Affaire des fuites du baccalauréat 2016-Le procès reporté au 10 novembre
Le procès reporté au 10 novembre
Affaire des fuites du baccalauréat 2016
PUBLIE LE 29-10-2016
Le tribunal correctionnel de Sidi M'hamed a décidé, jeudi, de reporter
au 10 novembre l'examen de l'affaire des cadres de l'Office national
des examens et des concours (Onec), poursuivis dans le cadre du scandale
des fuites des sujets du baccalauréat session juin 2016.
«Cet ajournement a été décidé suite à l'absence de certaines personnes
à la dernière audience, qui a eu lieu le 27 octobre, à savoir le représentant
du ministère de l’Education nationale», avait justifié la présidente de cette
instance. C'est en audience spéciale que va se dérouler le prochain procès.
Une demande de liberté provisoire avait été sollicitée par le défenseur,
requête rejetée par le juge. Les avocats assurant la défense des accusés
prévoyaient un procès en leur faveur en raison, ont-ils avancé, de l'absence
de preuves matérielles confirmant que les fuites du baccalauréat provenaient
de l'office.«Il n'y a aucune preuve matérielle qui établit l'implication des cadres
de l'Onec, ceci d’autant plus que ces cadres n'ont pas de mobile pour commettre
un tel forfait», avait déclaré, en septembre, l'avocat de Nadjib Yaïche, inspecteur
de l'éducation nationale, présumé impliqué dans cet affaire. Selon lui, «les
enquêteurs n'ont fait que des constatations mais, ils ne les ont pas accusés
directement». Pour sa part, Me Mostefa Bouchachi avait soutenu, lors d'un point
de presse animé en septembre, que «Nadjib Yaïche et ses trois autres collègues
n'étaient que des ‘’boucs émissaires’’ pour calmer l'opinion publique et lui
redonner confiance». Cela, tout en remettant en cause la manière avec laquelle se
sont «précipitées» les poursuites a-t-il déploré. Actuellement en détention
provisoire, les quatre mis en cause sont accusés d'abus de fonction et de
divulgation de secrets et délit de coalition. Pour sa part, la famille de l'Education
avait indiqué que cette affaire et les préjudices qui en ont découlés, visaient à
ternir l'image de l'école. Il y a lieu de rappeler que quatre personnes exerçant au
centre d'impression de l'Onec de Kouba ont été soupçonnées d'être impliquées
dans les fuites des sujets du bac. Ces personnes ont été arrêtées, suite à une
enquête menée par les services de la gendarmerie. D'après les résultats des investigations menées, des membres la commission de lecture et de correction
ont commis des infractions par rapport aux dispositions prévues pour sécuriser
les sujets, dont l'interdiction d'avoir des appareils électroniques durant leur
présence dans le centre. Il y a lieu de souligner que la session du baccalauréat
2016, a été ébranlée par ce que la presse a qualifié de «scandale». Plusieurs sujets
du baccalauréat ont massivement fuité sur Facebook, entraînant l’annulation
partielle des examens pour 38 % des 818.000 lycéens. Cette fuite, qui avaut eu lieu
dans la semaine du 30 mai, a été qualifiée d’«atteinte à la sécurité nationale» par le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal. A la demande des syndicats
d’enseignants algériens, la ministre de l’Education, Nouria Benghebrit avant
annoncé, lundi 6 juin, l’organisation d’une nouvelle session pour les épreuves
touchées par la fraude pour quelque 311.000 candidats des filières scientifiques, mathématiques et gestion/économie. Sarah A.Benali Cherif
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