l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, de manière à garantir l’accomplissement de nos missions constitutionnelles avec abnégation, détermination, compétence et force, tout en étant loyaux envers le serment de nos valeureux martyrs et en préservant éternellement l’acquis que représente la souveraineté, la liberté de l’Algérie, son indépendance nationale, son unité populaire et son intégrité territoriale », a-t-il dit.


    Le pari difficile du FFS




    Pouvoir-opposition


    Le Front des forces socialistes a engagé, en cette fin de semaine, la première série de consultations en vue de la tenue de la conférence de consensus national.


    Un rendez-vous que le plus vieux parti de l’opposition a inscrit sur son agenda à l’issue de la tenue de son 5e congrès, en mai 2013, comme un objectif majeur à atteindre. Des mois se sont écoulés, d’autres initiatives ont vu le jour, adoptant le même slogan de refondation du consensus, preuve s’il en est que la société algérienne est véritablement à la recherche d’un projet fédérateur.
    L’enjeu principal, aujourd’hui, pour trouver une issue à la crise nationale et préserver l’avenir pour toutes les Algériennes et tous les Algériens, est la reconstruction d’un consensus national fondamental qui pourrait s’organiser autour de la démocratie politique, de la citoyenneté, du développement économique et de l’équité sociale. Concrètement, il s’agit du respect des pluralismes politique, linguistique, syndical et des libertés fondamentales pour permettre l’autodétermination individuelle de chaque Algérienne et Algérien et l’autodétermination collective du peuple algérien», soulignait déjà la résolution du 5e congrès du FFS.

    Partant des expériences des transitions politiques engagées dans de nombreux pays du monde, le FFS s’est attaché, au risque de s’attirer de nombreuses critiques, au principe qu’un consensus se doit d’être inclusif et ne se limitant pas aux seules forces de l’opposition. «Les régimes autoritaires présentent des spécificités nationales, mais tous, d’une manière ou d’une autre, vont négocier leur sortie à un moment où le statu quo s’avère intenable compte tenu du contexte local», affirmait Mohand Amokrane Cherifi, membre de l’instance présidentielle, lors d’une conférence sur les transitions.
    Ce qui explique aujourd’hui que d’anciens membres du régime se retrouvent dans l’opposition ou que d’autres sont en attente de le devenir. Dans sa résolution politique du 5e congrès, le FFS fait référence à cette présence de parties ouvertes au dialogue au sein du régime : «Les forces du changement sont là ; elles sont à l’œuvre dans le pays. Non seulement dans la société, mais probablement aussi dans les institutions, nous en avons la ferme conviction.» L’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, l’a d’ailleurs encensé quelques mois plus tard en disant que le changement ne se fera pas sans le pouvoir.
    Le FFS, qui frappe aujourd’hui aux portes de tous les partis, de l’opposition comme du pouvoir, dit ne pas y aller pour imposer une feuille de route mais pour proposer une écoute. Les points de convergence seront à la base de la tenue de la conférence nationale. Rachid Halet, membre de l’instance présidentielle du FFS, qualifie ce moment de vrai défi pour le parti : «Nous voulons réussir une mission difficile car le consensus est nécessaire (…) Ce sera laborieux, on ne peut pas ignorer que certaines conditions ont été posées d’emblée, alors que nous sommes au début (…). Mais fondamentalement, il n’y a pas d’engagement précis, ce sont des consultations préliminaires et il n’y a pas de refus catégorique de poursuivre le dialogue.» Et de noter que c’est dans l’action que sera jugée la sincérité des uns et des autres.
    Outre les partis et personnalités politiques, le FFS fait appel aussi à toute la population pour apporter sa contribution au débat. L’esprit fondamental de la conférence est de sensibiliser tous les Algériens sur la nécessité de prendre l’avenir du pays en main, comme à la veille du 1er Novembre, mais en optant pour une dynamique politique pacifique, concertée et plurielle.


    Célébration de la journée nationale de la presse


    Hamid Grine : “Nous voulons une presse responsable et professionnelle”


    La responsabilité et la professionnalisation de la presse sont au centre des préoccupations du nouveau ministre de la Communication. “Nous voulons une presse responsable qui assume son rôle d’information, mais aussi sa responsabilité morale de donner une information bourcée au citoyen”, a déclaré, hier, Hamid Grine, sur les ondes de la Chaîne 3, en ce jour de célébration de la Journée nationale de la presse. Pourtant, il évoquera plus loin les difficultés d’accès à l’information, notamment au niveau des administrations, reconnaissant ainsi l’existence d’obstacles rencontrés par les journalistes, dans l’exercice de leur métier. Le ministre a également déploré que “certains journaux (…) empruntent des chemins de travers et de la diffamation”, justifiant cette situation par la période passée, celle de la décennie du terrorisme, durant laquelle la presse aurait construit “une opinion consommatrice d’attaques et de sensationnel”. La professionnalisation de la presse est tributaire de “l'adhésion des journalistes et des principaux acteurs, notamment les responsables de presse”, finira-t-il par lâcher, en insistant sur l’“engagement”, l’“élan” et la “sincérité” des journalistes, ainsi que sur les questions de “la déontologie et l’éthique”. M. Grine, par ailleurs, a annoncé l’installation prochaine d’une autorité de régulation et d’un conseil de l’éthique et de la déontologie, tout en signalant que la mise en place de l'Autorité de régulation de la presse écrite interviendra dans 6 à 9 mois, “en fonction du rythme de délivrance de la carte professionnelle de journaliste”. Sans rassurer le gros de la corporation des journalistes qui craint l’instrumentalisation des instances de régulation, à des fins de verrouillage du paysage médiatique.
    Le ministre de la Communication a toutefois indiqué que sur les
    1 100 dossiers déposés (pour la délivrance de la carte de presse), quelque 1 003 sont déjà traités, tout en rappelant que le gouvernement “ne fait pas de différence entre les journalistes de la presse privée et ceux de la presse publique”. “Nous ferons tout ce qu’il faut pour arriver à instaurer les mêmes standards, dans le cadre de la professionnalisation de la presse”, a-t-il ajouté. Sur le registre de la publicité, M. Grine a expliqué qu’il ne s’immisce jamais dans la gestion de la régie publicitaire publique Anep. “L’Anep est libre de donner la publicité, pas comme elle le veut, mais selon notre politique”, a soutenu le ministre de la Communication, avant d’appeler les médias à “sortir de leur mentalité d’assistés”. Plus explicite, il soutiendra que l’Anep se base sur deux critères : “la déontologie et l’éthique, et le tirage”. Mais, il admettra que le dernier mot revient aux annonceurs, en notant que ces derniers “ne sont pas obligés de leur (les médias, ndlr) donner de la publicité”. Une manière de contraindre les médias à être “inventifs et (…) créatifs”.
    Concernant les créances des imprimeries publiques sur des journaux, le ministre les a estimées à 4 milliards de dinars (400 milliards de centimes). Il a affirmé que 50 à 60 milliards de centimes ont été récupérés, depuis sa nomination à la tête du département de la Communication, puis appelé les imprimeries publiques à n’accorder de crédits qu’aux journaux solvables.




    Une émission «spécial SILA»


    Mohamed Kaci, le présentateur vedette de l’émission Maghreb Orient Express

    A l’occasion du 19e Salon international du livre à Alger, TV5Monde délocalise «Maghreb Orient Express», l’émission en connexion avec le monde notamment arabe. Elle sera enregistrée le 31 octobre et diffusée le 2 novembre à 20h.


    Installé au cœur du Salon du livre, Mohamed Kaci réalisera une émission spéciale, en accueillant des personnalités de l’actualité culturelle algérienne, parmi lesquelles des auteurs francophones comme Hajar Bali auteure de Trop tard (Editions Barzakh), Les sœurs Safia et Soumeya Ouarezki, bédéistes ayant signé Fatma N’parapli, en collaboration avec Mahmoud Benameur (éditions Dalimen), Prix du meilleur album en langue nationale au Festival international de la bande dessinée à Alger. Ou encore Zola auteure de l’album de manga intitulé The Devil’s Dream (éditions Lazhari Labter).
    Mohamed Kaci rencontrera l’écrivain Samir Toumi, initiateur de «La Baignoire», un lieu artistique devenu incontournable à Alger, dont la prochaine exposition est prévue mi-novembre.

    Abderrezak Makri, président du MSP, l’a déclaré hier

    “Rien ne va plus au sommet de l’État”

    La sortie des policiers dans la rue et la crise qui persiste encore à Ghardaïa constituent, aux yeux du président du MSP, des preuves qu’“un conflit couve au sommet de l’État”.

    Le président du MSP, Abderrezak Makri, a brossé, hier, un tableau peu reluisant sur la situation du pays, lors d’une conférence de presse au siège de son parti, à Alger. Au volet politique, le leader du MSP a, d’abord, réitéré la position de son parti quant au dernier mouvement de protestation mené par des éléments de la Sûreté nationale :
    “Je tiens à vous rappeler que la direction de notre parti s’est déjà exprimée sur ce mouvement de protestation à travers deux déclarations rendues publiques. La sortie des policiers dans la rue suivie d’un sit-in devant la première institution du pays suscite plusieurs lectures. Notre parti se solidarise, par principe, avec tout Algérien qui revendique ses droits légitimes.” Se voulant plus explicite, M. Makri estimera que “cette contestation des policiers, qui reste une première, signifie tout simplement que rien ne va plus au sommet de l’État”. Sur sa lancée, le président du MSP ne manquera pas de tirer à boulets rouges sur la politique du gouvernement quant à la gestion de la crise de Ghardaïa. Pour lui, cette crise a sérieusement ébranlé la vallée de M’zab dans ses fondements.
    Cette crise constitue un autre indicateur qui corrobore la thèse qu’un conflit couve au sommet de l’État. “La population de la vallée du M’zab est prise en otage par le gouvernement qui persiste dans sa politique d’échec. Le conflit a atteint un point de non-retour.
    Une purification ethnique n’est pas exclue”, lâchera, sans ambages, Abderrezak Makri, avant de rappeler que “les deux communautés, les Ibadites et les Malékites, ont toujours cohabité par le passé, sans aucun problème”. Avant de clore le volet politique, le conférencier rappellera que sa formation continue d’œuvrer avec les membres de la CNLTD. Tout en se réclamant de l’opposition, il annoncera une rencontre prévue, aujourd’hui jeudi, avec la direction du FFS, et ce, dans le cadre des démarches de ce dernier qui envisage de réunir prochainement une “conférence nationale du consensus”.

    Abrogation du 87 bis : “Un mensonge flagrant”
    Au sujet de la situation économique du pays, M. Makri ne mâchera pas ses mots quand il abordera la chute “inattendue” des cours du pétrole : “La chute brutale des cours du pétrole et la baisse de la production nationale constituent de véritables dangers qui guettent le pays. On craint vraiment pour l’avenir de l’Algérie en raison des problèmes de gouvernance et de la corruption qui a rongé tous les secteurs.” En guise d’arguments, le président du MSP fera remarquer qu’“il est impensable de bâtir une économie uniquement sur le pétrole, alors que les leviers du marché international sont entre les mains de l’Arabie saoudite et des États-Unis”. “Le cours du baril a atteint les 87 ou 88 dollars, alors qu’il y a quelques années, le gouvernement prévoyait qu’il ne descendra pas en dessous des 100 dollars. Aujourd’hui, nous sommes en droit de demander des comptes au gouvernement qui n’a pas prévu cette baisse des prix”, ajoute M. Makri, qui signalera, sur sa lancée, que même la production nationale du pétrole a connu une baisse de 6%. “Ce qui induira, du coup, une baisse des recettes pétrolières. Selon les chiffres officiels fournis par les autorités compétentes, les revenus du pétrole entre l’année 2013 jusqu’à septembre 2014 ont baissé de 1%. Et le Fonds de régulation connaîtra, pour sa part, une diminution de 2%”, lancera-t-il. Et de poursuivre : “Au moment où les recettes pétrolières sont en baisse, le gouvernement ne se gêne pas pour augmenter les budgets consacrés à l’importation. Entre 2008 et 2014, les importations ont augmenté de 52,27%. Et ce sont les produits de consommation qui se sont taillé la part du lion, alors que l’importation des équipements a baissé de 79% durant la même période.”
    Plus loin, l’intervenant reviendra sur les débats suscités après l’annonce, en grande pompe, de l’abrogation de l’article 87 bis. “L’abrogation de l’article
    87 bis est un mensonge flagrant. Ils ont abrogé l’article en question, mais ils ont laissé l’article 87 tel quel, qui ne donne aucune indication sur la définition du salaire. Ils ont laissé au gouvernement le soin de définir le salaire par voie réglementaire”, conclura-t-il.




    SOUFFLES

    Le parfum et la littérature !


    J’ai toujours imaginé que le parfum est une partie intégrante du corps féminin ! Je ne peux imaginer une femme sans un parfum ! De même la littérature. Ce soir-là à Tunis, novembre 2013, sur les trottoirs du boulevard Habib-Bourguiba, l’écrivain Hamid Grine et moi, nous faisions les cent pas, parlant, comme à chacune de nos rencontres, de littérature, cinéma, théâtre, architecture et sport. Hamid Grine aime parler de ce monde des grandes compétitions.
    Mais ce qui m’a surpris, ce soir-là, dans le discours spontané de cet écrivain prolifique, ce n’est pas sa culture livresque, ses diverses lectures ou son roman en chantier Une femme qui voulait se transformer en homme (je ne suis pas sûr du titre), mais c’est sa profonde connaissance du monde magique des parfums.
    Un monde resté marginalisé pour les littérateurs, ou presque ! En arrivant devant la vitrine d’une belle parfumerie, Hamid s’est arrêté un instant comme pour se souvenir d’une chose lointaine. Je me suis dis : il a besoin d’un parfum pour en faire cadeau à quelqu’un ! En franchissant la porte du magasin, il a commencé à me parler des marques de parfums.
    Les parfums orientaux, occidentaux, américains, italiens et français, les chauds, les fruités, les forts, les sauvages, les doux, les maritimes, les forestiers, ceux pour l’été, ceux pour l’hiver… Une jeune vendeuse, en nous voyant entrer, nos premiers pas entre les allées en vitrines hautement présentables, pleines de flacons et de pubs, s’est approchée de nous, sur un ton de professionnelle chevronnée, elle nous a dit : avez-vous besoin d’aide ou de conseil ? Hamid Grine a commencé à lui poser des questions sur les origines de quelques parfums. Sur les composants d’autres ? Les origines d’autres ? À peine une petite phrase en guise de réponse de la part de la vendeuse et Hamid n’a pas tardé à lui corriger ses informations. La vendeuse, bien parfumée, s’est retournée vers une autre pour demander aide, et comme avec la première Hamid a continué à déverser sa culture odoriférante ! En quittant la parfumerie, une fois sur le boulevard Habib-Bourguiba, Hamid a poursuivi son discours parfumé, sur les parfums qu’il possède… une douzaine de marques de parfums. Cela m’a fait rappeler quelques détails de son roman Un parfum d’absinthe, dont l’odorat est présent plus que son personnage Albert Camus, ou les monuments de Tipasa.
    En ce soir-là à Tunis, le discours de l’écrivain Hamid Grine à propos des parfums m’a rappelé aussi un beau roman algérien considéré comme le premier roman dans l’histoire du roman arabe, écrit dans un arabe algérien (le dzaïri) intitulé Hikayat el Ochchaq Histoire des amants. Ce texte unique a été écrit par un certain Mohamed Benbrahim (1806-1886) peu connu dans l’histoire de la littérature algérienne, maghrébine ou arabe.
    Dans ce roman, annoté et publié par le doyen des historiens algériens feu Docteur Aboulkacem Saâdallah, on découvre Alger, une cité fascinante par ses ruelles, ses musiques, ses fleuristes, ses droguistes et ses vendeurs d’eau de rose.
    Dans Histoire des amants nous sommes dans une ville d’arômes, d’odeurs d’épices et de parfum d’amour ! Comme dans les Mille et Une Nuits, la bonne littérature a besoin d’être parfumée et parfumeuse.
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    Post Radar de Maghreb-Sat 31/10/2014

    FLASH INFOS : 31/10/2014

    Bouteflika met en garde contre des menaces sur la sécurité de l’Algérie




    le 31.10.14 | 17h24
    Le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika a évoqué ce vendredi dans un message adressé au peuple algérien, à l'occasion du 60e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954, des menaces sur l’unité et la sécurité du pays.



    Le peuple algérien « n'hésitera pas à se dresser contre toute velléité d'attenter à son unité et à ses constantes » et « repoussera toute menace à sa sécurité », a indiqué Bouteflika, selon l’agence APS. Le peuple algérien, lit-on encore dans le message, oeuvre à « la mise en place des règles d'une démocratie véritable, d'une justice globale et d'un développement durable qui renforceront son immunité ».
    Le message présidentiel a souligné le fait que l’Algérie évolue dans un « contexte marqué par un bouleversement des valeurs et dans lequel la discorde a frappé bien des nations et des peuples en proie aujourd'hui à la division et au déchirement ».
    D’après la même source, Bouteflika considère que « Le peuple algérien (…) est en droit de se féliciter de son rang parmi les nations, qui lui permet d'aller vers de plus grandes ambitions ».

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    60 ans après la Révolution
    L’Algérie est libre, les Algériens pas encore







    le 31.10.14 | 10h00
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    L?Algérie est libre, les Algériens pas encore - Actualité - El Watan

    Le général Medienne gère encore la direction de la protection présidentielle



    le 31.10.14 | 10h00
    Le général Medienne gère encore la direction de la protection présidentielle - Actualité - El Watan


    Loi de finances 2015 :Le timbre pour le passeport passe à 6000 DA


    Le projet de loi de Finances pour l’exercice 2015 a été adopté hier à la majorité absolue par l’Assemblée populaire nationale. Comme attendu aucun amendement majeur n’a été introduit au texte initial, si ce n’est une révision à la baisse du prix du timbre passeport.


    Le différent entre les Parlementaires et le gouvernement à ce sujet a induit l’introduction d’un amendement oral en pleine plénière hier et ce dans le cadre des dispositions du règlement intérieur de l’APN. C’est ainsi que le timbre passeport est passé de 10 000 DA tel qu’initialement proposé par le projet de LF 2015 à 8000 DA dans un premier temps tel que validé par la commission des finances et du budget de l’APN, et finalement à 6000 DA en plénière.
    Trois autres amendements ont été introduits. Le premier institue un taux de TVA réduit de 7% pour l’aviculture et la mise sous contrôle de l’OAIC du marché des intrants, en attendant la création d’une autorité de régulation dédiée. Le second concerne la suppression d’une prime à la recherche et au développement. Le dernier amendement concerne la prise en charge par le Fonds national de solidarité des frais liés au rapatriement des ressortissants algériens décédés à l’étranger.
    Enfin, la plénière a passé à la trappe la majorité des 62 amendements examinés par la commission des finances et du budget de l’APN, parmi lesquels on peut compter des propositions liées à l’annulation d’avantages fiscaux et d’exonération au profit d’investisseurs, l’instauration d’un impôt sur la fortune, l’instauration des licences d’importation (déjà prise en charge par un projet de décret du ministère du Commerce), des dispositions relatives au SNMG, les retraites des rappelés de l’ANP, des députés, ainsi que des amendements relatifs à l’attribution d’un crédit sans intérêt de 10 millions de dinars au profit des députés.

    Belaiz veut créer sa propre police, Sellal dit niet

    Ainsi donc celui qui a échoué à faire main basse sur la police nationale en fomentant une sédition criminelle parce que porteuse de graves dangers pour la République et ses institutions, se met à faire des caprices.
    En effet, lors du dernier Conseil interministériel, le ministre de l’intérieur a interloqué ses collègues du gouvernement en proposant ni plus ni moins de créer sa propre …..police comme on en fait dans les républiques bananières.
    Une « direction générale de la police municipale » sous son auguste autorité a t-il préconisé, prenant ainsi soin d’enrober dans un papier cadeau sa dangereuse proposition. Le Premier ministre a d’emblée rejeté cette proposition arguant que si police municipale il y a, elle serait sous la coupe de la DGSN ce qu’ont approuvé tous les autres ministres présents lors de ce Conseil.
    Que des mairies qui en ont les moyens créent une police municipale, sans armes, chargée de faire respecter la loi dans les domaines de l’environnement, de la construction illicite etc… n’est pas en soit une mauvaise chose, encore faut-il encadrer cette disposition par un arsenal juridique conséquent pour éviter des dérives à l’instar de la tristement célèbre milice dirigée par le commandant Mahmoud Guennez du temps de la présidence d’Ahmed Benbella. Mais de là à vouloir une nouvelle Direction générale de la police municipale sous les ordres directs de Tayeb Belaiz est une dérive aussi inacceptable que dangereuse.
    Le Premier ministre, a immédiatement rejeté, à juste titre, cette proposition incongrue qui va à l’encontre des principes républicains régissant un État moderne.
    A la lumière de cette dernière bévue, il apparait de plus en plus que la nomination de Belaiz comme ministre de l’intérieur est un choix malheureux car son parcours pour arriver à cette consécration est des plus bizarres dans l’histoire de la République algérienne.
    En effet, nous confie un haut magistrat à la retraite, « ce monsieur a tiré grand profit de sa parenté avec l’ex ministre de la justice, Lahcène Soufi, nommé en 1979 à ce poste dans le premier gouvernement de feu le président Chadli Bendjeddid et dirigé par feu Mohamed Ben Ahmed Abdelghani ».
    La fameuse promotion des 400
    « Lahcène Soufi, qui voulait, en ce temps là, suppléer au manque de magistrats a recruté 400 personnes non bacheliers donc inaccessibles à l’université, qui ont suivi des cours du soir à la faculté de droit et se sont retrouvés bombardés de diplômes universitaires délivrés dans des conditions aussi rocambolesques que burlesques » précise notre interlocuteur.
    « Cette fameuse promotion des 400, après avoir suivi les cours du soir, s’est retrouvée auréolée de licences en droit et la particularité de cette fournée c’est d’être composée de nouveaux magistrats unilingues, plus connus sous le sobriquet « les intrus » dans le monde de la magistrature parce que ne maitrisant que la langue arabe et dont les connaissance en droit étaient aussi approximatives qu’insuffisantes » ajoute notre source.
    « Ce qui a eu pour conséquences de provoquer des incidents à répétition avec les avocats de l’époque, bardés de diplômes prestigieux et qui maniaient la langue de Molière avec grande dextérité ce qui n’a pas été du goût de ces nouveaux « magistrats » qui ont fait dégringoler la justice algérienne à son plus bas niveau et dont les conséquences catastrophiques se font jusqu’à nos jours » s’insurge la même source.
    Un gâté de la république
    « Tayeb Belaiz était le plus favorisé et pour cause c’était le chou chou du ministre de la justice, un proche parent. Aussitôt son diplôme de licence en droit en main, il fait son service national au niveau de l’OPGI d’Oran, et à sa sortie postulera pour la CNAN mais son dossier a été rejeté parce que unilingue. L’aubaine se présentera lorsque Lahcen Soufi, est nommé wali de Tiaret il en devient naturellement son chef de cabinet ».
    « Lahcene Soufi devenu en 1979 ministre de la justice, il est recruté dans son cabinet, puis proposé comme directeur des ressources humaines mais l’enquête d’habilitation se révèle négative parce que Belaiz ne remplissait pas les critères idoines pour ce poste nommé par décret. Qu’à cela ne tienne, Lahcène soufi le nomme par arrêté Conseiller à la cour d’Oran brûlant ainsi les trois étapes obligatoires pour accéder à ce poste qui est une consécration. Ces trois étapes qui sont miraculeusement sautées sont juge du siège, vice président du tribunal et président de tribunal » affirmera ce haut magistrat.
    « Un grand boulevard s’est donc ouvert devant lui et il sera tour à tour président de chambre, président des cours de Saida, Oran, Sidi Bel Abbes, conseiller à la cour suprême et tire le gros lot, comme dans un conte de fée, en devenant grâce au miracle algérien ministre de l’emploi en 2002 et ministre de la justice en 2003. Et pour l’histoire c’est feu l’ex président Ahmed Benbella, natif de Maghnia comme Belaiz, qui intervient auprès de Ali Benflis, chef du gouvernement d’alors qui accède aux désidératas de l’ex président de la république revenu entre-temps dans les bonnes grâces du président Bouteflika » ajoutera notre interlocuteur.
    On mesure ainsi le parcours professionnel d’un gâté de la république qui se met aujourd’hui à faire des caprices en voulant pour lui tout seul une armée de policiers. Pour quel usage et quel but ?

