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    Post La Convention Internationale des Droits de l’Enfant

    A LA UNE/ACTUALITE
    27 Avril 2015

    Enfants Victimes De Violence
    Tolérance zéro !


    Des cris d’enfant qui percent à travers des cloisons ; des bruits de vaisselle qui se brise. La main d’un homme qui se pose sur la nuque d’une petite fille et l’entraîne à l’écart des autres enfants.

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    Les moqueries d’écoliers et les larmes d’un garçon coiffé d’un bonnet d’âne ; le bâton et le sourire satisfait d’une maîtresse. Les hurlements d’un homme et les plaintes d’une jeune femme, assise sur un fauteuil roulant, qui reçoit les coups de cet homme. Toutes ces scènes d’abus et de maltraitances ont lieu sous le regard attristé et révolté de témoins. Mais en parleront-ils ? Dites-le ! Et n’acceptez plus jamais l’inacceptable», exhorte l’Unicef. C’est d’ailleurs avec ce spot que l’organisation poursuit la série de campagnes de sensibilisation dont elle est coutumière.
    Sans vouloir choquer, cette réalisation, signée Karim Belazzoug, suggère «l’invisible», pour le rendre visible. «Le but de cette campagne est de gêner, de laisser mal à l’aise et inconfortable, pour que tout un chacun puisse être interpellé», a ainsi expliqué Thomas Davin, représentant de l’Unicef à Alger lors d’une conférence de presse, organisée hier pour présenter la campagne médiatique «Enfance, zéro violence, zéro silence».
    «Ce n’est pas une nouvelle campagne de l’Unicef, mais bien un prolongement de l’initiative #Endviolence, lancée mondialement en décembre 2013», précise-t-il. «Ce projet n’est pas uniquement de l’Unicef, mais c’est une campagne globale et nationale contre la violence à l’égard des enfants, à laquelle prennent part des partenaires actifs dans la protection de l’enfance», insiste M. Davin. Ainsi, en sus de l’Unicef, y participent la DGSN, le ministère de la Solidarité nationale, le réseau NADA, le réseau Wassila Avife, la Fédération algérienne des personnes handicapées (FAPH) et le Ciddef.
    Pourquoi recommencer ? Tout simplement parce que les violences à l’égard des plus vulnérables ne s’arrêtent pas. Les maltraitances, quelles qu’elles soient, se sont même normalisées et devenues banales. Selon les données mondiales de l’Unicef, un adolescent sur 3 a été impliqué dans des violences physiques.
    De même, une fille sur dix de moins de 20 ans subit une agression sexuelle, soit 120 millions.
    «Et nous ne sommes pas dans le marginal, dans une proportion que certains pourraient juger d’insignifiante.

    D’autant plus que la majorité de ces violences ont été tues», déplore M. Davin. Quant est-il de l’Algérie ? Bien que des bilans exhaustifs n’existent pas, l’Unicef a pu établir, à l’aune d’une enquête menée sur 200 000 enfants âgés de 2 à 15 ans, que 86% d’entre eux estiment avoir été victime de violence, quelle que soit sa forme, au cours de la semaine qui a précédé le sondage.
    «86% d’enfants disent avoir subi une violence»
    «Chaque jour, les services de police enregistrent des violences sexuelles en Algérie, et ce, sur tout le territoire national», affirme d’ailleurs Kheira Messaoudene, responsable du bureau de la protection de l’enfance à la DGSN, qui précise que nombre de ces actes sont commis sur des mineurs. Et les chiffres sont éloquents.
    Durant l’année 2014, 16 enfants ont été tués avec préméditation ou ont succombé à leurs blessures suite à une agression.
    Ce sont aussi 6151 enfants qui ont été victimes de violences, dont 1663 à caractère sexuel.
    De même, quelque 195 mineurs ont été kidnappés.

    Et l’innommable ne semble pas devoir décroître cette année, puisque pour le seul premier trimestre de l’année en cours, 9 décès ont d’ores et déjà été enregistrés,
    tandis que les violences s’élèvent déjà à 1281 cas, dont 372 agressions sexuelles et 20 enlèvements.
    «Le bilan s’alourdit d’année en année, car les victimes et leurs proches en parlent plus facilement et hésitent moins avant de dénoncer», estime Mme Messaoudene.
    «En parler» est d’ailleurs le maître mot de cette campagne. «Car la violence est pernicieuse.

    En parler, ouvertement, publiquement, constitue un pas vers la prise de conscience. Puis, vers le changement», analyse Atika El Mamri, présidente de la FAPH. C’est donc à l’ensemble de la société que l’Unicef et ses partenaires s’adressent. Car la politique ne peut pas tout. «On ne fait pas disparaître un phénomène par une loi.
    Ce qu’il faut, c’est une politique publique d’accompagnement, et non pas une énième batterie de textes, qui, comme les précédents, seront mal compris et mal appliqués», argumente maître Nadia Aït Zaï, présidente du Ciddef. «Il y a une insuffisance des systèmes de protection et un réel déficit de tous les intervenants. Ce qui est aujourd’hui nécessaire est une mise en œuvre efficace et concrète de l’arsenal juridique dont l’Algérie s’est dotée»,
    déplore quant à elle Fadila Chitour du réseau Wassila.

    «La politique doit changer sa vision de l’individu»
    Celle-ci lie d’ailleurs la protection de l’enfance avec la protection de la femme, qui passe par la criminalisation de la violence privée. Me Aït Zaï abonde dans ce sens : «L’Algérie a ratifié la convention internationale des droits de l’enfant. De ce fait, il lui est imposé de modifier toute sa législation, que cela soit le code de procédure civile, le code de la famille, le code pénal et de la nationalité, etc.» «Il faut que la politique change sa vision quant à la place de tout un chacun dans la famille et dans la société. Qu’elle considère chaque être comme un individu à part entière», plaide-t-elle.

