Algérie : Bouteflika procède à un important remaniement ministériel
Le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a procédé mercredi à un important remaniement ministériel, a annoncé la présidence dans un communiqué. Si le gouvernement est toujours dirigé par Abdelmalek Sellal, ce remaniement concerne plusieurs ministères de souveraineté comme l'Intérieur, la Défense, les Affaires étrangères et la Justice. Ainsi Tayeb Belaïz, président du Conseil constitutionnel, a été nommé ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, tandis que Ahmed Gaid Salah, a été désigné vice-ministre de la Défense nationale tout en gardant son poste de chef d'état-major de l'armée algérienne (ANP).
Un diplomate, Ramtane Lamamra, a été lui désigné ministre des Affaires étrangères tandis que Tayeb Louh, ancien ministre du Travail, a été nommé ministre de la Justice. «Par ailleurs, Monsieur le président de la République a nommé Monsieur Ahmed Noui ministre secrétaire général du gouvernement», poursuit le communiqué présidentiel, cité par l'agence de presse algérienne APS.
«Le grand ménage»
Abdelaziz Bouteflika, affaibli, avait regagné l'Algérie le 16 juillet après après un séjour de quelque 80 jours en France où il avait été hospitalisé à la suite d'un AVC. La presse algérienne s'était alors interrogée sur ses capacités à gouverner.
Pour le site Algeriefocus.com, après «un immobilisme qui a duré pendant presque une année», «ce n’est plus un petit lifting. C’est bel et bien le grand ménage». «Dix ministres qu'on disait proches du président» ont été débarqués, notamment cinq «qui sont issus du FLN, le parti historique au cœur des scandales de fraude et de corruption», poursuit le site.
Selon «Tout sur l'Algérie», qui publie la liste officielle, le président algérien a placé «aux postes clés de l’Intérieur et de la Justice, deux ministères qui seront au cœur de l’organisation du scrutin (présidentiel d'avril, Ndlr) 2014, des hommes de confiance. Dans quelques jours, il annoncera un mouvement dans les corps des walis (qui dirigent des collectivités publiques territoriales appelées wilayas, Ndlr), des magistrats et des ambassadeurs. En fait, le chef de l’Etat verrouille à son profit toutes les institutions du pays et règle ses comptes avec ceux qui lui ont manqué. De quoi pour l’avenir, refroidir bien des ambitions...»
AFP _ Le Parisien
Dernière modification par zadhand ; 25/09/2015 à 21h03. Motif: Bouteflika procède à un important remaniement ministériel
salam
ce n'est pas des ministres,mais plutot des vrais sinistres....toujours presque les memes pantoufles...
s'il vous plait,j'ai plus de 50 ans,donnez moi le poste de ministre...
Salam
Ca y est , il est en forme & nous revient en force mdrr
Dernière modification par Mimiche ; 13/09/2013 à 17h28.
wa salam
Etant donné qu'il s'est fait soigner en France (80 jours environ), il devrait plutôt lancer une réforme des hôpitaux pour acheter du matériel médical de haute technologie et que tous les algériens profitent de de ce que lui a profité.
ne se souvient t'il pas que Yasser Araraf, s'est fait empoisonner en France.
salam
Le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika n’a pas tardé à s’impliquer dans le conflit larvé qui l’oppose aux services de renseignements et aux derniers espaces où ils entretiennent encore des relations dans l’armée. Selon le quotidien arabophone el Khabar, il a décidé, ce mercredi, de mettre à la retraite immédiate le général Toufik, responsable des services de sécurité depuis près d’un quart de siècle ainsi qu’une centaine d’officiers de l’armée, de la gendarmerie et du DRS. Seul son fidèle allié le général Gaid Salah qu’il a installé comme chef d'Etat major et vice-ministre de la défense échappe à ce qu’il faut bien appeler une purge. Cette intervention est une première dans l’histoire de l’Algérie ; l’armée ayant jusque là pris les devants et imposé ses choix politiques et stratégiques aux politiques. Cette décision a été probablement précipitée par les réactions enclenchées par le DRS qui a mobilisé ses relais dans la presse, décidé de déposer plainte contre le secrétaire général du FLN, un proche de Bouteflika, et actionné les partis satellites qu’il contrôle encore pour organiser la riposte contre le clan présidentiel. Sauf réaction violente et immédiate, la neutralisation des oppositions militaires potentielles au chef de l’Etat signe la défaite définitive des services de renseignements qui ont régné sans partage depuis 1957 sur la vie politique algérienne. Les prochains jours voire les prochaines heures devraient être suivies avec attention car l’Algérie vient de basculer, du fait d’une simple signature - et sans préjuger de la nature du pouvoir à venir - dans un ordre politique qui échappe pour la première fois depuis l’indépendance à l’emprise de l’armée.
Zgemma S2 openATV 6.0 hybrid c est l avenir.
ça c'est une décision !
Charte du Forum , à lire et à approuver
Abonnez vous à notre page Facebook
"Le bonheur n'est pas d'avoir tout ce que l'on désire, mais d’apprécier ce que l'on a"
rabi youster, j'espère que le scénario syrien ne vient pas planer sur le ciel algérien, avec cette paix si fragile allah youster.
il vient de se rendre compte mais en retard ALLAH YESTOUR