    Ligue des champions


    Sétif à 90 minutes du «60e ciel»





    C’est demain, au stade Mustapha de Tchaker, à partir de 19h15, que l’Entente de Sétif tentera d’accrocher sa première Coupe, version Ligue des Champions, face au Vita Club du Congo.


    Après avoir bien négocié le difficile virage de Tata Raphaël, où il n’est pas donné au premier venu de mener à deux reprises, les Sétifiens remettent le compteur à zéro. Puisque rien n’est encore joué. Avec deux buts inscrits à l’extérieur, les hommes de Madoui se trouvent, certes, en bonne posture pour retrouver les cimes de l’Afrique, une première depuis 26 ans, mais le plus dur reste à faire. D’autant plus que l’adversaire qui voyage bien n’a plus rien à perdre. Pour éviter toute mauvaise surprise, les Algériens qui devront composer avec la pesante pression propre à un tel événement devront non seulement mettre dans la balance le score piège de l’aller, mais avoir à l’œil la bande à Florent Ibenge qui a, faut-il le rappeler, créé la sensation à Sfax lors de la demi-finale retour.
    Il ne faut pas non plus passer sous silence le coup d’éclat d’Abidjan réalisé dernièrement, où les Léopards (surnom de l’équipe nationale congolaise), sous la houlette du coach de Vita Club, ont damé le pion à la Côte d’Ivoire d’Hervé Renard. Ne devant surtout pas dormir sur leurs oreillers, les Sétifiens sont donc avertis. Prévue initialement à Kinshasa, la «finale» de la 18e édition de la Ligue des champions se jouera finalement à Blida, où l’Entente de Sétif devra relever un défi, grand comme les non moins célèbres monts des Aurès et du Djurdjura. S’ils veulent emboîter le pas à leurs aînés (Osmani, Nabti, Adjas, Serrar, Bernaoui, Boulehdjilet, (Doudou) Bendjaballah, Zorgane (Raïs), Gherib, Adjissa, Rahmani) ayant, un certain 9 décembre 1988, décroché la première étoile sous la férule de Aribi-Khalfa, deux grands noms du football algérien – ingrat envers ses meilleurs fils, les camarades de Djahnit doivent faire un match de «guerriers».



    Penser à un score de zéro partout ou à un score semblable serait suicidaire pour les Noir et Blanc qui portent les espoirs de tout un pays avide de fête. Comme l’on fait un 1er Novembre 1954, 22 preux, le onze ententiste qui n’a pas le droit à l’erreur devra en ce jour anniversaire s’armer de foi, de volonté de fer, de la concentration de grands compétiteurs, et d’une incommensurable détermination, les moyens idoines devant le conduire vers le sacre tant attendu. En pareilles circonstances, qu’importe la manière car en fin de compte on ne retiendra que le nom du vainqueur. L’Entente d’Algérie se trouve désormais à 90 minutes du «60e ciel» où résident les glorieux bâtisseurs de Novembre, l’éternel…












    Dernière modification par zadhand ; 14/11/2014 à 21h29. Motif: Radar de Maghreb-Sat 31/10/2014
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    FLASH INFOS : 07/11/2014

    Ce qu’il faut retenir du cas burkinabé


    le 07/11/14 à 10h00

    Ce qu?il faut retenir du cas burkinabé - A la une - El Watan

    Après les policiers, les pompiers veulent aussi investir Alger

    le 07.11.14 | 10h00


    Les agents de la Protection civile, affiliés au Snapap, prévoient un sit-in le 18 novembre devant leur direction générale à Hydra. Le syndicat, affilié à l’UGTA, qualifie le mouvement de «non-événement». La direction générale, elle, rappelle qu’ils n’ont «aucune» représentativité. El Watan Week-end est allé à leur rencontre.


    Cette fois-ci, ils ne revendiquent pas le départ d’un général-major, mais celui d’un colonel. Ils sont vêtus de bleu, mais ne sont pas policiers. Songent-ils à refaire le même coup ? Les pompiers voudraient désormais défier leur direction générale (DGPC) en organisant un rassemblement devant son siège, le 18 novembre prochain. C’est ce qui a été décidé lors d’une réunion qui a regroupé, mardi dernier, 15 délégués des neuf wilayas participantes au siège du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), à Bab Ezzouar.

    Skikda :L’agresseur des jeunes femmes ne sévira plus


    Les services de police viennent de mettre fin aux agissements d’un jeune délinquant récidiviste qui, en l’espace d’un mois et sous la menace de l’arme blanche, a subtilisé différents objets de valeur à trois jeunes femmes.

    L’agresseur, âgé à peine de 25 ans, a commencé ses agissements le 29 septembre dernier, en s’attaquant à une lycéenne qui rentrait chez elle au quartier du Mont-Plaisant. Muni d’un couteau de type Opinel, il l’a abordé pour lui enlever son portable. En voulant le pousser, elle reçut un coup de couteau qui la blessa à la main.
    Profitant de cet instant, l’agresseur saisit le portable et prend la fuite. La jeune demoiselle s’en est sortie avec un certificat d’incapacité de 9 jours et décida d’aller porter plainte au commissariat du 2ème arrondissement. Quelques jours après, le 14 octobre plus exactement, une autre femme de 20 ans se présente au même commissariat pour porter plainte pour «agression et vol». Elle a été surprise au niveau de la cité des Frères Saker par le jeune délinquant qui lui a collé un couteau au ventre et la menacé de la tuer si elle oserait crier. Pour avoir la vie sauve, elle accepte alors de se défaire de trois bagues en or et de les lui remettre.
    Prenant goût à ses agissements sur le **** faible, le délinquant poursuit sa besogne tout en faisant cette fois-ci dans l’horreur en s’attaquant, le 27 octobre dernier, à une mère de famille. Cette dernière portait son bébé qu’elle venait juste de vacciner à la polyclinique des Frères Saker et s’apprêtait à rentrer chez-elle.
    Le délinquant la suit et en longeant la muraille d’un établissement du primaire de la cité, il l’aborde. Il pointe alors son couteau sur le bébé et exige qu’elle lui remette le seul bien qu’elle portait ; sa bague de fiançailles. Les signalements donnés par les trois victimes permettent alors d’identifier l’agresseur qui sera interpellé. Il a été présenté mardi dernier devant le magistrat instructeur près le tribunal de Skikda qui a ordonné sa mise en détention.


    Lancement officiel de la campagne de sensibilisation contre toutes
    les formes de violence




    Une large campagne de sensibilisation contre toutes les formes de violence a été lancée officiellement jeudi à Ouargla par le ministre de la communication, Hamid Grine.Lors de la cérémonie de lancement de cette compagne sur les ondes de la radio locale de Ouargla, le ministre a expliqué que cette initiative concerne toutes les formes de violence en Algérie, notamment la violence verbale et les agissements inciviques.

    Sous le thème «Agissons sans violence», cette campagne porte sur des actions de sensibilisation diffusées et animées sur les divers canaux d’information dont les supports audiovisuels, les réseaux sociaux et l’affichage public. Décidée à l’issue d'un conseil interministériel tenu le 31 août 2014 sous la présidence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, cette campagne est animée également par des figures de marque du monde de l'art et du sport, en vue de faire adhérer les citoyens à ce grand défi national qu'est la lutte contre la violence. Par ailleurs, Hamid Grine, a affirmé que le lancement du nouveau journal électronique Sud-Horizons à partir d’Ouargla traduit l’intérêt qu’accorde l’Etat au Sud du pays. Le ministre qui a procédé à l’inauguration de ce nouveau-né de la presse publique a souligné que «l’inauguration du premier journal électronique Sud-Horizons, relevant du quotidien francophone Horizons, à partir de la wilaya d’Ouargla, traduit l’intérêt grandiose qu’accorde l’Etat aux régions du Sud». Précisant que ce projet médiatique, un modèle à suivre, constitue un nouvel et prometteur élan à promouvoir la presse nationale, tout en faisant savoir que ce projet s’occupe de la couverture des préoccupations des populations du Sud et du suivi de l’action de développement que connaissent ces régions. Il a, dans ce cadre, mis l’accent sur le nécessaire rapprochement de différentes institutions et sources locales pour obtenir une information sourcée crédible et confirmée. Le PDG du quotidien Horizons, Larbi Timizar, a fourni des explications sur les objectifs assignés à ce journal électronique dont l’inauguration s’est effectuée au niveau du siège de la direction régionale d’Algérie Presse Service (APS) à Ouargla. Il a passé en revue les champs de couverture médiatique assurée par le journal électronique et ses perspectives. Hamid Grine s’est rendu, également, à l’entreprise de la télédiffusion algérienne (TDA) dans la région de Berkaoui, (40 km du chef lieu de la wilaya), où des explications sur les activités de cette entreprise et son programme d’action pour l’amélioration des prestations de diffusion, ont été fournies à la délégation ministérielle.

    Principaux garde-fous de l'édition en Algérie


    La ligne éditoriale de la maison d'édition, les exigences du marché et les subventions accordées aux éditeurs constituent les trois pivots sur lesquels roule le choix par les éditeurs algériens de tel ou tel titre à présenter au lecteur.

    En effet, le lecteur ne peut à lui seul définir les orientations des éditeurs qui obéissent, selon nombre d'éditeurs participant à la 19e édition du Salon international du livre d'Alger (SILA), à plusieurs facteurs dont le coût de l'ouvrage et le domaine de spécialisation. Intervenant à cette occasion, Assia Ali Moussa, des éditions Mim, souligne que «la ligne éditoriale se veut l'unique critère qui oriente les choix des éditions Mim et si l'on venait à tenir compte des demandes du lectorat, le livre scolaire serait notre premier choix».«Le lecteur n'oriente pas nos choix. Bien au contraire, les éditions Mim s'emploient à susciter l'intérêt du lectorat pour chacune de leurs publications et refusent d'obéir à la loi du marché», a-t-elle indiqué, rappelant que ses éditions «ont défini, depuis le début, leur propre orientation littéraire et intellectuelle dont ils ne comptent nullement dévier».A contrario, Rachid Khettab, des éditions Dar Khettab, défend un autre point de vue: «Mon statut d'écrivain et de lecteur dirige grandement mes choix en tant que responsable des éditions Dar Khettab».«Tout ce qui va en droite ligne avec mes aspirations et mes centres d'intérêt m'incite à assouvir les besoins du lecteur qui me ressemble», précise M. Khettab qui avoue que «la logique du marché joue aussi un rôle déterminant dans mes choix d'édition. C'est pourquoi nous tenons compte de ses exigences, pour peu qu'elles ne s'opposent pas aux principes des éditions Dar Khettab».De son côté, Mounir Ben M'hidi, directeur de Joussour Editions, précise que sa maison s'est spécialisée dans le livre universitaire, évoquant «une relation harmonieuse entre ses choix et les exigences de l'Université».Quant aux éditions APIC qui s'intéressent davantage à la littérature africaine, Karim Cheikh indique que «ce choix n'est nullement commercial. Nous publions des titres sur la littérature africaine par choix et conviction et non parce qu'elle représente un grand marché».«L'édition est une entreprise de longue haleine et un important enjeu», a-t-il estimé.Selon Hassan Ben Naamane, directeur des éditions Dar El-Oumma, le choix de ses éditions obéit au coût d'édition de l'ouvrage, précisant toutefois que la principale orientation de sa maison d'édition est essentiellement centrée sur la publication de «livres académiques, intellectuels et politiques s'inscrivant dans la colonne de la Proclamation du 1er Novembre».Kamel Yahiaoui, directeur de l'Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG), précise que son entreprise publie des titres dans tous les domaines. «L'écrivain qui ne trouve pas d'éditeur nous sollicite pour que nous soumettions son travail aux comités de lecture», a-t-il précisé.Libérer la littérature algérienne du cadre conjoncturelPour Assia Ali Moussa, «l'édition qui n'est qu'occasionnellement sous les feux de la rampe constitue une occasion pour certains éditeurs de se faire connaître et bénéficier de subventions. Cependant, elle ne devrait pas commettre l'erreur de confiner la littérature algérienne dans un cadre conjoncturel». Abondant dans le même sens, Karim Cheikh, des Editions APIC, pense que «les éditeurs conjoncturels courent après les subventions et sont loin de s'intéresser à la teneur du livre. Pour eux, chaque livre susceptible de faire l'objet d'une quelconque subvention, est bon».L'édition de circonstance a «permis l'émergence de plusieurs maisons qui nagent malheureusement à contre-courant», estime Mounir Ben M'hidi.De son côté, Kamel Yahyaoui voit en l'édition «de circonstance, un signe récurrent de bonne santé qui permet de subventionner l'industrie du livre», précisant toutefois que son entreprise est présente à tous les rendez-vous.Sur les 500 éditeurs ayant déposé leurs titres auprès de la Bibliothèque nationale, 267 seulement prennent part au SILA dans l'attente d'une restructuration du secteur de l'édition en Algérie à la faveur de la promulgation de la loi sur le livre.

    Fabius lundi à Oran pour inaugurer avec Sellal l’usine Renault

    07/11/2014 | 15:11

    Le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, est attendu lundi, à Oran puis à Alger pour participer à l’inauguration de l’usine Renault de Oued Tlelat et coprésider avec M. Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique, le deuxième comité mixte économique franco-algérien.
    « Ce déplacement illustre le partenariat stratégique fort et confiant que nous avons construit avec l’Algérie. Il concerne les relations bilatérales comme notre coopération sur les questions régionales, par exemple sur le Mali et la Libye à déclaré le chef de la diplomatie française en ajoutant que « notre ambition est aujourd’hui de renforcer notre partenariat économique, notamment en encourageant les projets industriels franco-algériens ».

    « M. Laurent Fabius soulignera en particulier à l’occasion de sa visite nos quatre priorités dans ce domaine : le développement des infrastructures et des transports ; la promotion de projets de villes nouvelles aux normes internationales ; le développement de la coopération en matière de tourisme ; l’innovation en matière d’énergie. Plusieurs entreprises et opérateurs français accompagneront à cette fin les deux ministres ».
    Du côté algérien, c’est Abdélmalek Sellal qui fera le déplacment à Oran. On dit même dans son entourage que c’est lui qui aura l’insigne honneur de conduire la première voiture Algérienne sur un circuit aménagée pour l’occasion. Les préparatifs en vue de l’inauguration de cette usine vont bon train à Oran, où le wali est à la manœuvre depuis plusieurs jours.
    Le réalisation de cette usine en un temps relativement court est un des exemples les plus aboutis de ce « partenariat privilégié » entre l’Algérie et la France. Et les relations entre les deux pays, généralement soumises à une logique de météo, alternant embellies et orages, ne se sont jamais si bien portées que depuis l’arrivée de François Hollande aux affaires. Jeudi soir encore , lors de son passage sur l’émission de TF1, le président Hollande a rendu hommage pour les autorités algériennes pour les efforts faits après l’assassinat de l’alpiniste Hervé Gourdel en Kabylie.

    Gaz de schiste:L’Algérie a juste signé des contrats d’exploration

    05/06/2014 | 20:17
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    Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a affirmé, jeudi à Alger, que l’Algérie n’a signé aucun contrat concernant l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels.
    Il a précisé, en réponse aux députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), au terme du débat sur le plan d’action du gouvernement précisant, que les contrats signés récemment concernent le seul volet de l’exploration.
    Sellal a, dans le même sillage, assuré que « la nouvelle loi sur les hydrocarbures comporte toutes les dispositions requises concernant la protection de l’environnement » tout en soulignant que la loi en question prévoit des dispositions en vue de la protection et de la préservation des ressources aquifères.
    Le Premier ministre a demandé aux députés de ne pas demeurer prisonniers de visions économiques erronées, précisant que l’exploitation du gaz de schiste doit se faire dans une perspective de long terme et que l’Algérie s’attelle à former la ressource humaine nécessaire à l’exploitation de cette source énergétique.

    18 mois avec sursis pour le fils d’un député et dirigeant du FLN
    qui a agressé des gendarmes

    Novembre 7, 2014 4:42



    Le tribunal de Cheraga, dans la wilaya d’Alger, a traité, hier, une affaire impliquant un certain Zakaria Bouguettaya, fils du député et membre du Comité central du FLN, Sadek Bouguettaya.

    Le concerné, dans le procès qui s’est tenu à huis clos, s’en est pris à des gendarmes, par des insultes et mêmes coups, et s’en est sorti quand même qu’avec une peine de 18 mois de prison avec sursis. Il a été relâché durant la même l’après-midi.

    L’affaire remonte, selon le quotidien arabophone «El Khabar» au 28 octobre dernier, lorsque une patrouille de la gendarmerie a arrêté, dans la région de Bouchaoui, le concerné en compagnie d’une fille, pour un délit d’ «atteinte à la pudeur». Mais lorsque les gendarmes lui ont demandé ses papiers, celui-ci a sèchement refusé avant de proférer des insultes à l’endroit de l’un d’eux et d’asséner un coup de tête à un autre gendarme. Zakaria Bouguettaya s’est, par la suite, bagarré avec l’ensemble des gendarmes présents, avant qu’il ne soit maîtrisé. Il a aussitôt été arrêté et mis en détention, avec la fille qui l’accompagne et un autre ami à lui, à la prison d’El harrach.

    Le procureur de la République avait requis deux ans de prison ferme contre le principal accusé. Mais lors de son passage, hier, devant la juge du tribunal de Cheraga, qui, a décidé que le procès se tienne à huis-clos, loin des regards des journalistes présents. L’accusé s’en est sorti avec une condamnation de 18 mois de prison avec sursis. Une peine qui semble, pour beaucoup d’observateurs, vraiment clémente par rapport aux accusations portée au fils du député FLN, et membre du Comité central de ce même parti, d’atteinte à corps constitué.

    Le cinéma algérien n’existe pas en tant que cinématographie nationale
    Cherif Aggoune. Réalisateur



    le 07.11.14 | 10h00




    Lauréat du meilleur scénario de la 11e édition du Festival marocain international du film transsaharien de Zagora pour son film L’héroïne, Cherif Aggoune porte un regard critique sur le cinéma algérien .


    -Votre film L’Héroïne a reçu le Prix du meilleur scénario à la 11e édition du Festival international du film transsaharien de Zagora organisé au Maroc. Vous attendiez-vous à une telle consécration ?


    Suite:
    CAN-2015:La CAF accentue la pression sur le Maroc


    le 07.11.14 | 10h00



    La Confédération africaine de football (CAF) a annoncé, hier sur son site, le début de l’opération d’accréditation pour les médias souhaitant couvrir la compétition de la CAN, prévue du 17 janvier au 8 février prochain au Maroc.
    Une manière de forcer encore plus la main au gouvernement marocain, qui avait émis le vœu, le 10 octobre dernier, de reporter cette compétition à une date ultérieure en raison de sa crainte de la propagation de l’épidémie du virus Ebola qui a coûté la vie à 5000 personnes à ce jour. L’instance suprême du football africain n’a pas attendu l’expiration de l’ultimatum, prévu demain, 8 novembre. Dans son communiqué mis en ligne, hier vers les coups de 12h, la CAF annonçait que «La Confédération africaine de football (CAF) a le plaisir d’annoncer que le processus d’accréditation des médias souhaitant couvrir la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations Orange, Maroc 2015, est ouvert du 6 novembre au 7 décembre 2014.»
    Le communiqué a même confirmé que la compétition, prévue du 17 janvier au 8 février 2015, aura bel et bien lieu au «Maroc dans les villes d’Agadir, Marrakech, Rabat et Tanger.» Du côté marocain, on n’a toujours pas annoncé si oui ou non le Maroc abritera la CAN 2015. Le ministre des Sports marocain, Mohamed Ouzzine, avait déclaré mercredi à Rabat que son gouvernement prendra le temps de la réflexion avant de répondre. «C’est une décision stratégique et importante qui demande de la patience et une réflexion profonde», a-t-il dit. Lundi dernier, la Confédération africaine de football avait adressé un ultimatum au Maroc, le sommant de se prononcer sur son engagement à organiser ou non la 30e édition de la CAN. La CAF avait envisagé, en cas de désistement du Maroc, de faire jouer cette compétition dans un autre pays à la même date, ou de son annulation pure et simple.
    Le Tunisien Tarek Bouchammaoui, membre du comité exécutif de la CAF avait annoncé, hier, à partir de Tunis, sur Radio Mosaïque FM, que deux pays étaient prêts pour l’organisation de la CAN en cas de désistement du Maroc, mais il a pris soin de ne pas dévoiler leurs noms. Une réunion du comité exécutif de la CAF est programmée pour le 11 de ce mois au Caire afin de clore définitivement le dossier de l’organisation de la CAN-2015. Pour l’heure, le tirage au sort de la compétition est toujours fixé au 26 de ce mois à Rabat.




































































































    Dernière modification par zadhand ; 14/11/2014 à 21h31. Motif: Radar de Maghreb-Sat 07/11/2014
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    Post Radar de Maghreb-Sat 14/11/2014

    FLASH INFOS : 14/11/2014

    A la une/Actualité

    Bouteflika serait hospitalisé en France





    Selon le site du journal français "Le Dauphiné libéré" («ledauphine.com»), le président Abdelaziz Bouteflika serait hospitalisé dans une clinique de la ville de Grenoble (sud-est de la France). Toujours selon la même source, le chef d’Etat aurait été admis, depuis quelques jours, à la clinique d’Alembert « qui fait partie du Groupe Hospitalier Mutualiste de Grenoble ».