    Ghania Lassal
    Dernière modification par zadhand ; 14/06/2016 à 00h16. Motif: La convention Internationale des Droits de l’Enfant
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    Post Les faiblesses de la protection de l’enfance soulignées

    A LA UNE/ACTUALITE
    le 23.05.15 | 10h00
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    Le projet de loi sera adopté lundi à l’APN
    Les faiblesses de la protection de l’enfance soulignées


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    L’exploitation des enfants ne figure pas dans le projet de loi

    Les débats autour du projet de loi relative à la protection de l’enfant ont été achevés à l’APN
    et les députés ont proposé 47 amendements.


    Des suggestions, approuvés par le bureau de l’APN et soumises à la commission des affaires juridiques pour examen avec les représentants de leurs auteurs.
    L’adoption de ce texte de loi important et tant attendu par les Algériens est prévue pour lundi. Lors des débats, la majorité des députés ont critiqué la prédominance de l’aspect pénal sur l’aspect préventif, dénonçant le fait que le projet n’ait pas évoqué les phénomènes d’enlèvement d’enfant, de l’exploitation des enfants dans la mendicité, le viol, la violence à l’école, la déperdition scolaire... Nadia Ihadaden du FFS a regretté que la violence soit devenue, dans notre pays, une «pratique sociale».
    Pour elle, ce texte de loi ne répond pas aux attentes de la société civile. «Le texte renferme des généralités», relève-t-elle. Des élus de partis islamistes, à l’image de Khelifa Hadjira et Lakhdar Benkhalef, ont, par contre, demandé le retrait de ce texte dont le contenu n’est pas conforme ni inspiré de la religion. Il aurait fallu, selon eux, traiter la question de l’enfant dans le cadre du code de la famille.
    Benkhalef pense que ce texte de loi attendu par les Algériens depuis 12 ans vient trouver des solutions à des questions qui n’existent pas en Algérie, tandis que les vrais questions, telles que les enlèvements, le viol, la mendicité et les assassinats, ont été négligées. «Le recouvrement des droits de l’enfant ne se réalise pas par des codes et des conventions internationales, mais à travers la mise en place d’une politique nationale pour mettre fin à la propagation des fléaux sociaux qui touchent cette catégorie menacée», a-t-il relevé.
    D’autres députés ont mis en garde contre la violence, qui a pris de l’ampleur ces dernières années dans les établissements scolaires, soulignant «les faiblesses enregistrées dans les méthodes éducatives» en matière de sensibilisation sur la protection de l’enfant.
    En somme, les intervenants ont tous souligné la nécessité de mettre un terme au phénomène de la violence contre les enfants d’où qu’elle vienne, à l’exploitation des enfants contre tout type de travail et à la déperdition scolaire à travers des procédures et des mesures efficaces impliquant les différentes personnes concernées par cette frange de la société. Dans ses réponses aux préoccupations des députés, le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, a expliqué que les récents amendements du code pénal prévoient un durcissement des sanctions contre les auteurs d’enlèvement des enfants.
    A la question de la dominance de l’aspect pénal sur le préventif, M. Louh a indiqué : «En vue de faciliter le travail des spécialistes en charge de l’enfance, il a été procédé à l’introduction de la protection sociale et judiciaire, contenue dans le code de procédure pénale, dans le nouveau texte.» Il précise que le texte prévoit la création d’une instance nationale pour la protection et la promotion de l’enfance présidée par un commissaire national qui sera chargé de l’élaboration de programmes et de rapports annuels.
    Le ministre a indiqué que cette instance vient compléter la politique nationale sur la protection de l’enfance, affirmant que l’Algérie a œuvré depuis l’indépendance à la protection de l’enfant à travers ses législations dans tous les secteurs, notamment l’éducation, la santé et la solidarité nationale.

    Nabila Amir
    Dernière modification par zadhand ; 23/05/2015 à 15h56. Motif: Les faiblesses de la protection de l’enfance soulignées
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    Des mécanismes à renforcer

    A LA UNE/ACTUALITE
    le 01.06.15 | 10h00
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    Loi sur la protection de l’enfant
    Des mécanismes à renforcer


    Le projet de loi relatif à la protection de l’enfance prévoit la mise en place de mécanismes nouveaux médiateur, délégué des droits de l’enfance, présence d’un avocat.
    Le FFS, qui s’est abstenu lors des votes de l’Assemblée, réclame un débat global.


    enfants_2604574_465x348.jpg
    La protection de l’enfant renforcée le 25 mai dernier
    par un arsenal juridique adopté par l’APN




    L’APN a adopté, le 25 mai, à la majorité, le projet de loi relatif à la protection de l’enfant. Le ministre de la Justice avait déclaré, à l’issue de l’adoption, que ce texte «renforce l’arsenal juridique national en matière de protection de l’enfant et constitue un nouveau jalon dans l’édifice juridique national». Cette loi «est à même de hisser la législation sur la protection de l’enfant au niveau des législations en vigueur à travers le monde tout en tenant compte de la culture de la société algérienne», avait-il ajouté.

    Si l’Alliance verte n’a pas participé au vote pour absence de quorum, les députés du FFS se sont carrément abstenus. Le groupe parlementaire de ce parti a considéré, dans une déclaration rendue publique, que «la protection de l’enfance nécessite l’organisation d’un large débat auquel doivent être associés les partis politiques, le mouvement associatif et les spécialistes du domaine pour éviter de prendre des décisions conjoncturelles». Les parlementaires du FFS constatent que le projet de loi est consacré exclusivement au volet judiciaire. «Il faut qu’il y ait une approche globale. On ne peut pas prendre le côté répressif sans prendre en charge l’aspect préventif.
    L’avant-projet ne s’est pas intéressé à toutes les catégories d’enfants, comme ceux nés sous X ou les enfants mendiants. Ces catégories fragilisées, qui sont au départ victimes et deviennent actrices de la criminalité, ne sont pas prises en charge. Cela peut avoir des conséquences fâcheuses pour la société», estime Hayet Taiati, députée.
    Les députés du FFS ont proposé la création de tribunaux spécialisés dans le règlement des affaires liées aux mineurs, le remplacement de la mise sous contrôle judiciaire de l’enfant par sa mise sous la liberté surveillée, la création d’un système d’apprentissage adapté à cette catégorie, la participation des enfants à la prise de décision dans la vie de communauté pour briser les cycles d’exclusion, de violence, etc.
    «Avancées à consolider»
    Les associations et les juristes impliqués dans la protection de l’enfant ont salué le texte, qui met en place plusieurs mécanismes.
    Maître Nadia Naït Zai, juriste et présidente au Centre d’information et de documentation sur les droits des enfants et des femmes (Ciddef), salue les mesures mises en place «Le texte a mis en place des mécanismes tels que le médiateur, le délégué des droits de l’enfant.


