FLASH INFOS : 24/10/2014
L’ANP DÉTERMINÉE À ÉRADIQUER LE TERRORISME
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Amed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a réitéré, hier la « détermination » des éléments de l’ANP à « éradiquer » les terroristes dans le pays.
Dans une allocution à l’occasion d’un colloque historique sous le thème « l’Armée de libération nationale : arme de l’information et de la diplomatie », Gaïd Salah a affirmé que « l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), consentira tous les efforts pour défendre nos frontières nationales et éradiquer les résidus terroristes dans notre pays ». « La préservation du fonds riche révolutionnaire et national, dont les événements phares ont été gravés dans la mémoire collective du peuple algérien, est une responsabilité qui incombe aux générations de l’indépendance.
Cette responsabilité qui s’accentue davantage avec ces campagnes virulentes successives visant à porter atteinte à notre histoire nationale, menées par les partisans du terrorisme en Algérie et particulièrement dans la région arabo-africaine, ainsi que par leurs complices criminels », a-t-il souligné, relevant que « leurs procédés sont identiques à ceux du colonialisme d’hier, et c’est ce qui prouve la convergence des intérêts hostiles ».
Ainsi, « nous faisons aujourd’hui face aux même défis, comme nous menons le même combat, et nous, au sein de l’Armée nationale populaire, demeurons fidèles au sacré serment et nous poursuivrons sur le même droit chemin, couronnés, grâce à Dieu, par la victoire, comme ce fut le cas par le passé », a-t-il ajouté.
« Telle est l’histoire de la glorieuse guerre du 1er Novembre qui est une source de fierté et d’inspiration, ainsi qu’une étape décisive dans notre histoire militaire et nationale, que nous ne ménagerons aucun effort, sous le commandement et le soutien de son excellence le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, pour répandre ses nobles enseignements et valeurs parmi les rangs de l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, de manière à garantir l’accomplissement de nos missions constitutionnelles avec abnégation, détermination, compétence et force, tout en étant loyaux envers le serment de nos valeureux martyrs et en préservant éternellement l’acquis que représente la souveraineté, la liberté de l’Algérie, son indépendance nationale, son unité populaire et son intégrité territoriale », a-t-il dit.
Le pari difficile du FFS
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Pouvoir-opposition
Le Front des forces socialistes a engagé, en cette fin de semaine, la première série de consultations en vue de la tenue de la conférence de consensus national.
Un rendez-vous que le plus vieux parti de l’opposition a inscrit sur son agenda à l’issue de la tenue de son 5e congrès, en mai 2013, comme un objectif majeur à atteindre. Des mois se sont écoulés, d’autres initiatives ont vu le jour, adoptant le même slogan de refondation du consensus, preuve s’il en est que la société algérienne est véritablement à la recherche d’un projet fédérateur.
L’enjeu principal, aujourd’hui, pour trouver une issue à la crise nationale et préserver l’avenir pour toutes les Algériennes et tous les Algériens, est la reconstruction d’un consensus national fondamental qui pourrait s’organiser autour de la démocratie politique, de la citoyenneté, du développement économique et de l’équité sociale. Concrètement, il s’agit du respect des pluralismes politique, linguistique, syndical et des libertés fondamentales pour permettre l’autodétermination individuelle de chaque Algérienne et Algérien et l’autodétermination collective du peuple algérien», soulignait déjà la résolution du 5e congrès du FFS.
Partant des expériences des transitions politiques engagées dans de nombreux pays du monde, le FFS s’est attaché, au risque de s’attirer de nombreuses critiques, au principe qu’un consensus se doit d’être inclusif et ne se limitant pas aux seules forces de l’opposition. «Les régimes autoritaires présentent des spécificités nationales, mais tous, d’une manière ou d’une autre, vont négocier leur sortie à un moment où le statu quo s’avère intenable compte tenu du contexte local», affirmait Mohand Amokrane Cherifi, membre de l’instance présidentielle, lors d’une conférence sur les transitions.
Ce qui explique aujourd’hui que d’anciens membres du régime se retrouvent dans l’opposition ou que d’autres sont en attente de le devenir. Dans sa résolution politique du 5e congrès, le FFS fait référence à cette présence de parties ouvertes au dialogue au sein du régime : «Les forces du changement sont là ; elles sont à l’œuvre dans le pays. Non seulement dans la société, mais probablement aussi dans les institutions, nous en avons la ferme conviction.» L’ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche, l’a d’ailleurs encensé quelques mois plus tard en disant que le changement ne se fera pas sans le pouvoir.