    Photo de la clinique d'Alembert (©D.R)

    Il y est précisé qu’ « qu’un étage entier de la clinique a été réservé à son usage, très probablement pour des raisons de sécurité ». « ledauphine.com » indiquera également qu’une compagnie de CRS s’est déployée ce vendredi, à 15h (GMT+1), autour de la clinique.

    Vidéo publiée par "ledauphine.com"


    18 h 25 : le responsable du service de cardiologie et maladies vasculaires dans lequel Abdelaziz Bouteflika est hospitalisé exerçait au Val de Grâce avant d’arriver à Grenoble il y a quelques mois. Pour mémoire, le président algérien a été hospitalisé au Val de Grâce pendant deux mois et demi à l’été 2013 à la suite d’un accident vasculaire cérébral.

    18h15 : Interrogée au sujet de ces informations, la présidence algérienne ne les a pas confirmées, se bornant à indiquer qu’un communiqué serait publié dans la soirée.
    18 heures : c’est dans un service de cardiologie et de maladie vasculaire qu’Abdelaziz Bouteflika est hospitalisé à Grenoble.
    17H25 : De sources concordantes, le Dauphiné Libéré vient d’obtenir confirmation que Abdelaziz Bouteflika a été admis jeudi au sein du groupe hospitalier mutualiste. Par ailleurs, des renforts de police sont arrivés devant la clinique il y a quelques minutes et des barrières métalliques sont mises en place actuellement pour constituer un périmètre inaccessible au public et aux journalistes.

    16H00: Selon nos informations, M. Bouteflika a été admis en milieu de semaine à la clinique d’Alembert, qui fait partie du Groupe hospitalier mutualiste de Grenoble. La pathologie pour laquelle a été admis le président algérien n’est pas connue, mais on sait qu’un étage entier de la clinique a été réservé à son usage, très probablement pour des raisons de sécurité. Vers 15 heures aujourd’hui, une compagnie de CRS était déployée autour du bâtiment et dans le quartier, a constaté un photographe du Dauphiné Libéré.
    Contactée, la direction du Groupe hospitalier mutualiste n’a pas fait de commentaires : «Nous n’avons rien à dire sur aucun patient », a déclaré un responsable.
    Abdelaziz Bouteflika est âgé de 77 ans et a été réélu pour un quatrième mandat le 17 avril dernier. Victime d’ennuis de santé à répétition depuis qu’il avait frôlé la mort à la suite d’un ulcère hémorragique en 2005, le président algérien a notamment été victime d’un accident vasculaire cérébral en avril 2013. A l’été 2013, il a été hospitalisé pendant deux mois et demi en France (au Val de Grâce et aux Invalides).
    La santé du président Bouteflika fait l’objet de continuelles supputations et controverses en Algérie. Aujourd’hui, il ne se déplace plus qu’en chaise roulante. « Je vais beaucoup mieux », a-t-il confié le 7 octobre à un ami diplomate qu’il a reçu dans son nouveau quartier général, équipé d’une clinique, ainsi que le rapportaient nos confrères de Jeune Afrique le 12 novembre.
    Lundi, il a reçu à Alger Laurent Fabius, le ministre français des affaires étrangères.

    Par Denis MASLIAH, Vanessa LAIME et Benoît BOUY | Publié le 14/11/2014 à 17:30 Vu


    Politique


    Loi de finances pour 2015:l’exécutif et le législatif ont-ils négocié?
    Pouvoir,Algerie,Gouvernement,Assemblée,Députés,Loi De Finances 2015,Gouvernement Sellal



    Avant de passer au vote d’adoption de la loi de finances pour 2015, les députés ont voulu y inscrire une augmentation de leur pension de retraite et la possibilité, pour eux, de bénéficier de logements promotionnels et de crédits sans intérêts.



    Il y a longtemps que le citoyen ne croit plus à l'indépendance des députés algériens.



    On leur a promis le privilège de crédits sans intérêts, mais celui-ci ne sera pas intégré à la loi de finances ; cette concession résulte du souhait de motiver les élus et de s’assurer de leur présence aux débats (Mustapha Hammouche-quotidien Liberté).
    Normal, disent les citoyens : "Ces gens-là sont là pour se servir et non pas servir !". D’ailleurs, les débats se déroulant dans l’hémicycle, retransmis ou pas à la télévision, n’intéressent que les députés ou leurs familles proches, ravis de "leurs effets de robe". Quoique. En effet, et c’est du jamais vu à l’Assemblée Populaire Nationale : lors de l’examen de projet de loi de finances pour 2015, le député indépendant, Habib Zagad c’est son nom, s’en est pris, violemment, au Président de l’APN, Larbi Ould Khelifa qui, selon ledit député, n’a rien de démocrate.
    Poussant plus loin "son coup de gueule", le député, entré décidément en dissidence, a brossé lors de la séance plénière de l’Assemblée, un tableau, plutôt sans complaisance, de la situation actuelle du pays, caractérisée a-t-il tenu à le rappeler "par l’absence remarquée du président de la République !".

    Suite :
    h**p://www.lematindz.net/news/15653-loi-de-finances-pour-2015-lexecutif-et-le-legislatif-ont-ils-negocie.html

    Baisse des recettes pétrolières:le gouvernement Sellal tourne en rond Bouteflika,Algerie,Hydrocarbures,Récession,Rente,P étrolière,Gouvernement Sellal,Dépendance Aux Hydrocarbures

    Les pays exportateurs de pétrole se réuniront fin novembre 2014 pour examiner les conséquences de la baisse du cours du pétrole sur les économies des membres, estimée à prés de 25% en moins de six mois. En effet, leur rencontre du 11 juin dernier n’a semble-t-il pas su prévoir une telle chute des cours en si peu de temps. Ils avaient estimé que les prix du brut sont à un niveau confortable pour les pays producteurs et consommateurs ainsi que pour l’industrie pétrolière avait déclaré à l’époque Ali al-Nouaïmi, qui ne s’attendait dorénavant à aucune décision sur le plafond de production, fixé à 30 millions de barils par jour (mb/j) depuis fin 2011.


    Le gouvernement Sellal est en train de conduire l'Algérie droit dans le mur


    En dépit des assurances données par son ministre des Finances, l’Algérie avait dépêché des émissaires auprès du royaume saoudien, croyant encore à son leadership pétrolier. Bien que de nombreux experts tentent d’imputer cette situation à la récession de l’économie mondiale notamment aux pays émergents avec à leur tête la Chine qui a perdu beaucoup en croissance, près de 7%, Les manœuvres politiques ont joué à tirer les prix du brut vers le bas. Qui tire les ficelles de cette stratégie baissière ? A-t-elle un caractère structurel ? Quelles sont les conséquences immédiates sur les pays fortement dépendant des recettes pétrolières ?


    Suite:
    h**p:Baisse des recettes pétrolières: le gouvernement Sellal tourne en rond | Analyse

    Culture
    Lounis Aït Menguellet:toujours aussi sculpteur des mots
    Algerie,Chanson Kabyle,Ait Menguellet


    Lounis Aït Menguellet est un fou. Il parle au jour, il parle à la nuit. Il a dépassé la soixantaine, il est presque vieux, il continue tout de même à s’intéresser à toutes les générations. La sienne et celles de ses enfants. Il s'intéresse, bien entendu, au devenir de ses concitoyens. Ça, c'est Lounis, le politique. Ce qu'il haït.

    Lounis Aït Menguellet


    Lounis Aït Menguellet a commencé à nous enquiquiner à la fin des années 1960. Depuis, il n'a jamais dévié de son sentier qui mène de Ighil Bwamas à son cerveau. Cette tête inégalable, cet esprit si affûté, qui nous fait partir, qui nous emmène vers les herbes, les ruisseaux, la vie.Dans l’album "Isefra", sorti en 2014, Lounis cultive l’ambigüité. Dans la chanson "Eddine amchum". Parle-t-il de Dieu, de la religion ou des dettes ? Il est ainsi Lounis, il nous livre à chaque nouvel album des questions insurmontables. Il nous met au bord d’une falaise ou d’un mont à escalader. Ses dernières chansons, enregistrées en Algérie ont déferlé sur le web. Pour démêler l’écheveau d’Aït Menguellet, le Matindz tente de le faire parler.Le Matindz: Tu as annoncé plusieurs fois ton retrait, ta retraite. Tu arrêtes de chanter ?
    Lounis Aït Menguellet : Je n'y pense pas. Tu veux que je te dise, lorsque j’écris une chanson, je n’imagine jamais la suivante. Lorsque je me produit en gala, je ne suis jamais certain d’en organiser un prochain. Les rumeurs et les polémiques peuvent toujours courir les rues du pays."Nedjayawen amkan", "on vous a laissé la place"…
    Eh bien oui…Lounis, C’est peut-être ton lot, les coups durs, ça te connaît. Quelques-uns t’ont valu beaucoup de déboires…
    Beaucoup de monde est dans une logique d’affrontement. Je ne le suis pas. Je peux me bagarrer quand cela s’avère nécessaire, pour une cause, pas pour me faire voir.Tu es quand même tiède. Tu n’es pas réputé pour être un grand militant….
    Quand un combat s’impose, j’y vais. Je n’ai jamais dévié ni fait machine arrière. S'il faut prendre un fusil pour défendre les libertés ou la dignité, je le ferai, pourquoi pas ? En réalité, c’est presqu’un axiome : Tous les militants qui ont permis aux peuples de glaner quelques droits sont restés et sont morts dans l’ombre.Lounis, pourquoi chantes-tu souvent les fous ?
    Parce qu’il n’y a pas plus lucides que les fous. Un fou dans un village de gens lucides restera un fou. Un homme lucide dans un village de fous sera considéré comme fou. Où se situe la frontière entre la lucidité et la folie ?
    On a dit de Slimane Azem que son don pour la chanson était immanent. Dieu t’a-t-il donné quelque chose ?
    C’est possible mais ce qui me semble plus vrai c’est la transcendance, le vivant, la curiosité, ce qui alimente le quotidien…Qu’arrive-t-il à la chanson kabyle, pourquoi elle ne dit plus rien ?
    Elle est victime du syndrome de la croissance. Je ne me prétends pas universel, poète, mais on ne peut pas m’empêcher de m’alimenter. L’intertextualité est une nécessité créative vitale. Toute chanson renouvelant une précédente apporte quelque chose de nouveau.Le web et les pirates vont finir par avoir ta peau…
    Le piratage massif, ces choses que le fan ne voit pas, c’est notre lot.Tu te fais souvent produire par les organismes d’Etat. Ça te convient ?
    J’ai le sens de l’Etat, je respecte cela. Beaucoup de producteurs de spectacle de bonne volonté se lance dans l’organisation de galas qui ramènent trois chats. Ils n’ont pas les mêmes reins que l’Etat. L’Etat peut organiser un spectacle à perte.Lounis, tu seras retraité un jour ?
    Si après chaque album, il y en a autre. Si après chaque gala il y en a un autre, où vois-tu la retraite ?Quand on s’appelle Aït Menguellet, on est souvent sollicité voire obligé de faire dans l’humanitaire. Te sens-tu impliqué par les grandes causes ?
    Bien sûr. J’ai même consacré des années aux actions de bienfaisance. Je le fais encore, quand je peux, mais je le fais moins qu’avant, mes possibilités n’étant plus les mêmes.Il me semble que ton choix, ton nom fait obligatoirement de toi un militant, un leader.
    Je ne suis pas un leader, prendre un fusil, pourquoi pas si c’est pour une cause juste ? Les vrais militants, les gens qui se sont battus pour de bonnes causes se sont toujours tus, sont restés dans l’ombre.Qui sera avec toi, le 11 janvier 2015 au Zénith de Paris ?
    Mon fils Djaffar. On se comprend et on se complète. Je crois qu’il serait déraisonnable de chercher ailleurs ou autre chose.Entretien réalisé par Meziane Ourad


    "Foot et immigration,100 ans d'histoire commune": le regard lucide d'Eric Cantona
    France,Football,Immigration



    Le football nous apprend toujours des choses. Albert Camus ne se trompait quand il avouait qu'une bonne partie de ce qu'il avait assimilé sur la vie, il l'avait glané sur les terrains de football.

    Zineddine Zidane et Eric Cantona.


    Le film que vient de réaliser l'ancien footballeur, Eric Contana, intitulé, "Foot et immigration, 100 ans d'histoire commune", confirme les propos de l'auteur inspiré du texte poétique, Noces. Projeté au musée de l'Histoire de l'immigration du Palais de la Porte dorée que dirige le grand historien Benjamin Stora, le 12 novembre 2014, le film d'Eric Cantona passera sur Canal Plus le dimanche 16 novembre 2014 à 20h 50. Le mérite de ce documentaire c'est celui de nous expliquer les problèmes actuels par une belle plongée dans l'Histoire. Oui, l'immigration a beaucoup apporté à la France ; oui, on a toujours stigmatisé cette immigration qui réussit, dans bien des cas, la prouesse de se surpasser pour exister. De Raymond Kopa à Mamadou Sakho, tant de footballeurs d'origine étrangère ont porté le maillot tricolore, souvent avec bonheur. Naturalisé à 21 ans, le Polonais Kopaszewski a beaucoup contribué à l'obtention de la troisième place de la France durant la coupe du monde 1958. Les footballeurs algériens avaient raté de peu cette coupe du monde ; ils avaient rejoint, peu auparavant, l'équipe du FLN. En 1954, l'Algérien Bentifour avait joué le mondial avec l'équipe de France ; il était dans l'équipe de France qui avait battu à Genève, le 19 juin 1954, le Mexique 3 à 2. Kopa avait, comme les siens, même travaillé à la mine avant de devenir un grand footballeur qui a marqué l'histoire de ce sport. Roger Pantioni, un autre héros de la coupe du monde 1958, lui, est né dans la Meuse ; ses parents viennent d'Italie, comme Michel Platini. Italiens et Polonais ont souvent joué au football dans les cités pour passer le temps, nous explique le film.Jean Tigana, né au Mali, construit un discours impressionnant dans ce documentaire : tout en revenant sur une longue histoire familiale, il pointe le doigt sur tout ce qui ne marche pas aujourd'hui. Luis Fernandez raconte avec émotion et humour, ses origines espagnoles et son amour de la France. Zineddine Zidane se souvient de ses entraîneurs généreux qui l'avaient aidé à devenir une idole. Pour lui, les racines sont importantes. Mais c'est surtout son père Smaïl qui sait trouver les mots justes pour aller à l'essentiel. Après avoir travaillé près de dix ans, à Saint Denis, dans la région parisienne, Smaïl Zidane avait décidé de rentrer en Algérie durant l'été 1962. Mais à Marseille, il devait attendre trois jours avant le départ du bateau. Et c'est là qu'il rencontre la femme de sa vie ; il reste donc à Marseille et fonde une famille. Smaïl Zidane insiste beaucoup dans ce documentaire sur l'importance de la Kabylie, de l'Algérie. Témoignage extraordinaire, la mère d'Eric Cantona, dit en pleurs, l'histoire de sa famille de résistants à la dictature en Espagne ; ainsi est racontée, avec lucidité, cette tragédie des camps installés en France pour les nombreux réfugiés espagnols. Autrefois, on ne chantait pas l'hymne national ; le film nous apprend que chanter l'hymne national sur un terrain de football est une pratique toute récente. Pendant 90 minutes, Eric Cantona, dont le père vient de Sardaigne, nous fait voyager ; son documentaire est une ode au partage, au vivre-ensemble, aux valeurs humaines qui arrivent toujours à vaincre la haine.
    Youcef Zirem

    A la une/Sports
    Éliminatoires CAN 2015



    La CAF trouve enfin le remplaçant du Maroc

    La Guinée Equatoriale désignée pays hôte de la CAN ORANGE 2015




    novembre 2014 11:35



    Le Caire, 14 novembre 2014. Le Chef de l’Etat et Président de la République de Guinée Equatoriale, M. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, a reçu en audience le Président de la CAF M. Issa Hayatou ce vendredi 14 Novembre concernant la possibilité pour la Guinée Equatoriale d’abriter la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015.



    Suite à des échanges fraternels et fructueux, le Chef de l’Etat Equato-Guinéen a donné son accord pour l’organisation de la compétition du 17 janvier au 8 février 2015.




    Par conséquent, le Comité Exécutif de la CAF confirme que la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015 aura lieu en Guinée Equatoriale aux dates arrêtées, et que l’équipe nationale de Guinée Equatoriale est qualifiée pour le tournoi final en tant que représentante du pays hôte.



    Les 4 sites retenus pour la phase finale sont Malabo, Bata, Mongomo et Ebebiyin.



    Le tirage au sort de la phase finale sera effectué le mercredi 03 Décembre 2014 à Malabo, en Guinée Equatoriale.



    Le Comité Exécutif de la CAF et son Président Issa Hayatou saisissent cette solennelle opportunité pour exprimer leurs sincères remerciements et leur profonde reconnaissance au peuple Equato-Guinéen, à son gouvernement, et particulièrement à Son Excellence le Chef de l’Etat et Président de la République de Guinée Equatoriale, M. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo.

    La CAN-2015 maintenue:le Maroc disqualifié





    Dans un communiqué publié hier sur son site Internet en marge de la réunion de son bureau exécutif, la CAF a officialisé la délocalisation de la CAN-2015 et la disqualification du Maroc de cette épreuve. “Ayant notifié le 3 novembre dernier sa décision ferme et unanime de maintenir la compétition aux dates indiquées, le Comité exécutif confirme que la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015 n’aura pas lieu au Maroc. Aussi et suite au refus de la partie marocaine, le Comité exécutif décide que l’équipe nationale du Maroc est automatiquement disqualifiée et ne pourra prendre part à la 30e édition de la Coupe d’Afrique des Nations Orange 2015”, indique le communiqué. Et d’ajouter : “Le Comité exécutif a pris note de la réception, le 10 novembre 2014, de quelques candidatures d’associations nationales confirmant leur souhait d’organiser la compétition 2015 aux dates arrêtées.
    Ces candidatures sont actuellement à l’étude et le Comité exécutif finalisera la sélection de l’association nationale retenue sous peu, et confirmera le lieu et la date du tirage au sort de la phase finale par la même occasion.” En outre, la CAF promet des sanctions contre le Maroc. “La Commission d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations Orange appliquera ultérieurement les dispositions règlementaires qui s’imposent, suite au non-respect par la Fédération royale marocaine de football des clauses réglementaires et contractuelles, dont celles stipulées dans l’accord-cadre signé entre la CAF et la Fédération royale marocaine de football en avril 2014.”
    Par ailleurs, le communiqué de la CAF indique que “le Comité exécutif confirme donc le maintien des journées éliminatoires 5 et 6 qui auront lieu au courant du mois (14/15 novembre et 19 novembre), permettant la qualification des 15 équipes qui se joindront à la sélection nationale du pays hôte”.
    Reste à connaître maintenant le pays qui va abriter la CAN-2015 ? L’Égypte, le Nigeria, le Gabon ou encore l’Angola ? La CAF étudie les possibilités, mais hier, au moment où nous mettions sous presse, aucune décision n’avait été prise mais il semblerait qu’en raison de la situation sécuritaire au Nigeria, ce pays paraît out déjà.
    L’Égypte serait le favori pour remplacer le Maroc d’autant plus que le président de la CAF, Issa Hayatou, a déclaré que ce pays était capable d’accueillir la CAN.





    La Tunisie qualifiée



    La Tunisie est officiellement qualifié pour la prochaine Coupe d'Afrique

    des Nations (CAN-2015) de football. C'est le quatrième pays qualifié après l'Algérie, le Cap Vert et le pays organisateur, la Guinée Equatoriale. La Tunisie a obtenu son billet grâce au nul obtenu, ce vendredi, face au Botswana (0-0) à Gaborone en match de la cinquième journée des éliminatoires, groupe G. Avec ce point récolté, la Tunisie consolide sa place de leader du groupe avec 11 points devant le Sénégal (7 pts) , l'Egypte (6 pts) alors que le Botswana reste dernier avec un seul point . L'autre match de ce groupe opposera l'Egypte au Sénégal samedi au Caire.

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    Re : Radar de Maghreb-Sat

    mabrouk pour nos amis tunisiens
    j'espere qu'il fairant quelques chose allez bon vent
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

  7. #16
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    Post Radar de Maghreb-Sat 21/11/2014

    ]FLASH INFOS : 21/11/2014

    A la une/Actualité
    Le problème en Algérie,ce ne sont pas les textes mais leur application
    25e anniversaire des droits de l’enfant.



    le 21.11.14 | 10h00
    Une édition spéciale pour un événement exceptionnel. A l’occasion du 25e anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, El Watan Week-end a confié ses pages à un rédacteur en chef tout particulier : l’Unicef Algérie.