    Il mentionne également l’obligation de la présence d’un avocat durant les procédures, depuis l’arrestation par la police jusqu’au tribunal», précise Me Naït Zai, qui estime que la mise en place de ces mécanismes est «suffisant» pour permettre l’application de la loi.
    Le réseau NADA, créé en 2004, regroupe 50 associations œuvrant pour la protection des droits de l’enfant en Algérie.

    Pour son président, Abderrahmane Arar, l’Algérie a connu retard de 20 ans par rapport aux conventions internationales de protection de l’enfant. «Les lois algériennes qui protègent cette catégorie datent de 1972 (ordonnance n°72-3 du 10 février 1972 relative à la protection de l’enfance et de l’adolescence. (JORA n°15) sont obsolètes.
    Les pouvoirs publics, qui ont soumis au vote leur projet, ont gardé les bonnes choses de l’ancien texte», signale M. Aârar. «La loi dans sa globalité est parfaite.


    Elle prévoit des mécanismes de protection judiciaire et d’autres sociale. Des mesures mises en place par la loi sont novatrices, comme la présence, par exemple, au niveau de la police judiciaire, d’un avocat pour les enfants délinquants, mais aussi l’instance de protection de l’enfance. Espérons seulement que la décision politique suivra pour mettre réellement en place ces mécanismes», conclut M. Aârar. 

    Nadir Iddir


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    Post Protection de l’enfance_ Le satisfecit de la CNCPPDH

    A LA UNE/ACTUALITE/Le satisfecit de la CNCPPDH
    le 18.08.15
    images.jpg imddages.jpg index.jpg inxxxdex.jpg
    Protection de l’enfance

    La Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH) a pris note «avec satisfaction» de la promulgation de la loi relative à la protection de l’enfant et affirmé que
    son adoption a été l’une de ses «recommandations récurrentes» ces dernières années.

    «La Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme prend note avec satisfaction de la promulgation de la loi 15-12 du 15 juillet 2015 relative à la protection de l’enfant, dans le Journal officiel n°39 du 19 juillet 2015» et souligne, à cette occasion, que «l’adoption d’une loi sur la protection de l’enfant fut l’une des recommandations récurrentes adressées par la Commission, ces dernières années, aux autorités publiques», a indiqué hier un communiqué de cette organisation.
    «Les dispositions de la présente loi sont de nature à renforcer le dispositif juridique national relatif à la protection de l’enfant et à harmoniser le corpus interne avec les engagements internationaux contractés par l’Algérie, notamment à travers la ratification de la Convention sur les droits de l’enfant et de ses deux protocoles facultatifs», a relevé la même source.
    La CNCPPDH estime que la création du poste de délégué national à la protection de l’enfance est «une initiative louable à même de favoriser la promotion et la protection des droits de cette frange vulnérable de la société».
    Elle exprime son souhait que cette loi «puisse contribuer, à travers ses 150 articles,
    à renforcer la protection de l’enfance algérienne et sa jouissance des droits de l’homme universellement reconnus».

    La CNCPPDH a, en outre, fait part de son désir de voir «les autres textes relatifs aux droits de l’homme, déjà annoncés à travers les engagements du gouvernement ou en cours d’adoption, également promulgués dans des délais raisonnables».
    APS

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    Post Célébration de la Journée mondiale des droits de l’enfant le 20 Novembre

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Journée mondiale des droits de l’enfant
    Publié le 18 novembre 2015

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    L’évolution des conditions de vie des enfants à travers le monde

    Le 20 novembre prochain sera célébrée la Journée mondiale
    des droits de l’enfant. Cette journée a pour origine l’adoption unanime,
    le 20 novembre 1989,de la Convention internationale des droits de l’enfant
    par l’Assemblée générale des Nations Unies.
    Cette Convention reconnaît des droits civils, économiques,
    sociaux et culturels à tous les enfants et à ce jour,
    seuls les États-Unis n’ont pas ratifié ce texte.


    Cette journée est donc l’occasion pour Humanium de faire le point sur l’évolution
    de la situation des droits de l’enfant autour de la planète
    et de publier sa nouvelle carte pour 2016 des droits de l’enfant dans le monde.


    Carte droits des enfants 2016
    Mortalité infantile

    En matière de mortalité des enfants de moins de 5 ans, la majorité des pays ont réduit ce taux,
    dont certains de façon considérable, comme l’Angola, le Niger ou encore la Somalie.
    Les mauvais élèves qui eux voient ce taux augmenter sont la Dominique,
    la République du Congo et la Tanzanie.


    De manière générale, on note de très nettes améliorations pour le continent Africain
    et le Proche et Moyen-Orient.

    Malnutrition

    Bien que la malnutrition soit un phénomène toujours important
    et répandu sur la planète, les chiffres montrent qu’en général les taux de malnutrition
    dans le monde sont en baisse. Certains pays ont d’ailleurs fait d’énormes progrès;
    c’est le cas de l’Afghanistan, de Brunei, de la Corée du Sud,
    de la Somalie, de la RDC et du Yémen.


    F1000021 (3)

    En Inde, la situation reste mauvaise, mais il est important de souligner
    les progrès qui ont été réalisés, puisque dans ce pays en développement,
    les taux de malnutrition ont baissé de plus de 10 %.


    Pour d’autres pays, l’évolution stagne et une mauvaise situation persiste au Niger,
    au Soudan et au Soudan du Sud; elle devient de plus en plus inquiétante au Bengladesh,
    aux Comores et à Djibouti, en raison d’une augmentation considérable du taux de malnutrition.

