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    Le ramadhan, un mois de piété, de convivialité et de solidarité


    Des restaurants de la "Rahma" ouvrent leurs portes




    Les portes des «douirate» de la Casbah restent ouvertes pendant le Ramadhan.

    Le mois de Ramadhan en Algérie revêt un aspect fort particulier. «Normal!» diraient certains. Mais il y a des faits et gestes que l'on ne peut assimiler à de simples particularités.
    Pour l'Algérien, ce mois de piété, de pardon et de partage, est aussi un pressant et fort appel spontané à la générosité, l'aumône, la solidarité, la fraternité...en un mot à tout ce qui devrait unir les humains.
    En cette période festive, et néanmoins de recueillement, le côté culinaire occupe une place prépondérante chez le jeûneur, et pour cause. S'il vous arrive de vadrouiller en cette période bénie, pour une raison ou une autre, dans les venelles de la Casbah, vous aurez à constater que les quartiers ont changé de «look». A cette occasion, les murs ont été fraîchement badigeonnés à la chaux vive, souvent teintée d'indigo pour donner cette fraîcheur exceptionnelle aux «douirate», dont les portes béantes semblent vous accueillir en permanence vous invitant à vous abriter du soleil.
    Les fumets de plats délicieux vous titillent agréablement les narines. Ils proviennent des mets exquis en préparation dans des marmitons en terre, mijotant doucement sur du charbon de bois contenu dans un brasero en terre cuite également...Toutes ces odeurs agréables se diffusent à travers les ruelles surtout à l'approche du «f'tour» où le jeûneur affaibli par une journée de privations, vacille, c'est le mot, est enivré par ces effluves délicats. Qui devine que c'est là l'odeur d'une «chorba» assaisonnée amoureusement par un cordon bleu, qui pense à un «tadjine - dolma», qui... De toutes façons, toutes nos mamans en cette période, sont des cordons bleus en puissance, il n'y a aucun doute là-dessus. Ainsi, en Algérie des centaines de restaurants de la «Rahma» accueillent, depuis plusieurs années déjà, les voyageurs de passage, aux démunis, aux SDF... pendant le mois sacré du Ramadhan. La plupart du temps, ces espaces de solidarité ouvrent leurs portes dans les quartiers populaires.
    De nos jours, des établissements pareils activent même dans les quartiers dits «huppés» de la capitale, comme Hydra ou encore Sidi Yahia.
    Cependant, il faut dire que cette formule de nourrir les gens pendant le Ramadhan dans les restaurants de la «Rahma», n'est point une nouveauté chez les Algériens dans tout le pays. Ainsi, de mémoire de Casbadji, peu avant et pendant le «f'tour», les portes des maisons et des chambres de tous les voisins donnant sur le patio «Ouast eddar», restaient ouvertes. Survient alors un «mini-ballet» d'échanges de plats et de gâteaux entre voisins, respectueusement pour offrir une part d'un plat rare, ou onéreux pour satisfaire les envies d'une voisine enceinte qui a humé ces préparations alléchantes ou encore à une personne âgée qui, parfois, aurait des envies d'enfants à satisfaire. Ou encore offrir une «chorba» chaude avec viande ou poulet à un hère venu quémander un repas à cette heure-ci. C'est aussitôt l'afflux des voisins vers lui pour l'assurer d'un repas complet riche au vu des multiples et différentes offrandes. Dignes qu'ils étaient, ce n'était presque jamais le même mendiant qui se présentait le lendemain.
    Aussi, faut-il dire, que l'heureuse ouverture de ces restaurants concrétise mieux et plus encore, vu les moyens d'aujourd'hui, la générosité des Algériens en cette période sacrée du Ramadhan.
    Pour les familles installées, dont le niveau de vie est pauvre, moyen ou «hight», le moment du «f'tour» est un moment privilégié. Tous réunis, après avoir rompu le jeûne avec une douceur ou quelques dattes, de préférence un nombre impair pour les plus vertueux. Ils sont tous là autour d'une même «meïda» ou table. Un «timing» impossible à respecter durant le reste de l'année, ce qui donne à ce repas un caractère rituel plein de paix, de déférence envers ses proches et autrui.