    L’enfant a des droits. Il y a 25 ans, le monde les inscrivait dans le texte d’une convention pour les défendre et les promouvoir. L’Algérie a ratifié, le 19 décembre 1992, cette Convention relative aux droits de l’enfant (CDE) adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 20 novembre 1989, considérant dorénavant l’enfant comme un sujet de droit. Cette Convention cerne les principaux droits de l’enfant qui s’articulent essentiellement sur la paix, la dignité, la tolérance, la liberté, l’égalité et la solidarité ainsi que sur la garantie du droit à l’opinion, à l’expression, à la participation et à la prise de décision. Aujourd’hui, une question légitime se pose : que fait réellement l’Algérie pour ses enfants ?
    Face à l’impasse politique : L’urgence d’une sortie de crise


    Pour l’opposition,le quatrième mandat de Bouteflika n’a fait qu’aggraver la crise politique dans le pays.
    La dernière hospitalisation cachée du président Bouteflika à Grenoble et l’image de l’ambulance qui le ramenait à l’aéroport ont achevé de détruire les arguments de ceux qui nous serinent, sans rire, que notre «raïs» se porte comme un charme et que son cerveau «fonctionne mieux» que les nôtres…


    Les Algériens en sont réduits à épier cette image inamovible d’un Président presque immobile, agitant péniblement sa main droite et bafouillant quelques mots à peine audibles à des diplomates et responsables étrangers plus gênés que charmés. La tournée qu’effectue depuis hier une délégation de l’Union européenne, présidée par Bernard Savage, chez les partis de l’opposition n’est certainement pas fortuite. En d’autres circonstances, le pouvoir et ses porte-voix auraient crié à l’ingérence dans les affaires internes. Souvenons–nous de la salve de Belkhadem, alors ministre des Affaires étrangères, contre l’ex-ambassadeur des Etats-Unis, Robert Ford, qui s’était permis d’aller écouter certains leaders de l’opposition. Il faut croire que Bouteflika et son clan ne sont désormais plus en mesure de gronder les diplomates étrangers dont ils ont grandement besoin pour, espèrent-ils, transformer par la magie du verbe leur immobilisme en «stabilité».
    L’opposition franchit le pas
    Que les Européens aillent écouter les propositions de la CNLTD, du Pôle du changement et du FFS est signe de conviction que la durée de vie du régime Bouteflika est arrivée à expiration. Et ce ne sont pas les propos railleurs du chef du MPA, Amara Benyounès, sur le bulletin de santé du Président qui vont convaincre du contraire ; surtout pas nos partenaires étrangers.
    Ou encore ce déni des réalités de son alter ego du FLN, Amar Saadani, pour qui «il n’y a pas de crise politique» en Algérie. La situation prête vraiment à rire, si ce n’est qu’il est question du destin de la nation mis en sursis au grand dam d’un peuple qui a légitimement peur de l’avenir.

    Mais cette forme d’idolâtrie ne s’accommode pas avec la pratique politique, pas plus qu’il n’est sain de superposer le destin d’un homme, fut-il Président, à celui de l’Algérie. Il n’est pas possible non plus de sauver Bouteflika, le régime et l’Algérie en même temps. L’impasse étant intégrale, qu’elle ne peut se résoudre par un discours incantatoire. Le régime, qui s’est appuyé quinze années durant sur la rente pétrolière pour s’acheter la paix sociale, les soutiens internes et externes, fait face aujourd’hui à un retour de flammes. Le baril du pétrole, qui lui permettait un règne «étincelant» sans consentir le moindre effort, risque de lui exploser à la figure, à présent que les cours du brut frisent la ligne rouge.
    Les Européens veulent savoir…
    Ironie du sort, le pétrole qui était le meilleur allié de Bouteflika est en passe de devenir son pire ennemi. Pris dans une boulimie dépensière et ayant ouvert la voie à une corruption épidémique, qui est l’œuvre de ses collaborateurs, Bouteflika a «oublié» de construire une économie alternative. Du coup, son bilan constitue son boulet, au-delà de la glaciation politique qu’il a imprimée au pays. Précisément, la chape de plomb que le régime a imposée aux partis et aux médias commence à se lézarder. Il n’est plus possible à l’Algérie de se suffire d’un Président malade dont les rares apparitions sont forcément accompagnées de commentaires aigres-doux des médias étrangers.
    En osant réclamer une présidentielle anticipée, les animateurs de la CNLTD expriment tout haut ce que beaucoup d’Algériens pensent tout bas. Ils ont le mérite d’abattre leurs cartes et d’ouvrir un débat sérieux sur l’avenir du pays loin des considérations sentimentales. C’est ce que fait aussi Mouloud Hamrouche qui sillonne le pays et sensibilise l’opinion sur l’impérieuse nécessité d’un consensus national.
    En face, et comme par instinct de survie, les «béquilles» politiques de Bouteflika battent en retraite en décidant de créer une sorte de «front de refus» du changement pour s’opposer à l’initiative du FFS et celle de la CNLTD.

    Un appel qui sonne comme un cri de panique des partisans du statu quo mortifère pour le pays. En effet, la pilule du quatrième mandat s’étant finalement avérée beaucoup plus dure à avaler. On doit reconnaître avec Noureddine Boukrouh : «Quand il s’agit du sort d’une nation, d’un peuple, d’un Etat, le sentimentalisme et le moralisme bon marché ne sont pas de mise ; ils doivent laisser place à l’analyse froide, objective et rationnelle, et parfois même à la colère et à la révolte quand elles sont largement justifiées.»
    Il y a donc urgence de trouver une solution, négociée de préférence, à l’impasse actuelle et ne pas foncer tête baissée droit dans le mur…





    L'ancien chef du gouvernement Ali Benflis, coordonnateur du Pôle des Forces du Changement, a reçu le 19 novembre au siège de sa permanence la délégation européenne.
    Ali Benflis


    La délégation européenne était conduite par M. Bernard Savage, chef du Département Maghreb, accompagné de SEM. M. Marek Slolil, ambassadeur de l’Union européenne en Algérie, et de MM Dirk Buda, Conseiller à la Délégation, Luis Miguel Buenopadilla, Chef du bureau Algérie et Ilie Calin, Conseiller.Outre Ali Benflis, il y avait à cette première rencontre Mohamed Djahid Younsi, président du Mouvement El Islah, Djamel Benabdesselam, président du Front de l’Algérie nouvelle, Tahar Benbaibeche, président du Parti El Fadjr El jadid Noureddine Bahbouh, président du Parti Union des forces démocratiques et sociales.La Délégation européenne a voulu connaître la position et la vision de l’opposition à l’égard de la crise politique dans laquelle se débat l’Algérie. M. Benflis a procédé à une présentation de sa proposition d’un "processus global de règlement de la crise politique". Un ensemble de proposition qu’il a déjà porté à la connaissance du peuple algérien. Il a par ailleurs remis au chef de la Délégation de l’Union européenne un Aide-mémoire portant sur la transition démocratique.

    La prochaine réunion de l’OPEP n’influencera pas le cours du pétrole

    Le cours du pétrole continue sa chute depuis plus de deux mois, niveau jamais atteint depuis plus de quatre années. Le 17 novembre en fin de clôture il est coté à 79,11 dollars le brent et 75,64 dollars le WIT américain, l’once d’or à 1185 et l’euro à 124,50 pour un dollar et au début de l'ouverture le 18 novembre 2014 pas de changements notables.


    La suite :
    h**p ://www.lematindz.net/news/15684-la-prochaine-reunion-de-lopep-ninfluencera-pas-sur-le-cours-du-petrole.html




    A la une /Culture

    La grande fête indienne à Alger
    le 21.11.14



    Alger jusqu'au 27. Un mariage exceptionnel des couleurs artistiques arabes et indiennes est au rendez-vous avec la 2e édition du Festival culturel arabo indien, organisé par l’Agence Algérienne pour le Rayonnement Culturel en partenariat avec la Ligue Arabe.


    Pendant huit jours, neuf wilayas algériennes accueilleront plusieurs pays de la ligue arabe qui seront eux-mêmes représentés par des films, des groupes de danse, des musiciens… Quant à l’Inde, le pays des épices et des couleurs, fera découvrir son cinéma et sa culture à travers plusieurs spectacles. Au programme de cet événement, des projections cinématographiques accompagnées de concerts musicaux et des spectacles de danse. Vendredi 21. A 18h. Spectacle de danse indienne Sufi Kathak. A la salle El Mouggar. A 20h. Spectacle du folklore soudanais et la troupe algérienne Ahalil. A la salle Ibn Zeydoun. Samedi 22. A 20h. Soirée musicale avec Djakmi de Tamanrasset et le groupe égyptien Nil.


    A la salle El Mouggar. Concert de la musique populaire mauritanienne. Au palais de la culure Moufdi Zakaria. Dimanche 23. A 20h. Spectacle du folklore palestinien et la musique tunisienne. A la salle El Mouggar. Le ballet algérien de l’onci donnera un spectacle. Au palais de la culture. Et les groupes musicaux Oum Kalthoum d’Egypte et Freeklane d’Algérie animeront la soirée. Lundi 24. A 20h. Soirée musicale animée par l’association Nadjm Kortoba et la troupe Mohamed El Houari du Maroc. A la salle El Mouggar. Soirée musicale avec les artistes algériens Mohamed Zegni et Rym Hakiki.


    Au Palais de la culture. Mardi 25. A 18h. Spectacle des troupes Enama d’Algérie et Ahouach du Maroc. Au Palais de la culture. A 20h. Concert musical de Lamia Maadini et Abderrahmane El Koubi. A la salle Ibn Zeydoun. Mercredi 26. A 20h. Soirée musicale animée par le chanteur algérien Abdelkader El Khaldi. Au Palais de la culture. A 20h. Soirée musicale animée par l’artiste algérienne Souad Assla. A la sallle Ibn Zeydoun. Jeudi 27. A 20h. Spectacle de clôture du festival arabo-indien animé par l’Orchestre symphonique algérien. Au palais de la culture Moufdi Zakaria. Boumerdes. Vendredi 21. A 18h. Spectacle de la danse palestinienne. A la maison de la culture. Dimanche 23.


    A 18h. Spectacle de danse indienne Sufi Kathak. Tizi Ouzou. Lundi 24. A 18h. Spectacle de danse indienne Sufi Kathak. A la Maison de la culture. Tlemcen. Samedi 22. A 18h. Spectacle de danse avec la troupe indienne Sadhia Triniti. Au palais Imama. Annaba. Mardi 25. A 18h. Spectacle de danse avec la troupe indienne Sadhia Triniti. Au palais Imama. Ain defla. Mercredi 26. A 18h. Soirée de musique égyptienne avec la troupe Nil. A la maison de la culture. Médéa. Lundi 24. A 18h. Soirée de musique égyptienne avec la troupe Nil. A la maison de la culture.

    «L'Oranais», ce film algérien «appuie là où cela fait mal»



    « L’Oranais », film algérien de Lyes Salem, avec Djemel Barek, Khaled Benaissa, Lyes Salem, Najib Oudghiri.





    Amitié, trahison, désillusion. « L'Oranais » de Lyes Salem sort ce mercredi 19 novembre sur les écrans français. Ce film sans concession s'intéresse à la période qui suit l'indépendance de l'Algérie et il fait déjà polémique, en Algérie même.

    Dans L'Oranais, Lyes Salem filme le désenchantement. Une époque, de l'après-indépendance aux années 1980, rarement explorée par le cinéma algérien. « J’ai la sensation que c’est quasiment l’une des seules périodes où, en Algérie, la vie avait un sens, affirme le réalisateur. Il y avait un avenir, un rêve, une réelle volonté de construire. »
    Djaffar, « l’Oranais », entrainé un peu malgré lui dans la guerre d'indépendance, va devenir un héros. Hamid, son compagnon d'armes, sera ministre, mais leur amitié ne résistera pas aux compromissions, et à la corruption.
    Lors des avant-premières en Algérie, le film de Lyes Salem a été ovationné, mais aussi critiqué par des associations dites « d'anciens combattants » et par des religieux. « Je ne suis pas certain que ce soit des anciens combattants qui se manifestent, avance Lyes Salem. Je pense que le film appuie à des endroits où cela fait mal. Et de la même manière qu’il y a des gens pour lesquels cela fait du bien, c’est une bouffée d’air frais, c’est normal aussi que, de l’autre côté, il y ait des gens qui se sentent heurtés par la vision de ces hommes. »
    À la différence de beaucoup d'autres films algériens, L'Oranais a obtenu un visa d'exploitation. Il doit sortir dans les cinémas algériens début décembre.


    Source:
    h**p ://www.rfi.fr/afrique/20141119-l-oranais-film-algerien-lyes-salem-appuie-fait-mal/


    Snatch Guy de Ritchie (2000)
    Profusion des genres


    le 21.11.14


    Mascara, Maison de la Culture Abi Ras Ennaciri. à 17h. Le 21. Tout commence par le vol d’un diamant à Anvers, cité des diamantaires, en Belgique.


    L’objet du délit doit alors transiter par Londres avant d’arriver à New York, entre les mains du boss. Seulement, une bande concurrente de mafieux entend parler de ce succès et cherche à s’emparer du diamant. Tout cela se passe dans le cadre de matchs de boxe londoniens auxquels les membres de chaque bande s’adonnent. Ce second long métrage de Guy Ritchie est fidèle à ce que le réalisateur maitrise, des ambiances dystopiques où la tension des milieux mafieux est toujours cassée par une touche d’humour, un détail dans la reconstitution des endroits où se déroulent les intrigues et une préférence prononcée pour la multitude des endroits, des intrigues, des personnages. La profusion, telle est la marque de fabrique de l’ex-mari de Madonna, alors forcément on a tendance à s’y perdre. Les histoires se mêlent, se démêlent et, parfois, on a l’impression de visionner deux films parfaitement autonomes. La concentration est de mise pour apprécier l’étendue de ce film au demeurant agréable notamment grâce aux jeux des acteurs, à l’immersion architecturale proposée et à la collision des genres : film de gangsters, film psychologique, un cocktail intéressant.




    A la une /Sport/Afrique/Can 2015

    Sans le Nigeria et l’Egypte






    Le Nigeria et l’Egypte seront les grands absents de la 30e édition de la CAN, prévue en Guinée équatoriale à partir de janvier 2015.


    Le Nigeria, détenteur de la Coupe d’Afrique des nations 2013, et l’Egypte, sept fois vainqueur du trophée africain, ont été officiellement éliminés au terme de la dernière journée des éliminatoires disputée mercredi. La sortie des Super Eagles a été «officialisée» après le nul concédé, à domicile, à l’Afrique du Sud (2-2). Cette élimination prématurée, due à une très mauvaise entame de compétition, est bien mal vécue à Lagos et risque d’emporter plusieurs «têtes» du football nigérian.
    Pour l’Egypte, c’est la troisième fois de suite que l’équipe ne parvient pas à se qualifier à une phase finale, depuis 2010 où elle a été sacrée en Angola. Battus deux fois (par la Tunisie et le Sénégal) à domicile, les Pharaons ont essuyé une quatrième défaite mercredi devant la Tunisie (1-2) à Tunis, qui a mis fin à tout espoir en tant que meilleur troisième. Sinon, tous les «gros bras» du continent seront présents lors de la prochaine CAN, à commencer par le Ghana, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et aussi l’Algérie, qui fait figure de favori en puissance pour cette 30e CAN, qui aura lieu du 17 janvier au 8 février. Il y aura également des outsiders, à l’instar du Sénégal et du Burkina Faso.
    Ce dernier avait atteint la finale en 2013 et ira à Malabo avec de grandes ambitions. Le tirage au sort de la phase finale de la CAN-2015 aura lieu le 3 décembre prochain à Malabo. Pour rappel, la Guinée équatoriale remplace le Maroc, qui avait demandé de reporter la compétition à 2016 en raison de l’épidémie d’Ebola. Ce que la CAF a catégoriquement refusé.

    Pitroipa meilleur buteur des éliminatoires de la CAN-2015

    Le Burkinabé Jonathan Pitroipa, auteur de 6 buts, a fini meilleur buteur des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN-2015), qui ont pris fin mercredi. Le maître à jouer des Etalons a inscrit son sixième but mercredi, à Ouagadougou, contre l’Angola (1-1). Jonathan Pitroipa a marqué à tous les matchs où il a pris part. «C’est grâce à mes coéquipiers. Il faut maintenant que je continue à progresser. J’espère qu’à la CAN, je vais faire gagner mon équipe», a-t-il confié à la presse locale. (AFP).








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    Post Radar de Maghreb-Sat 28/11/2014

    FLASH INFOS : 28/11/2014

    A la une/Actualité

    Victime d'un infarctus, le wali de Annaba transféré à l’institut Montsouris de Paris


    le 28.11.14

    M. Sendid Mohamed Mounib, le wali de Annaba a été transféré jeudi, selon des sources proches de sa famille, à bord d’un avion sanitaire d’Europe Assistance depuis l’aéroport international Rabah Bitat de Annaba à l’Institut Mutualiste Montsouris (IMM) de Paris, un hôpital privé à but non lucratif


    Il est actuellement alité au 5ème étage du département de pathologie cardiaque. Sa femme qui l’a accompagné est à son chevet. Selon des sources médicales locales, son état nécessite un pontage coronarien.
    C’est dans la soirée de mardi à mercredi, que le wali de Annaba a été victime d’un infarctus ayant nécessité son hospitalisation rapide au service de cardiologie à l’unité Ibn Sina du CHU Ibn Rochd de Annaba.
    Immédiatement, il a été pris en charge par l’équipe médicale en place qui a pu lui éviter temporairement une récidive avant de le placer au service de réanimation sous soins intensifs et surveillance médicale.
    Informé, le ministère de l’Intérieur a tout fait, dans un temps record, pour préparer le dossier de sa prise en charge médicale, nécessaire pour son transfert en France conventionné avec l’Algérie.
    Depuis plusieurs semaines, le wali souffre, selon son entourage, d’un stress permanent.
    En effet, face à des problèmes administratifs insolubles qui caractérisent la wilaya de Annaba, l’insuffisance professionnelle de son exécutif, le trafic foncier et les pressions exercées par les hautes personnalités militaires, politiques et civiles, il n’a pas résisté.



    Le pétrole passe en dessous des 70 dollars le baril
    Algerie, Pétrole, Rente, Hydrocarbures, Opep


    Les cours du brut plongeaient jeudi, perdant plus de 5 dollars à Londres comme à New York, la référence américaine de l'or noir passant même sous la barre des 70 dollars pour la première fois depuis 2010, après le statu quo de l'Opep.

    Quelle réaction des autorités algériennes devant l'inquiétante baisse du pétrole ?


    Depuis 2012, le baril du pétrole est passé de 126 dollars à moins de 70 dollars. Une chute qui risque de coûter cher aux économies dépendant de l'or noir comme l'Algérie. Ainsi, vers 16h30 GMT, le WTI a chuté jusqu'à 67,75 dollars le baril dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), son plus bas niveau depuis le 25 mai 2010, tandis que le Brent s'est enfoncé sous les 72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, atteignant un plus bas depuis le 7 juillet 2010 (à 71,25 dollars).L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé jeudi de maintenir son plafond de production à 30 millions de barils par jour (mbj), niveau auquel il est fixé depuis trois ans, et ce malgré la très forte chute des cours du brut depuis l'été. Le ministre koweïtien du pétrole, Ali al-Omair a déclaré : "Pas de changement".
    Les membres du cartel s'étaient montrés divisés dans les semaines précédant la réunion, certains souhaitant ardemment une réduction du plafond de production de l'Opep pour freiner la chute des cours du brut tandis que d'autres étaient partisans de laisser faire le marché.Ainsi, le ministre saoudien du Pétrole, Ali al-Nouaïmi, dont le pays était opposé à une réduction de la production, a estimé jeudi que le cartel avait pris une bonne décision. En revanche, le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Rafael Ramirez, qui militait pour une importante baisse, a quitté la réunion le visage fermé et refusant de répondre à la presse.Le résultat de cette réunion est baissier au possible. Il n'y a aucun changement de l'objectif de production et aucune attention portée au respect du plafond de production, constatait Torbjorn Kjus, analyste de DNB. Sans diminution du plafond de production des pays de l'Opep, les prix du Brent pourrait atteindre les 60-70 dollars avant Noël, estimait-il.Les cours du pétrole ont chuté de plus de 35% depuis la mi-juin, plombés par le ralentissement de la croissance de la demande mondiale combinée à une offre surabondante, alimentée notamment par le pétrole de schiste américain.


    A la une/Politique

    Effacement de dettes des pays africains : l'autre décision insensée de Bouteflika
    Bouteflika, Algerie, APN, Dettes De Pays Africains, Créances

    Parmi les nombreux drames et scandales qui auront marqué le long et ennuyeux règne de Bouteflika, débuté en avril 1999 et poursuivi depuis, dans les conditions scandaleuses que l'on sait, la décision qu'il a prise unilatéralement pour effacer les créances que l'Algérie détenait sur des pays arabes et africains, figurera en bonne place. Et pour cause.


    Abdelaziz Bouteflika.



    L'ampleur de cette "affaire" est de loin supérieure à celle du détournement des reliquats des ambassades et des consulats algériens, qui s'élevaient à des dizaines de millions et non pas à des centaines de millions de dollars américains, comme dans le cas des créances en question.En effet, sans, comme l'exige la loi, consulter préalablement l'Assemblée populaire nationale, dont l'une des missions majeures est de veiller à la bonne gestion des finances publiques, Abdelaziz Bouteflika, sans doute sur la base de dossiers et rapports complaisants émanant des ministères des affaires étrangères et des finances, avait décidé, à partir de 2010, d'effacer ces créances, évaluées à plus de 900 millions de dollars américains, pour 14 pays africains (Bénin, Burkina Faso, Congo-Brazzaville, Ethiopie, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Mozambique, Niger, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Seychelles et Tanzanie ) et à plus de 500 millions de dollars américains, pour deux pays arabes (Irak et Yémen).


    Loi de finances pour 2015 : l’exécutif et le législatif ont-ils négocié ?
    Pouvoir, Algerie, Gouvernement, Assemblée, Députés, Loi De Finances 2015, Gouvernement Sellal



    Avant de passer au vote d’adoption de la loi de finances pour 2015, les députés ont voulu y inscrire une augmentation de leur pension de retraite et la possibilité, pour eux, de bénéficier de logements promotionnels et de crédits sans intérêts.

    Il y a longtemps que le citoyen ne croit plus à l'indépendance des députés algériens.