Le FFS, qui frappe aujourd’hui aux portes de tous les partis, de l’opposition comme du pouvoir, dit ne pas y aller pour imposer une feuille de route mais pour proposer une écoute. Les points de convergence seront à la base de la tenue de la conférence nationale. Rachid Halet, membre de l’instance présidentielle du FFS, qualifie ce moment de vrai défi pour le parti : «Nous voulons réussir une mission difficile car le consensus est nécessaire (…) Ce sera laborieux, on ne peut pas ignorer que certaines conditions ont été posées d’emblée, alors que nous sommes au début (…). Mais fondamentalement, il n’y a pas d’engagement précis, ce sont des consultations préliminaires et il n’y a pas de refus catégorique de poursuivre le dialogue.» Et de noter que c’est dans l’action que sera jugée la sincérité des uns et des autres.
Outre les partis et personnalités politiques, le FFS fait appel aussi à toute la population pour apporter sa contribution au débat. L’esprit fondamental de la conférence est de sensibiliser tous les Algériens sur la nécessité de prendre l’avenir du pays en main, comme à la veille du 1er Novembre, mais en optant pour une dynamique politique pacifique, concertée et plurielle.
Célébration de la journée nationale de la presse
Hamid Grine : “Nous voulons une presse responsable et professionnelle”
La responsabilité et la professionnalisation de la presse sont au centre des préoccupations du nouveau ministre de la Communication. “Nous voulons une presse responsable qui assume son rôle d’information, mais aussi sa responsabilité morale de donner une information bourcée au citoyen”, a déclaré, hier, Hamid Grine, sur les ondes de la Chaîne 3, en ce jour de célébration de la Journée nationale de la presse. Pourtant, il évoquera plus loin les difficultés d’accès à l’information, notamment au niveau des administrations, reconnaissant ainsi l’existence d’obstacles rencontrés par les journalistes, dans l’exercice de leur métier. Le ministre a également déploré que “certains journaux (…) empruntent des chemins de travers et de la diffamation”, justifiant cette situation par la période passée, celle de la décennie du terrorisme, durant laquelle la presse aurait construit “une opinion consommatrice d’attaques et de sensationnel”. La professionnalisation de la presse est tributaire de “l'adhésion des journalistes et des principaux acteurs, notamment les responsables de presse”, finira-t-il par lâcher, en insistant sur l’“engagement”, l’“élan” et la “sincérité” des journalistes, ainsi que sur les questions de “la déontologie et l’éthique”. M. Grine, par ailleurs, a annoncé l’installation prochaine d’une autorité de régulation et d’un conseil de l’éthique et de la déontologie, tout en signalant que la mise en place de l'Autorité de régulation de la presse écrite interviendra dans 6 à 9 mois, “en fonction du rythme de délivrance de la carte professionnelle de journaliste”. Sans rassurer le gros de la corporation des journalistes qui craint l’instrumentalisation des instances de régulation, à des fins de verrouillage du paysage médiatique.
Le ministre de la Communication a toutefois indiqué que sur les
1 100 dossiers déposés (pour la délivrance de la carte de presse), quelque 1 003 sont déjà traités, tout en rappelant que le gouvernement “ne fait pas de différence entre les journalistes de la presse privée et ceux de la presse publique”. “Nous ferons tout ce qu’il faut pour arriver à instaurer les mêmes standards, dans le cadre de la professionnalisation de la presse”, a-t-il ajouté. Sur le registre de la publicité, M. Grine a expliqué qu’il ne s’immisce jamais dans la gestion de la régie publicitaire publique Anep. “L’Anep est libre de donner la publicité, pas comme elle le veut, mais selon notre politique”, a soutenu le ministre de la Communication, avant d’appeler les médias à “sortir de leur mentalité d’assistés”. Plus explicite, il soutiendra que l’Anep se base sur deux critères : “la déontologie et l’éthique, et le tirage”. Mais, il admettra que le dernier mot revient aux annonceurs, en notant que ces derniers “ne sont pas obligés de leur (les médias, ndlr) donner de la publicité”. Une manière de contraindre les médias à être “inventifs et (…) créatifs”.
Concernant les créances des imprimeries publiques sur des journaux, le ministre les a estimées à 4 milliards de dinars (400 milliards de centimes). Il a affirmé que 50 à 60 milliards de centimes ont été récupérés, depuis sa nomination à la tête du département de la Communication, puis appelé les imprimeries publiques à n’accorder de crédits qu’aux journaux solvables.