    Espérance de vie

    En matière d’espérance de vie, les chiffres restent à peu près les mêmes,
    aucune importante évolution positive ni négative n’est à noter.
    Toutefois, des pays pourtant développés comme l’Algérie voient l’espérance de vie
    de leurs habitants diminuer, ce qui ne présage rien de bon pour les années à venir.

    Scolarisation

    iraq-81479_1280

    À Madagascar, au Soudan, en Éthiopie, au Soudan du Sud et au Libéria,
    les taux de scolarisation des enfants deviennent critiques. En effet, dans ces pays,
    le taux de scolarisation est de moins de 40 % et la situation est encore plus alarmante
    en Éthiopie où moins de 30 % des enfants sont scolarisés. Dans les autres pays,
    aucune évolution n’est à noter, ce qui est préoccupant lorsque l’on sait que
    l’éducation des enfants est la clé de leur avenir.

    Pauvreté

    La pauvreté est en baisse dans le monde entier. Toutefois, lorsque l’on regarde
    les chiffres de plus près, les enfants sont toujours les premières victimes,
    puisque le pourcentage d’enfants vivant sous le seuil
    de pauvreté reste à peu près le même dans chaque pays.


    Il est d’ailleurs important de noter que même dans les pays développés,
    les enfants vivent tout de même dans la pauvreté. En France par exemple,
    trois millions d’enfants, soit un sur cinq, vivent sous le seuil de pauvreté.


    Chaque jour dans le monde, plus de 30 000 enfants meurent de causes directement
    liées à la pauvreté. Aujourd’hui, la pauvreté tue un enfant toutes les trois secondes.
    Remédier à cette situation devrait donc être au centre des préoccupations de tous les États.

    Travail des enfants

    Pour ce qui est du travail des enfants, les progrès sont assez limités.
    En effet, seuls le Bénin et le Cambodge ont considérablement réduit
    le pourcentage d’enfants travailleurs âgés de 5 à 14 ans.
    Les autres pays ayant progressé dans ce domaine sont Madagascar,
    le Niger et l’Ouganda. La situation reste très critique au Cameroun,
    en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Érythrée, et elle se dégrade lentement au Chili,
    en Corée du Sud, au Ghana et en Turquie.

    Les évolutions positives

    Le classement des pays ayant réalisé le plus de progrès
    dans le domaine du droit des enfants en 2015.


    Pays plus de progrès 2016

    1. Tchad
    2. Somalie
    3. Cambodge
    4. Comores
    5. Angola
    6. Bahreïn & Kazakhstan
    7. Éthiopie
    8. Gabon
    9. RDC
    10. Gambie
    Des chiffres qui stagnent ou qui empirent

    Le classement des pays ayant fait le moins de progrès
    dans le domaine du droit des enfants en 2015.


    Pays moins de progrès 2016

    1. Croatie
    2. Paraguay
    3. Australie
    4. Dominique
    5. Allemagne
    6. Italie
    7. Canada
    8. Israël
    9. Cap-Vert
    10. Équateur

    Humanium continue de lutter contre les violations des droits des enfants dans le monde

    Malgré des progrès importants dans certaines régions du monde,
    la situation des enfants reste critique dans de nombreux pays
    et chaque jour des enfants du monde entier voient
    leurs droits être violés, car ils ne sont pas protégés.


    En cette journée si importante, il est nécessaire de rappeler que
    38 conflits internationaux ou internes sont actuellement en cours
    et que des enfants souffrent chaque jour de leurs conséquences,
    comme au Yémen, en Syrie, au Mali ou encore au Nigéria.


    Comme le disait Kofi A. Annan, secrétaire général de l’ONU
    « Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel
    tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement
    leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité ».


    Alors continuons à nous battre pour le respect des droits des enfants à travers le monde;
    c’est en restant unis et solidaires que nous réussirons à changer les choses !
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    Post Un guide pour les droits de l’enfant

    A la une Actualité_Ministère de la solidarité-Unicef
    le 23.11.15 | 10h00

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    Un guide pour les droits de l’enfant

    Le fascicule, qui contient dans le détail les droits de l’enfant, sera distribué dans les établissements du primaire
    et du moyen à la faveur d’un accord avec le ministère de l’Education nationale.


    L’Algérie a adopté toutes les conventions liées aux droits de l’enfant.jpg

    La célébration de l’anniversaire de la Convention des droits de l’enfant, adoptée en 1989,
    a été marquée par la présentation par le ministère de la Solidarité d’un guide des droits de l’enfant
    et d’une «enquête préliminaire» sur les adolescentes victimes de violences sexuelles.
    Elaboré avec le concours de l’Unicef, le guide permettra de vulgariser les droits l’enfant
    contenu dans les textes ratifiés par l’Algérie. «Ce guide est une fierté.

    Il contient dans le détail les droits de l’enfant. Le document sera distribué dans les établissements du primaire
    et du moyen à la faveur d’un accord avec le ministère de l’Education nationale.
    L’enfant connaîtra ainsi ses droits et aura la possibilité de sensibiliser ses parents»,
    s’est réjouie, hier, la ministre de la Solidarité, Mounia Meslem,
    lors d’un point de presse en marge de la cérémonie de présentation du guide.

    A une question sur «le respect des spécificités algériennes» dans la rédaction de ce document,
    Mme Meslem a revêtu l’habit du défenseur de l’islam en disant, avec emphase,
    que «c’est la religion de l’Etat et du peuple» et même la référence de la Déclaration
    universelle des droits de l’homme «dont 87% des règles s’inspirent du Sermon d’adieu du Prophète».
    La ministre embraye sur la mondialisation et «la crise morale» que traverse la société algérienne,
    avant d’annoncer la présentation «dans les plus brefs délais» d’un programme qui impliquera les imams.

    Mme Meslem, qui évoque l’important arsenal juridique mis en place par l’Etat, annonce l’adoption «prochaine»
    par le Parlement des révisions du code pénal qui criminalisent toutes les violences à l’égard
    des enfants et des femmes. «L’Algérie a un arsenal juridique important.
    Elle a adopté toutes les conventions liées aux droits de l’enfant. Donc notre Etat est à l’aise.
    Concernant par exemple le travail des enfants, le BIT a salué l’effort de notre pays
    où la proportion de cette catégorie ne dépasse pas 1%», assure la conférencière.