    On leur a promis le privilège de crédits sans intérêts, mais celui-ci ne sera pas intégré à la loi de finances ; cette concession résulte du souhait de motiver les élus et de s’assurer de leur présence aux débats (Mustapha Hammouche-quotidien Liberté).Normal, disent les citoyens : "Ces gens-là sont là pour se servir et non pas servir !". D’ailleurs, les débats se déroulant dans l’hémicycle, retransmis ou pas à la télévision, n’intéressent que les députés ou leurs familles proches, ravis de "leurs effets de robe". Quoique. En effet, et c’est du jamais vu à l’Assemblée Populaire Nationale : lors de l’examen de projet de loi de finances pour 2015, le député indépendant, Habib Zagad c’est son nom, s’en est pris, violemment, au Président de l’APN, Larbi Ould Khelifa qui, selon ledit député, n’a rien de démocrate.
    Poussant plus loin "son coup de gueule", le député, entré décidément en dissidence, a brossé lors de la séance plénière de l’Assemblée, un tableau, plutôt sans complaisance, de la situation actuelle du pays, caractérisée a-t-il tenu à le rappeler "par l’absence remarquée du président de la République !".Commentant son intervention, certains de ses collègues ont dit "qu’il s’était tiré une balle dans le pied". D’autres, lui ont trouvé du courage mais en pensant, tout de même, qu’il aurait dû aller au terme de sa logique et démissionner de l’Institution Parlementaire.


    A la une/Culture

    Abdelkader Alloula raconté par Médiène Benamar



    le 28.11.14 | 10h00

    Oran . samedi 29. a partir de 18H. Conférence autour de thème «Alloula des deux côtés de la scène».



    La rencontre, qui sera animée par le docteur en sociologie Médiène Benamar, tracera la ligne de crête qui dessine la vie du grand dramaturge algérien, Abdelkader Alloula, victime d’un attentat terroriste un certain 10 mars 1994. A travers sa conférence, le professeur de sociologie, philosophie et l’histoire de l’art, Médiène Benamar, vise à marquer quelques arrêts sur le parcours d’Alloula, le situer dans son roman familial, dans sa filiation artistique et dans l’espace-temps de sa société et du monde.

    Selon lui, l’image d’Abdelkader Alloula ne jaunit pas, sa parole reste vive et résonnera encore et toujours dans celle des siens, dans la nôtre et celle des comédiens qui le continuent et le continueront. Il est reste le jeune homme qu’il n’a jamais cessé d’être, élégant dans l’être et le paraître, dans le geste large et franc, dans la voix de baryton ou de celle du conteur qui murmure à l’oreille d’un enfant malade, dans le rire en staccato, et toujours cette pointe d’humour en embuscade. Alloula est considéré comme l’un des plus populaires dramaturges algériens.
    Ses pièces sont écrites en arabe populaire, langue et culture qu’il défendait. Il a mis en scène des pièces de Bertolt Brecht, Molière ou Goldoni et adapté pour la télévision de nombreuses nouvelles. Ce dernier est également l’auteur de deux scénarios réalisés par Mohamed Ifticène, Gorinne en 1972 et Djalti en 1980. La conférence aura lieu à l’Institut français. 112, rue Larbi Ben M’hidi. Tél. : 041.403.541.



    Lounis Aït Menguellet: toujours aussi sculpteur des mots
    Algerie, Chanson Kabyle, Ait Menguellet



    Lounis Aït Menguellet est un fou. Il parle au jour, il parle à la nuit. Il a dépassé la soixantaine, il est presque vieux, il continue tout de même à s’intéresser à toutes les générations. La sienne et celles de ses enfants. Il s'intéresse, bien entendu, au devenir de ses concitoyens. Ça, c'est Lounis, le politique. Ce qu'il haït.

    Lounis Aït Menguellet
    143 2
    Lounis Aït Menguellet a commencé à nous enquiquiner à la fin des années 1960. Depuis, il n'a jamais dévié de son sentier qui mène de Ighil Bwamas à son cerveau. Cette tête inégalable, cet esprit si affûté, qui nous fait partir, qui nous emmène vers les herbes, les ruisseaux, la vie.Dans l’album "Isefra", sorti en 2014, Lounis cultive l’ambigüité. Dans la chanson "Eddine amchum". Parle-t-il de Dieu, de la religion ou des dettes ? Il est ainsi Lounis, il nous livre à chaque nouvel album des questions insurmontables. Il nous met au bord d’une falaise ou d’un mont à escalader. Ses dernières chansons, enregistrées en Algérie ont déferlé sur le web. Pour démêler l’écheveau d’Aït Menguellet, le Matindz tente de le faire parler.Le Matindz: Tu as annoncé plusieurs fois ton retrait, ta retraite. Tu arrêtes de chanter ?
    Lounis Aït Menguellet : Je n'y pense pas. Tu veux que je te dise, lorsque j’écris une chanson, je n’imagine jamais la suivante. Lorsque je me produit en gala, je ne suis jamais certain d’en organiser un prochain. Les rumeurs et les polémiques peuvent toujours courir les rues du pays."Nedjayawen amkan", "on vous a laissé la place"…
    Eh bien oui…Lounis, C’est peut-être ton lot, les coups durs, ça te connaît. Quelques-uns t’ont valu beaucoup de déboires…
    Beaucoup de monde est dans une logique d’affrontement. Je ne le suis pas. Je peux me bagarrer quand cela s’avère nécessaire, pour une cause, pas pour me faire voir.Tu es quand même tiède. Tu n’es pas réputé pour être un grand militant….
    Quand un combat s’impose, j’y vais. Je n’ai jamais dévié ni fait machine arrière. S'il faut prendre un fusil pour défendre les libertés ou la dignité, je le ferai, pourquoi pas ? En réalité, c’est presqu’un axiome : Tous les militants qui ont permis aux peuples de glaner quelques droits sont restés et sont morts dans l’ombre.Lounis, pourquoi chantes-tu souvent les fous ?
    Parce qu’il n’y a pas plus lucides que les fous. Un fou dans un village de gens lucides restera un fou. Un homme lucide dans un village de fous sera considéré comme fou. Où se situe la frontière entre la lucidité et la folie ?
    On a dit de Slimane Azem que son don pour la chanson était immanent. Dieu t’a-t-il donné quelque chose ?
    C’est possible mais ce qui me semble plus vrai c’est la transcendance, le vivant, la curiosité, ce qui alimente le quotidien…Qu’arrive-t-il à la chanson kabyle, pourquoi elle ne dit plus rien ?
    Elle est victime du syndrome de la croissance. Je ne me prétends pas universel, poète, mais on ne peut pas m’empêcher de m’alimenter. L’intertextualité est une nécessité créative vitale. Toute chanson renouvelant une précédente apporte quelque chose de nouveau.Le web et les pirates vont finir par avoir ta peau…
    Le piratage massif, ces choses que le fan ne voit pas, c’est notre lot.Tu te fais souvent produire par les organismes d’Etat. Ça te convient ?
    J’ai le sens de l’Etat, je respecte cela. Beaucoup de producteurs de spectacle de bonne volonté se lance dans l’organisation de galas qui ramènent trois chats. Ils n’ont pas les mêmes reins que l’Etat. L’Etat peut organiser un spectacle à perte.Lounis, tu seras retraité un jour ?
    Si après chaque album, il y en a autre. Si après chaque gala il y en a un autre, où vois-tu la retraite ?Quand on s’appelle Aït Menguellet, on est souvent sollicité voire obligé de faire dans l’humanitaire. Te sens-tu impliqué par les grandes causes ?
    Bien sûr. J’ai même consacré des années aux actions de bienfaisance. Je le fais encore, quand je peux, mais je le fais moins qu’avant, mes possibilités n’étant plus les mêmes.Il me semble que ton choix, ton nom fait obligatoirement de toi un militant, un leader.
    Je ne suis pas un leader, prendre un fusil, pourquoi pas si c’est pour une cause juste ? Les vrais militants, les gens qui se sont battus pour de bonnes causes se sont toujours tus, sont restés dans l’ombre.
    Qui sera avec toi, le 11 janvier 2015 au Zénith de Paris ?
    Mon fils Djaffar. On se comprend et on se complète. Je crois qu’il serait déraisonnable de chercher ailleurs ou autre chose.


    A la une/Sports

    En Afrique, l’Algérie reste la meilleure équipe





    le 28.11.14 | 10h00
    La sélection algérienne de football a été rétrogradée de trois places dans le dernier classement FIFA, établi hier à Zurich, en Suisse.

    Les Verts sont désormais classés à la dix-huitième position du classement mondial avec un total de 948 points, après avoir occupé au mois d’octobre dernier la quinzième place —leur meilleur classement— avec de 989 points. Toutefois, la sélection drivée par le technicien français Christian Gourcuff demeure toujours l’équipe n°1 d’Afrique et continue de dominer également le classement des meilleures nations arabes. Les trois places perdues lors du dernier classement étaient quelque peu prévisibles après le revers subi par les coéquipiers de Sofiane Feghouli, le 19 novembre dernier à Bamako devant le Mali, sur le score de 2 buts à 0. Ce jour-là, le coach algérien avait modifié sensiblement son team pour voir d’autres joueurs à l’œuvre. Cela a influé négativement sur le rendement de l’équipe, au grand bonheur des Maliens qui ont, grâce à leur important succès sur les Algériens, validé leur billet pour la phase finale de la CAN, qui se déroulera du 17 janvier au 8 février prochain en Guinée équatoriale.

    Au niveau africain, l’Algérie devance désormais de quatre places la Tunisie qu’elle devra rencontrer en amical au mois de janvier prochain. Les Aigles de Carthage, qui ont brillamment arraché leur ticket pour la phase finale de la CAN, ont pris la seconde place du classement africain, en se hissant à la 22e place mondiale, devançant ainsi la Côte d’Ivoire 24e, et qui a tout de même gagné une place par rapport à son dernier classement du mois d’octobre. Le Sénégal, le Ghana et la Guinée suivent le trio composé de l’Algérie, la Tunisie et la Côte d’Ivoire, en occupant respectivement les 35e, 37e et 38e places.
    Par ailleurs, l’Egypte complète le podium arabe après l’Algérie et la Tunisie, mais cette sélection a été reléguée à la 60e place après avoir perdu 22 places, consécutivement à son élimination de la CAN en se classant dans son groupe derrière la Tunisie et le Sénégal. Sur le plan mondial, l’Allemagne conserve toujours sa première place du classement avec de 1725 points, suivie de l’Argentine et la Colombie. L’Angleterre, qui était 20e lors du dernier classement FIFA, a gagné sept places pour se retrouver en 13e position
    Dernière modification par zadhand ; 28/11/2014 à 22h03. Motif: Radar de Maghreb-Sat 28/11/2014
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    A la une/Actualité
    Télé-fatwa : Ce que cache le succès de Chemssou & Co





    le 05.12.14 | 10h00

    L’explosion des émissions religieuses à la faveur de l’apparition des chaînes privées et la profusion des fatwas improvisées sur les réseaux sociaux posent la problématique de la référence religieuse et des dérapages
    des chouyoukh autoproclamés.

    «La fatwa est sortie de son rôle premier qui est de donner un avis juridique, par un spécialiste de la loi islamique, sur une problématique particulière. Aujourd’hui, c’est devenu un instrument qui s’est enfermé dans le hallal et le haram, en se servant maladroitement du Coran et de la sunna afin de justifier les délires de ceux qui se sont autoproclamés muftis ou prédicateurs.» Sid Ali Hanafi, islamologue algérien, universitaire et chercheur, a passé plus de vingt ans à approfondir ses connaissances de l’islam et des autres religions révélées. C’est avec un regard très critique qu’il analyse la nouvelle starification des prédicateurs qui envahissent les médias.
    A l’image de cheikh Chemseddine Bouroubi qui, il y a quelques semaines, a interpellé les autorités pour interdire la projection du dernier film de Lyes Salem, El Wahrani, sous prétexte, entre autres, qu’on y voit des moudjahidine boire du vin. Mais aussi de cheikh Abou Abdessalam ou d’autres encore, moins médiatiques. «Il faut savoir que dans une fatwa, on trouve tout ce qui peut toucher de loin ou de près à la vie de l’homme. De la façon de partager un héritage familial, prendre ou pas sa revanche sur un crime jusqu’à émettre un avis tranchant sur la vie sexuelle du musulman ou même valider ou pas une opération de chirurgie esthétique. Je doute fort que les gens suivent aveuglément les fatwas comme des vérités absolues, comme cette fatwa de Zemzami qui autorisait l’acte sexuel sur un cadavre quelques heures après la mort. Il n’est pas nécessaire d’être musulman pour voir en cela quelque chose de contraire
    à la nature humaine !», s’indigne-t-il.

    Machine oppressive ou salvatrice, la fatwa est le symbole parfait de cette question qui fruste le musulman, à savoir comment vivre son islam dans une modernité de plus en plus pesante ? En Algérie, comme dans le monde arabe, les prédicateurs sont des équilibristes qui tentent une médiation entre un texte religieux figé et une société
    prise dans le tumulte de l’évolution humaine




    Affaire Sonatrach 2 : Chawki Raham et Nouria Meliani libérés


    le 05.12.14 | 10h00
    Poursuivis dans le cadre du dossier Sonatrach 2, Chawki Rahal, ex-vice président du groupe pétrolier chargé des activités commerciales, et Nouria Meliani, patrone du bureau d’études privé, CAD, ont été mis en liberté, mercredi dernier en fin de journée, par le juge de la 9e chambre du pôle judiciaire spécialisé de Sidi M’hamed, près la cour d’Alger, apprend-on de source judiciaire.


    Détenus depuis plus d’un an, les deux mis en cause ont retrouvé leur liberté de fait, en raison de l’expiration du délai de détention en matière de délit. Déjà poursuivi dans le cadre du dossier Sonatrach 1, Chawki Rahal avait été placé en détention au mois de décembre 2013, pour une affaire de commissions d’un montant globale de 8 millions d’euros, transférés sur deux comptes domiciliés en Suisse, l’un en son nom et l’autre au nom de son épouse (elle aussi poursuivie et placée sous contrôle judiciaire), durant la période où il exerçait en tant que responsable d’une filiale de Sonatrach à Londres. Nouria Meliani Mihoubi avait été placée en détention dans le cadre de l’affaire Sonatrach 2, en juillet 2013, alors qu’elle était déjà poursuivie dans le cadre du premier dossier, lié à Sonatrach 1 et relatif au contrat de réfection de l’ancien siège de Sonatrach situé à Ghermoul, à Alger.
    La seconde affaire a trait à des virements (et cadeaux) qu’elle aurait, selon le dossier judiciaire, effectués au profit de Réda Hemech, l’ancien chef de cabinet de l’ex-PDG de Sonatrach et homme de confiance de l’ex-ministre de l’Energie, Chakib Khelil, actuellement quelque part en Suisse, alors qu’il fait l’objet d’un mandat d’arrêt international lancé contre lui et son épouse. En tout état de cause, le juge du pôle judiciaire ne pouvait aller au-delà du délai de détention en matière correctionnelle, et a décidé, mercredi dernier, de mettre en liberté les deux mis en cause.
    Contactés tout de suite après l’annonce de cette mesure, les avocats de ces derniers, Mes Chaib et Brahimi, ont exprimé leur satisfaction tout en saluant la décision. «Je ne peux que saluer cette mesure en espérant qu’elle sera étendue aux autres détenus, parce qu’il est inadmissible de continuer à mettre en prison des cadres pour des faits liés à la gestion», a déclaré Me Brahimi. Pour sa part Me Chaib a estimé que la mise en liberté de Nouria Meliani «n’est que justice» car, selon lui,
    «sa détention en violation avec les dispositions de la loi».


    Abdelmalek Sellal : Bouteflika "se porte correctement, il dirige"
    Bouteflika, Algerie, France, Bouteflika Malade, Abdelmalek Sellal, Santé Du Président


    "L’évolution de l’état de santé" du président Abdelaziz Bouteflika est "correcte, il se porte correctement, il dirige", a déclaré jeudi à Paris, où il effectue une visite, le Premier ministre Abdelmalek Sellal.
    Bouteflika "se porte correctement", affirme Sellal


    Tout en essayant de rassurer ses interlocuteurs, Abdelmalek Sellal fait dans la nuance en parlant du président Bouteflika. Répondant à une question sur l’état de santé du chef de l’Etat algérien, au cours d’une conférence de presse à Matignon, qui a suivi une cérémonie de signature de plusieurs accords de coopération économique, M. Sellal a ajouté: "Le président Bouteflika a récemment, vous le savez, fait une visite de contrôle. Il se porte correctement, il dirige. L’évolution de son état de santé est correcte".Que veut-il dire par "correct" ? Mystère. Dans l'une des explications données par le dictionnaire Larousse, correct veut dire d'une qualité moyenne, acceptable. Le premier ministre voulait jouer sur les mots pour ne pas faire dans l'hyperbole, mais la sortie est ratée. En voulant dire moins il a dit plus qu'il en fallait.Le président Bouteflika, 77 ans, affaibli depuis un AVC en 2013 et dont l’état de santé fait l’objet de rumeurs récurrentes, a brièvement été hospitalisé en novembre dans une clinique de Grenoble, près de sept mois après sa réélection pour un 4e quinquennat. M. Bouteflika y a été pris en charge dans un service de cardiologie et maladie vasculaire, où travaille un professeur de cardiologie qui exerçait auparavant à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris. Le président y avait été soigné durant près de trois mois l’an dernier à la suite de son AVC, après y avoir été opéré d’un ulcère en 2005.Depuis, cet accident vasculaire, Bouteflika ne s'adresse aux Algériens que par le biais de communiqués lus par ses proches collaborateurs ou son premier ministre. Même s'il reçoit de nombreux diplomates, le président ne dirige plus de conseil de ministre. Le dernier qui a touché la loi de finance 2015, remonte à fin août dernier. Le wali d’Annaba, victime de la “Camorra” ?
    Il aurait trop secoué le cocotier







    Après l’évacuation en urgence vers un hôpital parisien du wali d’Annaba, Sendid Mohamed Mounib, terrassé par une crise cardiaque, la rumeur va aujourd’hui bon train à Annaba.
    Chacun y va de sa version. Tout le monde cherche, en effet, à connaître “l’origine” exacte de l’infarctus du wali d’Annaba, que d’aucuns imputent aux agissements de la “Camorra”, c’est-à-dire aux pressions exercées notamment par de hautes personnalités civiles, politiques et militaires. Après avoir secoué le cocotier, Sendid, le “coriace” en arabe, n’aurait pas eu, semble-t-il, le cœur suffisamment bien accroché. Aujourd’hui, on ne peut que lui souhaiter un prompt rétablissement
    .

    A la une/Culture


    Le cinéma algérien à l’honneur au Maghreb des Films de Paris





    Les rencontres cinématographiques “Le Maghreb des films” à Paris accueillent cette année de nombreuses projections algériennes. Portrait intimiste d’une moudjahida, déambulation enfantine en pleine guerre d’indépendance ou chronique au vitriol de l’Algérie d’aujourd’hui : les réalisateurs algériens ou franco-algériens continuent de creuser leur passé et de s’interroger sur leur présent. Nassima Guessoum, Narimane Mari et Bahia Allouache y présentaient toutes trois un premier film. Elles nous parlent de leur travail et de leur rapport au cinéma algérien. Toujours hanté par son passé, mais plein d’interrogations sur son présent et son avenir : le cinéma algérien au “Maghreb des Films” est bien le reflet des préoccupations de la société algérienne et du rapport qu’elle entretient avec son histoire. Avec leurs premiers longs-métrages, fictionnels ou documentaire, les trois réalisatrices Nassima Guessoum, Narimane Mari et Bahia Allouache illustrent chacune à leur façon cette tendance actuelle du cinéma algérien.Raconter les petites histoires qui font la grande HistoireC’est par ce qu’elles appellent la « petite histoire » que Nassima Guessoum et Narimane Mari ont décidé de se replonger dans la période de la guerre d’indépendance. Dans son documentaire intimiste « 10949 femmes », la franco-algérienne Nassima Guessoum fait le portrait d’une ancienne moudjahida et raconte à travers elle l’engagement mal connu (car souvent fantasmé) de ces femmes dans la guerre d’indépendance. « J’ai d’abord eu l’idée du thème, ce n’est qu’ensuite que je me suis mise à chercher une ancienne combattante. Mais les premières personnes que j’ai rencontré étaient figées dans un discours officiel, une sorte de roman national, de ceux qu’on vous raconte dans les musées. Or, je voulais quelqu’un qui raconte sa propre histoire » explique-t-elle

    A la une/MONDE

    Palestine : le réveil de l’Europe?
    Le combat pour la reconnaissance de son état marque des points






    La cause palestinienne commence à se faire entendre en Europe.

    Maintenant que des voix pour la reconnaissance de l’État de Palestine s’élèvent même en Occident, autrefois acquises à Israël, il faut réunir les conditions de sa viabilité sur tous les plans.
    La solution de deux États, Israël et Palestine, commence à faire l’unanimité, y compris à Tel-Aviv où la majorité de la population ne souhaite toutefois pas que l’État palestinien puisse constituer, un jour, une menace pour la sécurité de l’État hébreu. Ce sujet est aujourd’hui plus que jamais sous les feux de la rampe en raison de la multiplication des initiatives dans les pays de l’Europe occidentale appelant à reconnaître l’État palestinien. La Suède a franchi le pas en annonçant sans ambages sa reconnaissance directe.
    La position de Stockholm a fait réagir beaucoup d’élus européens, à commencer par la Grande-Bretagne, l’Espagne et avant-hier la France, qui ont appelé leurs gouvernements respectifs à reconnaître l’État palestinien.
    Si cela n’a pas du tout plu aux Israéliens et à leur allié américain, qui soutiennent l’option des deux États,
    mais en passant par des négociations israélo-palestiniennes directes, les
    Palestiniens applaudissent et veulent que ce processus s’accélère et aboutisse rapidement à une solution concrète. Ces démarches non contraignantes s'inscrivent dans un mouvement croissant en Europe considérant la reconnaissance comme un moyen de faire pression pour relancer le processus de paix et sauver la solution des deux États menacée par la poursuite de la colonisation et la multiplication des violences.
    S’il ne fait plus aucun doute que l’État de Palestine, qui a été créé par l’OLP en 1988 à Alger et reconnu par plus de 130 pays jusque-là, finira par être reconnu par tous, il faudra faire en sorte que les conditions de sa viabilité soient réunies, car Israël ne ménagera aucun effort afin qu’il ne soit qu’un semblant d’État. C’est d’ailleurs l’un des points soulevés par les opposants à la reconnaissance de l’État palestinien, qui estiment qu’il faut qu’il soit contigu pour qu’il soit viable.
    En effet, il serait très difficile aux Palestiniens de se déplacer librement dans leur pays, si Gaza et la Cisjordanie ne sont pas reliées directement. Ils seraient alors obligés, à chaque fois, de transiter par Israël, pour rejoindre une des parties de l’État palestinien. Plus complexe est le problème politique palestinien opposant le Hamas, qui dirige de facto la bande de Gaza, et le Fatah, dont le chef, Mahmoud Abbas, est le président de l’Autorité palestinienne.
    La mise en place, il y a quelques mois, d’un gouvernement d’union nationale n’a pas réglé la question pour autant, car le Hamas ne semble guère disposé à céder le pouvoir au Fatah à Gaza. C’est un problème que seules des élections générales régleront. Mais, cela doit-il se faire maintenant, où une fois l’État de Palestine reconnu ? Ceci étant, une chose est sûre, l’État palestinien sera reconnu par les pays tôt ou tard, comme l’a affirmé vendredi, devant les députés, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, en assurant que Paris reconnaîtrait l'État palestinien, sans cependant s'engager sur un délai. “Si les efforts (de négociations) échouent, alors il faudra que la France prenne ses responsabilités en reconnaissant sans délai l'État de Palestine”, avait-il déclaré. En attendant, les États-Unis ont réagi avec prudence au vote de l'Assemblée nationale française, en réaffirmant, par la voix de la porte-parole du département d'État, Marie Harf, leur attachement à des négociations directes entre Israël et les Palestiniens.
    Quant à “la position des États-Unis”, elle est “claire”, a rappelé la responsable américaine lors de son point de presse quotidien. “Nous soutenons un État palestinien, mais seulement via des négociations directes entre les parties qui règlent les questions liées au statut final” avec deux États, israélien et palestinien, a insisté Mme Harf.



