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Discussion: Khaled Nezzar

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    Post Khaled Nezzar

    A la une/actualité_Le témoignage qui affaiblit la version de l’ancien ministre de la Défense
    le 10.01.2016|10h00

    Khaled Nezzar

    Khaled Nezzar.jpeg

    Khaled Nezzar, né le 25 décembre 1937 à Mechta "Lamtaras" localité de la commune de Seriana,
    est un général major et un ancien ministre de la Défense entre 1990 et 1993.
    Il est actuellement à la retraite.

    Naissance : 25 décembre 1937 (78 ans), Algérie
    Livres : Algérie: le sultanat de Bouteflika, Mémoires du général, plus…
    Enfant : Lotfi Nezzar

    Khaled Nezzar : «Je n’ai rien proposé à Aït Ahmed»
    Polémique. A peine une semaine après son enterrement, le leader historique disparu Hocine Aït Ahmed
    continue d’«animer» la scène politique.


    sans-titre-1_2611219_465x348.jpg
    Et c’est un épisode de l’histoire récente qui refait surface : l’arrêt du processus électoral de 1992 et la mise en place du Haut Comité d’Etat. Le général Khaled Nezzar, ministre de la Défense à l’époque des faits, revient à la charge pour «apporter des précisions»,
    suite à la polémique qu’a soulevée son texte publié la veille.
    Il affirmait, hier au cours d’une conférence de presse, qu’il n’avait pas fait de proposition à Hocine Aït Ahmed pour diriger le pays. «A aucun moment, je n’ai fait une proposition à Hocine Aït Ahmed. Je ne pouvais parler tant que la dépouille d’Aït Ahmed n’était pas encore rapatriée, il n’avait pas été encore enterré, mais quand j’ai vu sur un site des vidéos, je devais parler pour rectifier», dit-il.
    A la question de savoir pourquoi il n’avait pas réagi au moment où Aït Ahmed avait assuré qu’il avait été approché pour occuper le poste de chef de l’Etat au lendemain de la démission de Chadli, M. Nezzar a indiqué qu’il n’était pas au courant des déclarations de l’ancien opposant ;
    pourtant toute l’opinion publique était au courant.
    «Je ne savais pas, je ne regarde pas toutes les vidéos, mais quand ça a commencé à parler, j’ai pu voir et on a l’impression d’un montage, un montage du ‘qui tue qui ?’ de José Garçon (ancienne journaliste de Libération)».
    Le général Nezzar a rappelé qu’il avait rencontré l’ancien leader du FFS à deux reprises. Le soir même de l’annonce
    de la démission de Chadli et quelques jours après.
    «Le soir même, j’avais invité Aït Ahmed à un entretien, comme j’avais invité d’ailleurs d’autres personnalités politiques ou de la société civile. Il fut le premier à être reçu. Accompagné de deux personnes, il m’est apparu bouleversé, répétant quatre fois : ‘‘C’est un coup d’Etat !’’ Une seconde fois, ce fut aussitôt après l’interruption du processus électoral. Elle s’est déroulée à Dar El Affia, toujours à ma demande.
    On était dans le jardin, il m’avait dit qu’il fallait revenir au processus», rappelle Khaled Nezzar. Deux autres rencontres ont eu lieu en Suisse cette fois-ci, mais avec le général Touati, à l’époque conseiller politique de Nezzar. «C’était six mois avant la fin du mandat du HCE qui devait correspondre à la fin du mandat de Chadli, j’ai envoyé le général Touati deux fois – en été 1993 et décembre de la même année – pour
    le convaincre de rentrer et participer à une période de transition.
    Il avait refusé les deux fois», précise encore M. Nezzar. Mais il y a un autre témoignage de Mouloud Lounaouci, ancien cadre dirigeant du FFS, où il affirme qu’il avait été contacté par un certain Saïd Rahal, un homme influent à l’époque, l’avait contacté pour proposer
    à Hocine Aït Ahmed «le poste le plus haut de la hiérarchie politique».
    «Saïd Rahal a été approché (sans qu’il ne m’ait donné de détail) pour proposer à Hocine Aït Ahmed ‘le poste le plus haut de la hiérarchie politique’. En froid, depuis quelques années, avec Hocine Aït Ahmed, il m’a demandé de faire la démarche. J’ai donc, après avoir informé le président du bureau fédéral de Tizi Ouzou de l’époque, pris la route vers Alger où j’ai rencontré le président du FFS.
    Il m’a écouté, comme à son habitude, sans que ne transparaisse la moindre émotion, avant de me répondre qu’il transmettrait la réponse lui-même. Une réponse que j’ai lue, comme tout le monde, dans la presse», témoigne M. Lounaouci dans une tribune publiée par El Watan le 31 décembre 2015.
    Khaled Nezzar dit qu’il n’est pas au courant : «Je ne sais pas, c’est qui Saïd Rahal ?» L’ancien ministre de la Défense, un janviériste assumé, a tenu à dire à propos de feu Aït Ahmed qu’il est « rentré dans l’histoire, parce que c’est un historique qui ne sait jamais
    compromis avec le pouvoir et qu’il a milité pour la démocratie».
    Hacen Ouali