    Signalement nécessaire et plainte des enfants victimes
    Aucune échéance n’est donnée par la ministre concernant l’installation des instances prévues
    dans la loi sur la protection de l’enfance adoptée en juillet dernier : délégué de l’enfance
    et organe national de protection et de promotion de l’enfance. La présentation de l’«enquête préliminaire»
    sur les adolescentes victimes de violences par sa réalisatrice, la directrice du Centre d’information
    pour les droits des enfants et des femmes (Ciddef), maître Naït Zaï, a donné lieu à certaines observations
    définition de l’adolescence de certains thèmes juridiques, recueil des données auprès
    des services de sécurité (DGSN et gendarmerie) et des centres d’écoute, absence de certaines infractions
    et ambiguïté de certaines expressions de la loi pénale (bonnes mœurs, abus sexuel, mineure, etc.).

    S’appuyant sur des statistiques des services de sécurité, l’avocate, qui fait remarquer la hausse de certaines
    infractions comme les viols, les attouchements, les incestes et les atteintes à la pudeur,
    adresse une recommandation aux services de sécurité pour uniformiser leurs canevas et centraliser leurs données.

    La présidente du Ciddef a plaidé pour la reprise — prochaine selon Mme Meslem — d’une enquête de prévalence
    comme celle de 2006, sur les violences faites aux femmes. Tout en insistant sur la centralisation des signalements
    par les victimes ou leurs parents, Me Naït Zaï signale une jurisprudence intéressante
    poursuite ou même peine d’emprisonnement pour la mère qui ne signale pas une atteinte contre son enfant.

    Juge français et consultant de l’Unicef, Jean-Pierre Rosenczveig suggère dans ce cadre, un point
    la possibilité pour un enfant, victime de violence sexuelle, de porter plainte lui-même.

    El Watan Week-end

    L’équipe d’El Watan Week-end a reçu hier un prix spécial décerné par l’Unesco pour le numéro consacré
    à l’enfance publié l’année dernière. La rédaction du week-end, représentée à la cérémonie de remise
    du prix par une de ses excellentes journalistes, Nassima Oulebsir, détentrice elle-même de plusieurs distinctions,
    a été saluée pour ce travail publié le 21 novembre 2014 avec le concours de l’Unicef Algérie.

    L’Unicef a primé, à l’occasion de la cérémonie d’hier, organisée à l’auditorium de la Radio nationale,
    les meilleurs travaux et réalisation médiatiques et journalistiques : «Enfants handicapés victimes de violence.»

    Ainsi, la première distinction est revenue à une équipe de la Chaîne II de la Radio nationale dirigée
    par le formidable Krimo Madi, pour un reportage sur l’autisme.
    Les deux autres prix sont revenus à Jil FM et à la Radio régionale de Annaba. N. Id.
    Nadir Iddir
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    Post Vers la mise en place d’un système d’alerte en Algérie

    A la une/Loi sur la protection de l’enfant_ENLÈVEMENT D’ENFANTS
    23 Janvier 2016

    Vers la mise en place d’un système d’alerte en Algérie

    Les kidnappings d’enfants, qui défraient la chronique de manière dramatique, mobilisent de plus en plus les autorités à l’échelle nationale appelées à mettre en place des systèmes et des mesures de protection des mineurs. Bien que ces mêmes autorités se refusent de parler de «phénomène», les kidnappings d’enfants choquent l’opinion publique, qui attend efficacité et rapidité face à ces crimes d’enlèvement d’enfants. Il est connu que les premières heures suivant le kidnapping d’un enfant mineur sont cruciales, d’où à l’étranger l’adoption de système dit «alerte enlèvement » qui signale l’enlèvement d’un enfant en donnant son identité et toutes les informations susceptibles d’aider à le retrouver vivant. Or, il semble que l’Algérie se dirige vers la mise en place d’un système identique ayant fait ses preuves dans les autres pays où il est appliqué. C’est la 2e Région de la gendarmerie d’Oran, qui a évoqué la mise en place de ce plan qui est encore en voie de finalisation. Ainsi, ce plan sera déclenché dès qu’un enlèvement est confirmé, avec la diffusion sur les télés et radios de flashs toutes les 15mn «secours enfant enlevé». La photo accompagnera ce flash, il se pourrait dans la mesure du possible que ce flash apparaisse sur des panneaux de signalisation sur les autoroutes comme cela se fait encore ailleurs dans le monde. L’utilisation des réseaux sociaux sont déjà mis à contribution par des initiatives personnelles de proches de famille dont l’enfant a disparu. Mais bien sûr avant le lancement de l’alerte, les forces de sécurités se devront de vérifier la véracité de l’enlèvement, d’où certaines conditions préalables qui seront exigées comme l’accord des parents pour diffuser les informations.
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    Post Vous aussi, vous pouvez aider

    A LA UNE/Violences contre les enfants
    le 11.03.16 | 10h00

    Vous aussi, vous pouvez aider


    Signaler une violence physique ou psychologique sur un enfant
    est un devoir. Aujourd’hui, il existe un dispositif très élaboré pour dénoncer
    les maltraitances et protéger ceux qui ont le courage de dénoncer.

    Le signalement se fait quand on détecte une quelconque agression ou maltraitance sur un enfant.jpg



    El Watan Week-end vous explique la démarche à suivre. «Trop peu de cas de signalement
    d’enfants en situation de danger sont portés à la connaissance des autorités concernées»,
    regrettent les représentants des organismes de police et de gendarmerie. Selon eux,
    «on voit bien que les gens ont peur de s’immiscer dans la vie privée des autres, ont peur
    de représailles, ou ne veulent pas avoir de problèmes avec les services de sécurité
    en cas de fausse alerte».
    Pourtant, «le signalement devrait être de la responsabilité de tous
    et tout le monde doit se sentir concerné. Il faut impérativement instaurer cette culture du
    signalement pour le bien de nos enfants», ont-ils martelé lors d’une conférence de presse
    organisée par l’Unicef et le ministère de la Solidarité nationale.