    A la une/Sport/Foot-Can2015



    CAN 2015 : L’Algérie dans le groupe de la mort


    L’Algérie est tombée dans le groupe de la mort en phase finale de la coupe d’Afrique des nations de football suite au tirage effectué mercredi à Mabolo, capitale de la Guinée équatoriale qui accueillera la compétition, du 17 janvier au 8 février, après le désistement du Maroc.
    Dans le groupe C, l’Algérie affrontera le Ghana, triple vainqueur de l’épreuve (1963, 1965, 1982), le Sénégal et l’Afrique du Sud. Les quatre équipes sont données favorites pour arriver au carré finale. L’Algérie classée meilleure équipe africaine par la FIFA ambitionnait de rafler son second titre 24 ans apres celui remporté sur ses terres. Ce tirage au sort rendra la tache ardue pour les camarades de Yassine Brahimi, l’étoile montante du football algérien.



    Les quatre
    groupes :
    Groupe A
    Guinée Equatoriale
    Congo
    Gabon
    Burkina Faso


    Groupe B
    Zambie
    République Démocratique du Congo
    Cap-Vert
    Tunisie


    Groupe C
    Ghana
    Sénégal
    Afrique du Sud
    Algérie


    Groupe D
    Côte d’Ivoire
    Guinée
    Cameroun
    Mali




    Gourcuff et Raouraoua demeurent confiants

    Le tirage au sort de la Coupe d’Afrique des nations, prévue du 17 janvier au 18 février, en Guinée équatoriale, n’a pas gâté l’Algérie, et c’est le moins qu’on puisse dire. En fait, autant le concéder tout de go, les Verts ont hérité du groupe de la mort avec trois adversaires de taille, à savoir le Ghana, l’une des meilleures formations du continent, le Sénégal, l’une des meilleures équipes de la phase des éliminatoires et l’Afrique du Sud, qui revient fort ces derniers temps. C’est en tout cas le groupe le plus difficile du premier tour de la CAN comparativement aux trois autres qui semblent plus équilibrés. Meilleure formation africaine, selon le classement Fifa, et encore tout auréolée d’une participation mémorable en Coupe du monde, l’Algérie a néanmoins la chance de débuter le tournoi par un duel contre l’Afrique du Sud, l’adversaire le moins nanti du groupe.
    Cette rencontre sera très importante car si les Verts parviennent à glaner les trois points, ils seront mis sur orbite. De toutes les façons, avec le parcours réalisé jusque-là, les Algériens sont attendus au tournant et sont devenus les adversaires à abattre. Dans une première réaction à ce tirage au sort, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a surpris tout le monde par sa sérénité, déclarant que le groupe de l’Algérie est jouable.
    “Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent déjà que c’est le groupe de la mort, celui où il y a le Cameroun et la Côte d’Ivoire est plus ardu à mon sens. Nous avons les moyens de passer au second tour, c’est une tâche à notre portée au vu de ce que nous avons montré jusque-là. Je rappelle que notre objectif est d’aller en demi-finale, et si la Coupe nous tend les bras, nous ne dirons pas non”, dira le premier responsable de la FAF. Et d’ajouter : “Nous avons la chance de jouer dans la ville de Mongomo qui dispose de plus de moyens que d’autres villes, nous allons nous préparer en conséquence et doter l’équipe des meilleures conditions de travail.” Pour sa part, le coach national, Christian Gourcuff, a déclaré : “Je pense qu’il n’y a pas un groupe plus relevé, c’est effectivement un tirage difficile avec un groupe très dense et homogène où toutes les équipes ont leur chance. On sait que si on veut faire quelque chose dans ce tournoi, il faudra éliminer de bonnes équipes.”
    Sur les adversaires de l’équipe nationale dans le groupe C, le sélectionneur national dira : “L’Afrique du Sud, que je ne connais pas très bien, reste une bonne équipe et une valeur sûre du football africain. Le Ghana n’a, certes, pas réussi sa Coupe du monde, mais c’est une équipe solide qui recèle de bons éléments. Le Ghana reste l’un des favoris de la compétition. Le Sénégal, quant à lui, a retrouvé une équipe compétitive ces dernières années et revient sur le
    devant de la scène continentale. Pour moi, aucune équipe n’est favorite dans ce groupe, car tous les matches sont difficiles.”
    Dernière modification par zadhand ; 05/12/2014 à 14h56. Motif: Radar de Maghreb-Sat 05/12/2014
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    A la une/Actualité

    Conférence-débat de Mouloud Hamrouche à Sidi Bel Abbés : « La rencontre n’aura pas lieu samedi », selon Hakim Addad



    le 12.12.14 | 16h51


    Il y a manifestement un gros cafouillage autour de la conférence-débat que devait animer l’ex-chef du gouvernement, Mouloud Hamrouche, demain samedi 13 décembre à Sidi Bel Abbès.


    Une conférence portant sur le thème du « consensus national et la bonne gouvernance», qui devait se tenir à la maison de la culture Kateb Yacine. Hakim Addad, militant associatif proche de Hamrouche, contacté cet après-midi, a indiqué que la rencontre n’ « aura pas lieu samedi ».

    Annulation ou simple report ?

    «Nous déplorons ce contretemps et espérons qu'il ne s'agit que d'un report à brève échéance. Nous nous excusons vivement auprès des citoyens de la ville», a-t-il ajouté.
    Mercredi dernier, M. Addad avait fait part à la presse du refus de l’administration locale d’autoriser cette rencontre pour des «motifs sécuritaires», selon lui.
    Aucun écrit n’a, cependant, été transmis aux organisateurs. « Nous avons été informé verbalement du refus d’autoriser la rencontre », explique notre interlocuteur.
    Jeudi, en milieu d’après-midi, le directeur de la réglementation et des affaires générales (DRAG), Benyagoub Abdelmajid indiquait que la demande déposée par l’Union nationale des fils de chahid (UNFC) «ne remplissait pas les conditions légales ».
    «L’UNFC ne dispose pas encore d’un agrément officiel, en conséquence nous ne pouvons délivrer une autorisation à une organisation non agrée. C’est la loi», avait-il déclaré.
    Vers 18h, le DRAG annonce la lavée de l’interdiction. Officiellement, M. Hamrouche pourra tenir sa conférence à la maison de la culture
    Kateb Yacine de Sidi Bel Abbés, comme prévu.
    «L’autorisation a été accordée sur la base d’une demande déposée par trois personnes mandatées par les organisateurs», devait-t-il précisé.
    « Nous préférons temporiser en ce début de semaine avant de décider de quoi que ce soit », nous fait savoir M. Addad au sujet de l’organisation de cette conférence-débat pas comme les autres.


    El Para aux enquêteurs du DRS
    Exclusif Les révélations de Abderrezak

    le 12.12.14 | 10h00

    Amari Saïfi, alias Abderrezak El Para ou Abou Haydara, ex-parachutiste ayant déserté les rangs de l’armée pour se joindre au Groupe islamique armé (GIA) dès la constitution des groupes terroristes en Algérie, extradé du Tchad vers l’Algérie en octobre 2004 au terme d’une médiation d’El Gueddafi, n’a, depuis, jamais été jugé.
    Cependant, il a été interrogé à maintes reprises par la police judiciaire des services de renseignement (DRS) dans le cadre de l’enquête préliminaire le concernant. Des sources concordantes, proches du dossier, révèlent certaines de ses réponses lors de ses interrogatoires, où il reconnaît avoir reçu une rançon de 5 millions de dollars de la part de l’Allemagne – ce pays avait toujours nié lui avoir versé de rançon – en contrepartie de la libération, en août 2003, de 14 touristes (9 Allemands, 4 Suisses et un Néerlandais).
    Au cours de son interrogatoire, Amari Saïfi a reconnu que l’ANP avait déjà réussi à libérer 18 autres touristes enlevés par Abou Haydara et ses acolytes – ils étaient au départ 32 touristes à avoir été enlevés, en 2003, par les terroristes dans le Sud algérien. «Mon intention n’était pas d’effectuer un rapt. C’est au cours de notre déplacement que nous avons rencontré, par pur hasard, ces touristes et c’est à ce moment-là que m’est venue l’idée de les enlever pour demander une rançon en contrepartie de leur libération», a expliqué Amari Saïfi. «Je venais de créer la katiba Tarik Ibn Ziyad et je comptais une quarantaine d’éléments. Cette même katiba a été convoitée par la suite par l’actuel émir national du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), devenu Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI), ennemi juré de Hassan Hattab dont j’étais proche», ajoute El Para.
    «Dès l’enlèvement de ces touristes, nous avons été traqués par l’armée qui a pu en libérer 18. Nous avons décidé de prendre la fuite avec les 14 autres touristes en nous réfugiant au nord du Mali, sachant que l’armée se refuse d’entrer dans le territoire d’un autre pays», a précisé aux enquêteurs Amari Saïfi, ancien «émir» de la zone 5 du GSPC né d’une dissidence, en 1998, du GIA. C’est peut-être de là qu’est venue aux terroristes l’idée de se retrancher au nord du Mali et d’y établir leur quartier général.
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    C’était en 2003. Les conditions de vie des plus difficiles dans cette partie du nord malien et les liens tissés par Mokhtar Belmokhtar avec certaines tribus auraient facilité les choses pour El Para et ses acolytes. «Nous nous sommes démarqués du GIA qui commettait des massacres contre les populations, en créant le GSPC, en 1998, avec Hassan Hattab et Mokhtar Belmokhtar (alias Khaled Abou El Abbès). Le départ de Hassan Hattab du GSPC s’explique par sa volonté de se repentir, mais également par son souhait d’échapper à Abdelmalek Droukdel (alias Abou Mossaab Abdelouadoud) qui, plus tard, a cherché à l’éliminer, à éliminer Khaled Abou El Abbès et à m’éliminer moi-même pour le contrôle de la katiba Tarik Ibn Ziyad», a également confié Amari Saifi.
    Pour cet ancien «émir» de la zone 5 du GSPC, «Abou Mossaab Abdelouadoud, devenu ‘émir’ national de cette organisation terroriste, s’est intéressé à la katiba Tarik Ibn Ziyad après l’obtention de la rançon de 5 millions de dollars. C’était pour des questions d’argent que des ‘émirs’ du GSPC s’affrontaient». A en croire Abou Haydara, Abdelmalek Droukdel voulait placer à la tête de cette katiba un homme à lui, en la personne de Abdelhamid Abou Zeid – éliminé, rappelle-t-on, il y a plusieurs mois, par les armées française et tchadienne au nord du Mali.
    Les «émirs» du GSPC et d’AQMI se faisaient la guerre pour l’obtention des rançons. C’est à partir de là que les enlèvements de ressortissants étrangers ont augmenté en nombre et en rythme. Ce qui se passait également entre «émirs» du GIA. Amari Saïfi a également évoqué les procédés utilisés pour l’achat d’armes et de munitions au Mali et au Niger avec l’argent des rançons. L’enquête préliminaire concernant El Para n’étant pas encore arrivée à terme, ce dernier n’a toujours pas été jugé bien qu’il soit cité dans plusieurs affaires programmées pour audience. Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, s’est contenté de déclarer, le 4 décembre, que l’affaire El Para «est devant la justice qui doit se prononcer à son sujet».


    Un avion d’Air Algérie saisi à l’aéroport de Bruxelles


    Par Lila Ghali | 12/12/2014 | 20:54



    Un avion d’Air Algérie a été saisi par les autorités belges, vendredi soir, suite à une plainte d’une société belge pour des dettes de 2 millions de dollars de pièce de rechange non réglées par la compagnie algérienne.
    Un huissier de justice a procédé à l’exécution de la décision judiciaire à l’encontre d’Air Algérie. Alors que les voyageurs du vol AH 2063 d’Air Algérie en provenance de Bruxelles vers Alger ont été contraint de quitter l’avion pour un autre vol.





    A la une/Analyse


    La chute du cours du pétrole et les inquiétudes du FMI
    sur l’économie algérienne
    Algerie
    ,
    Rente
    ,
    Hydrocarbures
    ,
    Chute Du Pétrole
    ,
    Rapport FMI




    Le brent est coté le 12 décembre à 62 dollars le baril et à le WIT à 55 dollars et paradoxalement avec une stabilisation euro/dollar à 1,246 dollars un euro, et déjà la grande compagnie américaine Haliburton annonce la suppression de 1000 emplois suivie par d’autres compagnies. La chute des prix du pétrole va conduire dans les années à venir à de profondes restructurations au niveau pétrolier et gazier.
    Le ministère des finances algérien.
    Le rapport du FMI en date du 12 décembre 2014 attire l’attention du gouvernement algérien sur ces tendances. Environ 97% des recettes d’exportation provenant des hydrocarbures, et important 70% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées, facteur essentiel de l’origine des réserves de change, des subventions et des plans d’investissements, cet état de fait pose l’urgence pour le ministère de l’Energie algérien et Sonatrach de revoir profondément son management stratégique, de donner une nouvelle impulsion au Conseil national de l’Energie , comme facteur d’adaptation.1.- Fondé en 1919, à Dallas aux USA, la compagnie Haliburton a eu un chiffre d’affaires dépassant 8 milliards de dollars pour le second trimestre 2014 contre 7,3 au premier trimestre 2014. Elle a un effectif de plus de 80.000 personnes avec une présence dans plus de 80 pays et des centaines de filiales, elle est le second fournisseur de services à l’industrie pétrolière et gazière dans le monde. LE plan de licenciement annoncé par la compagnie Haliburton de 1000 emplois pour l’instant devrait donc toucher en priorité la Russie, l’Afrique et à un moindre degré l’Europe. Ces difficultés ne sont pas propres à cette société.2.- Par exemple les deux majors Total et Shell, qui totalisent environ la moitié de la production gabonaise, estimée à 230.000 barils par jour, ont vu leurs activités fortement perturbées et menacent de licencier. Cela pose d’ailleurs pour l’Algérie une question d’attractivité, la taxe sur les superprofits risquant de faire fuir les investisseurs étrangers. Au moment où la Sonatrach annonce un plan d’investissement de 100 milliards de dollars, sans analyser sa rentabilité future face à un marché mondial incertain et turbulent, les canalisations et les GLN travaillant actuellement en dessous de leur capacité (50/60%), nous avons les premières incidences de la chute du cours des hydrocarbures au niveau mondial. Le groupe britannique BP a annoncé une réduction entre un et deux milliards de dollars en 2015 avec la suppression de centaines d’emplois. L’américain ConocoPhillips annonce une réduction de ses investissements de 20 %, à 13,5 milliards de dollars en 2015. Statoil annonce le report de 30 des 100 projets potentiels, parmi les plus coûteux, et Royal Dutch Shell qu’elle pourrait fermer son champ de Draugen en mer du Nord, dix ans plus tôt que prévu.3.- Il est prévoir comme cela s’est passé pour le secteur financier au lendemain de la crise de 2008 à une profonde restructuration des grandes compagnies pétrolières et gazières qui, avec les économies d’échelle, pourront être rentables, ce qui explique que des compagnies comme Haliburton ne changent pas profondément de stratégie pouvant résister à des cours plancher de 60/70 dollars, les compagnies marginales étant absorbées ou évincées du marché. Et ce en attendant le prix d’équilibre qui sera fonction essentiellement d’une entente entre l’Arabie saoudite et les USA du fait que selon les experts internationaux , le seuil de rentabilité fluctue entre 75/80 dollars, sachant qu’il est souhaitable à terme un prix d’équilibre entre 80/90 dollars. Les nouvelles technologies pourront faire baisser les coûts, d’où l’importance stratégique de l’économie de la connaissance qui couplée avec la bonne gouvernance sont les leviers de tout processus de développement fiable. Mais pour l’instant, il faut un prix de 78/80 dollars pour les sables bitumineux du Canada so, de 75/76 dollars pour le pétrole non conventionnel américain, de 73/75 dollars pour l’offshore très profond au Brésil et de 70 dollars pour certains projets mexicains. Entre temps des pays mono-exportateurs ayant une forte population (les pays du Golfe peuvent tenir à 50 dollars le baril), de faibles capacités et une dépense publique importante souvent mal gérée comme le Venezuela ( déjà en semi-faillite), l’Iran, l’Algérie et la Russie dont le budget dépasse les 100/120 dollars, risquent des tensions budgétaires et des tensions sociales si cela dure plus de trois années pour des raisons de géostratégie.4.- Quelle est l’attitude du gouvernement algérien face à ces tendances lourdes qui s’annoncent et qui seront de longue durée ? Le rapport du FMI en date du 12 décembre tout en soulignant que le cadre macro-macro-économique est relativement positif met en garde le gouvernement algérien qu’il est éphémère sans de profondes réformes structurelles. Pour le FMI, les menaces qui pèsent sur la stabilité macroéconomique s’accentuent en Algérie où les déficits devraient se creuser à plus de 7%, avec un accroissement du chômage voilé par des emplois administratifs non créateurs de valeur ajoutée et le taux de croissance annoncé de 4% l’est en grande partie dû à la dépense publique dont le montant n’est pas proportionnel aux impacts avec des surcoûts exorbitants. La chute des cours du pétrole est défavorable aux exportations, tandis que les importations, stimulées par les dépenses publiques continuent d’augmenter. Pour la première fois en près de 15 ans, note le FMI, «le compte des transactions courantes devrait se solder par un déficit», et à moyen terme, les déficits en Algérie devraient se creuser car les «exportations ne sont pas suffisamment diversifiées, l’IDE est freiné par les restrictions sur l’actionnariat», les subventions et les transferts sociaux plus de 26% du PIB (compressant artificiellement le taux d’inflation), encouragent la forte consommation intérieure d’hydrocarbures.»



    A la une/Mémoire
    Saïd Mekbel, il y a 20 ans


    Ils ont tiré sur Mesmar J’ha" barrait la une du journal du Matin du dimanche 4 décembre 1994.

    Saïd Mekbel assassiné par des hommes armés le 3 décembre 1994.
    C’était aussi le titre de l’article que j’avais écrit à chaud, à la demande de la rédaction du Matin, juste après qu’on eut emmené Said Mekbel à l’hôpital. Il relatait ce moment pénible vécu par toute la rédaction. Ce samedi 3 décembre, jour où on lui avait tiré dessus, on était cinq, présents, dans cette pizzeria de la rue Belhouchet à Hussein Dey où se trouvait alors le siège du Matin : moi, le photographe H. Ouahab, A. Djakoun, Amar Ouagueni (mort assassiné neuf mois après en août 1995), notre jeune collègue Anissa H qui déjeunait avec Saïd. Et contrairement à ce qui a été écrit plus tard, Saïd Mekbel ne gisait pas sur le sol dans une mare de sang. Il était encore assis, à table, tenant encore sa fourchette et son couteau, et respirait très fort…Le jour même, suite à une plainte du ministère de la Défense, Mohamed Benchicou écopait de six mois de prison.En bref, voici l’article en question…"Ils ont tiré sur Mesmar J’ha" (Le Matin du 4 décembre 1994)"On ne fera pas un article trémolo, pleurnichard, comme s’y attendent certainement ceux qui ont commandité un tel acte, et ce, par égard, par respect à Saïd Mekbel.Hier, deux sbires de Ali Benhadj, avec qui nous convient de dialoguer Mehri, Ait Ahmed, Ben Bella et autres Djaballah, ont tiré sur Saï Mekbel. Said était attablé à la pizzeria qui se trouve à moins de trente mètres du journal quand il fut victime de cet attentat. Bien sûr ces «courageux résistants» comme les appelle Mehri, savaient que Said n’était pas armé et qu’il serait incapable de se défendre.Dans le restaurant au fond de la salle, Saïd était encore assis, les mains sur la table, il n’était pas à terre, la tête légèrement incliné comme s’il réfléchissait à quelque chose, avec cet air malicieux qu’on lui connaissait quand il préparait son billet. Sur la table, une assiette de crudités qu’il venait d’entamer. La salle était vide.On s’est approché de lui. On lui a dit quelques mots, de tenir…Il ne nous a, bien sûr, pas répondu. Il a été transporté encore en vie à l’hôpital (C’est Ouahab qui l’a transporté dans ses bras vers l’ambulance qui arrivait.NDLR). A l’heure où ces lignes sont écrites, Said Mekbel lutte encore contre la mort.Pour la rédaction du Matin, c’est un coup dur, terrible. C’est un coup dur également pour l’opinion démocratique. Said, comme beaucoup, avait la possibilité de partir à l’étranger. Il refusait cette éventualité. Dernièrement, il nous déclarait, au vu de l’évolution de la situation politique, que les démocrates devraient rentrer de l’étranger… Bien que consternée par cette terrible nouvelle, la rédaction du Matin a décidé de réagir en fabriquant ce numéro et en republiant son «Mesmar J’ha» paru dans notre édition d’hier. Ainsi les commanditaires de ce crime crapuleux sauront que Le Matin ne s’arrêtera pas et surtout qu’il ne changera pas de ligne éditoriale ; cette ligne qui est la raison d’être du journal, qui ne nous a pas fait beaucoup d’amis, et qui fait grincer certains journaleux en mal d’inspiration. Said, comme d’autres, a payé le tribut de cette liberté d’informer qu’on essaie de faire taire par tous les moyens.Une chose est sûre, Said Mekbel n’avait aucune haine pour ses adversaires. Il suffit, pour ce faire, de relire ses billets..."La fin de l’article (deux petits paraghraphes) évoquait la bio de Saïd Mekbel.