    Mais un témoignage d’Ali Haroun, diffusé en 2010 par la chaîne France 5, conforte les affirmations d’Aït Ahmed.

    « Nezzar est allé voir Aït Ahmed qui était présent pour lui dire : venez avec nous, vous serez le président. Vous êtes le dernier historique présent, vous serez président », affirme l’ex-membre du Haut comité d’État (HCE) dans cette vidéo (à partir de la 4e minute). Khaled Nezzar était membre du HCE, mis en place après la démission du président Chadli en janvier 1992.À l’époque, comme l’explique l’avocat Ali Haroun qui était une des personnes clés du régime algérien après la démission de Chadli Bendjedid, les militaires dont Khaled Nezzar, ministre de la Défense, cherchaient un homme historique pour remplacer le président démissionnaire à la tête de l’État.Dans la même vidéo, Hocine Aït Ahmed confirme la rencontre avec Khaled Nezzar : « Il est venu me voir pour voir si j’acceptais en cas d’interruption des élections, le cas échéant d’être dans leur magouille, etc. Il m’a laissé parler et il m’a dit Si l’Hocine c’est une catastrophe, le FIS… ».Plus loin, Ali Haroun confirme le refus d’Aït Ahmed : « À partir du moment où Aït Ahmed a dit ‘je refuse’, on est restés les bras croisés. Belkaid et moi avons pensé à Boudiaf ». On connaît la suite des événements.

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    Post L’enregistrement audio complet de l’entretien d’Ali Haroun

    A la une/Actualité_Polémique Nezzar-Aït Ahmed
    le 12.01.16 | 17h41

    Ali Haroun.jpg

    L’enregistrement audio complet de l’entretien d’Ali Haroun

    Mise au point de notre correspondant en France à propos des récentes déclarations d’Ali Haroun.
    Paris, le 12 janvier 2016

    « La violence trouve son seul refuge dans le mensonge, et le mensonge son seul soutien
    dans la violence. Tout homme qui a choisi la violence comme moyen doit inexorablement
    choisir le mensonge comme règle. » [Alexandre Soljenitsyne]

    De retour à Paris, d’où j’étais absent depuis la fin d’année 2015 pour des raisons
    professionnelles, je découvre l’ampleur de la polémique autour de la proposition faite (ou non)
    à feu Aït Ahmed par l’armée –à sa tête Khaled Nezzar– pour être « Président », après l’arrêt
    du processus électoral en 1992. Le Général Nezzar et Ali Haroun
    ont réfuté tous les deux, via presse interposée, la version de
    Da L’Hocine (évidement, il n’est plus là pour leur répondre lui-même).

    En ce qui me concerne en tant que journaliste,
    Ali Haroun n’assume pas quelques-unes de ses déclarations
    tenues dans une interview qu’il m’avait accordée après l’accident vasculaire cérébral du défunt,
    survenu au début de l’année dernière. L’interview a été publiée dans El Watan du 28 décembre 2015
    comme témoignage (sans aucune volonté de polémiquer) sur les positions politiques
    de Hocine Aït Ahmed depuis l’indépendance.

    Voilà le fond d’un « démenti » de M. Haroun, publié dans El Watan du 29 décembre 2015,
    en page 2 : « Dans votre numéro de lundi 28 décembre 2015, vous publiez en page 2 mon entretien
    à Paris en janvier 2015 avec votre correspondant sous le titre : «Aït Ahmed a refusé d’être Président,
    car il pensait que l’arrêt du processus électoral était un coup d’Etat ». Le texte ajoute que
    «je l’aurais rencontré avec le général Khaled Nezzar pour lui proposer la présidence de la République
    après l’arrêt du processus électoral en décembre 1991». Je voudrais préciser
    ■ que je n’ai jamais rencontré Aït Ahmed à cette époque ; (…) ».

