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    Malgré le dispositif de lutte contre l’informel

    Les infractions commerciales en hausse
    03 Août 2016


    Malgré les dispositifs de lutte contre l’informel mis en place par le ministère du Commerce,
    les pratiques commerciales illicites sont de plus en plus nombreuses, comme en attestent
    les bilans établis par le ministère.



    3720 nouveaux contrevenants ont été inscrits au fichier...

    Les comptes rendus des missions de contrôle attestent en effet de chiffres
    effarants relatifs aux transactions commerciales frauduleuses, alors que l
    e gouvernement tente, sans succès, de persuader les tenants du secteur
    informel de déclarer leurs activités en contrepartie notamment de facilitations
    fiscales. En dépit de toutes ces tentatives, le chiffre d’affaires dissimulé de
    transactions commerciales non facturées, mises au jour par les services du
    ministère du Commerce au premier semestre 2016, a augmenté à 41,64
    milliards de dinars contre 31,51 milliards de dinars durant la même période
    de 2015, selon les chiffres répercutés par l’APS. La hausse constatée est de
    32%, sur les six premiers mois de l’année en cours par rapport au semestre
    équivalent de l’année 2015.
    En outre, les services de contrôle ont demandé
    l’inscription au fichier national des fraudeurs de 3720 contrevenants ayant
    commis des infractions de facturation et d’exercice d’une activité commerciale
    sédentaire sans local.
    Dans le détail ce sont 4994 infractions liées au défaut de
    facturation qui ont été constatées, soit 6,67% du total des principales infractions enregistrées suite à des opérations de contrôle des pratiques commerciales,
    indique la direction générale du contrôle économique et de la répression des
    fraudes. Les services de contrôle du ministère ont aussi relevé 30 658 infractions
    pour défaut de publication des prix et tarifs (41% du nombre total des infractions),
    5654 pour défaut de publicité des mentions légales (7,5%), 8320 pour exercice
    d’activité commerciale sans local (11,1%), 6199 pour opposition au contrôle (8,3%),
    5300 pour défaut de registre de commerce (7,1%) et 1244 pour pratique de prix
    illicites (1,7%).
    S’agissant des mesures administratives conservatoires, il a été
    procédé à la saisie de marchandises pour une valeur de 3,72 milliards de dinars et
    à la fermeture administrative de 6435 magasins. Concernant les opérations de
    contrôle de la conformité et de la répression de fraude, 455 873 interventions ont
    été opérées tant sur le marché qu’au niveau des frontières, qui ont permis la
    constatation de 43 863 infractions aux règles relatives à la protection du
    consommateur.
    Dans ce cadre, il a été procédé à la saisie de marchandises non
    conformes d’une valeur de 608,1 millions de dinars, le blocage aux frontières de
    58 395 tonnes de produits non conformes d’une valeur de près de 10 milliards de
    dinars, ainsi que la fermeture de 2322 locaux de commerce. Par ailleurs, au titre du contrôle de la conformité des produits importés, il a été procédé à l’examen de
    50 968 dossiers d’importation pour une quantité de 14,83 millions de tonnes. Cette opération a donné lieu au refus d’admission sur le territoire national de 854
    cargaisons pour une quantité de 58 400 tonnes représentant une valeur globale de
    9,89 milliards de dinars et l’élaboration de 224 dossiers de poursuites judiciaires à l’encontre des importateurs défaillants.
    Globalement, au premier semestre 2016,
    le bilan de l’activité du contrôle économique et de la répression des fraudes relève
    un nombre total d’interventions de 879 183, en hausse de 12% par rapport à la
    même période de 2015, tandis que les infractions ont augmenté de 4% à 118 744.

    Zhor Hadjam
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    ZsFa

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    Post Les bureaux de change une nécessité

    Les bureaux de change une nécessité

    Marché informel de la devise
    PUBLIE LE 17-08-2016

    Le marché informel, notamment celui de la devise, constitue toujours un frein réel pour
    le développement de l’économie nationale.
    Il faut le dire car en dépit des multiples tentatives des pouvoirs publics pour
    éradiquer ce marché, les efforts sont restés vains. Pis, cette banque parallèle
    évolue en faisant fi des décisions officielles.Contacté hier,M. Bakalem Mohamed,
    chef de Division des études économiques au CNES, a insisté sur la nécessité
    de mettre fin à ce phénomène qui constitue aujourd’hui un obstacle pour le
    développement de l’économie nationale. Aussi, il insistera sur la nécessité
    d’accélérer la création de bureaux de change qui sont un moyen efficace pour
    lutter contre ce phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur, et de faire
    profiter les banques des énormes sommes de devises, qui sont échangées sur
    ce marché noir, et de canaliser également a-t-il ajouté,ces devises. Il dira
    « Les textes législatifs existent, mais leur mise en œuvre reste un point
    d’interrogation ».Il poursuit « Pour se prononcer je pense que nous n’avons pas suffisamment d’information sur les mécanismes de fonctionnement de ces bureaux ». S’agissant du taux de change qui a atteint des niveaux élevés ces dernières
    semaines, l’expert a précisé que « cela est dû en particulier à la période du Hadj et
    à l’augmentation de la demande par rapport à l’offre ». En effet, au marché informel
    de la devise au square Port-Saïd à Alger, il ne fallait pas moins de 18.000 DA
    pour avoir 100 euros.Il y a lieu de rappeler que la Banque d’Algérie avait élaboré un nouveau règlement modifiant les conditions d’agrément des bureaux de change, une mesure qui vise à absorber les devises circulant dans le marché informel sur fond de baisse drastique des revenus du pays en devises. L’instruction 03-97 du 16 avril 1997, régissant cette activité définit le change manuel comme toute opération d'achat et/ou
    de vente de billets de banque et/ou de chèques de voyage libellés en monnaies
    étrangères librement convertibles contre de la monnaie nationale.Ces bureaux ne sont
    pas autorisés, pour le moment, à vendre de la devise ou à acheter des dinars. Il a
    rappelé que sur 46 bureaux de change agréés depuis 1997, seulement six sont opérationnels aujourd’hui. Pour faire face à cette défaillance, une nouvelle instruction
    de la Banque d’Algérie va augmenter la marge bénéficiaire de ces bureaux, fixée à
    1% depuis 1997. Une instruction juste après la publication du nouveau règlement au Journal officiel, qui va augmenter la marge bénéficiaire des bureaux de change pour
    rendre cette activité plus attractive.

    Makhlouf Ait Ziane
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