Une émission «spécial SILA»
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Mohamed Kaci, le présentateur vedette de l’émission Maghreb Orient Express
A l’occasion du 19e Salon international du livre à Alger, TV5Monde délocalise «Maghreb Orient Express», l’émission en connexion avec le monde notamment arabe. Elle sera enregistrée le 31 octobre et diffusée le 2 novembre à 20h.
Installé au cœur du Salon du livre, Mohamed Kaci réalisera une émission spéciale, en accueillant des personnalités de l’actualité culturelle algérienne, parmi lesquelles des auteurs francophones comme Hajar Bali auteure de Trop tard (Editions Barzakh), Les sœurs Safia et Soumeya Ouarezki, bédéistes ayant signé Fatma N’parapli, en collaboration avec Mahmoud Benameur (éditions Dalimen), Prix du meilleur album en langue nationale au Festival international de la bande dessinée à Alger. Ou encore Zola auteure de l’album de manga intitulé The Devil’s Dream (éditions Lazhari Labter).
Mohamed Kaci rencontrera l’écrivain Samir Toumi, initiateur de «La Baignoire», un lieu artistique devenu incontournable à Alger, dont la prochaine exposition est prévue mi-novembre.
Abderrezak Makri, président du MSP, l’a déclaré hier
“Rien ne va plus au sommet de l’État”
La sortie des policiers dans la rue et la crise qui persiste encore à Ghardaïa constituent, aux yeux du président du MSP, des preuves qu’“un conflit couve au sommet de l’État”.
Le président du MSP, Abderrezak Makri, a brossé, hier, un tableau peu reluisant sur la situation du pays, lors d’une conférence de presse au siège de son parti, à Alger. Au volet politique, le leader du MSP a, d’abord, réitéré la position de son parti quant au dernier mouvement de protestation mené par des éléments de la Sûreté nationale :
“Je tiens à vous rappeler que la direction de notre parti s’est déjà exprimée sur ce mouvement de protestation à travers deux déclarations rendues publiques. La sortie des policiers dans la rue suivie d’un sit-in devant la première institution du pays suscite plusieurs lectures. Notre parti se solidarise, par principe, avec tout Algérien qui revendique ses droits légitimes.” Se voulant plus explicite, M. Makri estimera que “cette contestation des policiers, qui reste une première, signifie tout simplement que rien ne va plus au sommet de l’État”. Sur sa lancée, le président du MSP ne manquera pas de tirer à boulets rouges sur la politique du gouvernement quant à la gestion de la crise de Ghardaïa. Pour lui, cette crise a sérieusement ébranlé la vallée de M’zab dans ses fondements.
Cette crise constitue un autre indicateur qui corrobore la thèse qu’un conflit couve au sommet de l’État. “La population de la vallée du M’zab est prise en otage par le gouvernement qui persiste dans sa politique d’échec. Le conflit a atteint un point de non-retour.
Une purification ethnique n’est pas exclue”, lâchera, sans ambages, Abderrezak Makri, avant de rappeler que “les deux communautés, les Ibadites et les Malékites, ont toujours cohabité par le passé, sans aucun problème”. Avant de clore le volet politique, le conférencier rappellera que sa formation continue d’œuvrer avec les membres de la CNLTD. Tout en se réclamant de l’opposition, il annoncera une rencontre prévue, aujourd’hui jeudi, avec la direction du FFS, et ce, dans le cadre des démarches de ce dernier qui envisage de réunir prochainement une “conférence nationale du consensus”.
Abrogation du 87 bis : “Un mensonge flagrant”
Au sujet de la situation économique du pays, M. Makri ne mâchera pas ses mots quand il abordera la chute “inattendue” des cours du pétrole : “La chute brutale des cours du pétrole et la baisse de la production nationale constituent de véritables dangers qui guettent le pays. On craint vraiment pour l’avenir de l’Algérie en raison des problèmes de gouvernance et de la corruption qui a rongé tous les secteurs.” En guise d’arguments, le président du MSP fera remarquer qu’“il est impensable de bâtir une économie uniquement sur le pétrole, alors que les leviers du marché international sont entre les mains de l’Arabie saoudite et des États-Unis”. “Le cours du baril a atteint les 87 ou 88 dollars, alors qu’il y a quelques années, le gouvernement prévoyait qu’il ne descendra pas en dessous des 100 dollars. Aujourd’hui, nous sommes en droit de demander des comptes au gouvernement qui n’a pas prévu cette baisse des prix”, ajoute M. Makri, qui signalera, sur sa lancée, que même la production nationale du pétrole a connu une baisse de 6%. “Ce qui induira, du coup, une baisse des recettes pétrolières. Selon les chiffres officiels fournis par les autorités compétentes, les revenus du pétrole entre l’année 2013 jusqu’à septembre 2014 ont baissé de 1%. Et le Fonds de régulation connaîtra, pour sa part, une diminution de 2%”, lancera-t-il. Et de poursuivre : “Au moment où les recettes pétrolières sont en baisse, le gouvernement ne se gêne pas pour augmenter les budgets consacrés à l’importation. Entre 2008 et 2014, les importations ont augmenté de 52,27%. Et ce sont les produits de consommation qui se sont taillé la part du lion, alors que l’importation des équipements a baissé de 79% durant la même période.”
