Sa aussi c'est a voir poutin avec ses petits amis (gaspro ect.) gagne des millions par an, comme le dirigean chinois m'ettonerais qu'il gagne 20.000
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A LA UNE/ACTUALITE
le 14.05.15 | 17h06
Remaniement ministériel
l’inutile manœuvre de Bouteflika
La présidence de la République vient d’annoncer un énième remaniement ministériel. Une manœuvre visant à détourner l’attention de l’opinion publique quant aux questions fondamentales liées à l’état de santé du président Bouteflika, la baisse des prix du pétrole et, surtout, au changement du régime politique.
Pièce jointe 16674
Ce remaniement est destiné à la « consommation médiatique » et non pas pour stimuler une équipe gouvernementale qui a montré son impuissance sur tous les plans. Que Amar Ghoul soit à la tête du département des Transports où celui de l’Aménagement des territoires ne change absolument rien à la donne.
Les modifications opérées dans la composition du gouvernement Sellal répondent plutôt à des besoins d’ordre esthétique. En témoigne la nomination de la jeune Iman Houda Feraoun, née en 1979, comme ministre de la Poste et des TIC. Et parfois, le changement sert à satisfaire les caprices de certains alliés. C’est le cas de Nadia Labidi, ex-ministre de la Culture, qui a eu la malchance de déplaire à la véhémente patronne du PT et fidèle amie de Bouteflika.
Le cas de Youcef Yousfi, désormais ex-ministre de l’Energie, parait différent mais il répond à la même logique du changement superficiel. Cet homme, réputé proche du clan Bouteflika, serait sacrifié pour donner l’impression que les décideurs se préoccupent du sort de la population d’In Salah et peut-être aussi du calvaire des automobilistes pénalisés par la crise d’approvisionnement en carburant. Seulement, que pourra son successeur quand on sait que la décision d’exploitation du gaz de schiste ne relève pas des attributions d’un simple ministre ?
Pour le reste, les hommes de main du président (Sellal, Louh et Gaid Salah) sont toujours là. Seul Belaiz, appelé à se rapprocher davantage du chef de l’Etat en qualité de conseiller spécial, a laissé son poste de ministre de l’Intérieur à Nouredine Bedoui.
En somme, *Bouteflika n’a rien changé . On tente juste de faire diversion au moment où des voix, de plus en plus nombreuses, évoquent avec insistance la vacance du pouvoir en Algérie.
Farouk Djouadi
* Bouteflika n’a rien changé"Conformément aux dispositions de l'article 79 de la Constitution, son excellence M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, ministre de la Défense nationale, a pris ce jour, après consultation du Premier ministre, un décret présidentiel portant nomination des membres du Gouvernement.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé jeudi à un remaniement ministériel, indique un communiqué de la présidence de la République. Voici le texte intégral du communiqué:
Son nommés Mesdames et Messieurs:
-Abdelmalek Sellal, Premier ministre.
- Le général de Corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire.
- Nouredine Bedoui, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales.
- Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères.
- Tayeb Louh, ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
-Abderrahmane Benkhelfa, ministre des Finances.
- Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines et africaines et de la Coopération internationale.
- Abdessalem Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines.
- Salah Khebri, ministre de l'Energie.
- Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine
- Mohamed Aïssa, ministres des Affaires religieuses et des Wakfs.
- Amara Benyounès, ministre du Commerce.
- Amar Ghoul, ministre de l'Aménagement du territoire, du tourisme et de l'Artisanat.
- Abdelkader Kadi, ministre de l'Agriculture et du Développement rural.
- Abdelouahab Nouri, ministre des Ressources en eau et de l'Environnement.
- Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville.
- Abdelkader Ouali, ministre des Travaux publics.
- Boudjema Talai, ministre des Transports.
- Nouria Benghebrit, ministre de l'Education nationale.
- Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
- Mohamed Mebarki, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels.
- Mohamed El Ghazi, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale.
- Azzedine Mihoubi, ministre de la Culture.
- Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme.
- Tahar Khaoua, ministre des Relations avec le parlement.
- Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
- Abdelkader Khomri, ministre de la Jeunesse et des Sports.
- Hamid Grine, ministre de la Communication.
- Iman Houda Feraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication.
- Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques.
- Hadji Baba Ammi, ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget et de la Prospective.
- Aïcha Tagabou, ministre déléguée auprès du ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'Artisanat.
Par ailleurs, et en application de l'article 78 de la Constitution, monsieur le Président de la République a nommé Messieurs:
- Ahmed Noui, ministre secrétaire général du gouvernement.
- Mustapha Karim Rahiel, ministre directeur du cabinet du premier ministre".
APS
A LA UNE/ACTUALITE
le 04.07.15 | 15h01
Le message de Bouteflika à la classe politique
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a exprimé samedi sa considération envers la classe politique et l'opposition, soulignant que le peuple algérien a besoin de connaitre les propositions alternatives prétendant améliorer son devenir.
"En effet, le peuple algérien a besoin de connaître les propositions alternatives prétendant améliorer son devenir, et il saura ensuite choisir souverainement lors des rendez-vous électoraux de la République", a déclaré le président Bouteflika, dans un message à l'occasion de la célébration de la fête nationale de la jeunesse.
"C'est là le message que j'adresse en ce jour de communion nationale,
à la classe politique du pays, et au premier chef,
aux acteurs de l'opposition à laquelle j'exprime ma considération", a-t-il soutenu.
Le chef de l'Etat a ajouté que "dans le respect de la déontologie démocratique, l'opposition est dans son rôle, tout comme sera dans son rôle la majorité qui a porté mon programme durant la campagne électorale et à laquelle il revient de le promouvoir aujourd'hui dans le cadre du débat démocratique, pour semer l'espoir et pour soutenir l'effort".
Le président Bouteflika a relevé qu'il y avait "quelques années seulement, l'Algérie, son peuple et sa démocratie ont très chèrement payé le prix des discours populistes, de la démagogie et du défi à la loi", appelant, dans ces sens,
à tirer "donc les leçons de ces amères expériences pour nourrir notre pluralisme politique,
associatif et syndical, de joutes nobles autour de programmes alternatifs".
APS
salam
tahya djazair..!
A LA UNE/ACTUALITE/Message du président Bouteflika
le 09.07.15 | 10h00
Nawal Imès - Alger (Le Soir)
Les interrogations de Hanoune
Interrogation de Louisa Hanoune autour du dernier message «attribué» au président de la République.
Si la secrétaire générale du PT dit «deviner qui l’a écrit»,
elle se demande comment il a pu occulter une actualité
aussi brûlante que celle qui caractérise la ville de Ghardaïa.
Le message rendu public à l’occasion de la célébration du 5 Juillet a suscité bien des interrogations chez Hanoune. Si elle est certaine d’avoir deviné l’auteur, c’est le contenu qui l’interpelle.
Le rédacteur, dit-elle, décrit «la vie en rose» alors que, déplore-t-elle, il a occulté une grande partie de l’actualité nationale. Peut-on, dit-elle, évoquer l’unité nationale sans parler des événements qui secouent Ghardaïa ? Un silence et une indifférence que la secrétaire générale dit ne pas comprendre.
Le renouveau politique évoqué dans cette même missive n’est qu’une vue de l’esprit dans un contexte marqué par des pressions sur la presse. Idem pour la corruption évoquée dans le texte. Celle-ci, dit-elle, ne s’est pas infiltrée dans les rouages de l’Etat, elle est sortie de sa matrice et ce dernier ne la combat point.
Au sujet de l’opposition et des rendez-vous électoraux, Hanoune a estimé hier que ces derniers ne peuvent être évoqués que dans le cadre d’une totale transparence.
S’adressant à Bouteflika qui affirmait via ce message qu’il irait jusqu’au bout de son mandat, la secrétaire générale du PT lui a rappelé que si telle était sa volonté, il devait mettre un terme à la politique économique qui est actuellement menée et qui constitue une rupture avec le peuple.