    A la une/Sport_Foot-Ball



    Coupe du Monde des clubs :
    Les choses sérieuses commencent pour l’ESS



    le 11.12.14 | 10h00



    Les Sétifiens à pied d’œuvre, hier à...


    Séjournant et travaillant dans d’excellentes conditions, les Noir et Blanc se concentrent sur leur sujet. Respectant à la lettre les consignes, les camarades de Mellouli ne quittent le deuxième étage de l’hôtel qu’en cas de nécessité. Les contacts avec les envoyés de la presse nationale ou internationale, sont réglementés.


    Rien n’est donc laissé au hasard. Les Sétifiens, qui font connaissance avec les exigences de la haute compétition, se rendent à l’évidence que le professionnalisme n’est pas un slogan mais une rigueur absolue. «Notre participation à la Coupe du monde est l’occasion idoine pour améliorer et renforcer la gestion sportive, administrative et médicale de l’Entente.
    On a besoin de tels rendez-vous pour mériter le statut de club professionnel. Nous sommes ici pour apprendre. On doit le mentionner sans aucun complexe», souligne la cheville ouvrière du club, le directeur administratif, Rachid Djerroudi. Le responsable de la barre technique, Khierredine Madoui, abonde dans le même sens : «Le dernier succès en championnat national a fait du bien au groupe qui s’est déplacé au Maroc avec un bon état d’esprit.
    Nous sommes conscients que l’apprentissage en Coupe du monde des clubs sera difficile mais le collectif n’est pas disposé à abdiquer. Ayant tout à gagner, les joueurs ne se présenteront pas en spectateurs. Même si la mission s’annonce ardue, nous ferons le maximum pour nous être à la hauteur de l’événement. Nous devons saisir cette opportunité pour renforcer l’expérience acquise en Ligue des champions d’Afrique.» Pour le jeune technicien sétifien, le rendez-vous mondial tombe à pic pour sa formation.
    Sachant que celle-ci vient de passer sans casse les 8 étapes du dernier marathon. «Intervenant après la finale de la LDC et les 7 importants et difficiles matchs du championnat, la CMC tombe à pic. Elle permet à mes joueurs de mettre entre parenthèses, pour un moment, le stress de la compétition nationale et goûter à de nouvelles sensations», précise Madoui qui ne compte pas chambouler son plan d’action basé, pour l’heure, sur l’aspect physique


    Des ténors quitteront la compétition !


    le 12.12.14 | 10h00




    Fortunes diverses pour la JSK et le MCA.


    La 51e édition de la Coupe d’Algérie de football verra, ce week-end, l’entrée en lice des 16 clubs de la Ligue 1 Mobilis pour le compte des 32es de finale.


    Le vainqueur de la dernière édition, le MC Alger, sera en appel dès demain à Constantine face au CS Constantine pour ce qui est considéré comme l’affiche incontestable de ce tour. Treize rencontres sont au menu de la journée d’aujourd’hui avec déjà une autre confrontation entre deux clubs de la Ligue 1, à savoir le MO Béjaïa et la JS Saoura. Cette affiche se jouera malheureusement à huis clos. La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) avait décidé, lundi dernier, de suspendre le stade de Béjaïa, en raison des incidents ayant émaillé la fin du match MOB-USMA, qui a vu l’équipe visiteuse s’imposer sur le score d’un but à zéro.
    Du coup, les Crabes ne pourront compter que sur eux-mêmes afin de pouvoir valider leur ticket pour le tour suivant. La mission ne s’annonce pas simple, surtout que l’équipe semble être sous pression après sa dernière contre-performance. Le club sudiste avait déjà réussi à tenir en échec le MOB en championnat lors de la seconde journée (1-1). Avec le huis clos, il peut entrevoir le match de cet après-midi avec des ambitions à la hausse. Le RC Arbaâ, pas du tout en confiance ces dernières semaines, sera en danger à Batna, où il aura à affronter le MSP Batna. Certes, la formation des Aurès évolue désormais en Division amateur, groupe Est, mais le club est toujours considéré comme un sérieux client, lorsqu’il évolue face aux «grands».
    L’autre pensionnaire de la Ligue 1, le NAHD, devra évoluer sur du velours, puisqu’il recevra la modeste formation de l’AS Marsa. Le petit poucet de l’épreuve, l’ER Ouled Moussa, qui joue au septième palier, sera en appel à Guelma. Il est vrai que l’Escadron noir n’est plus le même club de jadis. C’est ce qui pousse d’ailleurs la formation de la wilaya de Boumerdès à se déplacer à l’est du pays avec des ambitions. La confrontation DRB Tadjenanet -HB Chelghoum Laïd, qui se jouera à huis clos, ne manquera pas d’intérêt. Il en est de même pour les rencontres USM Oran-ES Mostaganem et Hamra Annaba-USM Chéraga. La journée de demain sera dominée par les matches CS Constantine -MC Alger, USM Blida-CR Belouizdad, AS Khroub-MC Oran et JSM Béjaïa-CA Bordj Bou Arréridj.



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    A la une/Actualité

    La baisse du pétrole et la problématique du crédit à la consommation en Algérie
    Algerie,Pétrole,Rente,économie,Développement,PME/PMI,Crédit à La Consommation.


    Certains responsables qui vivent de la rente poussent à généraliser le crédit à la consommation. Cette mesure permettra-t-elle de relancer la production nationale et ralentir la valeur des importations ou avoir l’effet contraire ?

    Le crédit à la consommation a fait exploser les importations notamment de voitures.


    1.- Rappelons que la sortie de devises a été en 2013 de 55 milliards de dollars de biens plus 12 milliards de dollars d’importation de services soit 67 milliards de dollars, montant auquel il faut ajouter 5 à 7 milliards de dollars de transferts légaux de capitaux des sociétés étrangères soit 72 à 74 milliards de dollars. La loi de finances 2015 prévoit 60 milliards de dollars d’importations de biens ce qui nous donnerait 80 milliards de dollars de sorties de devises. Or Sonatrach qui représente 98% des exportations a eu une recette de 73 milliards de dollars entre 2010/2011, 63 milliards de dollars en 2013 et certainement comme je l’ai annoncé depuis plusieurs mois entre 55/56 milliards de dollars fin 2014 et non 60 milliards de dollars comme annoncé par certains responsables. Avec un cours moyen de 70 dollars les recettes de Sonatrach seront inférieures à 50 milliards de dollars et pour 60 dollars approcheront les 40 milliards de dollars. Or que la loi de finances prévisionnelle 2015 fonctionne sur un cours supérieur à 125 dollars, encore qu’il faille tenir compte des restes à réaliser importants du fait du divorce entre les objectifs et les moyens de réalisation source de surcoûts.2.- Environ 70% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées proviennent des importations et le taux d’intégration de toutes les entreprises ne dépassent pas 15%, fonctionnant avec des matières premières et des équipements importés. C’est que le tissu économique global est représenté par 83% de petits commerce et services. Le secteur industriel représente moins de 5% du produit intérieur brut et à l’intérieur de ces 5%, plus de 95% sont des PMI-PME peu initiées au management stratégique et non compétitives par rapport aux normes internationales en matière de coût et de qualité. Dès lors la généralisation du crédit à la consommation gonflera la rubrique matières premières importées et donc une accélération de la sorite devises et constituera une rente pour ceux qui en bénéficieront. Elle ne devrait concerner que les entreprises dont le taux d’intégration réel (matières premières et équipement) dépasse les 50%.3.- Donc, attention aux effets pervers et aux impacts négatifs de la crise de 1986, bien qu’à la différence de cette période, l’Algérie a une dette extérieure faible et des réserves de change permettant des anti-chocs de court terme. Mais, avec un cours de 60/70 dollars, l’on ne peut tenir au-delà de 4 années au rythme de l’actuelle dépense souvent sans contreparties productives où transferts sociaux et subventions généralisées et sans ciblage, représentent 60 milliards de dollars soit 27/28% du PIB, ce qui est intenable dans le temps. L’on ne doit pas gaspiller ces réserves qui doivent être utilisées pour réaliser cette nécessaire transition d’une économie de rente à une économie hors hydrocarbures dans le cadre des valeurs internationales, passant par une nouvelle gouvernance, la réhabilitation de l’entreprise créatrice de richesse et son fondement l’économie de la connaissance. Mais avant tout, la mobilisation de toutes les forces de la Nation reposant sur la morale de ceux qui dirigent la Cité, avec un discours de vérité, ni autosatisfaction, ni sinistrose, devant donner l’exemple afin de rétablir la confiance, sans laquelle aucun développement ne peut se réaliser, face à l’austérité qui s’annonce est stratégique. Car, ceux qui avaient un autre discours d’autosatisfaction et aujourd’hui un discours de sinistrose pour voiler leurs incompétences ne sont pas crédibles.Dr Abderrahmane Mebtoul, professeur des universités et expert international



    L’Observatoire contre l’islamophobie condamne les propos d’Eric Zemmour
    Il appelle à la déportation des musulmans hors de France






    L’Observatoire national contre l’islamophobie a réagi aux propos du journaliste français, Eric Zemmour, dans le journal italien Corriere della Serra, en les qualifiant de “scandaleux”. “Monsieur Zemmour prône la déportation des musulmans hors de France sous prétexte que leur présence entraînerait le chaos national”, lit-on dans un communiqué de l’ONCI signé par son président, Abdellah Zekri. “Ces propos viennent s’ajouter à une litanie de déclarations abjectes et sans fondement de ce prêcheur de haine patenté à l’encontre de l’islam et des musulmans, qui cultive l’amalgame entre islam et terrorisme”, ajoute Abdellah Zekri, qui décrit le journal proche des thèses de l’extrême droite en France comme un “adepte du choc des civilisations (…) qui ne cherche qu’à dresser les composantes de la nation les unes contre les autres”. L’Observatoire national contre l’islamophobie rappelle au passage les déclarations controversées de ce journaliste sur le régime de Vichy, l’accusant de récidiver avec cette proposition de déportation. “En bon nostalgique de l’Algérie française, M. Zemmour nous a habitués à le considérer comme un cracheur de venin. En imaginant possible la déportation de 5 millions de musulmans, il prône désormais l’avènement d’une nouvelle solution finale. Il oublie juste que des centaines de ses compatriotes de confession juive doivent la vie à des centaines d’autres de confession musulmane. M. Zemmour a la mémoire courte et il n’hésite même plus à renier son histoire communautaire pour pouvoir exister”, lit-on encore dans le communiqué qui interpelle les pouvoirs publics français contre ce “déferlement de tant de haine”. À l’heure où est mise en œuvre toute une série de mesures pour enrayer l’obscurantisme dans l’esprit des jeunes, doit-on laisser un petit soldat de la haine continuer à mener son combat antirépublicain sur les ondes et dans les médias ? Ou alors, nous fait-on la démonstration du “deux poids, deux mesures”, s’interroge l’Observatoire contre l’islamophobie. Et ce dernier de conclure que “par leur silence devant ses attaques permanentes contre les musulmans citoyens français, nos hommes politiques cautionnent et encouragent de tels propos”.

    Polémique sur les musulmans : Eric Zemmour dénonce une "manipulation fantastique"
    Pour la première fois, le polémiste s'est expliqué ce matin sur RTL à propos de la polémique créée par son interview publiée dans "Il Corriere della Sera" le 30 octobre dernier.

    Éric Zemmour s'exprime face à la polémique - Vidéo Dailymotion

    L'heure de la contre-attaque a sonné pour Eric Zemmour. Après plusieurs jours de polémique autour de son interview donnée au journal italien "Il Corriere della Sera", le polémiste a pris la parole sur RTL ce matin, dénonçant "une manipulation fantastique". "On m'a accusé d'avoir prononcé un mot que je n'ai pas prononcé. On m'a accusé ensuite de ne pas avoir contredit un mot qui n'a même pas été prononcé (sous-entendu même pas par le journaliste italien, ndlr). C'est une histoire extraordinaire, on a là une manipulation fantastique. On m'accuse de ne pas avoir dit quelque chose mais de l'avoir pensé" a lâché le polémiste.
    Eric Zemmour a ensuite été invité à préciser sa pensée sur le fond de l'affaire. "Vous ne souhaitez pas, ne demandez pas, le départ des musulmans ou des Maghrébins de notre pays ?" a ainsi interrogé Yves Calvi. "De toute façon, je ne souhaite ni ne demande rien du tout, vous comprenez ? C'est ridicule. Il y a des citoyens français. On ne va pas faire partir des citoyens français. Il y a des étrangers. Un Etat a le droit de dire aux étrangers : 'non maintenant vous rentrez chez vous'. Entre les deux, il n'y a rien. C'est tout, c'est simple" a expliqué l'intervenant de "Ça se dispute" sur iTELE.
    Interrogé ensuite sur les réactions du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve et de Bruno Le Roux à son interview, Eric Zemmour n'a pas caché son atterrement. "C'est la vieille phrase de Saint-Just : 'Pas de liberté pour les ennemis de la liberté'. La gauche en est toujours là. C'était la Terreur, je vous le rappelle Yves (Calvi, ndlr). Quand Bruno Le Roux dit ça, c'est vraiment l'héritier de Saint-Just" a-t-il taclé, très remonté.
    "Leçons de morale" et "bûcher médiatique"

    Avant de poursuivre : "Et quand le ministre de l'Intérieur vient dire qu'il faut manifester contre moi, se mobiliser contre moi... Vous vous rendez compte ! Un ministre de l'Intérieur ! Qui est chargé de faire respecter l'ordre et la sécurité des citoyens qui appelle à manifester contre un citoyen français...." s'est-il offusqué. "On a déjà un Premier ministre qui a dit que mon livre n'était pas digne d'être lu. On a maintenant un ministre de l'Intérieur qui appelle à manifester contre moi. Mais la prochaine fois, qu'est-ce qu'ils vont faire ? Ils vont envoyer mes lecteurs en prison ?"
    Questionné enfin sur la haine contre les musulmans que certains lui reprochent de propager, Eric Zemmour a balayé ces accusations. "Il n'y a aucune incitation à la haine. J'essaye d'analyser rationellement une situation" a-t-il expliqué. Avant de revenir sur l'interview du "Corriere della Sera" : "Il faut revenir à l'origine. C'est Jean-Luc Mélenchon qui a traduit une interview alors qu'il reconnaît lui-même qu'il ne parle pas italien. Et qui a fait monter ça avec des médias complaisants qui n'ont même pas vérifié leurs sources, qui ont préféré les leçons de morale, me mettre sur le bûcher médiatique plutôt que de simplement vérifier" a-t-il dénoncé. Avant de lâcher : "Ce sont des méthodes staliniennes !".




    Les ministres de la Justice et de l’Intérieur interpellés
    Après l’appel au meurtre contre le journaliste Kamel Daoud







    Cette action intervient au lendemain de la publication, sur facebook, d’une lettre virulente d’Abdelfattah Hamadache, imam actif au sein de la mosquée de Belcourt du temps de l’ex-FIS.
    Une pétition de solidarité à Kamel Daoud, intitulée “Non à l’obscurantisme”, vient d’être publiée sur le réseau social facebook, dans trois langues (arabe, français et anglais), pour interpeller la responsabilité des ministres de la Justice et de l'Intérieur. Les signataires condamnent “avec force les appels au meurtre public” d’Abdelfattah Hamadache, autoproclamé chef salafiste, contre le chroniqueur et écrivain. Ils relèvent que cette dérive “n’est pas surprenante” devant “la démission” de l’État face aux “aventuriers pseudoreligieux qui distillent la haine”. Ils appellent, en outre, les deux ministres à enclencher des “poursuites” contre les promoteurs de ces appels qui rappellent “les pires moments de l’Algérie face au GIA”.
    Cette action intervient au lendemain de la publication, sur facebook, d'une lettre virulente d’Abdelfattah Hamadache, imam actif au sein de la mosquée de Belcourt du temps de l'ex-FIS. Dans son invitation au meurtre, rendue publique le 16 décembre, le fondateur du Front de la sahwa islamique salafiste libre, formation non agréée, vise Kamel Daoud, qu'il qualifie d’“apostat”, d’“ennemi de la religion” et de “sionisé”. Il appelle le pouvoir à “appliquer la charia” et à “le condamner à mort, en le tuant publiquement pour la guerre qu’il mène contre Dieu et le Prophète”. La sortie de Hamadache fait suite à l’émission télévisée “On n’est pas couché” (France 2), transmise le 13 décembre, qui a reçu le journaliste-écrivain algérien pour parler de son livre Meursault, contre-enquête. Réagissant sur le réseau social, Daoud a écrit : “Fetwa pour me tuer émise par le mouvement salafiste algérien. Signée par Abd El-Fettah Hamadache. Voilà où mène le sentiment d'impunité chez ces gens-là.” Il a néanmoins fait savoir qu’il craint pour sa vie et qu’il déposera une plainte contre l’auteur de la “fetwa”, “parce que c’est un appel au meurtre”. Quant à Hamadache, interrogé par TSA, il ne s’est pas rétracté, si ce n’est d’assumer sa “responsabilité” et d’observer qu’il n’a pas dit qu’il allait “le tuer” et qu’il n’a pas appelé “les musulmans à le faire”. Seulement, expliquera-t-il, Daoud “est impardonnable en disant : “Je lis leur livre’’, en s’excluant, avant de réitérer son appel au pouvoir algérien, afin d’appliquer “al-had” (la condamnation à mort).
    Abdelfattah Hamadache n’est pas à sa première sortie du genre. Il s’en est déjà pris à des responsables de partis politiques et du mouvement social, avec qui il ne partageait pas les mêmes positions politiques et idéologiques, sans que cela inquiète les pouvoirs publics. C’est le cas, notamment, du porte-parole du MDS, Hamid Ferhi, d’Amara Benyounès, secrétaire général du MPA, et de la porte-parole du mouvement Barakat, Amira Bouraoui. Il a même accusé le “renégat” Ferhat Mehenni d’“impie” et de “traître”, et dénoncé, en 2013, les cadenas d’amour accrochés par des couples amoureux sur les grillages du pont de Télemly, à Alger, qualifiant d’acte intolérable et de “sorcellerie”. À la veille de la dernière élection présidentielle, cet individu a confié à la chaîne qatarie Al-Jazeera que s’il était élu président en 2014, il instituerait “une police islamique”.
    Faut-il alors dénoncer les déclarations violentes et extrémistes de Hamadache ? Bien entendu ! Au nom du devoir de mémoire, il n’est pas question de cautionner les appels aux meurtres contre des citoyens, encore moins d’être les complices du laxisme ambiant. Même si les opinions de Kamel Daoud dérangent ou ne sont pas toujours partagées. Le salafiste Hamadache doit rendre des comptes !



    Une jeune fille se jette d’un véhicule pour échapper à un viol à Aflou
    Le conducteur a été appréhendé par des usagers de la route

    Un signalement donné par un citoyen sur le numéro vert 10 55 faisait état de la chute d’une jeune fille d'un véhicule sur la route reliant Aflou à El-Bayadh, à 7 km à l’ouest de la localité d'Aflou, avec des blessures diverses ; le conducteur a pu être appréhendé par des usagers de la route. En fait, la jeune fille, se sentant menacée de viol, s’est carrément jetée du véhicule qui roulait. Alertés, les gendarmes de la brigade d'Aflou se sont aussitôt déplacés sur les lieux, où ils ont arrêté le conducteur et secouru la victime qui a été évacuée vers l'établissement sanitaire d'Aflou, où elle est gardée en observation médicale.