Plus loin, l’intervenant reviendra sur les débats suscités après l’annonce, en grande pompe, de l’abrogation de l’article 87 bis. “L’abrogation de l’article
87 bis est un mensonge flagrant. Ils ont abrogé l’article en question, mais ils ont laissé l’article 87 tel quel, qui ne donne aucune indication sur la définition du salaire. Ils ont laissé au gouvernement le soin de définir le salaire par voie réglementaire”, conclura-t-il.
SOUFFLES
Le parfum et la littérature !
J’ai toujours imaginé que le parfum est une partie intégrante du corps féminin ! Je ne peux imaginer une femme sans un parfum ! De même la littérature. Ce soir-là à Tunis, novembre 2013, sur les trottoirs du boulevard Habib-Bourguiba, l’écrivain Hamid Grine et moi, nous faisions les cent pas, parlant, comme à chacune de nos rencontres, de littérature, cinéma, théâtre, architecture et sport. Hamid Grine aime parler de ce monde des grandes compétitions.
Mais ce qui m’a surpris, ce soir-là, dans le discours spontané de cet écrivain prolifique, ce n’est pas sa culture livresque, ses diverses lectures ou son roman en chantier Une femme qui voulait se transformer en homme (je ne suis pas sûr du titre), mais c’est sa profonde connaissance du monde magique des parfums.
Un monde resté marginalisé pour les littérateurs, ou presque ! En arrivant devant la vitrine d’une belle parfumerie, Hamid s’est arrêté un instant comme pour se souvenir d’une chose lointaine. Je me suis dis : il a besoin d’un parfum pour en faire cadeau à quelqu’un ! En franchissant la porte du magasin, il a commencé à me parler des marques de parfums.
Les parfums orientaux, occidentaux, américains, italiens et français, les chauds, les fruités, les forts, les sauvages, les doux, les maritimes, les forestiers, ceux pour l’été, ceux pour l’hiver… Une jeune vendeuse, en nous voyant entrer, nos premiers pas entre les allées en vitrines hautement présentables, pleines de flacons et de pubs, s’est approchée de nous, sur un ton de professionnelle chevronnée, elle nous a dit : avez-vous besoin d’aide ou de conseil ? Hamid Grine a commencé à lui poser des questions sur les origines de quelques parfums. Sur les composants d’autres ? Les origines d’autres ? À peine une petite phrase en guise de réponse de la part de la vendeuse et Hamid n’a pas tardé à lui corriger ses informations. La vendeuse, bien parfumée, s’est retournée vers une autre pour demander aide, et comme avec la première Hamid a continué à déverser sa culture odoriférante ! En quittant la parfumerie, une fois sur le boulevard Habib-Bourguiba, Hamid a poursuivi son discours parfumé, sur les parfums qu’il possède… une douzaine de marques de parfums. Cela m’a fait rappeler quelques détails de son roman Un parfum d’absinthe, dont l’odorat est présent plus que son personnage Albert Camus, ou les monuments de Tipasa.
En ce soir-là à Tunis, le discours de l’écrivain Hamid Grine à propos des parfums m’a rappelé aussi un beau roman algérien considéré comme le premier roman dans l’histoire du roman arabe, écrit dans un arabe algérien (le dzaïri) intitulé Hikayat el Ochchaq Histoire des amants. Ce texte unique a été écrit par un certain Mohamed Benbrahim (1806-1886) peu connu dans l’histoire de la littérature algérienne, maghrébine ou arabe.
Dans ce roman, annoté et publié par le doyen des historiens algériens feu Docteur Aboulkacem Saâdallah, on découvre Alger, une cité fascinante par ses ruelles, ses musiques, ses fleuristes, ses droguistes et ses vendeurs d’eau de rose.
Dans Histoire des amants nous sommes dans une ville d’arômes, d’odeurs d’épices et de parfum d’amour ! Comme dans les Mille et Une Nuits, la bonne littérature a besoin d’être parfumée et parfumeuse.