En réunissant hier la commission agraire de son parti, Louisa Hanoune a estimé ne pas pouvoir faire l’impasse sur ce qui se passe à Ghardaïa qu’elle qualifie de «dangereux dérapages» et s’est demandé ce que faisait le gouvernement pour arrêter la spirale de la violence.
Le tout sécuritaire, dit-elle, a déjà montré ses limites et le gouvernement devrait être mobilisé sur le terrain et ne pas adopter la politique de la fuite en avant.
A LA UNE/ACTUALITE/Mouvement dans le corps des walis
le 22.07.15 | 17h32
Bouteflika procède à un vaste mouvement dans le corps des walis
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika,
a procédé à un mouvement dans le corps des walis et des walis délégués,
indique mercredi un communique de la présidence de la République, dont voici le texte intégral.
"Conformément aux dispositions de l'article 78, alinéa 9 de la Constitution, son excellence M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a procédé ce jour 22 juillet 2015,
à un mouvement dans le corps des walis et des walis délégués.
A ce titre sont nommés walis
- M. Salamani Mohamed, Wali de la wilaya de Batna
- M. Abbes Kamel, Wali de la wilaya de Ain Defla
- M. Bouazghi Abdelkader, Wali de la Wilaya de Blida
- M. Benmansour Abdallah, Wali de la Walaya d'El Bayad
- M. Merzoug Larbi, Wali de la Wilaya de Jijel
- M. Merad Brahim, Wali de la Wilaya de Tizi Ouzou
- M. El Affani Salah, Wali de la Wilaya de Mascara
- M. Chorfa Youcef, Wali de la Wilaya de Annaba
- M. Agoudjil Saad, Wali de la Wilaya de Ouargla,
- M. Bousmaha Mohamed, Wali de la Wilaya de M'sila,
- M. Hamidou Mohamed Wali de la Wilaya de Biskra,
- M. Mechri Azzedine, Wali de la Wilaya de de Ghardaia,
- M. Boukarabila Djelloul, Wali de la Wilaya de Saida
- M. Bessaieh Hocine, Wali de la Wilaya de de Naama,
- M. Hamou Touhami, Wali de la Wilaya de Ain Temouchent,
- M. Layadi Mostefa, Wali de la Wilaya de Medea,
- M. Derfouf Hadjri, Wali de la wilaya de Relizane,
- M. Madani Fouatih Abderrahmane, Wali de la wilaya de Mila,
- M. Ould Salah Zitouni, Wali de la wilaya de Bejaia,
- M. Bouguerra Ali, Wali de la wilaya de Tebessa,
- M. Chater Abdelhakim, Wali de la wilaya de Oum El Bouaghi,
- M. Ferdi Mohamed, Wali de la wilaya de Laghouat,
- M. Silmi Belkacem, Wali de la Wilaya de Tamanrasset,
- M. Bentouati Azzedine, Wali de la Wialya de Tiaret,
- Mme Rais Fatima Zohra, Wali de la Wilaya de Guelma,
- M. Moulati Attalah, Wali de la wilaya d'Illizi,
- M. Mermouri Moumen, Wali de la Wilaya de Tindouf,
- M. Saidoun Abdessamie, Wali de la Wilaya de Bordj Bou Arreridj,
- M. Bouchema Mohamed, Wali de la Wilaya d'El Oued,
- M. Filali Abdeghani, Wali de la Wilaya de Souk Ahras,
- M. Bekkouche Hamou, Wali de la Wilaya de Khenchela,
- M. Mejdoub Mohamed, Wali de la wilaya de Béchar,
- M. Limani Mustapha, Wali de la wilaya d'Adrar,
- M. Temmar Abdelwahid, Wali de la Wilaya de Mostaganem,
- M. Ghazi Abdelhamid, Wali de la wilaya de Tissemsilt.
Par ailleurs, sont nommés Walis délégués
- M. Aoun Mabrouk, Wali délégué de la circonscription adminitrative de Timimoun, Wilaya d'Adrar,
- M. M'hamed Moumen, Wali délégué de la circonsription administrative de Bordj Baji Mokhtar, Wilaya d'Adrar.
