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Discussion: Logement AADL/LPP

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    Post La galère des locataires

    A la une/Actualité_Spéculation et anarchie
    le 21.12.15 | 10h00

    La galère des locataires

    Les prix des locations.jpg

    Le logement continue d’être la priorité des Algériens qui sont nombreux à recourir à un marché locatif totalement livré à la spéculation et à l’anarchie. Les prix exorbitants qui sont proposés aussi bien dans la capitale que dans certaines grandes villes du pays n’obéissent à aucune norme ni règlement. Des défaillances criantes de l’Etat jettent ainsi une large catégorie de la population,
    désarmée, dans les bras de zélés spéculateurs.

    Les prix des locations jouent au yoyo. Toujours excessifs, ils augmentent ou baissent en raison de la conjoncture ou même de l’humeur du propriétaire. «Le bailleur a décidé d’augmenter le loyer à la rentrée sans me prévenir à l’avance. La charge pour moi est moins lourde vu que je loue avec trois autres amis. Un autre, avec une famille à charge, serait abattu. Avec la crise et l’austérité, les propriétaires seront sans pitié», s’offusque Slimane B., trentenaire, qui loue un appartement, «en fait un cagibi» rue capitaine Mennani, à Sidi M’hamed.
    Suant eau et sang, les locataires, particulièrement les jeunes couples, subissent le diktat des propriétaires qui ne respectent aucune règle. «J’ai dû emprunter de l’argent à la famille, durant ma première année de location, juste après mon mariage. En plus de l’exigence de payer une avance annuelle qui m’a ruiné, le propriétaire du studio — que j’ai par ailleurs complètement retapé — n’a pas inscrit dans le contrat le montant réel. Le semsar (intermédiaire) qui m’a mis en contact avec ce rentier de propriétaire et le notaire étaient complices de cette infraction.
    Mais que faire ?» s’indigne Dahmane, qui a dû quitter son quartier de La Casbah, rue Cadix (Debbih Cherif), pour un niveau de villa à Dély Ibrahim. La location grève les bourses de nombreuses familles et même de jeunes célibataires qui, ayant trouvé un travail dans une autre ville du pays ou voulant quitter le cocon familial, louent cher, sans obtenir en retour le confort nécessaire.
    Souvent, dans les contrats de location, seuls les bailleurs ont des droits.

    Et des exigences. «Mon bailleur, qui fait une descente à peu près tous les trois mois chez moi — chez lui — a préféré lui-même louer en dehors d’Oran pour me proposer son appartement. Avec ce subterfuge, il gagne plus. Il n’a pas hésité à augmenter le loyer et même à réclamer une avance. J’ai dû m’endetter pour le payer. A 25 000 DA le mois, on ne peut pas vivre décemment. On est à la merci des rentiers qui proposent jusqu’à 10 appartements dans la même ville», s’indigne Ali, originaire de Saïda,
    sa ville d’origine qu’il a quittée pour travailler dans une entreprise étrangère installée à Oran.

    Jeu de yoyo

    Spécialisé dans l’immobilier, le site Lkeria , qui a mis à notre disposition ses chiffres (annonces publiées par les internautes), constate une évolution différente d’une région à une autre et même dans une même wilaya. L’évolution de la moyenne des loyers des logements de 50 à 80 m², durant l’année 2015 à Alger, fait apparaître une baisse durant les mois de janvier à mai et une hausse en juin et juillet, période où la demande est très forte, à la veille de la rentrée scolaire.
    La moyenne des loyers dans la commune de Hydra a enregistré une hausse significative entre 2011 et 2013, dépassant le seuil des 100 000 DA, puis une baisse à partir de 2015 (90 000 DA en moyenne). Dans les communes d’Alger-Centre, Kouba et Bab Ezzouar, les loyers se sont stabilisés en 2011, 2012 et 2013 et ont enregistré une légère hausse en 2014 et 2015. A Bordj El Kiffan, ils sont passés de 17 000 DA en 2011 à 34 000 DA en 2015. La moyenne des loyers dans la wilaya de Blida a connu une augmentation constante, passant de 17 000 DA en 2011 à 31 000 DA en 2015, soit une évolution de 45% sur la période.
    A Oran, les loyers ont enregistré une tendance haussière sur cette même période, avec une légère baisse en 2012 et en 2014. Constantine et Béjaïa ont vu une hausse exceptionnelle en 2012 par rapport à 2011, passant de 18 000 DA à près de 40 000 avant de revenir en 2013 sous la barre des 30 000 DA. Dans la wilaya de Tizi Ouzou, la tendance a été baissière de 2011 à 2013 puis en légère hausse en 2015.