    Sans porter un jugement sur sa personne, je tiens à publier cette mise au point afin de mettre
    le concerné devant ses propres contradictions, tout en apportant un éclairage à l’opinion
    publique nationale sur ce sujet.
    Je publie, ci-après, la version audio coplète et brute de notre
    entretien (sans aucune retouche, et d’ailleurs je m’excuse pour la mauvaise qualité de
    l’enregistrement et les nombreuses interférences),
    réalisé dans le bus du Colonial-Tour, le 04 février 2015.

    Lors de la transcription de cet échange de 27 minutes, j’ai respecté au maximum la fidélité
    des propos –certes parfois avec des reformulations de quelques questions, souvent exigées
    par le style journalistique et la mise en forme d’un entretien écrit. Or, la forme n’a jamais
    déformé les « affirmations » de M. Haroun. Précisément (peut-être par esprit d’anticipation
    de ma part), je n’ai pas reformulé la fameuse question litigieuse.

    Avant de vous laisser écouter pour que vous fassiez votre propre opinion, je rajoute une
    dernière chose : mon interviewé ne m’a jamais demandé la relecture de l’entretien avant
    sa publication (chose que j’accorde souvent à mes interviewés, particulièrement quand il s’agit
    de sujets sensibles). Il ne m’a pas, non plu, demandé de respecter un quelconque « off ».
    C’est moi-même, comme vous allez certainement le découvrir, qui a écarté quelques déclarations
    de M. Haroun que j’ai considérées, en mon âme et conscience, contreproductives, parfois-même
    des raccourcis « douteux », qui ne servaient pas le sujet de mon entretien ; je dirais même,
    pour éviter des polémiques inutiles, dans une période de deuil où
    le peuple algérien pleurait en communion son Héros national.

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    Samir Ghezlaoui
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    Post Khaled Nezzar_Les raisons de la colère (1re partie)

    A la une/Actualité_Khaled Nezzar
    le 14.02.16
    Khaled Nezzar_Les raisons de la colère
    1re partie

    Par Mohamed Makhdari
    Khaled Nezzar est de nouveau à la «une». Hélas ? Oui, assurément ! On aurait aimé voir
    cet homme, retiré des affaires de l’Etat depuis plus de deux décennies, vivre en paix le reste
    de son âge. Cela n’est pas le cas. Cela ne peut pas être le cas.
    Le général à la retraite Khaled Nezzar, poursuivi en Suisse,
    depuis octobre 2011, pour «crimes de Suite...

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    Post Khaled Nezzar_Les raisons de la colère (2e partie et fin)

    A la une/Actualité_Khaled Nezzar
    le 15.02.16
    Khaled Nezzar_Les raisons de la colère
    (2e partie et fin)

    Par Mohamed Makhdari
    L’arrêt du 25 juillet :
    Les conclusions des magistrats de la Cour des plaintes condensées
    dans l’arrêt du 25 juillet 2012 Suite...

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    Dernière modification par zadhand ; 15/02/2016 à 22h55.
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    Post Khaled Nezzar appelle les députés à ne pas voter la loi sur l’obligation de réserve

    Khaled Nezzar appelle les députés à ne pas voter la loi
    sur l’obligation de réserve des militaires



    le 23.06.16 | 16h35
    mis à jour le 23.06.16 | 18h13

    Le général à la retraite et ex-ministre de la Défense nationale
    Khaled Nezzar exhorte les députés à ne pas voter la loi portant
    obligation de réserve des militaires.

    Cette loi proposée par le chef d’état-major est selon le général Nezzar
    « une dérive liberticide » et « une menace contre la liberté d’expression
    et une atteinte aux valeurs démocratiques que défendent nos élus »,
    a-t-il déclaré dans un entretien accordé au site d’information Algerie Patriotique.

    Les députes qui se sont engouffrés dans ce texte « discriminatoire et
    exclusif qui menace la cohésion nationale font tout simplement preuve de
    malhonnêteté », dit il.
    Pour l'ex ministre de la Défense nationale rien ne justifie
    une telle loi car « les militaires, conscients de leur responsabilité vis-à-vis de
    la nation et du respect dû à la noble Armée nationale populaire, ne porteraient
    jamais atteinte ni à leur cohésion ni à leur unité ».

    Pourquoi tant d’empressement ?
    Le général Nezzar relève l’empressement dont font preuve les autorités dans
    la présentation de ce projet de loi, alors que d’autres textes d’applications
    « urgents » attendent depuis la dernière révision de la Constitution.

    Cette précipitation visant à empêcher les généraux à la retraite de s’exprimer
    s’explique par « la peur » des autorités mais surtout
    « du manque de confiance dans cette frange de la société ».

    Mina Adel
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