- M. Bouchentouf Djellouli, Wali délégué de la circonscription administrative de Ouled Djellal, Wilaya de Biskra.
- M. Lansari Boubakar, Wali délégué de la circonscription administrative de Beni Abbes, Wilaya de Béchar,
- M. Sedas Lakhdar, Wali délégué de la circonscription administrative de Ain Salah, Wilaya de Tamanrasset,
- M. Ahmed Yahia, Wali délégué de la circonscription administrative de In Guezam wilaya de Tamanrasset,
- M. Bensaid Abdelkader, Wali délégué de la circonscription administrative de Touggourt, Wilaya de Ouargla,
- M. Khaldi Ahcene, Wali délégué de la circonscription administrative de Djanet, Wilaya d'Illizi
- M. Messaoudi Belkacem, Wali délégué de la circonscription administrative d'El Meghaier, Wilaya d'El Oued,
- M. Dahmani Ahmed, Wali délégué de la circonscription administrative d'El Menia, Wilaya de Ghardaia,
- M. Beldjoud Kamel, Wali délégué de la circonscription administrative de Zeralda, Wilaya d'Alger,
- M. Ben Amar Mohamed, Wali délégué de la circonscription administrative de Bir Mourad Rais, Wilaya d'Alger,
- Mahsar Ahmed, Wali délégué de la circonscription administrative de Bouzareah, Wilaya de d'Alger,
- M. Guenfaf Hamana, Wali délégué de la circonscription administrative de Bab El Oued, Wilaya d'Alger,
- M. Rabhi Mohamed Abdenour, Wali délégué de la circonscription administrative de Rouiba, Wilaya d'Alger,
- M. Benmalek Mokhtar, Wali délégué de la circonscription administrative de Birtouta, Wilaya d'Alger,
- M. Cherifi Mouloud, Wali délégué de la circonscription administrative de de Dar El Beida, Wilaya d'Alger".
APS
ben on ne change pas une equipe qui gagne
WallaH j'ai rie rappel moi qui a fait le
Remaniement http://www.grifil.com/Expressions/GrifilRire.gif
A LA UNE/ACTUALITE/Remaniement partiel du gouvernement
le 23.07.15 | 15h11
Bouteflika sacrifie Benyounès et récompense Ould Ali
Le leader du MPA n’a pas pu conserver son portefeuille en dépit de l’acharnement dont
il a fait preuve pour défendre le chef de l’Etat et son programme.
Pièce jointe 17743
Amara Benyounès, SG du MPA.
La présidence de la République a annoncé, ce jeudi, un énième remaniement du gouvernement, le deuxième en l’espace de trois mois. Les changements ont touché les départements du Commerce, la Jeunesse et les Sport et ceux de l’Agriculture et de la Pêche.
Ces deux derniers sont désormais réunis dans un seul ministère, sous la coupe de Sid Ahmed Ferroukhi.
Le fait saillant dans ce remaniement a trait au départ de Amara Benyounès, remplacé à la tête du ministère du Commerce par Belaïb Bakhti. Benyounés, leader du MPA, n’a pas pu conserver son portefeuille en dépit de l’acharnement
dont il a fait preuve pour défendre le chef de l’Etat et son programme.
Benyounès, ancien cadre du RCD, s’est distingué lors de la compagne électorale pour la présidentielle d’avril 2014, lorsqu’il a déclaré que « le cerveau de Bouteflika (victime d’un AVC) fonctionne mieux que celui de ses adversaires ». Une année plus tard, il a crée une vive polémique, notamment dans les milieux islamistes, quand il a dévoilé
son intention de réorganiser la commercialisations des boissons alcoolisées.
Un projet qui n’a pas abouti puisque Sellal a gelé l’instruction de son ministre du Commerce.
Bouteflika vient par ce remaniement récompenser Ould Ali El Hadi, désigné ministre de la Jeunesse et des sports, à la place de Khemri, en convalescence depuis plusieurs mois. Ould Ali El Hadi, qui occupe jusqu’ici le poste de directeur de la maison
de la culture de Tizi Ouzou, a servi dans la même wilaya,
en qualité de directeur de campagne de Bouteflika lors des dernières élections présidentielles.