    Régions Est Skikda

    Sidi Mezghiche : Le secret de la commune la plus propre de Skikda


    le 18.12.14 | 10h00

    Une salubrité qui devrait créer l’émulation dans d’autres villes


    La ville attend toujours les équipements qu’elle a gagnés avec le premier prix de la propreté.
    Sidi-Mezghiche n’est plus ce bourg quelconque qu’on traversait autrefois sans garder de ses panoramas le moindre souvenir. Il y a seulement quelques années, ce chef-lieu de commune se limitait à quelques maisonnettes coloniales ceinturant une route toujours boueuse, quelques cafés et autant de gargotes.
    Aujourd’hui, Sidi-Mezghiche vit une véritable mue, contrairement à plusieurs autres communes de la wilaya de Skikda. Des logements sont en construction, deux salles de sport, une piscine de proximité, mais ce qui frappe le visiteur reste incontestablement la propreté des lieux. En 2013 déjà, cette paisible commune avait obtenu le prix de la commune la plus proprede la wilaya. Une année après, le même rythme est maintenu et Sidi-Mezghiche reste encore propre. «La propreté a fini par devenir un fait-accompli» dira M. Bouhajla, vice-président à l’APC.
    Quand le citoyen adhère…
    Cette réussite est à mettre à l’actif des élus et des citoyens aussi. La commune met ses maigres moyens au service des habitants et ces derniers lui rendent la pareille en respectant les règles. «Vous pouvez faire le tour de la commune vous ne trouverez aucune trace des déchets ménagers et c’est grâce à la contribution de nos concitoyens qui respectent les horaires du ramassage».
    En effet, le réflexe de sortir ses déchets à des heures fixes est devenu une tradition citoyenne. L’hiver, les habitants de Sidi Mezghiche sortent leurs ordures de 19h à 21h et durant l’été, l’heure est repoussée jusqu’à 22h. En dehors de ces horaires, aucun habitant ne se permet de laisser ses déchets ménagers à l’air libre. Un véritable réflexe citoyen s’est ainsi incrusté dans les mœurs des habitants pour devenir une habitude.
    Pour les déchets des commerçants longeant la rue principale, le problème ne s’est jamais posé. «Il faut savoir que Sidi Mezghiche vit beaucoup la nuit. Ici les cafés ne ferment qu’à minuit, tout comme les épiceries et autres restaurants. Un fait qui permet à ces commerçants de ne faire sortir leurs déchets qu’à la vue du camion de ramassage de la commune», explique M. Bouhajla. Mais ce réflexe n’est en fait qu’une réponse aux efforts consentis par l’équipe dirigeante de l’APC qui est à son deuxième mandat.
    «Nous n’avons pas suffisamment de moyens mais nous parvenons tout de même à optimiser ce dont nous disposons pour une meilleure efficience», dira le maire. Ainsi, 20 agents, entre contractuels et permanents, se relayent chaque jour pour balayer toutes les routes de la commune. Pour les 16 mechtas dépendantes de la commune, chaque semaine des opérations de nettoyage sont organisées.
    L’APC qui fait tout !
    En sillonnant les lotissements et quartiers de Sidi Mezghiche, on remarque la présence de corbeilles à papier à chaque coin de rue, même dans les lotissements les plus éloignés. On remarquera aussi que l’état des routes est impeccable et vous ne trouverez aucun nid de poule sur l’ensemble des chemins de la commune. Un fait que les élus expliquent par l’implication de la municipalité dans tous les travaux de voiries: «Si une fuite d’eau se déclare dans le périmètre urbain, on fait appel aux agents de l’ADE pour l’aspect technique mais pour remettre la chaussée en son état initiale, c’est la commune qui s’en charge».
    Et le même élu de préciser : «Nous accompagnons les techniciens de l’ADE et dès qu’ils terminent de colmater leur fuite, on prend le relais pour bitumer le jour même l’espace concerné. Nous avons anticipé en mettant en place une régie communale qui nous permet de palier aux urgences et d’éviter à nos concitoyens de vivre le calvaire des routes défoncées». L’autre point fort de cette commune, c’est incontestablement l’attention réservée à l’éclairage public.
    Ici, tout le réseau fonctionne à 100%. «Vous ne trouverez aucune lampe grillée que ce soit au chef-lieu de commune ou dans les 16 mechtas. Là aussi, les citoyens jouent le jeu en nous informant à chaque fois qu’une lampe est hors service», rajoute un autre. «A Sidi-Mezghiche, les soirées des fêtes de mariage se font dans la rue grâce à l’étendue de l’éclairage public», témoigne un habitant. Mais tout ceci ne doit pas cacher un manque criard en moyens. La municipalité, dont le budget ne dépasse jamais les 05 milliards de centimes, ne dispose que de trois camions pour la gestion des déchets. «Nous rêvons de bénéficier d’un camion balayeur.
    Il nous permettra de faire face au manque du personnel, car avec 20 agents de nettoyage, il nous devient difficile des fois d’accomplir nos actions convenablement», dira M. Bouhajla. Puisse cette doléance parvenir à qui de droit car il reste à relever que cette commune qui a raflé le premier prix de la commune la plus propre n’a toujours pas reçu les dividendes de ce même prix. Au départ, on avait laissé comprendre que les trois premières communes allaient bénéficier d’équipements réservés à la gestion des déchets. Plus d’une année après, ces mêmes communes attendent encore et Sidi Mezghiche encore plus au vu des efforts palpables consentis sur le terrain et non dans les salons politiciens.



    Le point noir de Sidi Mezghiche : «Cachez-moi cette décharge sauvage»

    A moins de deux kilomètres seulement de Sidi Mezghiche, la verdure du paysage agricole est subitement altérée par une immense tâche noire. Une vaste étendue, servant de décharge municipale est là, exposée, sur la route et donnant un aspect des plus hideux aux lieux.
    «On n’a pas le choix. On déverse nos déchets ménagers dans ces lieux car nous ne disposons pas d’autres décharges contrôlées. Le salut ne viendra que lorsqu’on ouvrira la décharge intercommunale de Tamalous », explique l’un des élus.
    Approchée, Mlle Beririche, directrice de l’environnement dira: «Effectivement, on ne pourra éradiquer cette décharge que lorsque le centre d’enfouissement technique (CET)deTamalous ouvrira ses portes. Actuellement, ce centre est en phase d’achèvement. Le casier principal est déjà achevé à 100 %, et il nous reste encore à parachever l’accès ainsi que quelques aménagements légers.
    Ce CET sera fonctionnel dans quelques mois et c’est alors qu’on engagera des travaux d’éradication des décharges sauvages, dont celle de Sidi Mezghiche». Une bonne nouvelle qui fera certainement plaisir aux élus et aux habitants de la commune. K .O.



    Khider Ouahab

    A la une/Culture
    Grande participation étrangère
    Festival International de la musique andalouse et des musiques anciennes



    le 18.12.14 | 10h00

    La neuvième édition du Festival international de la musique andalouse et des musiques anciennes est de retour, du 20 au 29 décembre 2014, à la salle Ibn Zeydoun de Riad El Feth.



    Quatorze pays étrangers se produiront aux côtés d’associations et d’orchestres algériens spécialisés dans la musique andalouse et des musiques anciennes. Parmi les participants internationaux, citons entre autres la France, la Grèce, la Chine, le Portugal, l’Irak, l’Egypte, la Syrie, la Tunisie et la Turquie.
    Ainsi, durant dix jours, trois spectacles seront à l’honneur à titre gracieux, et ce, chaque soir dès 20h. Les grandes lignes de cette programmation 2014 ont été dévoilées, mercredi, au niveau du théâtre National d’Alger, lors d’un point de presse animé par le commissaire du festival, Aïssa Rahmaoui. Ce dernier a souligné que cette neuvième édition s’inscrit dans le cadre de la célébration du soixantième anniversaire du déclenchement de la Révolution algérienne.
    Pour le commissaire, le festival en question se veut «un lien où chacun s’enrichit de la culture de l’autre, prend conscience du fabuleux trésor qu’il doit à l’autre. C’est également un lieu où le langage universel prend son sens et son envol au-delà de ses limites». Cette neuvième édition regroupera outre les pays étrangers, des associations lauréates du premier prix de la musique algérienne arabo-andalouse et des fusions de genre musical.
    A titre d’exemple, on retiendra la prestation de la fusion d’Andalou Project (Allemagne, Maroc, Espagne), la fusion de «Séville à Tunis» proposée par un ensemble de musiciens venus de Tunisie, d’Espagne, d’Algérie et l’Ensemble Mezdj de Marseille et la musique d’Orient et du Moyen-Orient, tels que l’Irak, la Syrie, l’Iran, la Turquie et la Chine.
    De même que ce festival verra la participation de l’Ensemble national ainsi que les trois Ensembles régionaux d’Alger, de Constantine et de Tlemcen. La nouba classique algérienne occupera une place de choix : façon singulière de mieux vulgariser et de préserver ce pan de notre patrimoine musical ancestral.
    Le festival rendra cette année un vibrant hommage, dans la soirée du 22 décembre, à l’une des figures de proue de la chanson algérienne, à savoir l’artiste Seloua. En marge des soirées qui seront données au quotidien, les organisateurs ont maintenu le planning des conférences qui seront données du 22 au 28 décembre, à partir de 10h, à la Bibliothèque nationale d’El Hamma.
    Parmi les thèmes qui seront débattus, citons entre autres «L’histoire de la musique andalouse dans les pays du Maghreb», «La structure du mode de la nouba Zidane». Une rencontre également prévue avec les luthiers en Algérie. Le hall de la salle Ibn Zeydoun abritera, tout au long de la durée du festival, une exposition consacrée aux instruments de musique ayant appartenu à de grands maîtres de la musique andalouse. Il est à noter qu’un concours national de violon et d’alto pour les écoles çanna d’Alger, gharnati de Tlemcen et malouf de Constantine sera lancé en direction des jeunes âgés entre 12 et 17 ans.


    Pages hebdo/ Portrait

    «Le MCA a perdu son âme et ses repères»
    Zoubir Bachir. Ancien capitaine du MCA, dirigeant démissionnaire du Doyen




    le 18.12.14 | 10h00


    Il est moins grave de perdre que de se perdre.

    «L’homme a son avenir devant lui, mais il l’aura dans le dos chaque fois qu’il fera demi-tour.»
    Pierre Dac



    Dans le milieu passionné, passionnel et tourmenté du Mouloudia, la démission d’un membre important du conseil d’administration, l’ancien capitaine du Doyen, est venue encore compliquer les choses. La rumeur s’est saisie de ce fait pour en faire tout un plat en expliquant ce départ, dû selon certains à l’intransigeance du président qui n’aurait pas accédé au vœu de Bachi de voyager avec l’équipe en Espagne ; selon d’autres, Zoubir aurait mal pris l’éventuelle venue de Serrar qui briguerait le poste de manager général du Doyen.
    Ces rumeurs font sourire Bachi qui ne se voit pas quémander un voyage : «J’en ai largement les moyens et ce serait mesquin de ma part de solliciter le club pour cela.» Quant à Serrar, Bachi n’a pas souvenir que son cas a été posé un jour au conseil d’administration du club. Plus sérieusement et cela transparaît dans ses propos, ce départ, expérience inaboutie, est vécu comme une profonde frustration. La posture du club l’attriste, mais il ne jette l’anathème sur personne, car il ne s’est pas trompé de colère.
    C’est lorsqu’il revisite les différentes étapes de sa carrière qui couvre deux décennies que Bachi est le plus saisissant : «J’ai été fidèle à moi-même et à mes convictions, et c’est peut-être cela l’honneur de ma vie.»
    Plutôt du genre taiseux, Zoubir se lâche quand il s’agit de foot, de surcroît lorsque l’entretien bifurque sur l’état lamentable de son club de toujours, le Mouloudia.

    Débuts à El Biar
    Pas du tout le genre à se noyer dans le bavardage et la gesticulation, ce qui à l’évidence a été pris pour de la faiblesse par ses contempteurs. La mode étant au populisme et à la démagogie. La vie a calibré Zoubir pour atterrir au MCA, l’un des prestigieux clubs d’Algérie, mais qui n’en est pas moins un géant aux pieds d’argile. Alors, c’est quoi cette démission ? La question lui fait lever les yeux au ciel. «En mon âme et conscience et malgré le fait que je suis ancien joueur avec un vécu et une expérience non négligeables, j’estimais que je n’étais pas utile. J’ai remis en cause mon rôle au sein du conseil d’administration. J’ai donné des avis qui n’ont pas été pris en compte. Et comme le club traverse une crise assez aiguë, je n’ai pas envie d’en rajouter.» «Depuis la réforme sportive de 1977, le MC Alger a perdu ses repères et son âme», explique-il. «En 1976, le club crée l’exploit en remportant un triplé historique — coupe, championnat et coupe d’Afrique des clubs champions. L’année d’après, le club se retrouve dirigé par un staff qui n’avait pas le profil pour prendre en charge un club d’une telle envergure. C’est une décision qui devait grandement porter préjudice au développement du Mouloudia, soumis par ailleurs à une forte pression. Il n’y a pas eu de continuité.
    C’est le résultat d’une démarche qui perdure depuis des décennies. Pis, le club est passé entre les mains de gens qui se sont servis du MCA comme tremplin pour fructifier leurs affaires et non pour aider à son épanouissement. Cela dure depuis que Sonatrach s’est débarrassée d’une manière non conforme ni à la règlementation, ni au respect de l’éthique, du sigle et des couleurs en 1988. La famille mouloudéenne n’a pas été conviée à la récupération de ce sigle et l’assemblée générale était amputée d’une grande majorité d’authentiques Mouloudéens au profit de gens qui n’avaient rien à voir avec le Mouloudia. Donc, le problème est un problème de légitimité. A partir du moment où il y a eu une rupture il y a 40 ans avec l’environnement naturel du club, s’est posé le problème de leadership du club qui, hélas, en a lourdement subi les conséquences», constate l’ancien leader de l’équipe.
    Zoubir, qui n’a plus tout à fait la silhouette de ses 20 ans, en garde malgré tout l’élégance. Dans ses propos mesurés, on sent qu’il ne veut ni blesser, ni attenter à quiconque.«Lorsque j’ai été contacté par le P-DG de Sonatrach de l’époque, M. Zerguine en l’occurrence, après le sacre de la coupe d’Algérie, en 2013, j’estimais que c’était pour moi un honneur d’être sollicité en tant qu’ancien joueur. Il était de mon devoir d’y répondre favorablement, ce que j’ai fait. Je me suis aperçu pendant plusieurs réunions que mon rôle au sein du conseil était purement formel. Les décisions importantes étaient prises sans moi. Par exemple, je n’ai pas été informé du recrutement et du choix de Charef et de son staff et des larges prérogatives qui lui ont été accordées dès son installation. Malgré cela, je n’ai pas voulu faire de vagues pour préserver l’équilibre du groupe.»
    Au creux de la vague
    Bref, Bachi estime se sentir de trop, alors il a quitté la table prenant à son compte cette maxime de Descartes. «C’est proprement ne valoir rien que de n’être utile à personne.»Considérant qu’on a perdu bien peu quand on garde l’honneur ! Y a-t-il espoir de voir un sursaut pour ne pas dire un sauvetage du club ? «Cela dépendra de la réaction des joueurs qui se retrouvent au pied du mur. C’est à eux de trouver l’énergie nécessaire et la volonté pour sortir de cette impasse. Les responsables se démènent comme ils peuvent et essaient de faire ce qui, à leurs yeux, est susceptible de déclencher le déclic, mais comme je l’ai dit, le dernier mot revient toujours aux joueurs.»
    Choyés, sécurisés sur le plan pécuniaire, les joueurs jouissent d’une stabilité certaine que beaucoup leur envient. La notoriété du club qui ne la tient pas seulement de ses titres et de son droit d’aînesse étant le doyen, mais aussi de sa garde rapprochée, assurée par la plus grande entreprise nationale qui fait jaser dans les chaumières des autres clubs, font que le MCA est un club pas comme les autres. Même sa mauvaise passe actuelle si elle chagrine ses fans, intrigue les plus irréductibles.
    L'euphorie de la coupe d'Afrique
    Est-ce que l’environnement du club n’y est-il pas pour quelque chose ? «Peut-être, s’interroge Bachi, qui met aussi en avant le rôle néfaste d’une certaine presse qui ne s’est pas contentée de rester dans son rôle d’informer, mais est allée au-delà en s’immisçant dans les affaires internes du club, créant parfois des situations troubles. Tout se sait, même ce qui est censé être du domaine du secret. Certaines décisions prises au conseil n’ayant même pas franchi la salle de réunion qu’elles sont colportées à l’extérieur», révèle l’ancien capitaine qui ajoute qu’«il est inconcevable que certains extrapolent autour de déclarations supposées ou avérées de joueurs et de dirigeants en ajoutant une couche à la polémique, cela crée un malaise et n’est pas très bon pour la stabilité de l’équipe.»
    Plus généralement, Bachi qui fonde des espoirs sur notre équipe nationale, n’en émet pas moins des réserves sur le «pourvoyeur» de cette équipe. «L’équipe nationale ne reflète pas le niveau du football en Algérie dont les responsables ont opté pour la constitution d’une formation composée quasiment de joueurs algériens évoluant à l’étranger. C’est peut-être une solution de rechange puisqu’il n’y a pas pour le moment d’alternative sérieuse», admet Bachi qui ajoute que «la formation au niveau de nos clubs est pratiquement absente, sans parler des jeunes catégories délaissées par leurs dirigeants, obnubilés par le résultat immédiat et son corollaire, le maintien des responsables en place pour perpétuer leur pouvoir. On est en train de vivre un simulacre de mauvaise copie», soutient-il.
    Pour lui, «le professionnalisme reste au stade de simple slogan avec lequel certains se gargarisent. On en est loin, car le professionnalisme ne se décrète pas. Il faut créer les bases en s’appuyant sur une organisation impeccable, tant au plan des mentalités, des infrastructures ou de la gestion. Comme tout le monde le sait, ce n’est pas le cas chez nous où c’est plutôt le bricolage qui prime. La situation frôle l’anarchie. Les institutions chargées du contrôle et du respect de la réglementation s’en accommodent malheureusement.»
    Bachi, avec une brochette de joueurs, aura su allier sport et études. «Maintenant, c’est impossible. Si on fait des statistiques, je ne pense pas qu’il y ait beaucoup qui mènent de concert une carrière sportive et universitaire. A notre époque, c’était possible car le rythme des entraînements (2 fois par semaine entre midi et quatorze heures) le permettait. On peut citer les Aïssaoui, Fergani, Abdouche, Atoui, Lalla, des joueurs brillants qui ont réussi leur carrière professionnelle ! La décision de la limite d’âge de ne pas s’expatrier nous a coupé les jambes. On était des retraités bien avant l’heure. C’était un beau gâchis. C’était, faut-il le préciser, des décisions arbitraires qui n’avaient rien à voir avec le sport !»
    Bachi avait été convoqué pour la première fois au MCA à 17 ans. «A Aïn M’lila, je n’ai pas joué, mais Omar Betrouni si, il a reçu un caillou sur la tête pendant le match, ironise-t-il. Moi, je n’ai commencé à jouer qu’à la phase retour.» C’était l’année où le MCA avait rétrogradé par décision du ministre chargé des Sports après les échauffourées contre le MCO. «J’ai joué mon premier match seniors contre l’OMR avec comme entraîneur Omar Hahad. On a accédé cette saison-là ; je me rappelle que les dirigeants avaient décidé de mettre dans le bain des jeunes : Betrouni, Maloufi, Zenir, Amrous, Bachta… Puis, ce fut l’ère Khabatou, l’entraîneur qui m’a le plus marqué car il a toujours été en avance sur son temps. Il avait le souci de former et voyait toujours loin.»
    Bachi garde dans un coin de sa mémoire le triomphe de la coupe d’Afrique en 1976, «aboutissement de toute une carrière.» Le plus mauvais souvenir ? «Paradoxalement, ce sont les deux titres que nous avions remportés sous la bannière du… MPA après la réforme dans l’indifférence quasi totale du public et de la direction du club. Cela m’avait grandement choqué à l’époque ! C’était comme une greffe qui n’a pas pris, une sorte de rejet de la part de ceux qui se sont indûment accaparés du club. Je l’ai ressenti comme cela. Mais je reste toujours un fidèle supporter, un fervent Mouloudéen ! Ça me collera à la peau jusqu’à la fin de ma vie. Il est de l’intérêt du MCA de tout faire pour ne pas l’enfoncer davantage. Je dis cela sans vouloir me disculper.»
    Adepte du grand large
    Bachi est père de deux filles et un garçon, ce dernier a fait des études en chirurgie cardio-vasculaire et effectue son service à Tamanrasset. Sa fille a été championne d’Algérie de tennis. «Elle l’a pratiqué pour son propre plaisir dans les jeunes catégories. Elle a fait le choix des études». Nous ne pouvions nous quitter après ce passionnant face-à-face sans évoquer l’autre passion de Zoubir : la mer. «Après le foot, c’est en effet la grande bleue qui m’attire et me fascine. Peut-être cela est-il dû à mes origines de Dellys et à mon père, Ahmed, qui était un pêcheur à Ras El Moul. Tous les week-ends, j’allais avec lui ; cette passion m’a poursuivi jusqu’à ma retraite. J’ai acheté un petit bateau et lorsqu’il fait beau je vais me ressourcer au large, loin des fureurs, des rumeurs de la ville et de la foule déchaînée…». Un climat apaisé dont le MCA a grandement besoin par les mauvais temps qui courent...


    A la une/Sport_Foot-Ball
    Mondial des clubs. ESS 2 - Wanderers FC 2


    Sétif arrache la 5e place

    Cueillis à froid, les Ententistes entament mal une rencontre jouée dans un stade presque vide. Secoués par le but de Castelen qui profite d’une balle perdue, les Sétifiens tentent de se refaire, mais n’arrivent pas à perturber l’adversaire évoluant en bloc.


    A la reprise, les Noir et Blanc, ambitieux, reviennent avec de meilleures intentions. Le centre de Younès (50’) oblige l’arrière gauche australien à tromper son gardien, au grand bonheur des Sétifiens, qui remettent ainsi les pendules à l’heure. Sept minutes après, Ziaya profite d’un beau centre de Gasmi pour donner l’avantage à son équipe.
    Cette réalisation ne décourage pas les Australiens, qui laissent des espaces qui ne sont pas exploités par les Noir et Blanc. Au lieu de presser un adversaire émoussé physiquement, les Ententistes se replient, commettent des fautes non loin de leur surface, ce qui permet aux Australiens d’égaliser à trois minutes de la fin et d’aller vers les tirs au but qui sourient aux champions d’Afrique, arrachant ainsi la 5e place et un chèque de 1,5 million de dollars.

    Fiche technique

    Grand stade de Marrakech
    - Arbitres : Norbert Huata (Tahiti), Tevita Makasini (Tonga) et Paul Ahupu (Tahiti)
    - Buts : Castelen (5’) Saba (87’) Wanderers - Mullen (50’ csc) Ziaya (57’) ESS
    - Averts : Haliti, Mullen, Poljak (Wanderers) - Aroussi (ESS)
    - ESS : Khedairia, Megatli, Ze Ondo, Aroussi, Mellouli, Zerara, Gasmi, Ziaya, Younès (Belaimeri 75’), Djahnit, Lamri (Lagraa 64’)
    - Entr. : Madoui
    - Wanderers FC : Bouzanis, Mullen, Golec, L. Haliti, Poljak (Fofanah 78’), Sotirio (Saba 66’), Castelen, Adeleke, Trifiro, Alessi, Baccus (Juric 68’)
    - Entr. : Tony Popovic


    Real Madrid 4 - Cruz Azul 0 : Madrid, sans forcer

    Candidats à la succession du Bayern Munich, détenteurs du dernier titre mondial, les Madrilènes ont, sans trop appuyer sur l’accélérateur, pris le meilleur sur une bonne formation mexicaine d’Azul Cruz.


    Dominant son sujet, la bande à Ancelloti a pointé quatre buts bien construits. Profitant d’une hasardeuse sortie du gardien mexicain, Ramos (15’), de la tête, matérialise le coup franc, bien botté par Kroos. Le retrait du latéral droit Carvajal (36’) prenant de vitesse la défense, permet à Karim Benzema de corser l’addition. A quatre minutes de la fin de la première mi-temps, Marcelo descend un attaquant mexicain. Chargé de l’exécution du penalty, Gerardo Torrado échoue face à un Casillas impérial.
    Le même scénario se reproduit lors de la seconde manche. Jouant juste et à l’économie, le champion d’Europe, bien emmené par un Christian Ronaldo jouissant, à l’instar de son club, d’une très grande popularité au Maroc, sert Bale (50’) qui, d’une tête, plie la rencontre jouée devant 45 152 spectateurs aux anges. Le jeune Isco (72’) scelle définitivement le sort d’une partie dominée par un Real qui file tout droit vers un autre titre.








    Dernière modification par zadhand ; 19/12/2014 à 00h25. Motif: Radar de Maghreb-Sat 19/12/2014
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