    Meriem Chorfi, représentante du ministère de la Justice, affirme : «Tout le monde doit se sentir
    concerné par le signalement. Qu’ils soient enseignants, éducateurs, professionnels de la santé
    ou même voisins. Tous doivent prêter attention aux signes distinctifs d’un enfant en difficulté
    et le signaler au plus vite». Bref, tout le monde a le devoir de le faire. Mais comment s’y prendre ?


    - Quand est-ce que je dois me manifester ?
    «Le signalement se fait quand on détecte une quelconque agression ou maltraitance sur un enfant.
    Cette maltraitance peut être physique, morale ou sexuelle. Il peut aussi s’agir d’un abandon»,
    explique Meriem Chorfi. Les représentants de la police et de la gendarmerie assurent que
    «le signalement doit se faire à l’instant où l’on soupçonne qu’un enfant est en danger».


    - Vers qui me tourner ?
    Vers les services de sécurité (police ou gendarmerie), les services sociaux, mais pas uniquement.
    On peut aussi s’adresser au délégué national pour la protection des enfants ; ce dernier est accessible
    dans les tribunaux. «Nommé par décret présidentiel, c’est lui qui est chargé de recevoir
    les signalements et de les analyser», précise Meriem Chorfi.


    Selon elle, «ce dernier a ensuite la responsabilité de transférer ces signalements aux services spécialisés
    pour enquêter et prendre les mesures nécessaires pour chaque affaire. Les services du milieu ouvert
    à l’exemple de la Direction de l’action sociale (DAS) qui se trouvent dans tout le pays sont chargés
    de suivre la situation des enfants en danger afin de les aider.


    Leur mission consiste à établir un diagnostic à travers les enquêtes effectuées sur le terrain auprès
    de l’enfant en question et de son représentant légal. Lesdits services s’assurent aussi que l’enfant
    n’est pas en contact avec une quelconque personne qui pourrait le menacer. Par ailleurs,
    les services du milieu ouvert se chargent aussi de la coordination entre les différents organismes
    et institutions publiques chargés de la protection de l’enfant», ajoutera Meriem Chorfi.


    - Comment signaler ?
    Le signalement se fait de différentes manières. «Il peut se faire à l’aide de lettres de dénonciation,
    par e-mail à l’adresse électronique des services de sécurité : ppgn.mdn.dz, ou par téléphone
    au 15-48, le numéro vert de la Sûreté nationale, ou au 10-55, le numéro vert de la Gendarmerie nationale»,
    explique Fatma Zohra Bouteldja, représentante du Commandement de la Gendarmerie nationale.


    Elle poursuit : «On peut aussi se rendre directement au niveau des différents organismes chargés de
    la protection de l’enfant : les services de protection de l’enfant ou brigades de service juvénile,
    disponibles dans chaque commissariat ou caserne de gendarmerie. Ces brigades se trouvent dans
    les 48 wilayas, au commissariat ou à la caserne de gendarmerie la plus prochesde chez vous,
    à la Protection civile, aux urgences, au département de médecine légale, ou encore au niveau
    des services sociaux.»


    - Quels sont les moyens mis en place pour la protection de l’enfant ?
    Concernant les moyens consacrés à la lutte contre les violences à l’égard des enfants,
    Kheira Messaoudene, chargée du bureau national de la protection de l’enfance à la DGSN,
    explique : «Les services de police ont mobilisé 50 équipes spécialisées dans le domaine
    de la protection de l’enfance dans tout le pays pour traiter
    les affaires de violence sur les enfants.


    Chaque wilaya compte une équipe, hormis la capitale qui en dispose de 3».
    Pour Fatma Zohra Bouteldja, représentante du Commandement de la Gendarmerie Nationale,
    «la spécificité du traitement de cette catégorie d’âge requiert des acteurs formés dans
    le domaine de la protection de l’enfance». Huit brigades de protection des mineurs ont été créées
    autour de deux missions : la prévention et la répression.


    Par ailleurs et afin d’inculquer la culture du signalement chez la population, notamment les enfants,
    «des campagnes de sensibilisation sont fréquemment organisées dans les établissements scolaires.
    Les services de police participent aussi aux émissions de radio et de télévision dans le but de casser
    les tabous et signaler tous les cas enregistrés de maltraitance sur les enfants», assure Kheira Messaoudene.


    - Que garantit la loi aux personnes qui dénoncent des violences ?
    «Si avant l’entourage de l’enfant avait ‘‘peur’’ de signaler un acte de violence sur un enfant,
    désormais la législation algérienne assure sa protection, même dans le cas où c’est une fausse alerte»,
    confie Meriem Chorfi. Selon elle, «toute personne qui a procédé au signalement d’un quelconque cas
    de violence sur un enfant, même s’il s’agit d’une fausse alerte, est protégée par les articles 18
    et 31 de la loi 15-12 et n’est pas inquiétée par les services».


    De son côté, Kheira Messaoudène affirme que «la loi de protection de l’enfance protège les gens
    qui signalent ces crimes, même dans la mesure où l’alerte est fausse». Selon elle, cette loi encourage
    les personnes à signaler tout abus, en créant l’Institution nationale pour la protection et la promotion
    des droits des enfants à procéder à l’acte de signaler des crimes.



    - Ce que dit la loi


    En Algérie, le droit à la protection est garanti aux enfants par la Constitution et par
    la Convention relative aux droits de l’enfant et ses protocoles additionnels.
    L’arsenal législatif, notamment le code pénal, protège l’enfant contre toute atteinte
    à sa personne, à son patrimoine, à son intégrité physique et morale
    et à sa vie privée ou familiale.
    Tout enfant qui naît sur le territoire algérien doit être
    obligatoirement déclaré dans les 5 jours suivant la date de l’accouchement à l’officier
    d’état civil du lieu de naissance. La législation fixe également l’âge minimum
    de recrutement à 16 ans au moins et interdit l’emploi des mineurs dans des travaux
    dangereux, insalubres et nuisibles à leur santé ou préjudiciables à leur moralité.