Farouk Djouadi
A LA UNE/ACTUALITE/La Garde républicaine et la sécurité de la présidence changent de main
le 25.07.15 | 10h00
Deux hauts gradés limogés
Le président de la République a procédé à des changements à la tête de la Garde républicaine et de la Direction générale de la sécurité et de la protection présidentielle (DGSPP), selon des sources sûres.
On ignore, pour l’heure, ce qui a amené la Présidence à prendre ces décisions.
Pièce jointe 17754
Le chef de l’Etat a «limogé» deux hauts gradés de l’armée, à en croire plusieurs sources. Et pas des moindres. Il s’agit du patron de la Garde républicaine, le général-major Ahmed Moulay Meliani, et du responsable de la Direction générale de la décurité et de la protection présidentielle (DGSPP), le général-major Djamel Medjdoub. Le premier est remplacé par Benali Benali, chef de la 5e Région militaire, promu à l’occasion de la Fête de l’indépendance, le 5 juillet passé, général des corps d’armée.
Originaire de Tlemcen tout comme son prédécesseur, Benali Benali fait partie du cercle des vieux hauts gradés encore en fonction ; il est plus âgé que le chef d’état-major. Quant à la DGSPP, elle est confiée à l’officier Nacer Habchi. Même si la présidence de la République n’a pas communiqué à ce sujet – une tradition –, plusieurs sources assurent que ces changements inattendus sont la conséquence d’«erreurs» et de «négligences».
Pour le patron de la Garde républicaine, son sort était scellé depuis au moins un mois.
Limogeage Énigmatique
Celui de la sécurité présidentielle serait dû à un «accident» qui s’est produit dans la résidence présidentielle, la semaine passée. Selon plusieurs sources, des coups de feu ont été tirés par deux agents de la DGSPP par «négligence». Ce qui a provoqué une panique générale dans la résidence de Zéralda où se repose le chef de l’Etat. Mais plusieurs versions ont été «savamment distillées» sur cette affaire qui reste énigmatique.
De toute évidence, ces changements renseignent sur cette sorte d’état d’alerte en vigueur depuis peu, même si officiellement, la sérénité reste de mise. Il se trouve par ailleurs que souvent, des «mises à la retraite» de hauts gradés de l’armée se sont déroulées dans des conditions discutables. L’opinion publique nationale a été «sidérée» et d’ex-militaires révoltés de la manière avec laquelle trois officiers supérieurs ont été malmenés avant d’être limogés.
A la veille de l’élection présidentielle d’avril 2014, le puissant patron des services de Renseignement, le Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général de corps d’armée Mohamed Mediène, avait fait l’objet d’attaques aussi rares que violentes de la part du secrétaire général du FLN, Amar Saadani. Un protégé du clan présidentiel. La crise de l’hiver 2014 a sans doute laissé des traces, même si tout a été fait, plus tard, pour relativiser les débordements de la phase préélectorale.
Depuis, c’est la stratégie de l’équilibre qui domine les rapports.
L’«incapacité» des trois pôles du pouvoir – Présidence, état-major et Services – à élaborer un «consensus» rend encore plus problématique la réactivité du pays face à la crise dans laquelle il est englué. Enfermé dans un blocage politique, en proie à une crise économique majeure et dans un contexte régional marqué par une instabilité sécuritaire menaçante, l’Algérie donne l’impression de naviguer à vue. «La recherche d’une solution à l’intérieur d’un système en fin de cycle ne fait qu’aggraver la crise, rendant l’effondrement irréversible», avertit un ancien haut dirigeant.
Le chef de l’Etat qui a appelé, à l’occasion du dernier Conseil de ministres, à «la vigilance de tous», y compris dans les entreprises, pour déjouer d’éventuels «complots», est interpellé plus que jamais sur la nécessité de rechercher une solution plus large. Les acteurs de l’opposition politique n’en demandent pas plus. Une solution négociée à plusieurs,
en vue de parvenir à l’instauration d’un système de gouvernance démocratique.
Hacen Ouali