    Une aide universelle à la location et un organisme de caution

    Fondateur du site Lkeria.com, Lotfi Ramdani fait des propositions pour «une sortie de la crise du logement en 2017». Le document, consulté par El Watan, préconise des solutions pour dynamiser le marché locatif. «Parallèlement aux réalisations de nouveaux programmes de logement social, des efforts doivent être consentis pour stimuler le marché locatif privé. Pour augmenter l’offre du marché immobilier locatif, des actions doivent être menées à l’effet de contraindre les propriétaires de logements vides à les proposer à la location», précise le document.
    Pour augmenter l’offre en logements locatifs et en plus des mécanismes en vigueur, d’autres mesures peuvent être adoptées visant la facilitation de l’accession à la location d’un plus grand nombre de citoyens algériens, notamment ceux à revenu moyen. Il est proposé ainsi l’instauration d’une allocation qui serait dénommée «aide universelle à la location (ALU)» au profit des ménages demandeurs de logement. «Pour chaque contrat de location signé, le locataire aura droit à l’ALU.
    Cette aide sera indexée sur le quotient familial et sur le salaire du ménage. L’Etat remboursera à hauteur de 50 à 80% le loyer mensuel (avec différents seuils). Toutefois, le locataire devra mettre à jour sa situation (revenu, nombre d’enfants à charge…) annuellement», indique-t-on. Afin d’inciter les citoyens à louer et à prospérer dans la location, il faut un minimum de «stabilité» : un bail de trois années au moins, accompagné d’un gel (ou presque) des loyers, inciterait les citoyens à privilégier la location.
    Le document de Lkeria propose, en outre, un allégement et une accélération des procédures d’expulsion due aux impayés, la régulation des prix de location par la mise en place d’un indice national calculé sur la base des déclarations des notaires et des agences immobilières, l’interdiction des avances annuelles (paiement mensuel du loyer), la création d’une assurance «loyers impayés» et la création d’un organisme étatique de caution solidaire. Le ministère de l’Habitat, destinataire du document élaboré par Elkeria,
    est-il prêt à le mettre en application ? Lotfi Ramdani n’y croit pas trop…

    Nadir Iddir
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    Post Les clés des logements «avant le Ramadhan»

    A la une/Actualité_Pour les souscripteurs AADL 2001-2002 à Alger
    le 13.02.16 | 10h00

    Les clés des logements «avant le Ramadhan»

    Les souscripteurs au programme de logement AADL 2001-2002 au niveau
    de la capitale vont pouvoir réceptionner leurs logements «avant le Ramadhan»,
    a annoncé Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville,
    lors d’une cérémonie de remise des décisions de préaffectation.

    Pour les souscripteurs AADL 2001-2002 à Alger.jpg

    Cette annonce a été rendue possible grâce aux taux d’avancement des travaux qui
    «atteignent 95% au niveau de plusieurs sites à Alger», a précisé le ministre.
    Les anciens souscripteurs aux programmes AADL devraient occuper leurs logements
    «avant la fin de l’année», a souligné le ministre. M. Tebboune a par ailleurs annoncé
    que «les décisions de préaffectation concernant les souscripteurs au programme
    de 2013 seront remises vers la fin de l’année».
    Concernant les 125 000 logements qui
    sont en construction dans la wilaya d’Alger, le ministre a précisé qu’ils seront prioritairement
    «affectés aux souscripteurs de 2001 et 2002, et le surplus sera destiné aux souscripteurs de 2013».

    Face aux succès de la formule location-vente, l’Etat a été contraint d’accorder des rallonges
    budgétaires pour satisfaire la demande et revoir les modalités de paiement. En effet,
    le programme qui, initialement, devait compter 230 000 logements, a dû être revu à
    la hausse pour satisfaire les 420 000 souscripteurs. La forte demande a obligé l’Etat à revoir
    les modalités de payement au moment où la chute des cours du pétrole plombe ses réserves
    et que le prix du ciment atteint des records.
    Le ministre s’est voulu rassurant en martelant que
    «la chute du prix du pétrole n’aura pas de répercussion négative sur la réalisation des programmes
    d’habitat prévus durant le prochain quinquennat». «Aucun mètre carré du programme d’habitat
    prévu dans le cadre du programme quinquennal 2015-2019 ne sera touché à cause des fluctuations
    actuelles des marchés pétroliers», avait encore déclaré le ministre au cours d’une réunion de travail
    à Constantine.
    Il n’en demeure pas moins que l’Etat a décidé de revoir certaines modalités.
    Ainsi, les souscripteurs dont le revenu mensuel ne dépasse pas 108 000 DA se sont vus notifier
    la décision de verser 25% de la valeur totale, alors qu’auparavant, ils ne devaient s’acquitter que
    d’une seule tranche de 5% avant la livraison, les deux autres étant payables respectivement
    une année et deux ans après l’acquisition. Ces nouvelles modalités faisant passer
    le prix d’un F4 à 67 millions de centimes et celui d’un F3 à 52 millions.
    L’Algérie a consacré jusqu’à
    aujourd’hui 63 milliards de dollars pour résoudre la crise du logement. A la fin de l’année 2012,
    le secteur du bâtiment avait déjà englouti 235 milliards de dinars, contre 425 milliards en 2013
    et envisageait une prévision de 650 milliards dinars (environ 7 milliards de dollars) pour l’année en cours.
    Mesbah Salim
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