    - Elle a dit
    Les statistiques des violences contre les mineurs ne représentent pas la réalité du phénomène.
    Il existe des cas non signalés.»
    Kheira Messaoudène. Commissaire divisionnaire et chef du bureau de protection de l’enfance
    à la Direction générale de la Sûrete nationale (DGSN).


    - Punir physiquement un enfant, une mauvaise habitude
    Selon une étude de l’Unicef, la prévalence de la discipline violente envers les enfants est restée
    pratiquement la même entre 2006 et 2013. 86% des enfants ont reçu une fois une forme
    de punition physique ou psychologique le mois précédant l’enquête.


    Les punitions psychologiques sont les plus fréquentes (81%), suivies par les punitions
    physiques mineures (71%). 23% des 2-14 ans ont reçu une punition physique sévère.


    La prévalence de la discipline violente envers les enfants reste marquée par
    des disparités territoriales : les taux les plus élevés sont enregistrés dans l’Est en 2006
    et dans le Nord et le Sud (90-91%) en 2012.
    Les taux les moins élevés sont relevés dans
    le Sud pour les 2 ans. C’est encore dans le Sud que l’acceptation de
    la violence domestique est la moins répandue.



    Sofia Ouahib
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    Post La maltraitance à l’encontre des enfants

    A la une/Actualité_Journée sur la maltraitance de l’enfant à Béjaïa
    le 23.03.16 | 10h00

    «Ne rien dire, c’est laisser faire»
    Maltraitance
    La maltraitance à l’encontre des enfants

    Ensemble pour les droits de l'enfant.jpg


    Ensemble pour les droits de l'enfant
    Tant dans le milieu familial que le milieu éducatif ou public,
    les enfants peuvent être victimes de maltraitance.
    Ces mauvais traitements infligés aux enfants peuvent avoir
    des conséquences graves sur leur santé mentale et physique.

    Coups, injures, négligences et sévices sont le lot des violences corporelles
    et morales commises par les adultes qui s’attaquent
    à la santé physique et mentale des enfants.

    Dans le monde des adultes, les enfants restent vulnérables.jpg

    Cette maltraitance s’étend, suivant le degré de cruauté des auteurs,aux sévices sexuels
    qui aboutissent à des comportements suicidaires, au stress et à la perturbation du développement
    de l’enfant agressé.Pas moins de 209 cas de violences contre les enfants ont été enregistrés
    auprès du service de médecine légale du CHU Khelil Amrane de Béjaïa, en 2015, a révélé le Pr Gani Smaïl,
    chef de service au sein de cette structure sanitaire, lors d’une journée sur la maltraitance de l’enfant,
    organisée par l’Association des amis de la faculté de médecine de Béjaïa (AAFMB), samedi dernier,
    à la salle de conférences de l’APC de Béjaïa.
    Un chiffre qui ne reflète pas la réalité sur le terrain, «puisque de nombreux cas ne parviennent pas à
    notre niveau», affirme le praticien. Sur ce nombre, les garçons sont les plus touchés par la violence
    avec 60% contre 40% de filles, dont des adolescent(e)s et pré-adolescent(e)s. Les agresseurs sont identifiés
    dans ce cas comme étant, en premier lieu, les parents et les proches, qui représentent 15%,
    suivis des travailleurs du milieu scolaire, avec 11%.
    Révolte et dégoût
    Dans la société, les agresseurs et les «prédateurs» sexuels peuvent évoluer là où ils sont le moins attendus
    au sein de la famille, dans le milieu scolaire, le voisinage ou dans le club sportif du quartier.
    Des personnes signalent des cas d’abus et de violence dans ces milieux, à l’image de cette enseignante de
    la région de Béjaïa, qui a sauvé une fillette violentée par ses parents depuis 11 ans. Brûlures de cigarette sur
    les fesses et les paumes des mains et sur la langue à l’aide d’une lame de couteau chauffée, des hématomes
    sur l’ensemble du corps, les photos des blessures projetées sont d’une violence inouïe, mais suffisent-elle
    pour sensibiliser ? «La fillette n’a dû son salut qu’à son enseignante qui a alerté le directeur de l’école, puis,
    une procédure légale a été lancée pour connaître l’origine et les auteurs de ces blessures»,
    a expliqué le conférencier.Pour ce qui est des violences sexuelles, le professeur prend pour exemple ce gardien
    d’une école primaire de la région «qui a surpris un élève dans les toilettes de l’établissement et lui a demandé de
    baisser son pantalon. Le gamin nous a raconté qu’au bout d’un moment, il a senti un liquide qui coulait sur son dos».
    D’autres cas ont été présentés, qui n’ont pas laissé indifférente l’assistance, qui a exprimé sa révolte mêlée de dégoût.
    Il est fait état de 18% d’atteintes contre les filles et 15% d’attouchements ou de violences subis par les garçons âgés
    entre 11 et 16 ans. Les sévices sexuels sont l’œuvre, selon les conclusions du Pr Gani, pour 50% des amis
    et des connaissances de l’enfant et pour 35% d’inconnus.
    Attouchements et traumatismes
    Lors des examens cliniques sur les victimes, le Pr Gani a établi que «sur 69% des cas de viol ou d’attouchements 31%
    présentent des lésions gynécologiques traumatiques. A signaler que les cas d’attouchements sont les plus courants».
    Toutefois, ajoute-t-il, «le diagnostic reste un acte difficile à établir, puisque les enfants que nous recevons sont traumatisés
    ou pas du tout en âge de parler. Pis, les accompagnateurs évitent souvent de dire la vérité, de peur des conséquences juridiques
    qui suivront, de l’agresseur ou à cause du tabou». L’orateur relève, également, que «dans le service de médecine légale,
    il a été constaté à plusieurs reprises des cas d’infanticide, en plus des enfants et des victimes de sévices sexuels.
    En général, les femmes avortent quand il s’agit d’une grossesse indésirable, quand elle est liée à l’inceste ou bien lorsque le père
    croit savoir que ce n’est pas son enfant».
    Pour sa part, le président de l’AAFMB, M. Bouchefa, a insisté sur la prévention et le signalement des cas de violence pour que
    les institutions de l’Etat, dont les services de sécurité, la justice et les services sociaux, puissent jouer leur rôle. Car, dit-il,
    «ne rien dire, c’est laisser faire. Nous dénonçons le silence complice des personnes, témoins d’actes graves commis contre
    ces innocents et qui se taisent. Chaque personne à le devoir et l’obligation de réagir».
    Vulnérable, l’enfant continue de subir toutes formes de maltraitances et d’intimidations pour la simple raison qu’il est né sous X,
    qu’il n’a pas de parents pour le protéger, qu’il est né d’une grossesse indésirable ou
    victime du monde des adultes et des familles éclatées.