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    Post Le ramadhan, un mois de piété, de convivialité et de solidarité

    Citation Envoyé par ironman Voir le message
    Des restaurants de la "Rahma" ouvrent leurs portes




    Les portes des «douirate» de la Casbah restent ouvertes pendant le Ramadhan.

    Le mois de Ramadhan en Algérie revêt un aspect fort particulier. «Normal!» diraient certains. Mais il y a des faits et gestes que l'on ne peut assimiler à de simples particularités.
    Pour l'Algérien, ce mois de piété, de pardon et de partage, est aussi un pressant et fort appel spontané à la générosité, l'aumône, la solidarité, la fraternité...en un mot à tout ce qui devrait unir les humains.
    En cette période festive, et néanmoins de recueillement, le côté culinaire occupe une place prépondérante chez le jeûneur, et pour cause. S'il vous arrive de vadrouiller en cette période bénie, pour une raison ou une autre, dans les venelles de la Casbah, vous aurez à constater que les quartiers ont changé de «look». A cette occasion, les murs ont été fraîchement badigeonnés à la chaux vive, souvent teintée d'indigo pour donner cette fraîcheur exceptionnelle aux «douirate», dont les portes béantes semblent vous accueillir en permanence vous invitant à vous abriter du soleil.
    Les fumets de plats délicieux vous titillent agréablement les narines. Ils proviennent des mets exquis en préparation dans des marmitons en terre, mijotant doucement sur du charbon de bois contenu dans un brasero en terre cuite également...Toutes ces odeurs agréables se diffusent à travers les ruelles surtout à l'approche du «f'tour» où le jeûneur affaibli par une journée de privations, vacille, c'est le mot, est enivré par ces effluves délicats. Qui devine que c'est là l'odeur d'une «chorba» assaisonnée amoureusement par un cordon bleu, qui pense à un «tadjine - dolma», qui... De toutes façons, toutes nos mamans en cette période, sont des cordons bleus en puissance, il n'y a aucun doute là-dessus. Ainsi, en Algérie des centaines de restaurants de la «Rahma» accueillent, depuis plusieurs années déjà, les voyageurs de passage, aux démunis, aux SDF... pendant le mois sacré du Ramadhan. La plupart du temps, ces espaces de solidarité ouvrent leurs portes dans les quartiers populaires.
    De nos jours, des établissements pareils activent même dans les quartiers dits «huppés» de la capitale, comme Hydra ou encore Sidi Yahia.
    Cependant, il faut dire que cette formule de nourrir les gens pendant le Ramadhan dans les restaurants de la «Rahma», n'est point une nouveauté chez les Algériens dans tout le pays. Ainsi, de mémoire de Casbadji, peu avant et pendant le «f'tour», les portes des maisons et des chambres de tous les voisins donnant sur le patio «Ouast eddar», restaient ouvertes. Survient alors un «mini-ballet» d'échanges de plats et de gâteaux entre voisins, respectueusement pour offrir une part d'un plat rare, ou onéreux pour satisfaire les envies d'une voisine enceinte qui a humé ces préparations alléchantes ou encore à une personne âgée qui, parfois, aurait des envies d'enfants à satisfaire. Ou encore offrir une «chorba» chaude avec viande ou poulet à un hère venu quémander un repas à cette heure-ci. C'est aussitôt l'afflux des voisins vers lui pour l'assurer d'un repas complet riche au vu des multiples et différentes offrandes. Dignes qu'ils étaient, ce n'était presque jamais le même mendiant qui se présentait le lendemain.
    Aussi, faut-il dire, que l'heureuse ouverture de ces restaurants concrétise mieux et plus encore, vu les moyens d'aujourd'hui, la générosité des Algériens en cette période sacrée du Ramadhan.
    Pour les familles installées, dont le niveau de vie est pauvre, moyen ou «hight», le moment du «f'tour» est un moment privilégié. Tous réunis, après avoir rompu le jeûne avec une douceur ou quelques dattes, de préférence un nombre impair pour les plus vertueux. Ils sont tous là autour d'une même «meïda» ou table. Un «timing» impossible à respecter durant le reste de l'année, ce qui donne à ce repas un caractère rituel plein de paix, de déférence envers ses proches et autrui.


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    Bonsoir ;
    on commence à perdre ses repères ?



    Bon courage.
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