    Nordine Douici


    - Ce que dit la loi

    En Algérie, le droit à la protection est garanti aux enfants par la Constitution et par
    la Convention relative aux droits de l’enfant et ses protocoles additionnels.
    L’arsenal législatif, notamment le code pénal, protège l’enfant contre toute atteinte
    à sa personne, à son patrimoine, à son intégrité physique et morale
    et à sa vie privée ou familiale.
    Tout enfant qui naît sur le territoire algérien doit être
    obligatoirement déclaré dans les 5 jours suivant la date de l’accouchement à l’officier
    d’état civil du lieu de naissance. La législation fixe également l’âge minimum
    de recrutement à 16 ans au moins et interdit l’emploi des mineurs dans des travaux
    dangereux, insalubres et nuisibles à leur santé ou préjudiciables à leur moralité.


    - Elle a dit
    Les statistiques des violences contre les mineurs ne représentent pas la réalité du phénomène.
    Il existe des cas non signalés.»
    Kheira Messaoudène. Commissaire divisionnaire et chef du bureau de protection de l’enfance
    à la Direction générale de la Sûrete nationale (DGSN).


    - Punir physiquement un enfant, une mauvaise habitude
    Selon une étude de l’Unicef, la prévalence de la discipline violente envers les enfants est restée
    pratiquement la même entre 2006 et 2013. 86% des enfants ont reçu une fois une forme
    de punition physique ou psychologique le mois précédant l’enquête.


    Les punitions psychologiques sont les plus fréquentes (81%), suivies par les punitions
    physiques mineures (71%). 23% des 2-14 ans ont reçu une punition physique sévère.


    La prévalence de la discipline violente envers les enfants reste marquée par
    des disparités territoriales : les taux les plus élevés sont enregistrés dans l’Est en 2006
    et dans le Nord et le Sud (90-91%) en 2012.
    Les taux les moins élevés sont relevés dans
    le Sud pour les 2 ans. C’est encore dans le Sud que l’acceptation de
    la violence domestique est la moins répandue.



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    Post 25 enfants palestiniens tués en trois mois

    A LA UNE/INTERNATIONAL_Unicef
    14.05.2016 19:00

    UNICEF.png

    Maltraitance
    La maltraitance à l’encontre des enfants

    Ensemble pour les droits de l'enfant.jpg

    25 enfants palestiniens tués en trois mois


    L'Unicef a recensé la mort de 25 enfants palestiniens durant les
    trois derniers mois de 2015, en pleine vague d'attaques, majoritairement
    menées au couteau par des jeunes Palestiniens isolés, et s'est alarmée
    du nombre d'enfants détenus par Israël, un record depuis sept ans.

    Durant les trois derniers mois de 2015 "25 enfants palestiniens, dont cinq
    filles, ont été tués et 1.310 blessés à travers l'Etat de Palestine
    23 enfants (19 garçons, quatre filles) ont été tués en Cisjordanie et à
    Jérusalem-Est et deux dans la bande de Gaza", indique l'agence onusienne
    dans son rapport sur le dernier trimestre 2015.

    Dans le même temps, "trois garçons israéliens ont été blessés près de colonies
    en Cisjordanie et à Jérusalem-Ouest en Israël". L'Unicef se dit "très inquiète
    quant à un usage excessif de la force, notamment dans les cas où
    des enfants palestiniens ont été abattus par les forces de sécurité israéliennes
    après avoir mené ou été soupçonnés de mener une attaque au couteau".

    L'Unicef dénonce le fait qu'aucune poursuite n'a été engagée, citant notamment
    l'exemple d'une adolescente de 17 ans emmenée par des soldats israéliens pour
    une fouille à un check-point près de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie avant
    d'être abattue d'au moins cinq balles. "Les autorités israéliennes disent
    qu'elle tentait de poignarder un policier, mais un témoin a affirmé qu'elle
    ne présentait aucun danger au moment où elle a essuyé les tirs et qu'elle criait
    qu'elle n'avait pas de couteau", affirme le rapport.

    Les Territoires palestiniens, Jérusalem et Israël sont en proie depuis octobre
    à une vague de violences qui a coûté la vie à 204 Palestiniens, 28 Israéliens,
    deux Américains, un Erythréen et un Soudanais depuis le 1er octobre, selon
    un décompte de l'AFP. La plupart des Palestiniens tués sont les auteurs ou
    auteurs présumés d'attaques.
    Avant cette période, de juillet à septembre,
    quatre garçons palestiniens ont été tués et 165 enfants palestiniens blessés,
    de même que trois enfants israéliens, selon l'Unicef.L'autre grand sujet
    d'inquiétude de l'Unicef, qui dénonce régulièrement les mauvais traitements
    des enfants dans le système judiciaire militaire israélien,le seul qui s'applique
    aux Palestiniens des Territoires occupés, ce sont les détentions d'enfants.

    Fin 2015, "422 enfants de 12 à 17 ans, dont huit filles, étaient détenus dans des établissements militaires". "Il s'agit du chiffre le plus élevé depuis mars 2009", rapporte l'Unicef. La loi israélienne autorise à juger les enfants palestiniens à
    partir de 12 ans, un fait unique au monde, selon l'Unicef.

    Sur l'ensemble de l'année, en moyenne 219 enfants palestiniens étaient détenus
    dans des établissements militaires chaque mois, "soit 15% de plus que
    la moyenne mensuelle de 2014".
    AFP

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